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Conseil Municipal - Page 45

  • UN CONSEIL MUNICIPAL TENDU AVEC QUELQUES DOSSIERS CHAUDS

    Pour ce conseil municipal de Rentrée, l’ambiance était chaude, mais personne parmi les élus de la majorité n’en a rien montré, sauf à quelques petits signes ou attitudes. Alors que l’ensemble des élus UDI et de l’opposition étaient déjà installés, et qu’il était 19H Mercredi dernier, les élus groupe UMP sont enfin  arrivés ensemble. Ils s’étaient réunis dans l’un des bureaux du rez-de-chaussé, occupé par Maxime Gagliardi, où Delphine Roy leur a lu la déclaration qu’elle a faîte à la fin du conseil municipal, annonçant sa démission. Certains regardaient leurs chaussures. Le maire n’a pas accepté qu’elle fasse sa déclaration au début. Peut être parce qu’il souhaitait rendre hommage à François Kosciusko Morizet maire de Sévres, décédé fin Juillet. « Il a été un modèle d’intégrité pour beaucoup d’élus qui l’ont côtoyé » a-t-il déclaré. L’examen des 28 délibérations pouvait commencer devant un public clairsemé qui avait quelquefois du mal à entendre les propos des élus à cause d’une très mauvaise sonorisation, le technicien se gardant de mettre trop fort de peur de créer quelques perturbations.

    L’octroi d’une garantie d’emprunt à la SA Logement Français pour des travaux sur l’un de ses immeubles sur le Plateau donna l’occasion au maire de dire « Preuve qu’il se passe quelque chose sur le plateau même s’il s’agit d’une simple rénovation ». Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FG/PC)  qui était dans l’assistance l’a pris pour elle. A l’occasion de demandes de plusieurs subventions concernant des travaux à l’espace Murillo (rénovation des façades), au PMS A.Roche (végétalisation de la toiture des tribunes réaménagés), à l’école Marceau (rénovation du 2éme étage), Lucile Schmid a constatée que ses travaux s’inscrivaient dans la démarche de l’agenda 21 de la ville, en demandant d’avoir « une vision d’ensemble sur ces investissements ».  Bernard Gauducheau (UDI) lui a répondu qu’il est prévu que « chaque année, il y ait un bilan » mais sans dire quand.

    A l’examen de la délibération concernant les tarifs de la  restauration scolaire pour les enfants hors commune, Jean Cyril Le Goff (PS) a posé une question sur la qualité des repas servis dans les cantines scolaires par la société Elior dont s’étaient plaints les parents d’élèves avant les vacances. « On a rencontré quelques problèmes sur la qualité. Nous avons rencontré le directeur régional d’Elior et nous avons décidé de mettre en place un processus sur la qualité des repas pour voir comment améliorer les choses » a répondu Jeremy Coste (UDI) en précisant que sont servis, en plus grand nombre, des plats bio  et que tous les produits proviennent de France. Il en a profité pour dire un mot succins sur la Rentrée qui s’est bien passée grâce à l’implication des parents d‘élèves, après ses dernières années qui ont été quelque peu mouvementées.

    Le conseil municipal a donné un avis favorable sur le projet fixant le périmètre et le siège du futur Etablissement Public Territorial (EPT) qui correspondront exactement à ceux de GPSO : « On n’est pas si mal dotés. On reste avec les mêmes communes. Et la plupart des compétences ont été transférées » constatait Bernard Gauducheau (UDI) qui n’en pas moins constaté : « C’est une montagne qui acouche d’une souris. Ce qui n’est pas de bon augure. Moins d’argent et plus de structure ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu car elle est assez critique sur ce périmètre de GPSO qui n’inclut pas Clamart, ni Malakoff. Boris Amoriz (FG/PC) a voté contre en expliquant que « dés l’origine nous l’avons dit : notre région-capitale a besoin de rompre avec le repli sur soi, les égoïsmes locaux, la spécialisation et les inégalités territoriales. La métropole à laquelle nous aspirons ne peut être que solidaire, sociale, citoyenne, démocratique et durable. Or, c'est tout le contraire qui émerge de la construction actuelle. Et malgré, les arguments - que l'on peut entendre - sur l'existence d'un mille-feuilles institutionnel, la création de la métropole non seulement rajoute dans un premier temps des couches supplémentaires, pour ensuite sonner le glas de l'autonomie communale, éloigner les citoyens des lieux de décisions et supprimer à l'horizon 2020 les départements de la petite couronne »…. A SUIVRE

  • HIER SOIR AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : EPILOGUE

     « Ma situation personnelle et professionnelle ne me permet plus d’assumer les fonctions » a déclaré hier soir à la fin du Conseil municipal, Delphine Roy (L.R.) jeune maire adjointe depuis 4 mois. « Dont acte ! » a-t-on entendu de la part de Bernard Gauducheau. C’est  l’épilogue bien triste d’un épisode de la vie politique vanvéenne peu reluisante qui a fait l’objet de fortes tensions ses derniers jours entre les groupes de la majorité dont certains vanvéens ont été témoins lors de la soirée de lancement du mois de commerces, avec la petite phrase du maire en fin de discours. Dés son élection en Juin dernier, ce choix n’avait pas été accepté par le maire et les élus UDI  avec des réactions du genre : « Pourquoi c’est elle et pas moi ! ». Delphine Roy a fait l’objet de pressions de plus en plus fortes lorsqu’ils se sont rendus compte qu’elle avait déménagée tout près d’ici dans la ville du député de Vanves. Comme si elle était la seule ( ?). Les raisons du maire étaient imparables car il tient à avoir auprès de lui des élus qui habitent et connaissent bien Vanves. Les méthodes pas très catholiques pour arriver à ses fins ont provoqués ces tensions. Ce que n’ont pas appréciés les élus UMP qui ont fait bloc autour d‘elle jusqu’à hier soir où sa démission était inévitable. Mais il est fort peu probable que les prétendants UDI soient retenus pour la remplacer, car le poste revient à un élu UMP, à moins que le maire se passe de la remplacer. Et il le peut. En tous les cas, cette affaire ne donne pas une belle image de la politique en ces temps de bashing politique et d’abstentionniste.

  • DROITE ET GAUCHE MUNICIPALE S’ECHARPENT SUR LES TARIFS DES SERVICES MUNICIPAUX DE LA VILLE DE VANVES

     

    Ce conseil municipal du 17 Juin dernier  était très instructif, en tous les cas pour les vanvéens qui s’intéressent à la gestion locale et pour comprendre ce qui différencie une gestion de droite qui privilégie la stabilisation de la fiscalité locale en choisissant d’augmenter et d’actualiser  les tarifs des services rendus à la population d’une gestion de gauche qui préfère augmenter les impôts afin de faciliter l’accés à tous des activités et services mis en place par une commune.  Une bonne partie de cette réunion a été consacré à la création, à l’actualisation, à la revalorisation de tarifs de plusieurs services publics communaux  (activités péri scolaires, adhésion au pôle jeunesse, Journées culturelles européennes, entrées au cinéma, entrées à la piscine… ) en commençant bien sûr par la création des tarifs des activités périscolaires qui remplacent les NAP.

    « Il n’y a que des augmentations tarifaires » s’est plainte Valérie Mathey (PS) à l’occasion de la délibération sur l’actualisation du tarif pour les journées culturelles européennes organisées par le pôle Jeunesse de 35 à 50 €. « C’est afin de tenir compte de l’augmentation des tarifs de transports » a précisé Sandrine Bourg conseillère municipale. « Encore une augmentation ! Avez-vous pensé à demander une subvention à l’UE. Pourquoi n’y a t-il pas application du quotient familiale ? Parce que 50 € c’est très cher et très fort » a-t-elle insistée. « Un peu de décence » s’est exclamé Bernard Gauducheau (UDI) qui précise que « si une famille est en difficulté, on aide le jeune grâce à des aides au voyage quelle que soit son  origine ». Du coup Lucile Schmid (EELV) a demandé  « combien cela coûte, et qui cela concerne ?». Le groupe socialiste a proposé de rendre plus cohérent et de faire entrer un peu de justice dans la nouvelle tarification des entrées au Cinéma en déposant un amendement très précis et technique proposant d’élargir la liste des bénéficiaires du tarif réduit. Valérie Vignaud (UDI) a proposé un examen de ces propositions par la commission culture après un échange vif avec Jean Cyril Le Goff qui s’est énervé lorsqu’il a constaté une forme de bienveillance polie de la part de ses interlocuteurs.

    Les tarifs de la Piscine municipale ont cristallisé le débat, lorsque Gabriel Attal (PS) est revenu à la charge avec son amendement proposant d’instituer le quotient familial. « On voit bien les choix politiques faits à Vanves d’augmenter les tarifs des services publics communaux pour ne pas augmenter les impôts et la fiscalité locale » a-t-il expliqué en critiquant la suppression de la gratuité aux personnes âgées, et certains tarifs réduits à des jeunes (travailleurs). « Les tarifs sont augmentés pour tout le monde et cela tous les six mois. Ces tarifs sont plus élevés que les piscines aux alentours comme celle de la porte de la Plaine » - « Mais  Paris n’a pas les mêmes ressources que Vanves » s’est exclamé le maire. Lucile (EELV) a essayée d’imaginer ce que cela augure : « La ville de Vanves devra trouver de nouvelles ressources. On voit très clairement que l’on devra augmenter les impôts. Les vanvéens vont comprendre qu’il y a des difficultés financières. Il faudra leur dire qu’il faudra trouver de nouvelles ressources ». Maxime Gagliardi (L.R.) a précisé que « les tarifs de la piscine municipale sont considérés comme sociaux. La ville de Paris peut pratiquer des tarifs bas, car elle en a 39. Mais il faut voir dans quel état elles sont, sans parler des gréves de son personnel ».Il a indiqué que le coût réel est de 7,50 à 9 € pour Vanves. «On voit bien que pour la droite, l'objectif est de faire payer au citoyen ce qu'il coûte. Cela n'est pas notre conception des services publics » a conclut Gabriel Attal (PS)