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AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : STATION GNV ABANDONNEE ET POLICE MUNICIPALE ENFIN ARMEE

En dehors de l’accueil de deux nouveaux conseillers municipaux (Antoinette Girodo et Gérard Jeanne Rose), l’élection d’un nouveau maire adjoint avec la suppression de deux postes d’adjoints au maire et des changements de délégations, que retenir de ce conseil municipal de presque 4H qui s’est déroulé Mercredi soir et sur lequel reviendra le Blog Vanves au Quotidien, notamment sur le DOB (Débat d’orientation budgétaire), la modification de la carte scolaire, le PLU de Clamart contre lequel s’est prononcé l’opposition …  Une confirmation et une annonce déjà annoncée sur ce blog 

STATION GNV : DES QUESTIONS PERSISTANTES

A l’occasion d‘une délibération sur le SIGIEF, Anne Laure Mondon (PS) a pris acte de la décision du maire d’arrêter le projet d’une station GNV à Vanves Nous pensons effectivement que c’est une sage décision. Mais selon vos propos, celle-ci fait suite « à une situation de blocage et de refus du dialogue ne permettant pas de prendre une bonne décision ». Ayant été publiquement accusés de « relayer une mauvaise foi et des procès d’intention sur fond de démagogie, de mensonges et de manipulations ». Elle n’en a pas moins rappelé les différentes interventions et interrogations du groupe PS, notamment à travers une tribune dans V.I. et une question orale sur 5 points précis  « afin que vous puissiez tenter de lever certaines interrogations encore persistantes » en souhaitant avoir un éclaircissement sur les études diligentés par le SIGIEF qui devaient être présentés début 2016, et notamment ceux sur la circulation. « Nous les attendions en toute sérénité car nous étions certains que leurs résultats permettraient d’illustrer le bien-fondé de nos craintes et vous feraient changer d’avis… C’est le discours que nous avons tenu auprès de chaque Vanvéen qui nous interrogeait sur ce sujet. Nous avons tout simplement fait preuve de vigilance, comme vous l’auriez certainement fait face à ce type de projet si vous vous étiez trouvé à notre place. Et nous adopterons demain le même comportement si cela est de nouveau nécessaire en alliant discernement et responsabilité »  a-t-elle prévenue. Ce qui a énormément déplu  au maire pour qui « c’est une histoire du passé" même s’il a n’a pas manqué de rappeler que dans les attaques contre ce projet, « ll y avaient des sous-entendus à la limite diffamatoires ! ». Il n’en pas moins prévenu que « lorsque vous parlerez d’environnement, je vous rappellerai tout cela ! ».

Cette affaire a une suite avec la création d’une association de quartier « Agir pour le Plateau » : « Vous avez su vous mobiliser en 2015 autour d’un collectif afin de préserver la qualité de vie sur le plateau de Vanves fin 2015. La preuve a été faite que la défense de nos intérêts passe par l’information, l’échange et la discussion en toute transparence. L’abandon du projet de la Station GNV et le maintien du skate-park (modalités en attente) sont maintenant acquis grâce à vous » écrivent leurs fondateurs dans un bulltetin d’adhésion qui circule sur le plateau où ils les invitent à rejoindre cette association pour poursuivre l’action et le dialogue entamés. « Son but est de rassembler tous les acteurs du quartier, de les représenter avec détermination et d’être une force de proposition auprès de la municipalité et des diverses instances. L’association est animée par le souci de maintenir, d’entretenir et d’améliorer notre cadre de vie dans les meilleures conditions. Nous y traiterons des questions relatives à l’environnement du Plateau : aménagements piétons, espaces verts, aires de jeux, propreté, bruits, circulation et stationnement, sécurité, etc. Il s’agit d’être une force de proposition auprès des diverses instances et de rassembler vos observations, remarques et suggestions significatives, et bien sûr avec votre participation ».

POLICE MUNICIPALE : ENFIN ARMEE !

Bernard Gauducheau a profité de deux délibérations sur la sécurité concernant des subventions pour le financement des actions annuelles de prévention de la délinquance au conseil départemental  et à la vidéoprotection, pour faire une communication sur l’armement de la police municipale. Il a expliqué qu’aprés « les terribles événements de janvier et novembre, les policiers municipaux, dépositaires de l’autorité publique, sont désormais devenus aussi des cibles pour les terroristes. Aujourd’hui, 30% des polices municipales du département des Hauts-de-Seine sont armées, et ce chiffre pourrait s’élever prochainement à 50% ». C’est la raison pour laquelle alors qu’il était défavorable par le passé à l’armement des polices municipales, ce nouveau contexte l’a conduit à ouvrir la réflexion au sein de son équipe municipale : « Et nous avons en définitive pris la lourde responsabilité de doter les policiers municipaux d’armes létales avant tout pour assurer leur sécurité en cas de situation exceptionnelle et de légitime défense. Ainsi les 5  policiers municipaux qui  sont des professionnels et  ont déjà maniés des armes de ce type dans des expériences professionnelles antérieures, seront équipés et  amenés à suivre des formations extrêmement poussées et à suivre des procédures strictes encadrant le port d’armes ». Mais cette décision ne vient pas modifier la feuille de route qui leur ait confié : Assurer essentiellement un travail d’ilotage et de contact, sur des missions de proximité qui s’exercent de jour. Ne pas s’exposer dans des situations où leur vie pourrait être mise en danger. Et de rappeler que « l’armement de la police municipale a été dicté par l’état d’urgence dans un souci d’assurer à nos fonctionnaires municipaux des conditions de sécurité maximum », et qu’il n’a pas l’intention d’augmenter ses effectifs « dans un contexte marqué par la baisse des dotations de l’Etat ».

Jean Cyril Le Goff (PS) n’a pas râté l’occasion de lui demander s’il a l’entention de bénéficier de l’aide de l’Etat annoncé par le président de la République lors de son intervention devant le Congrés après les attentats. « Je préfére aller jusqu’au bout de ma démarche en les équipant d’armes nouvelles et pas d’occasion comme le propose l’Etat » lui a répondu Bernard Gauducheau. « Nous avons besoin d’être rassuré. Je ne pense pas que ce soit une mesure qui évitera un nouvel attentat ! » a constaté Lucile Schmid (EELV). « Il y a malgré tout une volonté de revaloriser leur métier et les considérer comme des policiers à part entière et non de seconde zone » lui a répond Bernard Gauducheau. Ainsi c’est la ligne dure de l’UDI qui l’a emporté

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