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  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES (suite et fin) : PEREQUATION, EMPRUNT, TERRAIN COCHE/BRIAND…AU CENTRE DU DOB

    A entendre l’opposition, Anne Laure Mondon(PS) et Claire Papy (EELV), mercredi soir lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), «la situation financière de la ville parait saine et bonne », «nettement meilleure qu’en 2008 » selon l’élue écologiste, avec « de bons indicateurs » selon la présidente du groupe PS/PC : « 70,25% de taux de réalisation des investissements, une épargne disponible qui a augmente en 2013 par rapport à 2012 : 2.371.000 € contre 1.928.000 € -  Toutefois cela n’aura pas permis à la ville de ne pas faire appel à l’emprunt puisque celui-ci a été de 2 M€  - des charges de personnel qui augmentent mais restent contenues sous la barre de la hausse moyenne des charges de personnel dans la fonction publique de 2,5% ».

    Elle a reconnue qu’il peut paraître de « bonne guerre » de mettre sur le dos du gouvernement actuel une péréquation et des dépenses toujours plus importantes et des dotations toujours plus faibles mais cela ne doit pas vous exempter » d’expliquer aux Vanvéens que « la nécessité pour les collectivités locales d’être inclues dans l’action gouvernementale de maîtrise de la dépense publique, l’est depuis de nombreuses années », « que la volonté de la part de l’Etat que les collectivités diminuent leurs dépenses, certes pour stabiliser leur dette, mais également pour que les dotations et concours de l’Etat aux collectivités puissent aussi diminuer, s’observait déjà fortement dès la loi de finances 2012, avant donc l’arrivée de la gauche au pouvoir ». Cette loi de finances avait notamment renforcé la péréquation avec le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France) et  le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal) et prévue que le FSRIF devrait augmenter de plus de 50% d’ici 2015… « L’augmentation de la contribution de Vanves cette année n’est donc pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! ». Elle a rappelé que si « les taux d’imposition communaux n’ont pas augmenté depuis 2009 vous avez pourtant voté, au sein de notre communauté d’agglomération GPSO, une hausse du taux intercommunal des impôts locaux qui est ainsi passée de 6,65 à 7,25% pour la taxe d’habitation et qui a engendré un rajout de 0,65% de la taxe foncière… et dans le même temps une grande partie du bénéfice qui découle de ces hausses d’impôts est redistribué à notre commune dont la dotation augmente d’environ un tiers… ». Enfin, elle a noté qu’aprés déduction des recettes propres de la commune, il est fait état  d’un solde à financer par emprunt de 9.679.000€  en 2014 (contre 5.098.000€ en 2013) : « Les conséquences d’un nouvel emprunt consenti sur l’exercice 2014 pèseront directement sur les équilibres de l’exercice 2015 avec un éventuel accroissement de l’annuité de la dette qui viendrait diminuer l’épargne disponible. Et les acquisitions foncières dans le cadre du projet Briand/Coche et ventes à venir ne peuvent expliquer à elles seules, ce solde à financer par emprunt qui restera conséquent »

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de lui répondre ainsi qu’à une question plus générale de Lucile Schmid (EELV) : « On sent beaucoup dans cette présentation des orientations budgétaires, et la mise en valeur de votre gestion, que l’on est en campagne. Avec ces bouleversements que nous allons vivre, comment envisagez-vous l’avenir ? » s’était elle interrogée en faisant référence au projet de loi sur la métropole du Grand Paris et la disparition des intercommunalités comme GPSO : « Ces réformes vont entrainer des bouleversements dans les conditions de gestion de nos communes. Une période de préfiguration  est prévue pendant 2 ans où tout va se décider notamment sur les transferts de compétences » a-t-il expliqué en rappelant que « l’intercommunalité nous a beaucoup aidé. Sa disparition ne peut que nous inquiéter. On n’aura plus les mêmes garanties dans les années qui viennent. Nous ne serons plus dans les mêmes conditions de sécurité. Nous pouvons craindre que des décisions soient prises et que l’on nous dise de nous débrouiller. Et je vois bien les choses venir comme cela. Et ces incertitudes nous empêchent de dire les conditions dans lesquelles nous gérerons cette vile…surtout au-delà de 2016 où nous n’avons aucune visibilité ». D’ailleurs il est revenu  sur le terrain Coche/Briand à la suite des interventions de Claire Papy  et Anne Laure Mondon en les assurant que le projet est tout à fait claire : « On ne rachéte qu’une parcelle (1/3 du terrain) puisque la ville est propriétaire du reste. J’ai lz certitude d’avoir deux exercices budgétaires dans des conditions satisfaisantes. Après 2016, je n’en sais rien. Mais ne vous faites pas d’illusion, si l’emploi, si l’économie, ne repartent pas… »… « Tout le monde en souffrira. Et ce n’est une question, ni de droite, ni gauche » a enchaîné Isabelle Debré (UMP). « Notre pays souffre ! Il est en déclin, et n’attire plus de fonds étrangers. Il faut que tout le monde se retrousse les manches ».

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES : DES INVESTISSEMENTS MALGRE DES INCERTITUDES ET DE PESANTES CONTRIBUTIONS

    Comme prévu, la tribune du public était bien rempli mercredi soir pour cet avant dernier conseil municipal de la mandature 2008-14. Pas moins de 10 futurs et potentiels conseillers municipaux étaient présents dont deux têtes de listes, Antonio dos Santos (PS) et Boris Amoroz (FdeG). La plupart des élus sortants étaient présents pour cette réunion consacrée au débat d’orientation budgétaire (DOB) avant son vote prévu le 18 Mars prochain. Claudine Charfe (FdeG/PC) avait amené avec elle sa petite boîte au chocolat pour tenir le coup. Et Bernard Gauducheau (UDI) dans un esprit tout à fait républicain et confraternel a souhaité un bon anniversaire à Jean Cyril Le Goff (PS). Mais ce dernier n’avait pas emmené une bouteille de champagne.

    Comme l’ont expliqué Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine, le maire et son adjoint aux finances,  « le DOB préfigure le vote du budget » qui pourrait s’élever à 36 089 K€ pour le fonctionnement et 16 948 K€ pour l’investissement. Il s’inscrit dans un contexte inédit : Une forte baisse des concours financiers et des dotations de l’Etat aux collectivités locales ( de -1 à -1,5 milliard), une dette publique qui augmente (91,3% du PIB) à cause principalement de l’Etat mais pas des collectivités locales qui vont être invités à participer de façon importante à l’effort général. Il a indiqué qu’entre la péréquation (598 923 €), la baisse de la DGF (-380 000 €), Vanves devra verser 1 M€ soit l’équivalent de -5% du produits total des impôts directs locaux. Heureusement, l’attribution de compensation de GPSO (3,1 M€) et la Dotation de Solidarité Communautaire ( 1,5 M€) ne bougent pas.  

    Ce qui n’a pas empêché Vanves de connaitre une bonne situation financière grâce à la gestion de l’équipe municipale sortante reconnue par tous : Limitation du recours à l’emprunt  avec une annuité de la dette communale qui baisse de 3,4 M€ en 2012 à 3 M€ en 2013  et profite directement à l’épargne disponible qui augmente de 23% par rapport à 2012 et lui permet de recourir très modérément à l’emprunt en 2013 (2 M€). Maitrise des frais de personnel (+1,49%) qui représentent 63,3% des dépenses de fonctionnement. Stabilité fiscale après 2 années éprouvantes de hausse fiscale pour les vanvéens et les français. Effort d’équipement soutenu avec une augmentation de 23% des dépenses par rapport à 2012 (6 M€) avec un taux de réalisation de 70%. Le maire a insisté sur l’embellissement de la ville grâce aux 40 M€ investis durant ces 6 ans, et que « tout le monde constate sauf ceux qui se mettent des oeillères lorsqu’il la traverse »

    Durant cette année, la Ville a prévu de financer de grosses opérations qui concernent des réalisations déjà validées et notamment celles intégrées dans le contrat de développement avec le Conseil Général des Hauts de Seine. Seule l’acquisition foncière pour mener à bien l‘opération d’aménagement des terrains Coche/Briand  pourrait avoir un effet sur l’endettement de la commune. « Ces acquisitions doivent être davantage considérées comme une avance faite sur le produit à venir de la revente des terrains » ont-ils précisé. 

    Ce qui n’empêchera de continuer à maintenir le niveau de qualité des services : le lancement des nouveaux  rythmes scolaires qui devraient entraîner une augmentation du budget Education de 130 000 € dont 105 000 € pour les frais de restauration, sachant que les charges de personnel liées à sa mise en place nécessiteront un effort de 66 000 € pour un seul trimestre. Marie Françoise Goloubtzoff a fait le point, suite à une question orale de JC Le Goff (PS) sur l’état d’avancement de la concertation avec les différents partenaires intéressés qui a déjà fait l’objet de 3 réunions, et bientôt d’une quatriéme, notamment sur les aspects financiers.  Dans ce secteur éducation, 790 000 € sont prévus pour la réfection de l’école élémentaire Marceau et 445 000 € pour les travaux de gros entretien notamment à Larmeroux et à la maternelle Marceau.

    Le démarrage de l’opération de réaménagement de la tribune du PMS A.Roche qui devrait coûter 1,2 M€ sera étalé sur 2 ans avec 520 000 € inscrit en 2014 et nécessiteront de prévoir des vestiaires et locaux provisoires pour un coût de 60 000 €. Le service des Sports a inscrit 67 000 € pour l’améliorer du réseau d’assainissement du PMS, et 200 000 M€ pour l’amélioration des performances énergétiques à la piscine dans le cadre de l’Agenda 21 local 

    D’autres secteurs sont concernées : La culture avec la réfection compléte du Biblio-club (483 000 €), la poursuite de la construction du conservatoire. La petite enfance avec la réfection de la créche Pomme-Cannelle (411 000 €), des travaux à Sucre d’Orge (60 000 €) Caramel et Nougatine (27 000 €), et Boule de Gomme (22 000 €).

    Les espaces publics avec un investissement de 990 000 € dont 240 000 € pour des projets de requalification, 750 000 € pour de gros travaux d’entretien (voirie et espaes verts). Ainsi la rénovation du square Jarrousse sera étalée sur 2 ans pour un coût de 500 000 € dont 290 000 € de subvention par GPSO. La requalification de l’avenue Jézequel sera financée grâce à des subventions départementales.  

    A SUIVRE…

  • LA REUNION « POLITIQUE FICTION » DES ECOLOGISTES A VANVES : « Imaginer le Vanves du Futur en 2020 »

    Les écologistes ont organisé mardi soir dans le préau de l’école Larmeroux, une réunion politique « fiction » pour réfléchir à la façon dont Vanves pourrait être en 2020, en invitant 500 vanvéens sélectionnés par tirage au sort à partir de la liste électorale qui ont reçu une invitation reprenant le tract distribué ces derniers jours et les invitant à « Proposez des choses concrétes  pour changer la ville dont nous tiendrons compte dans le programme que nous présenterons ». Peu se sont déplacés à cause peut être du match de football Nantes-PSG en Coupe de France

    « Nous avons voulu faire une réunion politique qui ne soit pas comme les autres pour deux raisons : Nous souhaitons lui donner un caractére un peu visionnaire, imaginer le Vanves du futur en 2020, comme nous l’avons esquissé sur notre site de campagne, en assumant cette vision prospective. Cessons de croire que Vanves est un village. Elle est dans une métropole plongée au cœur du monde. Ce qui oblige à faire travailler son imagination et retrouver la créativité qui souvent, nous manque en période de crise. Comme les écologistes portent un projet de transformation, cela nous a semblé adapté aux valeurs que nous portons » a expliqué Lucile Schmid qui conduit la liste Verte, associative et citoyenne avec Pierre Toulouse. « On cherche à convaincre les vanvéens de voter pour l’original et non la copie. On a introduit l’idée d’une coopérative, car on veut aller vers une vie vivable mais pas tout seul avec des mouvements qui vont dans le même sens. On ne veut pas faire seulement un programme vert, mais des projets concrets pour Vanves que nous avons commencé à décrire sur notre site Internet, avec l’idée de changer de paradigme, de schémas mentaux » a ajouté ce dernier  avant que tout le monde se répartisse dans 5 ateliers.

     

    Ils ont ainsi, à plusieurs, planchés sur plusieurs thémes :  

    - « Alimentation et agriculture » à un moment où les écologistes franciliens ménent une campagne « l’IDF dans son assiette » et préconisent l’installation de ruches, de jardins partagés, de potagers sur les toits « qui sont loin d’être une utopie »  

    - « Transports et urbanisme » puisque « tout le monde veut une ville avec moins de voitures et plus agréable à vivre ! Mais je ne suis pas assez sûr que tout le monde veut se donner les moyens de cette politique » constate Pierre Toulouse 

    - « Lutte contre les inégalités » car « nous attachons une importance particulière aux liens entre questions sociales et avenir écologique, qui est un point très important dans une ville de diversité sociale comme Vanves » constate Lucile Schmid

    - « Education et péri-scolaire-petite enfance » avec «  une très grande imbrication entre les compétences de l’Etat et des communes, avec la réforme des rythme scolaires qui entraine une concertation avec ceux qui participent à la question éducatrice, avec la question de l’égalité d’accés à l’éducation » ;

    - « le Grand Paris et l’association des citoyens aux décisions » pour « essayer de savoir ce qui va arriver à Vanves dans le cadre de la MGP (Métropole du Grand Paris)  qui va faire décroitre les intercos classique ». Ils ne cachent pas que «  les Verts s’interrogent  sur la manière dont cette métropole va priver les citoyens de leur possibilité de décision, craignent une technocratisation de la métropole, l’éloignement,  la complexité, le millefeuille, et le fait que les grands élus confisquent la décision… Comment rapproche la métropole du citoyen  et comment lui donne t-on des objectifs de solidarité et qui correspondent au projet écologique ».

    « C’est parce que nous avons des citoyens avec nous que nous avons voulu faire des ateliers, avec l’idée que les choses ne soient pas écrites à l’avance. Et que dans la période que nous vivons, ce soit en quelque sorte, dans les dernières semaines avant la fin de campagne, que l’on puisse discuter entre nous, de nos propositions, et en adjoindre une issue de chaque atelier thématique pour compléter le programme sur lequel nous avons travaillé depuis plusieurs mois » confiait Lucile Schmid ce soir là. « Nous ne faisons pas notre programme ce soir.  Il est d’ailleurs déjà assez élaboré. Et il est en continuité des propositions présentées en 2001, en 2008, car l’écologie se place dans une perspective de long terme, et transformer une ville, prend du temps. Ce qui nous intéresse est d’apporter des idées, quite à les voir  être reprise. Cela nous parait important de les pousser à ce moment là, car elles seront recopiées. Mais nous allons les développer, avec des démonstrations concrétes des propositions sur la circulation et la voirie où on peut être assez ambitieux par rapport à ce qui a été développé. Nous ne cherchons pas à faire plaisir. On veut récolter les voix de gens qui ont envie que cela bouge et que cela change. Et ils sont nombreux à Vanves ! » constatent ils en souriant lorsque certains internautes ont réagis en allant sur leur site Internet : « Mais les verts ont fumé la moquette ! » : « Si tu oses au fond dire que les choses peuvent changer, on  te dit que tu as fumé la moquette. A Vanves, il y a énormément de personnes qui aimerait que Vanves bouge – et c’était le théme de la liste « Vanves en Mieux » en 2008,  et ce que l’on veut faire,  correspond à ce que cette liste voulait faire »

    Une participante à cette réunion a souhaité comprendre pourquoi d’autres écologistes étaient inscrits sur une autre liste, et notamment celle du PS. « Nous voyons apparaitre à chaque élection, certains logos écologiques qui ne sont pas des partis organisés, car il y a toujours une nébuleuse écologiste » ont-ils répondu en assurant que « l’on s’est vu avec les socialistes, et nous leur avons dit qu’on se rassemblerait au 2éme tour ». Cette vanvéenne a insisté en donnant son impression : « Le public était beaucoup plus mélangé à la réunion socialiste. Il est plus élitiste chez vous » - « Il est évident qu’au PS, il y a une force militante plus forte. On n’a pas fait un choix élitiste. C’est l’inverse que nous avons choisit » a répond Lucile Schmid en confiant peu après : « On a choisit de faire une campagne différente, car on n’a pas les moyens des autres. On est là pour travailler pour la ville et pas pour essayer de montrer qu’on est les plus forts. On méme plutôt une campagne d’idée que d’image trop politique ou personnalisée ». Pierre toulouse réagissait en expliquant « que cela pose la distinction entre EELV et les autres partis. On ne réduit pas l’écologie à la défense de l’environnement, on se préoccupe de ses conséquences sociales. C’est cela l’écologie politique »