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Conseil Municipal - Page 46

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    CONSEILLER : Le remplacement de Jeremy Coste a fait l’objet de discussions au dernier bureau municipal et pose un dilemme au maire avec le précédent provoqué par la démission forcée de Dephine Roy de son poste d’adjoint au Maire puisqu’elle n’habitait plus la commune : Il reste cinq non élus et le prochain à monter est Omar Hijaz que tout le monde connait bien sur le Plateau surnommé « Omar le Taxi ». Or deux maires adjoints UMP et UDI ont indiqué au maire qui n’en savait rien qu’il passerait six mois de l’année au Maroc où il posséderait une maison, ce qui est tout à fait son droit. Mais voilà, ils n’en ont pas moins constaté que ce serait incompatible avec une fonction de conseiller municipal qui doit habiter sa commune toute l’année et être un élu de proximité avec les vanvéens comme l’a rappelé le maire lors de son intervention lors de la soirée inaugurale du Mois du Commerce. Ainsi le maire est pris à son jeu, car s’il applique la « jurisprudence Roy », il doit demander à Omar Hijaz de se retirer et de faire monter Antoinette Girondo. Il lui reste 2 jours puisque le nouveau conseiller municipal qui remplace Jéremy Coste doit être installé le 12 Novembre prochain comme c’est indiqué dans l’ordre du jour du Conseil Municipal. .

    CITOYENS D’HONNEUR : 4 Vanvéens ont rejoint Vendredi soir, les 130 vanvéens qui ont déjà reçu le diplôme de citoyen d’honneur de la ville de Vanves depuis Janvier 2003. Une cérémonie couplée cette fois-ci avec la remise des médailles du travail et non plus avec la réception des nouveaux vanvéens en Janvier : Un lycéen avec Simon Salomon, élève en terminal Economique à Michelet où il a participé à l’organisation du 150éme anniversaire de cet établissement scolaire renommée et surtout créée le journal lycéen de Michelet, membre du CMJ de Vanves et du Conseil Régional des Jeunes. Un autre jeune, Jules Merckry qui s’est distingué le 6 Juin 2015 en intervenant très rapidement à la suite d’un malaise cardiaque place de la République, pour tenter de sauver la victime en allant chercher le défibrilateur au parc F.Pic. Il a faillit rééditer son exploit ce soir là lorsqu’un des médaillés du travail a été pris d’un malaise, dû plutôt à l’émotion d’être mis en avant par le maire comme tous les autres récipendiaires qu’un trouble cardiaque. Un acteur/restaurateur, François Feroleto (sur laphoto ave c Emmanuel Delmas, sommelier) créateur de la crêperie La Girafe ouvert depuis 2013 place de la République a reçu ce diplôme avec et Sylvie Daniéli, ex-gardienne de l’immeuble du 96/100 J.Bleuzen

    AMAP : Lors de la soirée inter-Amap, Vendredi dernier, avec la projection du film « Autrement,... avec des légumes », bien située dans cet environnement politique et climatique, il a été très peu question de la Cop 21 durant le débat. « Les Amap essaient de se situer en dehors des partis, évitent de faire du prosélytisme, car les questions de vie, de santé et de l'avenir de notre terre appartiennent à tout le monde. Il a surtout été questions des moyens politiques pour maintenir des agriculteurs de proximité, en Île de France. De la foncière "Terres de liens", par exemple. Chaque municipalité peut aider cette foncière, acquérir des parts, aider des agriculteurs à s'établir. Notre mairie pourrait aussi faire amap (c'est à dire acheter une part de la production annuelle d'un maraîcher en amap) et revenir au principe des cuisines scolaires avec de bons produits ! Plutôt que de soutenir dans une belle publicité commerciale gratuite dans le dernier Vanves infos « La Ruche qui dit oui », une « start up » qui encourage « l'économie locale « en proposant des productions situées à moins de 250 kms de Paris ». C'est vraiment local, on en rit ! L'article parle aussi de la « qualité de votre alimentation », mais les produits ne sont pas bio » a réagit un des participants à cette réunion de Vendredi dernier et adhérent de l’AMAP « le Panier Vanvéen ».

  • TENSIONS A L’UDI POUR LE POSTE DE MAIRE ADJOINT DES ECOLES ET DE LA JEUNESSE DE VANVES

    Jeremy Coste est en poste à Nouméa, en Nouvelle Calédonie, depuis ce matin  du 2 Novembre comme Directeur de cabinet de la députée Maire Sonia Lagarde. Il a passé ses derniers jours à saluer le personnel communal avec lequel il a travaillé tant pour les écoles que le service Jeunesse. Qui a le remplacer ?

    Le nom de Xavier Lemaire circule actuellement. D’autant plus qu’il s’est occupé de  la Jeunesse depuis qu’il est élu et même bien plus puisque Gérard Orillard l’avait chargé de piloter le premier conseil municipal des Jeunes et que le maire actuel lui avait promis un poste de maire adjoint pour cette mandature durant la campagne de Mars 2014 .  Cet originaire de Lille puisqu’il est né à dans la même rue que le Général de Gaulle, comme il aime bien le rappeler, le mérite bien après avoir été loyal et rendu énormément service au maire actuel jusqu’à avaler quelques  couleuvres.  

    Mais voilà, l’ancienne titulaire du poste ne l’entend pas ainsi, s’ennuyant à la Sécurité et aux Anciens Combattants. Elle  souhaiterait bien reprendre du service, d’autant plus qu’elle a menée à bien toute la concertation avec la communauté scolaire de Vanves sur les nouveaux rythmes durant l’année scolaire 2013/14, laissant sa place au jeune Jeremy Coste lorsqu’il a fallu la mettre en place pourt la Rentrée 2014. Marie Françoise Goloubtzoff juge légitime de retrouver cette délégation et fait tout ce qui se doit pour que ce soit le cas. Et elle bénéficie d’un préjugé plus favorable du milieu enseignant que son challenger.

    Et le maire devra trancher ces jours-ci s’il ne l’a déjà fait, puisque le prochain conseil municipal est prévu le 12 Novembre prochain. A moins qu’il se donne du temps en prenant acte des démissions de Jeremy Coste et d’Alain Toubiana qui part, lui aussi, sous de nouveaux cieux, et reporter au prochain conseil de décembre l’accueil des deux nouveaux élus - Omar Hijaz, et Antoinette Girondo -  et l’élection du nouveau maire adjoint, car il n’y en aura qu’un seul à remplacer, Alain Toubiana et Delphine Roy ne  l’étant pas sûrement pour des raisons d’économies budgétaires. D’ailleurs l’un des 10 maires adjoints restant auraient suggéré l’idée de baisser de 50% leurs indemnités, et même de les supprimer. Elu municipal, n’est-ce pas une fonction bénévole ?

  • UN CONSEIL MUNICIPAL TENDU AVEC QUELQUES DOSSIERS CHAUDS

    Pour ce conseil municipal de Rentrée, l’ambiance était chaude, mais personne parmi les élus de la majorité n’en a rien montré, sauf à quelques petits signes ou attitudes. Alors que l’ensemble des élus UDI et de l’opposition étaient déjà installés, et qu’il était 19H Mercredi dernier, les élus groupe UMP sont enfin  arrivés ensemble. Ils s’étaient réunis dans l’un des bureaux du rez-de-chaussé, occupé par Maxime Gagliardi, où Delphine Roy leur a lu la déclaration qu’elle a faîte à la fin du conseil municipal, annonçant sa démission. Certains regardaient leurs chaussures. Le maire n’a pas accepté qu’elle fasse sa déclaration au début. Peut être parce qu’il souhaitait rendre hommage à François Kosciusko Morizet maire de Sévres, décédé fin Juillet. « Il a été un modèle d’intégrité pour beaucoup d’élus qui l’ont côtoyé » a-t-il déclaré. L’examen des 28 délibérations pouvait commencer devant un public clairsemé qui avait quelquefois du mal à entendre les propos des élus à cause d’une très mauvaise sonorisation, le technicien se gardant de mettre trop fort de peur de créer quelques perturbations.

    L’octroi d’une garantie d’emprunt à la SA Logement Français pour des travaux sur l’un de ses immeubles sur le Plateau donna l’occasion au maire de dire « Preuve qu’il se passe quelque chose sur le plateau même s’il s’agit d’une simple rénovation ». Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FG/PC)  qui était dans l’assistance l’a pris pour elle. A l’occasion de demandes de plusieurs subventions concernant des travaux à l’espace Murillo (rénovation des façades), au PMS A.Roche (végétalisation de la toiture des tribunes réaménagés), à l’école Marceau (rénovation du 2éme étage), Lucile Schmid a constatée que ses travaux s’inscrivaient dans la démarche de l’agenda 21 de la ville, en demandant d’avoir « une vision d’ensemble sur ces investissements ».  Bernard Gauducheau (UDI) lui a répondu qu’il est prévu que « chaque année, il y ait un bilan » mais sans dire quand.

    A l’examen de la délibération concernant les tarifs de la  restauration scolaire pour les enfants hors commune, Jean Cyril Le Goff (PS) a posé une question sur la qualité des repas servis dans les cantines scolaires par la société Elior dont s’étaient plaints les parents d’élèves avant les vacances. « On a rencontré quelques problèmes sur la qualité. Nous avons rencontré le directeur régional d’Elior et nous avons décidé de mettre en place un processus sur la qualité des repas pour voir comment améliorer les choses » a répondu Jeremy Coste (UDI) en précisant que sont servis, en plus grand nombre, des plats bio  et que tous les produits proviennent de France. Il en a profité pour dire un mot succins sur la Rentrée qui s’est bien passée grâce à l’implication des parents d‘élèves, après ses dernières années qui ont été quelque peu mouvementées.

    Le conseil municipal a donné un avis favorable sur le projet fixant le périmètre et le siège du futur Etablissement Public Territorial (EPT) qui correspondront exactement à ceux de GPSO : « On n’est pas si mal dotés. On reste avec les mêmes communes. Et la plupart des compétences ont été transférées » constatait Bernard Gauducheau (UDI) qui n’en pas moins constaté : « C’est une montagne qui acouche d’une souris. Ce qui n’est pas de bon augure. Moins d’argent et plus de structure ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu car elle est assez critique sur ce périmètre de GPSO qui n’inclut pas Clamart, ni Malakoff. Boris Amoriz (FG/PC) a voté contre en expliquant que « dés l’origine nous l’avons dit : notre région-capitale a besoin de rompre avec le repli sur soi, les égoïsmes locaux, la spécialisation et les inégalités territoriales. La métropole à laquelle nous aspirons ne peut être que solidaire, sociale, citoyenne, démocratique et durable. Or, c'est tout le contraire qui émerge de la construction actuelle. Et malgré, les arguments - que l'on peut entendre - sur l'existence d'un mille-feuilles institutionnel, la création de la métropole non seulement rajoute dans un premier temps des couches supplémentaires, pour ensuite sonner le glas de l'autonomie communale, éloigner les citoyens des lieux de décisions et supprimer à l'horizon 2020 les départements de la petite couronne »…. A SUIVRE