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garage et ateliers municipaux

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    MEMOIRE : Une bréve et simple cérémonie a permis de rendre hommage aux professeurs et éléves du lycée Michelet durant la seconde guerre mondiale à la veille du 71éme anniversaire du débarquement. A l’initiative de Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire,  Proviseur du lycée, maire de Vanves,  avec des vanvéens et des enseignants, et des éléves se sont retrouvés dans le vestibule du pavillon Mansart devant la plaque de marbre sur laquelle sont inscrits les noms des professeurs et éléves morts pour la France auxquels ont été ajoutés deux noms :  Raoul Legrand et Ernest Wohl dont des élèves du collège ont rappelé la vie et les circonstances qui les ont amené à mourir dans des conditions épouvantables à cause de la barbarie nazie dans les camps. « L’histoire de notre lycée est extrêmement liée à l’histoire de France »a déclaré Bernard Gary, proviseur en rappelant qu’à cette époque le lycée était un centre d’accueil et de Transit et que cette plaque qui comporte maintenant 42 noms avait été apposée et inaugurée le 10 Novembre 1945

    IMMOBILIER : Le maire avec quelques élus et habitants de la rue de Châtillon ont visité cette petite résidence construite à l’emplacement de l’un des pavillons emblématiques de ce quartier qui appartenait à la famille Guibal qu’elle partageait avec la famille Latapie. Elle est constituée deux petits immeubles constitué de maisons imbriqués conçu par le Cabinet d’architecte Archimat, qui s’insérent  sur une parcelle assez profonde et large  de 900 m2, avec un parking souterrain en rez-de-chaussée, car l’architecte a joué sur les niveaux. Ses bâtiments en pierre de taille jusqu’au toît  jouent sur les volumes et comportent des logements de 2 à 3 pièces qui ont paru petits aux visiteurs, avec peu de placards ou de rangements et des WC dans les salles de bains, ce qui n’est guère apprécié. La municipalité devrait inaugurer une autre résidence dénommée Tandem et construite par Vinci rue Diderot mercredi prochain. L’achévement de ces deux résidences intervient à un moment où une rumeur commence à courir dans les Hauts de Vanves : La ville aurait le projet de vendre le terrain où sont installés le garage et les ateliers municipaux pour y faire construire 70 logements de (grands) standings. Et ces services municipaux seraient déménagés rue Diderot à l’emplacement de l’équipement sportif prévu initialement sur ce terrain acheté récemment par la ville. 

    RUGBY : « Au terme d’un match acharné nous avons remporté notre quart de finale de championnat d’Ile de France FFSE contre l’équipe du XV de la Crampe sur le score de 27-21. Après avoir réalisé une entame de match catastrophique (0-14 au bout de 5 minutes de jeu), l’équipe a su relever la tête pour s’imposer au bout du suspense et sous une chaleur écrasante. Malgré une main cassée dès la dixième minute de jeu (!), notre centre Evariste Mourette a passé le drop nous assurant la victoire dans les dernières minutes. En route pour les demies le samedi 20 juin prochain ! » nous annonce Laurent Cazenave-Lacroutz président de la section Rugby

    GOLF : Pour sa deuxième participation au challenge des 36 communes des Hauts de seine, la section golf du stade de Vanves s'est qualifiée pour la finale au golf de Saint Cloud début juillet. La sélection vanvéenne composée d'Arnaud et Jules Lavigne, de Dominique et Thierry Lons et de Bruno Depeyre est arrivée 1 ère de la compétition au golf de Rueil Malmaison devant ville d'Avray, Levallois et Neuilly. Belle performance pour cette jeune section golf en partenariat avec la ville de Vanves.

    FOOTBALL : Match nul - 1 / 1 pour ce dernier match de la saison. « Nous allons finir au milieu de tableau. - 6ème - Sentiments partagés, avec un peu plus de motivation nous pouvions espérer être sur le podium. L'objectif annoncé pour la saison prochaine, la montée en ligue, pour ce faire il nous faut se renforcer avec un joueur par ligne » indique Jean Claude Vignal président dela section football. .

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 17 – LA MUTATION DU TERRAIN MILITAIRE EN LOTISSEMENT

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Le Blog revient sur un site vanvéen qui accueillait à cette époque « l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française », rue Larmeroux, avec les bâtiments de l’habillement ou de l’intendance des Armées. 100 ans plus tard, il a laissé place à un nouveau quartier avec 300 logements, une école maternelle, le garage et les ateliers municipaux dont l’aménagement sur 2,5 ha,  avait été lancé voilà 30 ans par Gérard Orillard, maire RPR (1980-1990) qui signait le 1er Mai 1985, le protocole d’accord avec le ministère de la Défense et différents constructeurs.  

    L’armée aura été finalement présente à Vanves pendant 80 ans, avec ses magasins généraux de l’habillement et des docks du Service de Santé des armées qui s’y étaient installés en 1904, 10 ans avant la première guerre mondiale. Situés quai d’Orsay, ils  devaient s’installer le long de la rue d’Issy et du parc de la propriété des Condés (Lycée Michelet), sur les terrains de l’ancienne ferme impérial,  alors que le bd du Lycée n’existait pas encore. Eugéne Baudoin, maire de Vanves  (1896-1900) réussissait à dissuader les autorités militaires de faire ce choix là, en proposant un autre terrain, le long de la rue des Vinaigriers (rue Larmeroux), plus favorable  - un terrain de 70 000 m2 au lieu de 16 500 m2 - et moins coûteux, - le métre carré coûtait 6 à 8 frs au lieu de 15 à 20 frs -  en insistant sur l’avantage d’être proche de la voie ferrée. Son rôle pendant la guerre 1914-18 a été crucial comme l’a raconté ce blog, comme l’ont découvert les vanvéens avec ce panneau de l’exposition consacrée à Vanves pendant la guerre 1914/18 ou dans la plaquette éditée par la ville 

    Dés 1978, l’armée annonçait son intention de déménager pour regrouper ses services de l’habillement et de l’intendance dans des locaux plus modernes et plus fonctionnels à Bretigny. Les négociations furent longues et difficiles tout d’abord à cause du ministère de la Défense qui proposait des conditions de ventes particulières et difficiles à accepter : Les militaires demandaient une indemnité de reconstitution au lieu d’un prix normal de vente, une façon comme une autre de financer  le déménagement et les nouveaux locaux. Ensuite à cause du ministère de l’éducation nationale qui avait préempté le terrain pour y construire un IUT dont la municipalité ne voyait pas l’utilité puisque Sceaux et Chatenay en accueillaient déjà. « Il n’était pas question de laisser l’Armée se débrouiller tout seule avec un promoteur privée. Il n’y aurait pas eu dans ce cas là, de logements sociaux » expliquait Gérard Orillard qui avait été chargée par André Roche, avant de lui succéder, de suivre de près les négociations, sachant que la ville ne pouvait pas se rendre acquéreur de ses terrains  dont le prix dépassait les 18 millions de frs de l’époque.

    Après de laborieux marchandages et négociations (1981-83), l’Education Nationale renonçait à son IUT, et l’Armée acceptait de revenir sur sa proposition initiale, en deux temps, d’une part en acceptant celle de la ville d’une opération mixte d’habitat :   1/3 sociaux construit par une société d’HLM (la Seimaroise),  1/3 armée pour loger ses officiers  (la SNI)  et 1/3 privé par un promoteur privé (la SINVIM) sur 2 ha. D’autre part, en accceptant de geler le prix du terrain à la signature du protocole alors qu’elle demandait de bénéficier d’un délai de 2 ans entre cette signature et l’évacuation définitive des bâtiments. Le protocole prévoyait la cession des 5000 m2 restant à la ville pour y transférer le garage et les ateliers municipaux dans un hangar qui sera réhabilité, et y construire une école maternelle de 6 classes. La première pierre des logements était posé le 28 Novembre 1987, celle de l’école le 2 Novembre 1988 qui accueillait ses premiers éléves à la Rentrée 1990. Le chantier du nouveau lotissement touchait à sa fin, à la Rentrée 1989, avec l’installation de ses premiers habitants notamment dans les immeubles de la SNI inaugurés le 13 Octobre 1989 ainsi que le chantier de réhabilitation du hangar où s’installaient dés Octobre 1989 le garage et les ateliers municipaux.