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  • LE TRAFIC DE DROGUE SE PROPAGE DE LA RUE DE CHATILLON AUX ABORDS DES BALCONS DE VANVES ET DU GARAGE MUNICIPAL

    La vigie de la rue de Châtillon a effectuée une nouvelle visite en début de semaine,  chez les gardiens des différentes résidences et cités de la rue de Châtillon, après celle effectuée avec Isabelle Debré, entre les deux tours des élections départementales, afin de lui rendre compte des premiers résultats, 3 semaines après sa visite. D’autant plus que la police était intervenue  après sa visite,  en investissant notamment  le 13 rue de Châtillon et la résidence Batigere,  visitées de fond en comble plusieurs fois, et certaines fois en pleine nuit, avec arrestations de  3 jeunes par la BAC.  Des rondes et des patrouilles devaient être accrue pour mettre fin aux agissements de jeunes à l’origine de dégradations, d’incivilités divers, d’agressions et de menaces, et des effectifs départementaux devaient venir en renfort au commissariat de Vanves comme l’avait assuré le préfet des Hauts de Seine à Isabelle Debré.

    2 à 3 semaines après, Christiane Mury a donc fait le point, avec de très nette améliorations Cité du 13 puisque l’électricité n’est plus coupée qu’une soirée sur 10, alors qu’auparavant c’était une soirée sur 2. Deux arrestations de jeunes par la BAC s’est déroulé lundi en soirée, le responsable de la future amicale des locataires ayant été menacé. Ainsi qu’à Batigere, au groupe SNI en dehors de quelques vols de vélos depuis quelques semaines… grâce à une présence policière efficace. « Mais il faudrait que la tournée des policiers rue de Châtillon se prolonge jusqu’aux Balcons de Vanves » conseille t-elle,  car ses jeunes se sont déplacés bien  sûr. C’était inévitable. Le gardien comme quelques habitants ont constaté un trafic de drogue discret mais apparent au 59 rue de l’Avenir à partir de 19H depuis le début du mois d’Avril. Des jeunes occupent le hall, faisant du bruit, créant un attroupement, provoquant quelques détériorations, en laissant traîner cartons de pizzas, canettes de cocas. « Dans la nuit du 11 au 12 avril, 2 vitres de 2 voitures différentes ont été cassées, une porte forcée sur une troisième et un scooter fracturé. Certains jeunes ont fait une partie de football à 1H du matin au niveau des locaux municipaux au dessus de la copropriété. 3 jeunes ont installé une tente et un canapé sur le toit du garage municipal qui a été retiré dés le lundi matin » selon plusieurs témoignages d’habitants qui ont vu plusieurs voitures se pointer dans cette impasse sans raison que le trafic de drogue.

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 17 – LA MUTATION DU TERRAIN MILITAIRE EN LOTISSEMENT

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Le Blog revient sur un site vanvéen qui accueillait à cette époque « l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française », rue Larmeroux, avec les bâtiments de l’habillement ou de l’intendance des Armées. 100 ans plus tard, il a laissé place à un nouveau quartier avec 300 logements, une école maternelle, le garage et les ateliers municipaux dont l’aménagement sur 2,5 ha,  avait été lancé voilà 30 ans par Gérard Orillard, maire RPR (1980-1990) qui signait le 1er Mai 1985, le protocole d’accord avec le ministère de la Défense et différents constructeurs.  

    L’armée aura été finalement présente à Vanves pendant 80 ans, avec ses magasins généraux de l’habillement et des docks du Service de Santé des armées qui s’y étaient installés en 1904, 10 ans avant la première guerre mondiale. Situés quai d’Orsay, ils  devaient s’installer le long de la rue d’Issy et du parc de la propriété des Condés (Lycée Michelet), sur les terrains de l’ancienne ferme impérial,  alors que le bd du Lycée n’existait pas encore. Eugéne Baudoin, maire de Vanves  (1896-1900) réussissait à dissuader les autorités militaires de faire ce choix là, en proposant un autre terrain, le long de la rue des Vinaigriers (rue Larmeroux), plus favorable  - un terrain de 70 000 m2 au lieu de 16 500 m2 - et moins coûteux, - le métre carré coûtait 6 à 8 frs au lieu de 15 à 20 frs -  en insistant sur l’avantage d’être proche de la voie ferrée. Son rôle pendant la guerre 1914-18 a été crucial comme l’a raconté ce blog, comme l’ont découvert les vanvéens avec ce panneau de l’exposition consacrée à Vanves pendant la guerre 1914/18 ou dans la plaquette éditée par la ville 

    Dés 1978, l’armée annonçait son intention de déménager pour regrouper ses services de l’habillement et de l’intendance dans des locaux plus modernes et plus fonctionnels à Bretigny. Les négociations furent longues et difficiles tout d’abord à cause du ministère de la Défense qui proposait des conditions de ventes particulières et difficiles à accepter : Les militaires demandaient une indemnité de reconstitution au lieu d’un prix normal de vente, une façon comme une autre de financer  le déménagement et les nouveaux locaux. Ensuite à cause du ministère de l’éducation nationale qui avait préempté le terrain pour y construire un IUT dont la municipalité ne voyait pas l’utilité puisque Sceaux et Chatenay en accueillaient déjà. « Il n’était pas question de laisser l’Armée se débrouiller tout seule avec un promoteur privée. Il n’y aurait pas eu dans ce cas là, de logements sociaux » expliquait Gérard Orillard qui avait été chargée par André Roche, avant de lui succéder, de suivre de près les négociations, sachant que la ville ne pouvait pas se rendre acquéreur de ses terrains  dont le prix dépassait les 18 millions de frs de l’époque.

    Après de laborieux marchandages et négociations (1981-83), l’Education Nationale renonçait à son IUT, et l’Armée acceptait de revenir sur sa proposition initiale, en deux temps, d’une part en acceptant celle de la ville d’une opération mixte d’habitat :   1/3 sociaux construit par une société d’HLM (la Seimaroise),  1/3 armée pour loger ses officiers  (la SNI)  et 1/3 privé par un promoteur privé (la SINVIM) sur 2 ha. D’autre part, en accceptant de geler le prix du terrain à la signature du protocole alors qu’elle demandait de bénéficier d’un délai de 2 ans entre cette signature et l’évacuation définitive des bâtiments. Le protocole prévoyait la cession des 5000 m2 restant à la ville pour y transférer le garage et les ateliers municipaux dans un hangar qui sera réhabilité, et y construire une école maternelle de 6 classes. La première pierre des logements était posé le 28 Novembre 1987, celle de l’école le 2 Novembre 1988 qui accueillait ses premiers éléves à la Rentrée 1990. Le chantier du nouveau lotissement touchait à sa fin, à la Rentrée 1989, avec l’installation de ses premiers habitants notamment dans les immeubles de la SNI inaugurés le 13 Octobre 1989 ainsi que le chantier de réhabilitation du hangar où s’installaient dés Octobre 1989 le garage et les ateliers municipaux.    

  • LOGEMENT SOCIAL : LE MAIRE DE VANVES ASSISTE A SON PREMIER CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’OPH92

    Bernard Gauducheau (NC) a participé hier matin à son premier conseil d’administration de l’OPH92 où il a été nommé comme représentant des maires des Hauts de Seine à la place de Georges Siffredi (UMP) à la suite de l’élection du maire de Chatenay Malabry au Conseil Général des Hauts de Seine. C’est Patrick Devedjian président de l’assemblée départementale qui l’avait informé personnellement au téléphone de cette désignation juste avant que le Conseil Général l’avalise lors de l’une de ses premières réunions après son renouvellement en Mars dernier.

     

    Un conseil d’administration important car il procédait à l’élection de son président et de son bureau. Mais voilà, la vie politique réserve toujours des surprises cruelles. C’est Christian Dupuy (UMP), maire de Suresnes et Vice Président du Conseil Général qui est de longue date un acteur reconnu du mouvement HLM, qui a été élu président de l’OPH92, à l’unanimité des membres du Conseil d’Administration, moins une abstention et deux votes blancs. Il succéde à Jean Paul Dova (UMP)  qui a présidé cet office départemental HLM pendant treize ans et a toujours soutenu le maire de Vanves alors qu’ils n’étaient pas de la même famille politique à droite. Il était d’ailleurs présent à ses côtés lors de la campagne des cantonales à Vanves en Mars dernier.

    Il a ainsi assisté à un passage de relais, Christian Dupuy situant son action dans la continuité de la politique conduite par ses prédécesseurs et en particulier Jean-Paul Dova, et rappelant bien sûr que l’Office était le principal outil de réalisation de la politique du Conseil Général en matière de logement social. Le nouveau président a confirmé la nécessité pour l’Office de poursuivre son développement et de renforcer son implantation sur le territoire des Hauts-de-Seine, dans le cadre des objectifs définis par la Convention d’Utilité Sociale conclue avec l’Etat et le département.

     

    Il faut rappeler que sur les 2975 logements sociaux à Vanves (23,68%) dont 588 sont réservés à la ville, 683 sont gérés par l’OPH92 qui a fauit de très nombreux travaux de réhabilitations ses dernières années, mais le plus grand nombre l’est par le Logement Francilien (1065 logements), avec 13 autres SA HLM : Toit et Joie (219),  Batigere (190 logements),  SNI (142), 3 F (131), Osica (108), Sabliere (98), Antin résidence du groupe Arcade (77), EFIDIS (76), Moulin Vert (75), Sogemac (64),  MFRP (30), SFL (14), OPIEVOY (3) dont certains sont donc réservés à la commune : 420 au Logement Français (39,43%), 47 à Batigere (24,73%), 39 à l’OPH92 (5,71%),  22 à Osica (20,37%), 18 à la Sabliére (18,36%), 16 à Toit et Joie (7,30%), 13 à Sogemac (20,31%), 6 à Moulin Vert (8%), 7 à Efidis (9,21%), aucun à 3F, à Antin residence, à la SNI, au MFRP, à la SFL

    Tout cela démontre, comme ne manque pas de le faire remarquer la municipalité, « que tous les logements sociaux implantés sur la commune ne sont pas contingentés mairie, mais répartis en différents réservataires tels que le Conseil Général, la DDE, le Conseil Régional, les différentes préfectures (Hauts de Seine, Paris, Police) ainsi que l’ensemble des collecteurs (1%) qui représente plus de 30% des logements sociaux. Et chaque réservataire gére son propre parc, la mairie ne pouvant absolument pas intervenir ans cette gestion ».