Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

oph92

  • L’HABITAT A VANVES : Peu de constructions neuves, quelques transactions dans le privé, presque pas de rotation dans le social

    Cette dernière semaine de vacances durant laquelle l’actualité vanvéennes s’est ralentie, est l’occasion de revenir sur certains événements qui ont marqué notre commune. Et notamment le PLH (Plan Local de l’Habitat) de GPSO (Grand Paris Seine ouest) sur lequel le conseil municipal  début février, a donné un avis positif, la plupart des groupes politiques étant d’accord sur le constat et l’objectif  -  99 logements à construire par an dont 25% de logements sociaux –moins sur les actions.  Vanves est l’une des 3 villes de GPSO à avoir la densité la plus élevé avec 16 961 habitants au km2 et 910 logements à l’hectare (alors que la moyenne est de 65 à GPSO et 128 à Paris),  se plaçant entre Boulogne (18 190 habitants au km2) et Issy lesMoulineaux (14 893)

     

    Le document de près de 215 pages établi par la Communauté d’Agglomération (PLH 2013-18)  est truffé de chiffres très intéressants sur lesquels le Blog Vanves Au Quotidien reviendra ces jours-ci. L’habitat à Vanves est constitué de 13 988 logements dont 12 488 résidences principales (89%), 436 secondaires (3%), 1064 logements vacants (8%). 13% de ces 13 98 logements sont des studios, 27% des deux pièces, 31% des trois pièces, 29% des quatre piéces et plus. 31% ont été construit avant 1949, 36% entre 1949 et 1974 dont les bâtiments place Kennedy et la résidence des Chariots qui avaient accueillis beaucoup de pieds noirs grâce au maire Plazanet,  26% entre 1975 et 1989 dont tout le quartier du Plateau qui a fait l’objet d’une étude de domanialité récemment, 7% après 1990.

     

    Il est vrai que les constructions se sont raréfiés ces dernières années à Vanves : 394 logements ont été construit entre 2000 et 2009 dont 40 ont commencé en 2000, 13 en 2001, 54 en 2002, 12 en 2003, 156 en 2004, année où furent lancé de nombreux projets (Îlots République/Vieille Forge, de la poste place de l’Insurrection, rue de l’Eglise/Gaudray, Louis Blanc/Antoine Fratacci),  7 en 2005, 46 en 2006, 21 en 2007, 14 en 2008 et 31 en 2009,  soit une moyenne de 39 logement par an. Vanves contribue pour 3% de la construction récente sur le territoire de GPSO (2% pour Ville d’Avray, 37% pour Issy avec  l’éco quartier du Fort et 37% pour Boulogne avec le démarrage de la ZAC Seguin-Rives de Seine),  Enfin, parmi les 26 845 vanvéens,  46% sont propriétaires, 29% locataires dans le privé, 21% locataires dans le public, et 4% logés gratuitement.

     

    Dans le parc privé (11 011 logements), selon les derniers chiffres datant de 2010, 724 transactions se sont effectuées (6,6%) dont 290 dans l’ancien (2,9%) et 409 dans le neuf et 25 dans des maisons anciennes. Il apparait que le prix mediam dans le neuf était de 124 7000 € soit 6700 € le m2, dans l’ancien de 249 000 € soit 4610 € le m2 (5 840 € le m2 en 2012 soit +4,7%), et 575 000 € pour une maison anciennes. Les acquéreurs étaient surtout des cadres (41%) alors que leur part est faible par rapport aux autres communes de GPSO, ainsi que  des jeunes de moins de 30 ans (16%), beaucoup étant des vanvéens (47%), surtout pour les maisons anciennes,   21% venant d’autres communes des Hauts de Seine, 26% de Paris.

     

    Le parc social vanvéen comprend 2 963 logements  (23,55%)  qui se répartissent entre 4 bailleurs sociaux dont 3 privés  : Le logement Francilien (1044 logements) qui est le plus représenté alors qu’il est moins présent ailleurs,  l’OPH 92 (687), Toit et Joie (219), Batigére (190). 47% des occupants sont des ménages à revenus très modestes (inférieur de 60% au plafond PLUS), seuls 15% sont supérieur. 42% des locatataires sont des personnes seules, 24% des couples et 15% des familles monoparentales. Le taux de rotation des appartements est trèsfaibles : 3,8%. Enfon, 3636 logements sont en locations privés (29%) dont plus de 64% de T1 et T2,  ce qui permet parait il des rotations plus rapides, à des loyers de 15,4 € le métre carré.

     

    A SUIVRE….

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LES MEFAITS D’UNE BONNE IDEE APPLIQUEE AVEC PLEIN DE MAUVAISES ARRIERES PENSEES

    Avec cette idée d’une autorité organisatrice  du logement (AOL) qui  fait son chemin paisiblement  et sûrement  au sein des différentes instances du Grand Paris, les maires franciliens craignent un quasi déssaisissement de leur pouvoir d’attribution du permis de construire. Alors qu’ils consultent actuellement leurs conseils municipaux sur une augmentation de 30% des droits à construire que la plupart rejettent, même à droite comme à Sceaux.

      

    Le débat au conseil régional la semaine dernière a été pourtant apaisé et convergent.  « Les convergences relevées - qui ne veulent pas dire consensus - portent sur le périmètre géographique régional que devrait avoir cette autorité et sur le fait que toute la chaîne du logement doit être concernée et pas seulement le logement social » notait un observateur averti. « Les points de friction identifiés étaient la place quantitative du logement social et très social, et le financement par d'éventuelles nouvelles taxes de cette autorité ». L'UMP a émis un avis réservé au regard de ces deux points  et a fait part, après le débat  de ses craintes de voir « la mise en oeuvre d'une bureaucratie soviétoïde totalement inefficace » et le « sacrifice des logements intermédiaires à destination des classes moyennes ». Il a dénoncé « l’incapacité de JP Huchon à mener une politique ambitieuse et équilibrée du logement s’adressant à l’ensemble des Franciliens. Au mépris de la mixité sociale, la Région encourage ainsi la construction de logements sociaux et très sociaux là où ils sont déjà les plus nombreux et sacrifie le logement des classes moyennes : seuls 184 logements sociaux dits « intermédiaires » financés en 2011 et des crédits en baisse de 20% entre 2010 et 2012. Les victimes d’une telle politique si elle devait être mise en œuvre sont connues d’avance : les Franciliens qui auront toujours autant de mal à se loger et les maires qui se verraient dessaisis d’une compétence historique ».

     

    Il était intéressant de noter que le groupe PS dans un rappel de ses exigence en la matiére, a insisté sur le fait que «  L’action de l’AOL  devrait s’appuyer sur une meilleure application de la Loi SRU – qui impose 20% de logements sociaux dans les ciommunes -  renforcée (à 25 et même 30%)  et s’articuler avec l’aide régionale aux maires bâtisseurs (aides supplémentaires à la construction  d’équipements publics pour les maires qui construisent du logement social) ». D’autant plus que la majorité régionale (PS, FdeG/PC, EELC, MRC, PRG) a adopté une réforme de sa politique contractuelle en direction des communes et EPIC ( UMP et NC votant contre, FdeG/A s’abstenant) qui met en œuvre le « pacte avec les maires bâtisseurs ». Elle instaure un système de bonification de la subvention pour les collectivités qui réalisent les objectifs fixés par la loi SRU en matière de logement sociaux et qui s’inscrivent dans le SDRIF. Le nouveau système permettra également de renforcer l’aide de la Région aux communes les plus pauvres, et de valoriser les projets qui respectent les critères environnementaux. Au total, les projets portés par les communes et les intercommunalités pourront désormais être financés jusqu’à 50 %  par la Région. Un effort particulier est prévu en direction des collectivités qui font preuve de volontarisme en matière de logements sociaux. « La majorité régionale s’est en effet engagée depuis 2010 à soutenir les communes construisant des logements sociaux dans la réalisation des nombreux équipements qui accompagnent nécessairement l’arrivée de nouveaux habitants (écoles, salles polyvalentes, aménagements de voiries…) » a indiqué l’Exécutif.

     

    Christian Dupuy, président de l’OPH 92 est totalement opposé à une telle perspective. « Vous pouvez interroger la plupart de mes collègues maires ! Je n’en connais pas un seul de droite ou de gauche ou du centre qui adhére à un tel projet. Nous avons énormément de mal à satisfaire les besoins des populations qui résident déjà sur le territoire de nos communes ou qui y travaillent. Si demain la compétence est confiée à l’échelon régional, nous n’aurons pas la possibilité de maîtriser correctement les affectations de crédits pour la construction de nouveaux logements et le pire du pire serait que nous n’ayons plus le moindre contrôle sur le plan des attributions de logement. Dans ces conditions, je crains fort qu’un certain nombre de maires s’interrogent sur l’opportunité de maintenir le conventionnement de la totalité de leur parc ancien conventionné depuis longtemps. Et je parle de ceux qui dépassent les plafonds de la loi SRU et qui pourraient être tenté de revenir au niveau de ce du plafond SRU même s’il évolue à la hausse pour ne plus être menacé de se voir importer des populations venues des villes ou des départements qu’ils ne remplissent pas les conditions de la loi SRU » expliquait t-il récemment dans une feuille politique départemental en rappelant que sa ville de Suresnes, compte 38% de logements sociaux avec la cité Jardin.  

  • LOGEMENT SOCIAL : LE MAIRE DE VANVES ASSISTE A SON PREMIER CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’OPH92

    Bernard Gauducheau (NC) a participé hier matin à son premier conseil d’administration de l’OPH92 où il a été nommé comme représentant des maires des Hauts de Seine à la place de Georges Siffredi (UMP) à la suite de l’élection du maire de Chatenay Malabry au Conseil Général des Hauts de Seine. C’est Patrick Devedjian président de l’assemblée départementale qui l’avait informé personnellement au téléphone de cette désignation juste avant que le Conseil Général l’avalise lors de l’une de ses premières réunions après son renouvellement en Mars dernier.

     

    Un conseil d’administration important car il procédait à l’élection de son président et de son bureau. Mais voilà, la vie politique réserve toujours des surprises cruelles. C’est Christian Dupuy (UMP), maire de Suresnes et Vice Président du Conseil Général qui est de longue date un acteur reconnu du mouvement HLM, qui a été élu président de l’OPH92, à l’unanimité des membres du Conseil d’Administration, moins une abstention et deux votes blancs. Il succéde à Jean Paul Dova (UMP)  qui a présidé cet office départemental HLM pendant treize ans et a toujours soutenu le maire de Vanves alors qu’ils n’étaient pas de la même famille politique à droite. Il était d’ailleurs présent à ses côtés lors de la campagne des cantonales à Vanves en Mars dernier.

    Il a ainsi assisté à un passage de relais, Christian Dupuy situant son action dans la continuité de la politique conduite par ses prédécesseurs et en particulier Jean-Paul Dova, et rappelant bien sûr que l’Office était le principal outil de réalisation de la politique du Conseil Général en matière de logement social. Le nouveau président a confirmé la nécessité pour l’Office de poursuivre son développement et de renforcer son implantation sur le territoire des Hauts-de-Seine, dans le cadre des objectifs définis par la Convention d’Utilité Sociale conclue avec l’Etat et le département.

     

    Il faut rappeler que sur les 2975 logements sociaux à Vanves (23,68%) dont 588 sont réservés à la ville, 683 sont gérés par l’OPH92 qui a fauit de très nombreux travaux de réhabilitations ses dernières années, mais le plus grand nombre l’est par le Logement Francilien (1065 logements), avec 13 autres SA HLM : Toit et Joie (219),  Batigere (190 logements),  SNI (142), 3 F (131), Osica (108), Sabliere (98), Antin résidence du groupe Arcade (77), EFIDIS (76), Moulin Vert (75), Sogemac (64),  MFRP (30), SFL (14), OPIEVOY (3) dont certains sont donc réservés à la commune : 420 au Logement Français (39,43%), 47 à Batigere (24,73%), 39 à l’OPH92 (5,71%),  22 à Osica (20,37%), 18 à la Sabliére (18,36%), 16 à Toit et Joie (7,30%), 13 à Sogemac (20,31%), 6 à Moulin Vert (8%), 7 à Efidis (9,21%), aucun à 3F, à Antin residence, à la SNI, au MFRP, à la SFL

    Tout cela démontre, comme ne manque pas de le faire remarquer la municipalité, « que tous les logements sociaux implantés sur la commune ne sont pas contingentés mairie, mais répartis en différents réservataires tels que le Conseil Général, la DDE, le Conseil Régional, les différentes préfectures (Hauts de Seine, Paris, Police) ainsi que l’ensemble des collecteurs (1%) qui représente plus de 30% des logements sociaux. Et chaque réservataire gére son propre parc, la mairie ne pouvant absolument pas intervenir ans cette gestion ».