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maires franciliens

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : «Ne revoyons pas ce projet à la baisse ! »

    Un collectif de maires franciliens emmené par  Anne Hidalgo, maire de Paris, Patrick Ollier président de la MGP et Jean François Vigier, président du Forum Métropolitain du Grand Paris (ex-Paris Métropole) dont le maire de Vanves qui préside le  Comité Stratégique de la Société du Grand Paris (SGP)  ont signé un courrier demandant au président de la République de maintenir dans son intégralité le projet du grand Paris Express.

    Ils mettent en avant plusieurs éléments : Tout d’abord, il répond aux enjeux considérables de mobilités : «Les déplacements dits de «banlieue à banlieue» qui sont devenus majoritaire, «le besoin d’une offre de transport lourd est criant, tout comme l’impérieuse nécessité de rénover les RER»…. « Il permet de relier des territoires jusqu’à présent peu ou mal desservis ; à l’Est en Seine Saint Denis, au sud sur le Plateau de Saclay, au Nord entre Le Bourget et Roissy». Ensuite, c’est un projet urbain et de développement économique extraordinaire qui doit servir de locomotive à la croissance forte : Plus de 4 milliards d’euros investis par le privé dans les gares à travers le concours «Imaginons la MGP», 140 km à aménager dans les15 prochaines années, plus de 1000 Milliards d’euros et plus de 200 000 emplois supplémentaires.

    «Il va contribuer à dessiner une zone dense multipolaire et donc plus égalitaire. Et c’est là toute la question que nous posons au président de la République : Ce réseau va-t-il être terminé ? Alors que le Grand Paris Express est le fruit d’un consensus politique sans précédent et sans équivalent entre élus locaux et Etat, le gouvernement actuel envisage de revoir à la baisse le projet, en décalant voire en supprimant certaines portions, là trop chéres» s’inquiétent ils en rejetant l’argument financier. «Le GPE ne produira ses effets bénéfiques que «si la boucle est bouclée» et que s’il est réalisé dans son entiéreté et les délais fixés» affirment ils. «Le développement à moyen et long terme d’une ville plus vertueuse et plus inclusive ne sauraient être sacrifié sur l’autel du seul critère de Bercy dont la vision court-termiste serait ici de nature à empêcher un progrés historique»

     

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LES MEFAITS D’UNE BONNE IDEE APPLIQUEE AVEC PLEIN DE MAUVAISES ARRIERES PENSEES

    Avec cette idée d’une autorité organisatrice  du logement (AOL) qui  fait son chemin paisiblement  et sûrement  au sein des différentes instances du Grand Paris, les maires franciliens craignent un quasi déssaisissement de leur pouvoir d’attribution du permis de construire. Alors qu’ils consultent actuellement leurs conseils municipaux sur une augmentation de 30% des droits à construire que la plupart rejettent, même à droite comme à Sceaux.

      

    Le débat au conseil régional la semaine dernière a été pourtant apaisé et convergent.  « Les convergences relevées - qui ne veulent pas dire consensus - portent sur le périmètre géographique régional que devrait avoir cette autorité et sur le fait que toute la chaîne du logement doit être concernée et pas seulement le logement social » notait un observateur averti. « Les points de friction identifiés étaient la place quantitative du logement social et très social, et le financement par d'éventuelles nouvelles taxes de cette autorité ». L'UMP a émis un avis réservé au regard de ces deux points  et a fait part, après le débat  de ses craintes de voir « la mise en oeuvre d'une bureaucratie soviétoïde totalement inefficace » et le « sacrifice des logements intermédiaires à destination des classes moyennes ». Il a dénoncé « l’incapacité de JP Huchon à mener une politique ambitieuse et équilibrée du logement s’adressant à l’ensemble des Franciliens. Au mépris de la mixité sociale, la Région encourage ainsi la construction de logements sociaux et très sociaux là où ils sont déjà les plus nombreux et sacrifie le logement des classes moyennes : seuls 184 logements sociaux dits « intermédiaires » financés en 2011 et des crédits en baisse de 20% entre 2010 et 2012. Les victimes d’une telle politique si elle devait être mise en œuvre sont connues d’avance : les Franciliens qui auront toujours autant de mal à se loger et les maires qui se verraient dessaisis d’une compétence historique ».

     

    Il était intéressant de noter que le groupe PS dans un rappel de ses exigence en la matiére, a insisté sur le fait que «  L’action de l’AOL  devrait s’appuyer sur une meilleure application de la Loi SRU – qui impose 20% de logements sociaux dans les ciommunes -  renforcée (à 25 et même 30%)  et s’articuler avec l’aide régionale aux maires bâtisseurs (aides supplémentaires à la construction  d’équipements publics pour les maires qui construisent du logement social) ». D’autant plus que la majorité régionale (PS, FdeG/PC, EELC, MRC, PRG) a adopté une réforme de sa politique contractuelle en direction des communes et EPIC ( UMP et NC votant contre, FdeG/A s’abstenant) qui met en œuvre le « pacte avec les maires bâtisseurs ». Elle instaure un système de bonification de la subvention pour les collectivités qui réalisent les objectifs fixés par la loi SRU en matière de logement sociaux et qui s’inscrivent dans le SDRIF. Le nouveau système permettra également de renforcer l’aide de la Région aux communes les plus pauvres, et de valoriser les projets qui respectent les critères environnementaux. Au total, les projets portés par les communes et les intercommunalités pourront désormais être financés jusqu’à 50 %  par la Région. Un effort particulier est prévu en direction des collectivités qui font preuve de volontarisme en matière de logements sociaux. « La majorité régionale s’est en effet engagée depuis 2010 à soutenir les communes construisant des logements sociaux dans la réalisation des nombreux équipements qui accompagnent nécessairement l’arrivée de nouveaux habitants (écoles, salles polyvalentes, aménagements de voiries…) » a indiqué l’Exécutif.

     

    Christian Dupuy, président de l’OPH 92 est totalement opposé à une telle perspective. « Vous pouvez interroger la plupart de mes collègues maires ! Je n’en connais pas un seul de droite ou de gauche ou du centre qui adhére à un tel projet. Nous avons énormément de mal à satisfaire les besoins des populations qui résident déjà sur le territoire de nos communes ou qui y travaillent. Si demain la compétence est confiée à l’échelon régional, nous n’aurons pas la possibilité de maîtriser correctement les affectations de crédits pour la construction de nouveaux logements et le pire du pire serait que nous n’ayons plus le moindre contrôle sur le plan des attributions de logement. Dans ces conditions, je crains fort qu’un certain nombre de maires s’interrogent sur l’opportunité de maintenir le conventionnement de la totalité de leur parc ancien conventionné depuis longtemps. Et je parle de ceux qui dépassent les plafonds de la loi SRU et qui pourraient être tenté de revenir au niveau de ce du plafond SRU même s’il évolue à la hausse pour ne plus être menacé de se voir importer des populations venues des villes ou des départements qu’ils ne remplissent pas les conditions de la loi SRU » expliquait t-il récemment dans une feuille politique départemental en rappelant que sa ville de Suresnes, compte 38% de logements sociaux avec la cité Jardin.  

  • A VANVES, LENDEMAIN DE PENTECÖTE

    COUP DE SOLEIL MAIS PAS COUP DE BOULE

    Les participants au Challenge Lemel, ce week-end se reconnaissaient aujourd’hui par leur teint écarlate. Beaucoup ont pris des coups de soleil tant parmi les jeunes que les adultes qui les encadraient. Aux 18 équipes de débutants samedi, ont succédés 18 équipes de poussins et 8 équipes de benjamins qui se sont rencontrés pour ce tournoi durant toute la journée de Dimanche. Vanves est arrivé jusqu’à la finale pour les Benjamins, mais elle a été battue par Chevilly La Rue par 0 contre 1. Pour les poussins, pas de Vanves en finale. L’ambiance a été bonne tout au long de cette journée, les dirigeants de la section Football du Stade de Vanves y veillant de près et intervenant dés que le ton montait, n’acceptant pas des  paroles du genre « défoncez-les » surtout de la part d’encadrants. Ils regrettaient que les parents ne soient pas venus plus nombreux comme c’était le cas dans les précédentes éditions.  

     

    DISPARITION DU PRESIDENT DES MAIRES FRANCILIENS

    Claude Pernés (NC) maire de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis 1983 et président de l'AMIF (Association des Maires d’Ile de France) depuis 1995,  avec lequel Bernard Gauducheau a énormément travaillé sur le commerce au sein de cette instance,  est décédé dimanche matin de maladie à l'âge de 66 ans dans une clinique de la ville. Il était en quelque sorte, l’un des pères de cette région Ile de France prise entre le Grand Paris et le Grand Bassin Parisien, en portant sur les fonds baptismaux cette association qui a réussie à fédérer l’ensemble des 1281 maires franciliens,  en ayant lancé les assises et le salon de la nouvelle ville qui sont devenus début Avril un rendez-vous incontournable des maires franciliens et auquel il n’avait pu participer cette année, enfin en s’étant battu pour que les maires restent maître de leur destin dans le cadre de ce projet du Grand Paris, à travers Paris Métropole. Beaucoup de personnalités lui ont rendu hommage ses derniers heures des plus hautes instances de l’Etat jusqu’aux plus simples des 1281 maires franciliens, de la droite à la gauche, tous unanimes