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  • UN JOURNALISTE DE VANVES RACONTE SARKO COTE VESTIAIRE

    Après Sarko et les femmes, Bruno Jeudy avec l’un de ses collégues s’est intéressé à « Sarko côté vestiaire ». Ainsi ce vanvéen, journaliste au Figaro sort un nouveau livre qu’il dédicacera à 16H le 29 Mai à la librairie Blondel, à la veille de la Coupe du Monde de Football  et en plein grand tournoi de Roland Garros. Vanves Au Quotidien l’a rencontré pour qu’il nous raconte les relations de Nicolas Sarkozy mais aussi tous ces prédécesseurs avec le sport

     

    I – RUPTURE AVEC  SES PREDECESSEURS

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi après les femmes, Sarko et le sports ?

    Bruno Jeudy : « L’idée est née à la fois d’une rencontre et d’une photo. D’une rencontre parce que Karim Nedjari est un ancien confrére du Parisien avec lequel j’ai travaillé une dizaine d’années. Il était aux Sports. J’étais en Politique. Ma spécialité était journaliste politique, mais j’aime bien le sport. C’était sa spécialité mais il s’intéressait aussi à la politique. Du coup, nous avons décidé de croiser nos carnets d’adresses. D’une photo qui l’a intrigué et que nous avons décidé de mettre en couverture du livre. Cette photo incarne bien la rupture dans la Véme République avec un président sportif qui, le lendemain de son investiture, gravit les marches du palais de l’Elysée, en short, en basket, téléphone à la main, venant de courir une heure dans le bois de Boulogne. Elle incarne bien une rupture par rapport à ces prédécesseurs…

    VAQ - …Auxquels vous consacrez un chapitre. Qu’avez-vous découvert à propos de nos Présidents ?

    B.J. : « Je suis un passionné de la Véme République. J’étais trop jeune pour avoir connu le Général de Gaulle, et les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy. J’ai fouillé dans les archives,  regardé les images de l’INA, et cherché à voir ce que chacun avait fait en matière de sports. Toute catégorie confondu, le plus sportif, le plus passionné de sports, le plus consommateurs d’événements sportifs à la TV, c’est Nicolas Sarkozy qui est, à l’image de Bill Clinton, de Barak Obama, celui qui a choisi délibérément d’instrumentaliser le sport pour sa promotion personnelle pour la conquête du pouvoir. Cela correspond à la place du sport dans la société d’aujourd’hui. Nous ne sommes plus dans les années 60, comme à l’époque du Général de Gaulle.

    Mais en même temps, j’ai découvert des choses marrantes. Le Général de Gaulle, après la déroute de l’équipe de France aux J.O. de 10960 à Rome fait l’objet d’un de dessin de Faizant qui campe le Général de Gaulle en képi mais en survêtement en disant : « Décidemment dans ce pays, il fait que je m’occupe de tout ». Cela veut dire, mine de rien,  qu’il est l’homme qui a organisé le sport de haut niveau en France : Il a crée l’INSEP à Vincennes, posé les jalons du ministère des sports – il n’y en avait avant  - avec comme premier ministre des sports, anciennement haut commissaire aux sports, Maurice Herzog, alpiniste de renom, vainqueur de l’Annapurna, qui a battu le record de longévité à la tête  de ce ministère et posé les jalons de la politique sportive française dont le Général de Gaulle récoltera les fruits en 1968 avec les médailles d’or glanées par la France avec Killiy en tête. Alors qu’il avait très peu de goût pour le sport, qu’il n’en pratiquait pas, il n’en était pas moins un passionné du Tour de France. Alors qu’aujourd’hui Nicolas Sarkozy se rend chaque année sur le Tour de France, en étant dans la voiture derrière le vainqueur, à l’époque, c’est le Tour de France qui a fait halte à Colombey les Deux Eglises pour saluer le Général qui était au bord de la route. C’était un événement considérable à l’époque puisque jamais un président n’avait assisté à une étape du Tour de France. Les temps ont beaucoup changé.

    Georges Pompidou, c’était plutôt « No Sports » pour reprendre les propos de Churchill. Mais cela ne l’a pas empêché d’être le premier Président de la République à visiter le village olympique à Munich  en 1972. Guy Drut nous a montré une photo de lui avec les fréres Pageot dans le village olympique. Giscard était plus dans le show. Il a essayé d’instrumentaliser le sport car c’était un homme de communication, se faisant filmer sur les pentes de Courchevel en train de faire du ski. Mais il n’y connaissait rien.  Mitterrand qui était plutôt un homme de littérature, avait une grande passion pour le Tour de France. Il  l’a suivi. Et il y a une photo célèbre où on le voit prendre en photo les coureurs cyclistes dans un col isérois. Il connaissait tous les vainqueurs de la Grande Boucle depuis l’après guerre. Et il était très ami avec Jean Lieulliot qui organisait un critérium à Château-Chinon. Il a eu quand même l’honneur d’inaugurer les J.O. d’Albertville. Et l’on se souvient de l’image où il  faisait la Holà dans les tribunes.

    N’ayant que peu de goût pour le sport, cela a réussit à Jacques Chirac qui ne connaît rien au football, ni aux ports, mais qui adore les sportifs, et qui a très vite senti que le sport allait devenir un élément important dans la séduction des électeurs et des français. Alors qu’en 1997, il est au fond au niveau politique après la dissolution, il remonte dans les sondages à la faveur de la victoire des Bleus au Mondial 1998, avec cette formidable garden party où les joueurs de l’équipe de France viennent fêter cette Coupe du Monde dans les jardins de l’Elysée… avec ce lapsus de Chirac : « Je vous demande d’accueillir la Coupe de France » parlant de la Coupe du Monde. Les sportifs l’adoraient : Aimé Jacquet, Didier Deschamps ont toujours été laudateurs et très reconnaissant de les avoir soutenus durant tout l’hiver 1998 où ils ont subis une campane de presse très dure sur le thème « cette équipe est nulle, elle ne gagnera pas ». Jacques Chirac – et je le révéle dans ce livre – a téléphoné régulièrement à Aimé Jacquet, pour lui remonter le moral. Il avait compris qu’il fallait aider cette équipe. Il s’est lié d’amitié avec Zinedine Zidane en 2006 quand la France est en finale de la Coupe du Monde, qu’il est expulsé après son coup de boule. Jacques Chirac s’isole alors  pendant une vingtaine de minutes dans le vestiaire avec lui.  Personne ne sait ce qu’ils se sont dit.    

    VAQ – Son épouse s’était fait remarquer lors d’étapes du Tour de France en Corréze ?

    B.J. : « C’est la fameuse étape avec l’équipe Festina et Richard Virenque, renvoyé du Tour pour cause de dopage. C’est plutôt une page noire du Tour de France. Bernadette Chirac avait préparé une grande fête ce jour qui a plutôt tournée au désastre. Jean Marie Leblance qui parle de cette fameuse soirée, nous dit que Jacques Chirac l’avait plutôt vécu coal, suivant l’étape derrière Laurent Jalabert qui témoigne dans le livre. Il raconte qu’il s’était rendu compte qu’après l’arrivée, que Jacques Chirac le suivait dans la voiture.  Au fond, il aimait regarder les sportifs, mais ne parlait pas trop avec eux, car il ne s’y connaissait pas et ne savait pas trop quoi leur dire, à part « super champion ! ». Ce qui n’est pas le cas de Nicolas Sarkozy qui est un grand spécialiste, qui connaît les braquets, capable de parler avec les cyclistes, qui les connaît tous personnellement, qui est fan de cyclisme. Lance Amstrong est sans doute son sportif préféré. Il a une véritable vénération pour lui.

    VAQ – Malgré tout ce que l’on raconte sur lui ?

    B.J. : « Tout à fait. Lance Amstrong est déjà venu déjeuner deux fois à l’Elysée, et ils se contactent régulièrement, disent chacun du bien de l’autre.

     

    A SUIVRE…..

  • A COTE DE VANVES, UN CYBER ECO QUARTIER

    On va beaucoup entendre parler du futur éco et cyber quartier d’Issy les Moulineaux ces jours ci, car André Santini tient ce matin une conférence de presse sur « le Fort Numérique d’Issy » (12 ha) avec ses futurs 15000 appartements dont les premières commercialisations les ont vu partir « comme du petit pain ». Il est à deux pas de Vanves, proche du quartier du Clos Montholon et de la gare de Clamart et devrait permettre d’accueillir dans ce secteur une station du futur métro automatique du Grand Paris

     

    Bernard Gauducheau avait tenu à présenter le projet du Fort Numérique d’Issy le 1er Décembre 2009  qui pourrait avoir quelques conséquences sur la vie des riverains vanvéens. Il a mis 17 ans à aboutir après « beaucoup de difficultés et d’intelligence » et une « idée lancé par Alain Richard, alors ministre de la Défense du gouvernement Jospin d’échanger le Fort contre un immeuble de bureau ». Cette affaire n’en a pas moins usée 2 présidents de la République, 4 Premiers Ministres et 3 ministres de la Défense face à l’inoxydable André Santini qui est arrivé à ses fins.

     

    Ce projet a été conçu par le cabinet Architecte Studio qui a construit le Parlement Européen et conçu le bâtiment de la France pour l’exposition Universelle de Shanghaï, voilà une dizaine d’années et qui n’a pas bougé au niveau de ses orientations : Mise en valeur des 12 ha de ce fort situé sur le plus point le plus haut de cette commune, avec un belvédère donnant sur le sud-Ouest, ré-affirmation de cette architecture de « fort » avec la préservation et la reconstitution de ses 4 bastons dont l’un accueillera le siége de la gendarmerie nationale,  des casemates qui accueilleront des commerces et des équipements publics, avec des « villas »  posées à l’intérieur. A l’intérieur de ce futur cyber quartier de plus de 12 ha, il  est prévu 1240m2 de commerces, 1538 logements (dont 329 logements sociaux), une école et une crèche (60 berceaux), des équipements de loisirs  avec un verger de 4 ha, des espaces de jeux, un chemin de ronde de 1 190 mètres, des jardins (14 450m2) et une place publique de 5 000m2 avec une vue imprenable sur Paris.

     

    L’équipe d’Architecture Studio s’est allié avec Bouygues Immobilier pour sa construction. La SEMADS, à qui la ville d’Issy a confié une concession d’aménagement sur ce secteur, a déposé un permis de lotir en juillet 2006. Ce quartier a reçu le label Ecopolis de Jacques Attali avec des bâtiments basse consommation (BVC) et HQE, de la géothermie pour le chauffage et les sanitaires, la mise en œuvre de la collecte pneumatique des déchets…. Et qui utilisera les nouvelles technologies à partir du portable et d’écran tactile pour commander  grâce à des baies de brassage, de multiples fonctions dans la maison,  de la TV à l’information jusqu’à la gestion de ses équipements ménagers en passant par l’informatique, le contrôle d’accès, la sécurité etc… Ce nouveau quartier devrait tracer ainsi les contours de l’habitat du 21e siècle. Il n’en oubliera pas pour autant son passé, avec préservation  des murs d'enceinte historiques  et du stand de tir et réalisation d’un lieu de mémoire multimédia de l’histoire du Fort.

  • A VANVES, LENDEMAIN DE PENTECÖTE

    COUP DE SOLEIL MAIS PAS COUP DE BOULE

    Les participants au Challenge Lemel, ce week-end se reconnaissaient aujourd’hui par leur teint écarlate. Beaucoup ont pris des coups de soleil tant parmi les jeunes que les adultes qui les encadraient. Aux 18 équipes de débutants samedi, ont succédés 18 équipes de poussins et 8 équipes de benjamins qui se sont rencontrés pour ce tournoi durant toute la journée de Dimanche. Vanves est arrivé jusqu’à la finale pour les Benjamins, mais elle a été battue par Chevilly La Rue par 0 contre 1. Pour les poussins, pas de Vanves en finale. L’ambiance a été bonne tout au long de cette journée, les dirigeants de la section Football du Stade de Vanves y veillant de près et intervenant dés que le ton montait, n’acceptant pas des  paroles du genre « défoncez-les » surtout de la part d’encadrants. Ils regrettaient que les parents ne soient pas venus plus nombreux comme c’était le cas dans les précédentes éditions.  

     

    DISPARITION DU PRESIDENT DES MAIRES FRANCILIENS

    Claude Pernés (NC) maire de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis 1983 et président de l'AMIF (Association des Maires d’Ile de France) depuis 1995,  avec lequel Bernard Gauducheau a énormément travaillé sur le commerce au sein de cette instance,  est décédé dimanche matin de maladie à l'âge de 66 ans dans une clinique de la ville. Il était en quelque sorte, l’un des pères de cette région Ile de France prise entre le Grand Paris et le Grand Bassin Parisien, en portant sur les fonds baptismaux cette association qui a réussie à fédérer l’ensemble des 1281 maires franciliens,  en ayant lancé les assises et le salon de la nouvelle ville qui sont devenus début Avril un rendez-vous incontournable des maires franciliens et auquel il n’avait pu participer cette année, enfin en s’étant battu pour que les maires restent maître de leur destin dans le cadre de ce projet du Grand Paris, à travers Paris Métropole. Beaucoup de personnalités lui ont rendu hommage ses derniers heures des plus hautes instances de l’Etat jusqu’aux plus simples des 1281 maires franciliens, de la droite à la gauche, tous unanimes