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DEBAT BUDGETAIRE A VANVES : DIALOGUE DE SOURDS SUR FONDS DE CAMPAGNE PRESIDENTIELLE

Le Conseil Municipal de Mercredi soir a voté le budget primitif de la ville de Vanves qui s’élève à 41,87 M€ en fonctionnement et 10,86 en investissement, par 29 voix pour, 5 contre et une abstention

Le débat a été court tout simplement parce que tout avait été expliqué et dit lors du long débat d’orientations budgétaires un mois aupaavant. « Lourds impacts des mesures gouvernementales, projets en bernes, dotations gelées etc… » a écrené le maire en se félicitant que Vanves soit concerné par le seul projet d’investissement majeur qu’est le Grand Paris Express avec la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart, l’appel à Projet « Inventons la  MGP (Métropole du Grand  Paris) » avec la porte Brancion, et le parc des expositions avec son vaste projet de rénovation… Alors que l’Etat continue à emprunter et à gonfler la dette publique. « La stratégie de désendettement dela comune avec la vente des terrains A.Briand et la baisse de l’annuité de la dette permet à Vanves de financer les charges qu’impose l’Etat  à la commune » a-t-il expliqué en laissant Betrand Voisine présenter les grandes lignes du budget sure lesquels le Blog reviendra ces prochains jours

« On s’abstiendra sur la désinformation que vous faîtes sur les conséquences du désengagement de l’Etat » a répondu Anne Laure Mondon (PS) qui a constaté que des efforts, appelés de nos voeux, ont été faits avec des diminutions sur les crédits consacrés aux services du  Protocole et de la Communication, que les investissements sont supérieurs à 2016, avec un recours à l’emprunt envisagée qui pourrait être abaissé grâce à la vente des terrains Mary Besseyre. Elle n’en pas moins fait remarquer que la mise en place d’un plan pluri-annuel d’investissement pourrait permettre une politique ambitieuse d’investissement. « J’ai l’impression que les débats se suivent et se ressemblent. Et on voit bien que les candidats à la présidentielle ont du mal à réponde aux soucis des maires car nous sommes face à de véritables incertitudes » a déclaré Lucile Schmid (EELV) qui faisait allusion à l’audition le jour même par l’association des maires de France, des 11 candidats à l’Elysée. « Le maintien des investissements est important pour maintenir un certain niveau de service public auquel ce budget ne répond pas. On n’a pas les clefs de notre dynamique budgétaire » a-t-elle conclu en annonçant qu’elle s’abstiendra.     

L’élu écologiste s’en est pris bien sûr à la pression exercée par les promoteurs actuellement sur Vanves avec les résultats (malheureux)  que voient quotidiennement les vanvéens. « Mais les propriétaires ont le droit de vende leurs biens, de faire des plus values. Notre PLU encadre les projets et permet de ne pas dénaturer le tissu urbain. Ses constructions sont sans aucune mesure avec ce que font nos voisins. Je me réjouie de l’attractivité de notre commune qui se rajeunie, accueille plus d’habitants » a répondu le maire UDI qui est revenu sur l’augmentation du taux des taxes de 3% en 2016.

« C’était la première depuis 7 ans, et probablement la seule du mandat. Nous sommes dans une période d’instabilité ! On n’a pas de visibilité à plus d’un an. Quand on entend les prétendants aux présidentielles, on tombe du ciel ! Tous les risques sont permis. Mais toutes les décisions prises sont concrétes et se traduisent par des services dans nos communes. D’où notre prudence » a-t-il expliqué à la suite de cette proposition de plan pluri-annuel d’investissement. « Je demande à voir, car il faut de la stabilité ! » a-t-il conclu. « Vous n’allez pas nous faire croire qu’un tel plan est impossible ! Car il peut être adapté en fonction de ce qui peut être fait » a répondu Anne Laure Mondon

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