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  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES : DES ORIENTATIONS BUDGETAIRES SCRUTEES A LA LOUPE PAR LES CANDIDATS

    Ce soir se déroulera l’avant-dernier conseil municipal de la mandature, consacré principalement aux orientations budgétaires 2014, le dernier devant permettre de voter le budget. La tribune du public devrait être remplie un petit plus qu’à l’accoutumée, ne serait-ce que par quelques candidats qui vont scrutés à la loupe et décortiqués ses orientations budgétaires, et des jeunes futurs élus qui viendront voir comment se déroule un Conseil municipal. Ce sont deux conseils municipaux très importants car ils permettent d’aborder la politique qu’a choisie d’appliquer la majorité, alors que cette campagne permet à deux conceptions totalement différentes de la gestion communale de s’affronter qu’appliquent la droite de son côté, et la gauche de l’autre. Avec en toile de fonds la fiscalité qui est l’un des thèmes de cette campagne municipale

    « C’est d’autant plus gênant que la fiscalité locale n’est qu’une partie de la fiscalité, car ce n’est pas elle qui a explosé mais la TVA, la création de multiples taxes. Notre fiscalité est à peu prés lisible. On sait où elle va, dans les services publics locaux. C’est d’autant plus regrettable que l’on est dans l’œil du cyclone » reconnaissait un spécialiste, Philippe Laurent président de la Commission Finances et Fiscalité locales de l’AMF, en citant  la baisse des dotations plus les dépenses qui sont rendues obligatoires comme les cotisations retraites (600 M€ en 2014) avec la refonte de la caisse de solidarité (100 M€), les rythmes scolaires (500 à 600 M€). Sans parler de la péréquation et notamment en Ile de France, avec un système particulier qui permet d’alimenter le fonds de péréquation national, et aux départements un autre fonds des droits de mutation. 57% de la péréquation nationale proviendrait des collectivités locales franciliennes qui redistribuent prés de 10% de leur richesse à l’égard des autres régions.

    « Compte tenu de la situation et du cadre que nous impose l’Etat, il y aura diminution des investissements, qui peut être assez forte. Les maires ne prendront pas de risques, d’autant plus qu’à chaque fois qu’ils le font, ils se font taper dessus. Comme les communes n’ont aucune compensation lorsqu’elles n’augmentent pas les impôts, par des ressources qui viennent d’ailleurs, et notamment les dotations de l’Etat, forcément, il y aura une diminution forte des capacités d’autofinancement. Comme les maires ne veulent pas globalement être accusé d’augmenter la dette, ils vont repousser à plus tard les investissements, ce qui est du chiffre d’affaires de moins pour les entreprises du BTP. Et comme ils ne peuvent pas réduire suffisamment les dépenses à caractère sociale, ils vont réduire les services en matière d’éducation, de culture, de  petite enfance, de propreté, d’espaces verts » explique t-il en prévenant : «  Il va falloir couper dans le vif, et cela se fera à partir de 2015 et de 2016 ». C'est-à-dire après les municipales. Et ce, quelle que soit l’équipe en place 

     

    Lors du débat d’orientation budgétaire de GPSO qui s’est déroulé lors du Conseil Communautaire du 7 Janvier dernier, Denis Badré, Vice  Président des Finances parlait de « pilotage à vue » en informant que la péréquation  coûterait à la communauté d’agglomération 6 M€, la TVA, 1 M€ sans compter les diminutions des dotations de l’Etat (- 4 M€), et de la CVAE (- 3 M€) qui a remplacé la taxe professionnelle. L’augmentation de la dotation de solidarité communautaire en 2013 ( 22,8 M€) a permis d’atténuer les incidences des notifications de contributions aux péréquations nationales, mais ce devrait être plus difficile en 2014 

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : MODEM, ECOLOGISTES…

    MODEN : « Je n’ai pas été étonné lorsque j’ai appris que les pseudo-Modem, puisqu’ils ne sont pas reconnus par le parti comme tel, s’associent avec la gauche, puisqu’ils ont toujours eu des positions qui étaient proches de la gauche, et qu’ils ont plutôt passer leur temps à critiquer qu’à construire. La gauche avec la gauche ! » a réagit Bernard Gauducheau (UDI) après l’annonce du ralliement du Modem de Vanves au PS. D’ailleurs, trois d’entre eux figurent sur la liste conduite par Antonio Dos Santos : Nicole Lemeur et Bernard Léon à une place éligible, et Gilles Guillamot. «  Je ne leur ai rien demandé et je savais qu’ils ne viendraient rien me demander puisqu’ils n’ont jamais caché leur proximité avec les socialistes.  Ils ont été désavoués par les instances nationales du Modem. C’est un épiphénoméne. Ils ne sont 10 ! » ajoutait le Maire. Pour ce qui est des instances nationales, « les responsables du Modem ne veulent surtout pas de vagues et laissent libre les équipes locales en fonction des situations communales » comme l’expliquait Philippe Grebert, candidat Modem à Puteaux qui était présent samedi soir à l’école Marceau. Un responsable Modem qui est  favorable « au rassemblement du centre, en l’occurrence, l’alternative Modem-UDI qui est un projet pour les européennes, en perspective de l’élection présidentielle de 2017. Il y a une logique au niveau national, à ce que les partis se rassemblent, d’autant plus les partis du Centre. Pour ces européennes et ces présidentielles où on peut imaginer qu’il y aura un candidat centriste après une primaire.   La question se pose maintenant pour les élections locales et municipales où on ne peut pas faire un copier-coller de ce principe, avec des situations locales complexes, où les choses se feront  en fonction d’une expérience de terrain, de réseaux locaux, d’alliances anciennes ».  Et il reconnait que, dans les Hauts de Seine, c’est assez particulier, avec un Modem qui soutient là un maire ou une liste de droite, et ici plutôt une liste plutôt de gauche, ce qui est sujet à polémique et à une certaine désinformation comme à Clichy où il est présent pratiquement dans toutes les listes PS, UDI, UMP,  et....  à Vanves. 

    ECOLOGISTES : Les écologistes qui organisent leur première  réunion publique ce soir à 20H30 à l’école Larmeroux, se plaignent que « le maire ait pas mal  piqué dans le programme des verts… mais il n’est pas assez loin ! », et surtout « qu’il se soit écologisé par la force des événements » avec l’arrrivée de Vélib’, le développement du durable et la maitrise des énergies, l’agenda 21 etc… « L’écologie n’appartient à personne en particulier, mais à tout le monde. L’écologie est un devoir pour tout le monde. En ce qui me concerne, il  serait inimaginable qu’étant chargé au niveau de notre communauté d’agglomération (GPSO) des questions environnementales, de la mise en œuvre de l’agenda 21, du plan climat-énergie territorial, de la définition de la trame verte et bleue découlant des accords de Grenelle II,  je ne puisse pas avoir, pour ma commune, une approche écologique. On me reproche d’avoir mis en place l’agenda 21 à Vanves, tout simplement parce que nous nous sommes attaqués, et les autres communes de l’agglo de la même façon, à la mise en oeuvre de façon global de notre agenda 21 sur l’agglo pour le décliner ensuite au niveau local » indique Bernard Gauducheau. » C’est pour cela qu’il y a eu deux étapes : la premiére communautaire, la seconde locale qui est arrivé voilà quelques mois. Et son processus suit son cours tout  fait naturellement. J’ai écouté et entendu certaines des associations qui se réclament de l’écologie et j’ai tenu compte de certaines remarques dans la mise en oeuvre de projets municipaux, parce que tout le monde a des idées. Dés l’instant, où elles sont positives, je ne vois pas de raison de les rejeter ». 

  • ANCIENS COMBATTANTS A VANVES : DEVOIR DE MEMOIRE ET ESPRIT DE CONCORDE : IL Y A ENCORE DU CHEMIN A FAIRE

    Seuls Bernard Gauducheau (UDI) et Isabelle Debré (UMP) étaient présents à l’assemblée générale dimanche de la 71éme section de l’UNC Vanves-Malakoff, mais pas de conseiller général PS, seul invité parmi les élus de l'opposition, contrairement à la FNACA qui les invite tous,  Antonio Dos Santos tête de liste PS ayant fait une apparition rapide, sentant qu'il n'était pas le bienvenu.

    Elle rassemble 40 membres sur les 1800 altoséquanais, mais souffre comme toutes les sections du département et de la France, pour maintenir à niveau des effectifs qui vieillissent. Malgré une ouverture vers les jeunes, notamment ceux qui ont servi dans les OPEX, comme le jeune champion olympique handisports Djamel Mastouri du Stade de Vanves, mais aussi, tous les autres en travaillant sur le devoir de mémoire. « Il faut communiquer pour faire venir des jeunes. Et nous allons vers les jeunes » a indiqué le Colonel Muller président de l’UNC des Hauts de Seine. La célébration du centenaire de la guerre 1914-18 devrait le permettre comme l’a souhaité Paul Guillaud président de l’UNC de Vanves, et Michel Judde président du CLAP (Comité Local des Anciens Combattants) qui a créé un groupe de travail sur cet anniversaire avec toutes les autres associations. 

    Une exposition est prévue lors du forum des associations. Jean Michel Valentin, président des généalogistes de Vanves qui a fait un exposé sur le carré militaire du cimétière de Vanves, devrait consacrer une conférence sur Viviani, président du Conseil à l’entrée de la guerre, et auquel il a consacré un livre. Bernard Gauducheau a insisté sur cet esprit de rassemblement, et s’est réjouit de cet esprit de concorde entre les associations d’anciens combattants, mais qui a été mis à mal, lorsque le président de la FNACA, Paul Hajder a interpellé le président de l’UNC 92 sur l’affaire, épique au demeurant, de l'édification d'un monument aux morts pour les combattants d’Afrique du Nord départemental… dont le devis parait bien excessif. Ce qui a retardé la décision de sa construction, alors que la plupart des associations d’anciens combattants  sont d’accord sur le principe.  Paul Guillaud lui a gentiment expliqué autour du verre de l’amitié que « ce sont des choses qui ne se font pas » et qu’il se serait bien gardé, lui, de faire lors d’une AG de la FNACA ». A ce moment là, quelqu’un a murmuré : « des méthodes de communistes ! »