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  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : SECONDE REUNION DE LA LISTE « VANVES AVEC VOUS » : Lorsque le maire imagine la bibliothéque du futur

    Lors de leurs portes à portes, lors de leur café politique, les différents candidats ont constatés que les vanvéens commencent à entrer vraiment dans la campagne, disant volontiers qu’ils voteront ou non à la tête de liste qu’ils ont devant eux. La liste « Vanves avec vous » a rendu public sa liste de soutien, dans un « quatre feuillet »,  mais pas avec les mille vanvéens qui auraient été atteint ses derniers jours. puisqu'il y en a exactement 967. Avec quelques curiosités: 10% sont des membres de la même famille (98) avec 6 personnes pour la famille Sorensen, l'ensemble des co-listiers y apparaissant alors qu'ils n'y étaient pas en 2008. 20% des signataires avaient déjà signés en 2008. Une dizaine de personnalités mais pas Valérie Pécresse qui apparait en photo sur le document. Enfin apparait un  « Philippe Dos santos », homonyme qui n’a rien à voir avec le fils d’Antonio Dos Santos(PS) tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves », qui ne se souvient pas avoir signé un quelconque document à son insu.

    Le binôme UDI/UMP de la liste « Vanves avec Vous » cherche bien à savoir quels sont les petits malins qui ont apposés des autocollants UMP sur la tête de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré sur les affiches officielles au début de la semaine. Ses deux listes tenaient le même jour à la même heure leur réunion de proximité jeudi soir, la majorité municipale à l’espace Murillo, l’opposition socialiste à l’école Marceau  où il a été beaucoup questions du parc des expositions de la porte de Versailles et de ses riverains

    Vanves Au Quotidien avait choisi la réunion de la liste UDI/UMP  à l’espace Murillo dans ce quartier pavillonnaire dénommé des « artistes » jouxtant le parc des Expositions : « Nous avons décidé de faire une réunion pour les riverains après une réunion d’appartement chez M et Mme Lachaud » a indiqué Bernard Gauducheau  en insistant sur le partenariat entre la ville et Viparis dans le cadre des travaux de re-modernisation du parc, et notamment avec l’installation d’un centre de Congrés sur le toit du Palais Sud, et d’un hôtel porte de la Plaine (à l’emplacement des halls 7 et 8). Il est revenu sur les deux établissements scolaires situé dans ce secteur : Le Collège Saint Exupery dont la rénovation est à l’ordre du jour. « Le Conseil Général a déjà investit pour rénover le gymnase, les salle de sports, les classes technologiques avec des paillasses. L’idée est maintenant d’aller plus loin avec une rénovation complète en s’orientant vers des économies d’énergies. Dans le PPI (Programme Prévisionnel d’Investissements) du département, sa rénovation est prévue et inscrit » a indiqué le maire en ajoutant : « que le conseiller général tire la couverture à lui, et c’est normal. Mais c’est la majorité départementale qui en décide. Personne ne l’empêche de dire que c’est grâce à lui. Mais la vérité est qu’il vote contre le budget départemental. Comment rénover le collège, s’il ne vote pas le budget ».

    Il a même reconnu « que réviser la carte scolaire des collèges -  autre marotte de son ex-challenger PS à la mairie -   pour rééquilibrer leur fréquentation, n’est pas évident à mettre en œuvre. Que faire contre l’attractivité très forte de Micheler qui est « blindé » et Saint Exupery qui dispose de places. Rééquilibrer ? Mais le dire à quelle famille ? Nous avons proposé d’accompagner ce mouvement et demander qu’il y ait un travail entre les écoles et le collège Saintt Exupery pour sensibiliser les familles à l’idée de mettre leur enfant dans ce collège. Mais je ne me nous voie pas le dire brutalement aux familles » a-t-il indiqué. Pour le lycée MIchelet, il n’a pas caché que le dossier prioritaire concerne la rénovation ses équipements sportifs inscrits dans le PPI régional. Mais la région est obligé d’investir 1 M€ par an pour éviter de fermer la piscine et les gymnases.  

    Le maire en a profité pour dévoiler un des objectifs de cette prochaine mandature qui consiste à ce que « Vanves soit reconnu grâce à une identité forte. On ne doit pas laisser dire que Vanves ne s’affirme pas comme une ville reconnu, avec Michelet, l’implantation d’Hachette Livre, le groupe Audiens, le festival Artdanthé qui est consacré par le ministère de la culture et la DRAC Ile de France comme un haut lieu de création artistique pour la danse moderne, après une reconnaissance nationale pour la pratique des musiques anciennes. Tout cela bien mis en évidence, peut positionner notre ville comme fer de lance culturel » a-t-il expliqué en annonçant qu’il a l’intention de travailler sur la bibliothéque du futur, avec le concours de Hachette Livre, pour aboutir à un projet significatif : « Ce qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ». Un scénario a même été étudié pour implanter la bibliothèque du futur dans un site tout à fait approprié qui va se libérer : Le terrain actuellement occupé l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet). Il suffirait de prévoir un nouveau bâtiment mieux agencé qui s’intégre dans ce site pavillonnaire. Mais cela, il ne l’a pas dit.  

    Des questions ont été posée ensuite sur la création d’une pépinière d’entreprise – « nous avons prévu un espace co-working (espace partagé) , car les nouvelles entreprises n’ont pas besoin de locaux permanents, comme les  les starts up, mais de structures d’accompagnement, qui sera réalisé avec GPSO. J’espère que la MGP (métropole du Grand Paris) ne viendra pas remettre en cause la possibilité de développer ce type de structure » - et sur l’extension du stationnement réglementé qui couvre déjà 75% de la ville : « Les 25% restant se feront d’ici 2015, c’est à dire les 2 ans qu’ils restent à vivre à GPSO » - ainsi que sur la pollution atmosphérique qui touche depuis  une semaine notre région.

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : GUILLAUME MOUCHEROUD (EELV) , l’INCONNU DE l'ELECTION A VANVES

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Guillaume Moucheroud, second sur la liste EELV alors que tout le landerneau politique vanvéens s’attendait à voir, à cette place, Pierre Toulouse. L’inconnu de Vanves est un ingénieur médical qui travaille dans l’industrie des dispositifs médicaux et dans le domaine de l’informatique de la santé sociale. Il habite Vanves depuis 2002/03 et s’est impliqué dans de nombreuses associations comme la créche parentale les P’tites Canailles, la FCPE, membre de l’une des deux AMAP, avant de s’engager politiquement dans cette liste « Vanves en Transition ». Les vanvéens pourront le rencontrer lors de la réunion publique de samedi prochain (15 mars) à 18H à l’école Marceau avec au menu,  des courts métrages pour illustrer les propositions de la liste, ce qui a été réalisé par ailleurs  etc… et un buffet bio-convivial      

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce que cela vous fait d’être l’inconnu de l’élection, en seconde place sur la liste, qui intrigue tout le landerneau politique de Vanves ?

    Guillaume Moucheroud : Ce n’est pas une surprise d’être l’inconnu, vu que c’est la première fois que je me présente aux élections, et que j’ai une activité politique locale plus importante. C’est le fruit d’un engagement associatif qui existe déjà avec la crèche parentale « Les P’tites Canailles », la FCPE, et de rencontres, avec l’envie de m’impliquer. Et je suis le second de liste, suite à une décision collective et la volonté de mettre en avant, dans la politique locale, des militants citoyens et associatifs  

    VAQ - Pourquoi cet engagement dans la vie associative : crèche parentale, FCPE, AMAP ?

    G.M. : « La Crèche Parentale « Les P’tites Canailles » qui a été la première à être crée en 1982 en France, a été mon premier engagement (associatif) à Vanves. Une structure difficile à faire perdurer,  parce que les parents qui en sont responsables, s’en vont lorsque leurs enfants n’ont plus l’âge d’en faire partie. Et cela été mon cas après avoir été impliqué dans le Bureau et la vie de l’association lorsque j’ai eu mon aîné. C’est un engagement assez important, et cela permet de s’investir dans la vie de son,  et des enfants. Et maintenant c’est la FCPE puisque mes enfants sont à l‘école, la scolarisation des enfants étant un fort moyen de socialisation, car on rencontre des gens et des familles. L’AMAP qu est très emblématique de ce que l’on peut faire, avec une association de gens engagés, 200 familles sur Vanves avec les deux AMAP,  à la fois au niveau de l’alimentation, parce que l’on se fournit en légumes bio, et au  niveau de l’agriculture d’un point de vue économique, avec la mise en oeuvre des circuits cours. Ainsi concrètement, notre agriculteur Laurent Marbot, arrive à vivre de la surface qu’il cultive prés d’Arpajon, et grâce à la vente de toute sa production à l’AMAP, alors que s’il vendait ses produits dans le circuit normal, il ne gagnerait que 400 € par mois, alors que là, il a un salaire décent qui lui permet de travailler même sans investir ailleurs. Et nous avons des légumes qui nous coûtent moins cher qu’au marché. Tout le monde est gagnant grâce au circuit court à l’implication des gens qui vont aider à la ferme. Ainsi le panier est plus et mieux fourni au fur et à mesure, car l’agriculteur a de meilleur rendement avec tout le tracé de l’agriculture biologique.  

    VAQ - La rue de l’avenir où vous habitez n’est-elle pas devenue un secteur chaud de Vanves  ?

    G.M. : « On en a beaucoup parlé à la Rentrée à cause du projet de l’association Tous Ensemble qui a acquis un terrain. Cela a été l’occasion de s’investir, de rencontrer des riverains, des adhérents de Tous Ensemble. Les riverains craignent principalement les troubles de voisinages, ce qui est assez justifié. Lorsqu’on va plus loin, et que l’on rencontre des responsables de Tous Ensemble, nous essayons de mettre en avant le fait que, pour la communauté musulmane, ce n’est pas forcément une bonne solution. Les riverains craignent des troubles de voisinage parce que c’est l’une des rues lesplus petites et étroites de Vanves. Et nous n’imaginons pas un lieu de culte qui amène beaucoup de personnes, alors qu’il y a plein d’autres sites à Vanves qui s’y prêtent mieux, sans vis-à-vis. Mais la question est complexe, car ils ont choisis cet endroit d’une part parce qu’ils ont un bail précaire salle Orillard et parce qu’ils ne peuvent pas envisager d’y rester, et d’autre part, parce qu’ils ont des moyens d’investissement qui sont limités, surtout par rapport au prix du foncier et de l’immobilier pratiqués à Vanves. Et ils le reconnaissent : C’est « par défaut » qu’ils ont fait ce choix. C’est pourquoi, on appuie sur le fait que « même pour vous, ce n’est pas une bonne solution ». Est-ce que l’on arrivera tous ensemble à une meilleure solution pour tout le monde, riverains et fidèles qui fréquenteront ce lieu de culte et cutlurel, je l’espère. Je pense que l’on pourrait trouver collectivement au niveau municipal, une meilleure solution.

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a décidé… à vous engager sur une liste aux municipales et chez  les écologistes ?

    G.M. : « C’est en grande partie une question de rencontres qui viennent sur un terreau favorable, c'est-à-dire l’envie de s’engager au sens de faire des choses localement, là où j’habite, parce que c’est la bonne manière de vivre sa ville. Et chez les écologistes parce que je les ai rencontré, sachant que je ne suis pas engagé dans un parti politique, mais un citoyen. Une grande partie des gens savent très bien qu’on ne peut pas continuer comme cela au niveau des ressources naturelles par exemple, ce qui est une évidence pour tout le monde, mais aussi dans l’individualisme, la marchandisation, l’industrialisation… de la vie. Du coup, il se recrée des poches de vie où il n’y a pas de tel système marchand qui vient s’insérer. Et c’est un mouvement énorme qui dépasse largement EELV. Je pense qu’au niveau local, il y a un sens à défendre cela parce que c’est à ce niveau que l’on peut commencer à changer les choses. Penser global, agir local, cela veut dire qu’il faut agir dans la ville. Il ne manque peut être pas grand-chose dans cette ville de Vanves, mais nous pensons que nous pouvons faire beaucoup mieux.  

    VAQ - Qu’est-ce qui vous semble le plus important à défendre dans le projet de votre liste ?

    G.M. : « C’est notre méthode, avant notre projet et ses propositions concrètes, c'est-à-dire l’imagination et le collectif. Concrètement, c’est de faire confiance aux gens, de s’appuyer sur eux, de ne pas tout décider à l’avance. Et c’est développer, par exemple,  des moyens pour la petite enfance, grâce à différents modes de garde  (crèche parentale, crèche associative, crèche municipale) qui ont énormément d’impact sur le développement des enfants de tous les milieux sociaux, penser des projets pédagogiques, susciter des échanges entre ses différentes structures

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne municipale ?

    G.M. : « D’une manière intense. C’est du travail car on  fait beaucoup de choses nous même, avec moins de force militante que les formations politiques plus classiques.     

  • LE PROJET DE LA LISTE « UN NOUVEAU SOUFFLE POUR VANVES » - INTERVIEW D’ANTONO DOS SANTOS: « En 2020, Vanves sera une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire »

    Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et/ou 30 Mars prochain. Nous terminons avec Antonio Dos Santos, (PS), tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves » dont le programme est distribué depuis début Février  qui tient ce soir sa troisième réunion de proximité à l’école Marceau. 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet si tôt ?

    Antonio DosSantos : « Tout d’abord parce qu’il était prêt, mais surtout parce que nous avons voulu qu’il le soit très tôt afin que les vanvéens puissent en prendre connaissance, se l’approprier et que nous ayons le temps de le partager avec eux lors des réunions publiques. Ils pourront ainsi faire leur choix éclairé, et ils doivent l’être si on veut espérer les réconcilier avec la politique et qu’à leur tour, ils puissent s’investir dans la vie de  la cité. Et je l’ai fait avec eux lors des portes à portes, des pieds d’immeubles, du travail autour du questionnaire 

    VAQ – Justement comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    A.D.S. : « Ce projet qui définit les objectifs pour 2020 n’est pas seulement une ambition, mais des objectifs ,qui a été conçu tout d’abord par un travail interne avec nos militants à travers des groupes de travail thématiques. J’ai été au contact des Vanvéens dés l’été 2013 dans les cafés, au pied des immeubles, et en diffusant un questionnaire auxquels ils ont été nombreux à répondre sur Internet ou sur papier. Démarche qui a donné l’occasion à certains d’envoyer des contributions, quelquefois de plusieurs pages. Sans parler de celles de nos élus expérimentés qui connaissent bien la ville et m’ont aidés à faire le tri, à agencer ensemble les propositions. Nous avons pris pour base, un diagnostic, recherché des solutions, élaboré des propositions, organisé notre document afin qu’elles soient lisibles et compréhensibles. 

    VAQ – A quoi ressemblera Vanves en 2020 grâce à ce projet si vous êtes élu ?

    A.D.S. : « Nous nous retrouverons dans une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire. Je ne vais pas me mettre à rêver sur les petits oiseaux qui vont passer, mais rien n’arrêtera cet élan, car toutes les mesures que nous présentons, concourrent de façon transversale à ses 3 objectifs comme c’est le cas, par exemple, pour le développement durable : Poursuite de l’agenda 21 qui ne sera pas uniquement un cahier de procédures, création de pistes cyclables, rédaction d’une charte de la rue, mise à disposition d’une caméra thermique aux habitants, restauration scolaire à partir d’aliments bio et de produits de proximité, distribution d’un  fruit à la récré dans les écoles etc…

    VAS – Quel est la proposition emblématique pour chacun de ces 3 objectifs ?

    A.D.S. : « Pour Vanves Solidaire, la Maison des Jeunes avec toute une dynamique inter générationnelle qui mobilisera jeunes, écoliers par le biais de parrainages des seniors qui pourraient leur faite bénéficier de leurs expériences pour les accompagner. Pour Vanves plus moderne, il s’agira de la dématérialisation administrative qui libérera les communaux de certaines tâches pour se consacrer à d’autres et facilitera les démarches des habitants sur tout support numérique et le wi-fi gratuit dans la ville. Pour Vanves plus unie, c’est la ville où chacun, quel qe soit son âge, son quartier, ses origines, puisse grandir, s’éduquer, travailler, et bien vivre ensemble, à travers plusieurs actions : valoriser une identité vanvéenne avec l'embellissement des entrées de ville, la promotion de clubs de supporters, une signalétique spécifique commerces et un concours pour la création de spécialités vanvéennes. Favoriser les activités pour tous et pour tous les âges, avec un pass loisirs culture et sport avec un politique tarifaire incitative et une saison culturelle pluridisciplinaire pour tous, les séances de cinéma au Parc Pic l'été et un festival "talents dans la ville"

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier si vous êtes élu ?

    A.D.S : « Nous commencerons par faire immédiatement, car ce n’est pas compliqué, une analyse des besoins sociaux (ABS). Nous avons besoins qui évoluent et des moyens contraints qui peuvent être ainsi orientés au plus prés des priorités ou des besoins plus pertinents. La seconde mesure, parce qu’elle n’est pas énormément couteuse, est la mise en place des instances participatives. Certains existent mais qui doivent être complétement refondus comme les conseils de quartier et le Conseil Municipal des Jeunes qui ne correspondent pas à ce qu’attendent les vanvéens, d’autres seront crées comme le CESE (Conseil Economique, Social, environnemental) local de façon à y associer des citoyens nommément en raison de leurs compétences et de leurs notoriétés, mais aussi des acteurs collectifs comme des associations ou des organisations locales, comme la JCE par exemple parce que en tant qu’organisation, elle le mérite, mais parce que je sens qu’aujourd'hui, elle est composée de jeunes extrêmement dynamique et attentif à la vie de la cité.. Enfin, je m’investirais, parce que le calendrier l’impose,  et parce que j’y crois, sur la préfiguration de la MGP. Cette phase peut permettre d’améliorer et d’infléchir un certain nombre de choses, corriger et préparer les phases de transition. Rien ne sert à s’opposer à la loi. Il vaut mieux s’y investir,infléchir, ajuster. Et c’est une chance pour nos communes dans le territoire élargi qui est le nôtre

    VAQ - Est-ce que ce ne sera pas compliqué de gérer une ville comme Vanves avec une baisse des aides aux collectivités locales ?

    A.D.S. : «  Ce sera certainement difficile, d’autant plus que, sauf évolution très favorable au budget 2014 que j’ai vu lors du DOB (Débat d’orientation budgétaire), il y a une épargne nette de 13 000 € alors que les années précédentes, nous étions à 2,5 M€. Ce sera donc difficile d’agir avec un budget qui est fabriqué par d’autres, avec un gel des dotations d’état qui ne sont pas tout à fait récentes, puisque ce n’est pas ce gouvernement qui a commencé à l’appliquer, mais qu’il a raison de reconduire car rien n’est pire que de revenir en arrière, alors que des économies s’imposent à tous les niveaux, si on veut diminuer la dette publique, dégager des marges.

    Mais si l’on revient à GPSO, nous avions une taxe professionnelle (TP) très forte, qui a été supprimée sous Sarkozy, ce qui a impliquée une réduction brutale des ressources à GPSO, puisque nous avons une activité économique qui en rapportait beaucoup. Ce gouvernement a tenté d’infléchir les conséquences en autorisant les communes à prélever une taxe sur les droits de mutations. Mais il ne peut pas revenir en arrière sur ce séisme de la perte de la TP qui va dans le sens de l’histoire, et tout le monde y a participé. Quand on veut bien faire les choses, il faut soit baisser les dépenses, soit augmenter les ressources, soit ajuster pour satisfaire les besoins prioritaires, et il y a des réductions de dépenses que l’on peut faire, y compris avec la dématérialisation.