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  • VANVES ET LE GRAND PARIS SAUVE DES EAUX ?

    Nos députés et sénateurs ont choisi la voie de la sagesse  hier en répondant finalement au souhait de l’Elysée de voir se développer des efforts de compréhension mutuels pour éviter un nouveau conflit entre l'Etat et la Région Ile de France. Cela a été le cas pour les 7 sénateurs et les 7 députés qui ont siégé en Commission Mixte Paritaire jeudi matin. Seront-ils suivis par d’autres, notamment certains maires de droite qui refusent encore aujourd’hui de rejoindre Paris Métropole, futur Agora du Grand Paris souhaité par le Président de la République

     

    Le terrain avait été préparé depuis la fin des débats au Sénat, mais surtout deux  jours avant la réunion de la CMP, puisque les députés UMP franciliens décidaient mardi dernier de sauver le projet de rocade de 60 km autour de Paris dénommé Arc Express proposé par la Région et le Stif.  Ils se sont tous mis d'accord pour supprimer l'amendement du sénateur Yves Pozzo di Borgo (NC)  qui mettait fin au débat public sur Arc Express, au lendemain de la promulgation de la loi, ce qui revenait à enterrer le projet. « On est tous d'accord pour faire disparaître cet amendement » expliquait un participant à la réunion. Ainsi le débat public sur Arc Express validé par la Commission nationale du débat public (CNDP) le 7 avril « avancerait en même temps » que le débat public qui sera lancé pour le projet du gouvernement de double boucle de métro automatique autour de Paris. Les députés UMP soulignaient la « bonne volonté » de leur groupe et comptaient sur un geste en retour de Jean Paul Huchon. Ils espéraient ainsi que le débat public sur Arc Express ne commencerait pas avant le débat sur la double boucle de métro.

    De leur côté, les parlementaires PS voulaient tenter jeudi « d'atténuer les dispositions les plus dangereuses » du projet de loi dont ils contestent le financement, la gouvernance et la pertinence, sans exclure un recours au Conseil constitutionnel après le vote, car il y aurait « quelques petits motifs d’inconstitutionnalité ».  Les élus PS franciliens contestaient la « pertinence » du Grand Paris (130 kilomètres de métro automatique circulant 24h sur 24h pour desservir des « clusters » - pôle de compétitivité - censé favoriser la création d'un million d'emplois d'ici 2025 selon Christian Blanc Secrétaire d’Etat à la Région Capitale. Comme par hasard, un grand quotidien du soir, révélait à la veille de la réunion de la CMP que deux études en provenance de la DREIF (direction régional de l’Equipement) et l’IAU IDF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) contestaient les chiffres de M.Blanc, « trop élevés pour être crédibles » qui « nécessiteraient une rupture avec les tendances démographiques actuelles, des changements comportementaux et institutionnels très importants ». 

     

    Comme prévu, députés et sénateurs, ont donc convenus lors de la CMP d’hier, du lancement de deux débats publics sur les projets de métro automatique autour de Paris, la double boucle de Christian Blanc, et le projet Arc Express de la région IDF présidée par Jean-Paul Huchon (PS) qui doivent de toute façon passer par Vanves (ou à proximité). Ainsi, la commission nationale du débat public (CNDP) lancera « conjointement » la procédure de débat public sur ces deux projets et de façon « coordonnée ». Les élus PS se sont abstenus, faisant valoir que le dossier Arc Express, soutenu par tous les élus du Val-de-Marne, était prêt et aurait pu être lancé dès juin, à la différence du projet du gouvernement. « J'ai sauvé le soldat Huchon » a déclaré à  Yves Albarello. Un autre amendement prévoit un délai maximum de quatre mois à compter de la promulgation de la loi pour que le débat public sur le projet du gouvernement soit lancé, afin de  garantir qu'il n'y ait pas (trop) de retard sur le lancement du débat public sur Arc Express. Enfin, Le périmètre d'intervention de la future société chargée d'aménager les quartiers autour des « nouvelles gares »  a été porté jeudi de 250 m à 400 m. Ainsi l'augmentation du périmètre d'intervention de la Société du Grand Paris (SGP) sans qu'il soit nécessaire de signer un contrat de développement territorial avec les communes concernées « permettra le développement d'une véritable opération d'aménagement. En portant le périmètre de 20 à 50 hectares, il est possible de rendre possible un aménagement cohérent » ont expliqué Yves Albarello et Jean Pierre Fourcade dans leur amendement, que les parlementaires de gauche ont désapprouvé. Ainsi, sur la base d'une quarantaine de gares nouvelles, le rayon d'action de la SGP atteindrait 2.000 hectares, soit 20 km2 ou un cinquième de la surface de Paris (105 km2 environ).

     

    JP Huchon, président de la Région IDF a salué « le travail des parlementaires de gauche qui se sont battus pour la mise en place rapide du débat public sur Arc Express. Malgré cette avancée, la CMP a maintenu voire aggravé l’autoritarisme et le déni démocratique qui fondent le projet de loi Grand Paris : absence d’avis conforme du STIF sur la double boucle et risque de transfert de charges sur les collectivités ; aggravation des pouvoirs de préemption et d’expropriation de la Société du Grand Paris contre l’avis des communes ; gouvernance autoritaire imposée au plateau de Saclay.  A l’instar d’une majorité de collectivités locales, des architectes, des professionnels de l’aménagement, et des milieux économiques,  le projet de Christian Blanc n’a toujours pas fait la preuve de sa pertinence économique, sociale et écologique. C’est ce que disent les services de l’Etat eux-mêmes. Sans compter que le gouvernement est dans une impasse financière totale sur le projet » a réagit JP Huchon en demandant au gouvernement de lancer dans les quatre mois le débat public sur Arc Express, que l’Etat s’engage à abonder le Plan de mobilisation pour les transports de la Région et à transmettre le SDRIF au Conseil d’Etat.

     

    De son, côté, le nouveau Centre par la voix de Laurent Lafon, président du groupe NC au Conseil Régional demandait à l'Etat et à la Région d'établir publiquement un « vrai partenariat de travail et d'action pour le Grand Paris », «  des signes concrets de bonne volonté et plus seulement de grandes déclarations d'intention ». Le NC appellait l'Etat à « lever le tabou du SDRIF » en l'approuvant, afin que ce texte voté démocratiquement soit applicable. Dans le même mouvement, Laurent Lafon  demandait que Jean-Paul Huchon cesse « d'opposer son plan pour les transports, au Grand Huit imaginé par Christian Blanc.Sortons de l'hypocrisie : la vérité c'est que les deux schémas sont complémentaires » et qu’il mette « immédiatement » le plan de modernisation des transports : « la Région a la responsabilité, les moyens et le devoir de le faire. Qu'attend t-elle ? ». Enfin, il appellait enfin « tous les maires » à rejoindre « massivement » Paris Métropole pour traduire en acte les propos du président de la République qui appelait de ses vœux, en mars dernier, le renforcement de cette structure de dialogue. « Le Grand Paris ne doit plus être l'otage de l'affrontement entre l'Etat et la Région. Les maires sont en première ligne. Voilà pourquoi je souhaite que Paris Métropole préfigure la gouvernance de la métropole. Le Grand Paris se fera et Paris Métropole doit en être l'inspirateur » déclarait Laurent LAFON qui franchit ainsi une étape décisive dans la réflexion sur l'organisation de la région parisienne.

     

    Saura t-il convaincre Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional de le faire alors qu’il fait partie du même mouvement politique, et qu’il est quand même l’uin des co-fondateur de la Conférence Métropolitaine qui a donné naissance à Paris Métropole. Ou choisira t-il comme l’a si bien exprimé un maire UMP du Val de Marne lors des Assises de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) de bloquer les choses avec ses collègues de la droite altoséquanaise : « On en a marre de ses élus des Hauts de Seine qui bloquent les choses, qui n’acceptent pas de venir siéger à Paris Métropole et travailler avec des élus de gauche, reclus comme ses gaulois dans leur village altoséquanais. On arrive à discuter entre maires de droite comme de gauche dans cette enceinte, et on n’y arrivera que comme cela »… « C’est là que l’on doit examiner et débattre des projets du Grand Paris.! ».  Est-ce que les maires et les Conseillers Généraux UMP et NC des Hauts de seine sauront faire évoluer leur position comme les parlementaires UMP ?

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU (Suite) : QUESTIONS POSEES ET NON POSEES

    BRUIT ET PERIPH

    A l’occasion de cette réunion, le maire avait souhaité aborder le thème du bruit qui est l’une des principales nuisances subis par les habitants de la région parisienne, et notamment ceux qui sont proches du Périph comme c’est le cas pour ceux du Plateau. « Cette campagne sur le bruit n’a pas été commandée par la ville. Mais Vanves est concernée par la proximité du Périph. Et elle mène une action pour protéger les riverains de la voie SNCF qui prend du retard car RFF traîne les pied » a-t-il expliqué comme il l’avait déjà dit aux habitants des Hauts de Vanves, en laissant la parole au représentant de BruitParif qui a présenté les résultats de cette étude réalisé entre Mars et Avril 2009, grâce à plusieurs stations de mesure. Il ressort de cet exposé trop long (trois quart d’heure) pour une réunion qui n’était pas uniquement consacré à ce thème – cela vaudrait le coup de le faire en l’élargissant à d’autres nuisances oubliées ce soir là - que « le Périph fait du bruit »…. « tout le temps ». Ce qui est évident. A tel point que vers la fin de l’exposé, certains participants avaient décroché, parlaient entre eux… et ont même fait semblant d’applaudir pour l’arrêter.

    Bernard Gauducheau a bien sûr rappelé que « la commune et GPSO oeuvrent dans ce domaine. Nous affinons les résultats mesurés pour déterminer les mesures les plus adaptées à prendre. Vanves est vraiment très proche du Périph. Même si la couverture nous apporte des avantages, il n’en reste pas moins qu’il est polluant ». Une seule question a été posée sur les nuisances de l’héliport (d’Issy les Moulineaux) : « On essaie de placer une station à Montrouge pour calculer et mesurer les nuisances des hélicoptéres. Et on fait des relèvements d’altitude » a répondu le représentant de BruitParif.

     

    QUESTIONS DIVERSES

    Il était 21H30 lorsque les questions diverses ont été abordées et auxquelles ont été consacrée seulement une demi heure :

    Le mail Sadi Carnot : « Il sera réalisé en 3 tranches et on en profitera pour refaire l’assainissement ».

    Le revêtement anti pollution de la rue J.Bleuzen : « Nous avons une réduction de 30% de la pollution sur la partie aménagée (entre France 3 et la place de l’insurrection). Je ne regrette pas cette expérimentation qui nous a permis de refaire cette voie sans que cela coûte un sou aux vanvéens. Et  nous avons résolu la question des trottoirs qui n’étaient pas bien nettoyés pour des raisons techniques (éviter de décoller les plaques). Dorénavant nous pourrons utiliser les auto-laveuses ».  

    Le stationnement : Le maire a confirmé que le stationnement réglementé sera réalisé à 100%, mais le transfert de compétence à GPSO

    Le Mobilier Urbain : Bernard Gauducheau  a expliqué les raisons de la couleur choisie : « C’est moins salissant ! ». Et il a raconté qu’à Vanves « on est champion ! A peine installé, les 3 siéges de l’abri bus de la place de la République, ont été volés ».

    Réserve Communal de Sécurité Publique : Cette initiative de la Croix Rouge présenté lors de telles réunions de quartier voilà prés d’un an, a fait l’objet d’une question venant sûrement d’une des bénévoles qui s’y était inscrite : « Il ne faudrait pas laisser en jachère ceux qui ont été formés ! » s’est elle inquiétée. « D’autres initiatives sont prévues ! Les équipes se constituent ! Mais on a peu de monde ! » lui a-t-on répondu

    Le Crédit Mutuel : Il parait que le directeur d’agence a été trouvée selon le maire qui voulait rassurer les habitants du Plateau qui s’en plaignaient

    Porte Brançion : Le maire a reconnu qu’il y avait des difficultés sur l’aménagement des jardins au dessus de la couverture du Périph : « La démarche de concertation a retardée le projet ». Quant à l’ex-parking devenu un appendice inoccupé entre les deux bretelles du Périph, sur lequel la mairie de Paris souhaitait installer un dépôt, la ville de Vanves a fait savoir qu’elle souhaitait un aménagement semblable à celui prévu sur la couverture.

    Kiosque à Journaux prévus sur la dalle face à la police municipale et à côté de la créche : Les immeubles riverains de la rue Jean Jaurés sont consultés. Et la résistance de la dalle devant l’accueillir fait l’objet de mesures.

     

    LES QUESTIONS NON POSEES…

    Elles sont nombreuses vu le peu de temps consacré à une libre discussion entre le maire et ses administrés, à moins que la timidité de certains l’ait empêché. Une partie concerne ce que l’on pourrait appeler « les chiens écrasés ». Par exemple pour le Plateau : Pourquoi la Rue Jullien n’a toujours pas de plaques pouvant indiquer à des gens venant d’ailleurs s’ils se trouvent dans la bonne rue ou non en rendant visite à des amis. Il n’y a pas que des gens qui vont au lycée Michelet. Côté Mairie,  c’est silence radio… depuis très longtemps, malgré quelques appels, courriers…des riverains… Le Maire attend il une pétition ?  

    Une autre concerne les questions de fond. Notamment à propos d’Hachette Livre. Au moment où le maire expliquait que cette société devrait installer son siége à Vanves en accueillant 600 employés au lieu de 300, ce qui inquiètent certains riverains comme les habitants de la Villa Colsenet, un article paru le jour même de la réunion publique de quartier du Plateau sur le site Internet « Actual Litté » laissait plutôt entendre que Hachette Livre quitterait le 43 Quai de Grenelle dans le XVéme arrondissement pour se retrouver à Malakoff d’ici à 2011 auquel le blog Vanves 92170 se référait : « Hachette migrera des services de sa direction à Malakoff - Et quelque 9900 m² de bureau tout neufs ». Extraits : « Près de 10.000 m² (9900 m² précisément) seront bien loués à compter de 2011 rue Paul Bert, à Malakoff, pour une durée de 9 ans. Cependant, ce sont certains services de la direction de Hachette qui sont actuellement à Vanves (toujours dans les Hauts de Seine) qui vont migrer. En tout, 10.000 m² de bureaux, situés rue Paul Bert que Sodearif a réalisé et que le groupe va louer à CNP, pour une durée de bail de neuf années »…. « La construction du bâtiment doit débuter à la fin du mois et sa livraison est prévue pour fin 2011 »…. « Quelque 620 employés pourront ainsi y trouver le réconfort d'un nouveau lieu de travail, tout cela grâce à Bouygues Bâtiment Île-de-France - Construction privée, qui en assure la mise sur pied ». De quoi finalement rassurer les habitants de la villa Colsenet qui ne voulaient pas « qu’on leur vole leur part de soleil ». Pourquoi le Maire n’en a-t-il pas parlé ce soir là ? Pourtant une question lui avait été posée sur ce sujet ?

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU : 3 HEURES D’ECHANGES SUR 4 GRANDS THEMES ET DE NOMBREUSES QUESTIONS

    Même le maire l’a reconnu vers la fin de la réunion publique du Plateau hier soir à Marceau qui avait commencé à 19H pour se terminer vers 22H. « On se contentera de deux interventions au maximum. Il faut garder pour ses réunions de la place à la discussion ». Tout en ajoutant : « C’est bien que vous soyez informé sur la réalité de votre environnement immédiat » à propos du PLU et surtout des nuisances du Périph qui ont fait l’objet d’un exposé du cabinet Caudra pour le premier, d’un représentant de BruitParif pour le second. « C’est important que vous soyez informé sur ce sujet »  à propos de l’arrivée de la fibre optique à Vanves avec le THD92 après l’exposé du directeur général de Sequalum tout en ajoutant : « Tout le monde n’est pas au même niveau d’utilisation de ses outils qui seront indispensables et devront être maîtrisés par tous. C’est pourquoi il ne faut pas regretter dans quelques années d’avoir râter cette offre ». Enfin, il s’est envoyé des fleurs en présentant l’exposé de Bertrand Voisine sur le budget communal 2010 : « Je suis bien secondé par mon adjoint aux finances. D’autant plus que je suis un maire qui a beaucoup d’ides et qui veut lancer beaucoup de choses ».

    En attendant ces réunions publiques sont très informatives même si des exposés sont quelquefois trop long comme BruitParif hier soir qui a lassée l’assistance. A contrario du Cabinet Caudra qui a fait un effort très important pour limiter ses interventions à une demi-heure sur le PLU en les centrant sur les points qui intéressent le grand public. Mais ils ont l’utilité d’aborder des questions importantes de fond (PLU, fibre optique, budget) ou d’actualités (les travaux d’assainissement, le bruit..) et d’éviter de se limiter aux questions quelquefois très terre à terre, mais utiles, des vanvéens. A condition de ne pas faire des réponses trop longues et soporifiques.

    Extraits de réponses courtes à des questions de vanvéens du Plateau.  

     

    ANTENNES RELAIS

    Le développement des antennes relais a été soulevé par une vanvéenne manifestement perturbée par leurs présences : « Avez-vous une réglementation, car on est en plein champ. On a de graves troubles qui sont liés à la proximité et à la densité des antennes relais. Des assistantes maternelles habitent très prés. Des appartements deviennent invendables. J’ai dû acheté des tentures anti-ondes » a-t-elle raconté. Du coup le maire qui a reconnu que « c’est une question qui se pose souvent » mais « qu’il n’y a pas de position ferme prise sur ce sujet », a laissé la parole à David Mahé, conseiller municipal chargé des NTIC : « La ville veille à la bonne santé de ses habitants, à ce que les émissions soient conformes aux normes. Nous avons fait une campagne de tests. Aucune antenne déployée à Vanves n’avait d’émission dépassant les normes. Il y a des inquiétudes sur les effets nocifs de ces antennes. Nous sommes très vigilant sur ce déploiement et nous prenons des dispositions vis-à-vis des opérateurs pour qu’ils utilisent des systèmes d’antennes non nuisants et conformes à la réglementation ». La représentante du Cabinet Caudra a indiqué « qu’il est illégal d’introduire dans un PLU des dispositions pour empêcher ce type d’installation ». Enfin, le directeur général des services administratifs a précisé que « la ville fait des sondages dés que des problèmes sont signalés » et a rappelé « que les normes sont fixées par les autorités de santé publique ».

     

    CRECHES

    « Il est difficile d’avoir une place en crèche » a expliqué au Maire un jeune père de famille. Bernard Gauducheau a répondu que « Vanves se trouve dans la moyenne de l’offre : 600 demandes par an dont 50% sont satisfaites. L’offre de places  est multiple et permet une capacité de 300 places. Ce qui est insuffisant. Mais l’objectif d’une municipalité est de satisfaire ses habitants même si elle ne peut pas le faire à 100%. Mais depuis que je suis maire, nous avons crée une créche qui se trouve au rez de chaussé de l’immeuble Audiens près du métro. Je compte travailler pour augmenter le nombre de places en crèches. Si nous avons la possibilité d’accueillir des crèches privées, c’est une possibilité. Il faut inventer  des choses nouvelles. Susciter des vocations d’assistantes maternelles. Une crèche est très chère en bâtiment et en personnel »  a-t-il expliqué tout en faisant prendre conscience que « Nous avons d’autres projets à mener en même temps  comme la reconstruction de tout un groupe scolaire à Cabourg ». Et « qu’en quelques années, j’ai rattrapé un énorme retard en équipement dans cette commune. Et on ne peut pas faire tout en même temps ».

     

    HACHETTE

    Un habitant de la Villa Colsenet mitoyenne de Hachette rue Jean Bleuzen a demandé au Maire si « on peut construire un immeuble de 30 m de haut à côté », même s’il l’avait rassuré sur le devenir de ce site. « La villa Colsenet fait partie des sites à protéger. Et nous ne souhaitons pas que l’on vous agresse » l’a-t-il rassuré en faisant allusion à Hachette qui souhaite s’étendre en accueillant son siége qui ferait passer son nombre d’employés de 300 à 600. « Nous avons dit que nous ne souhaitons  pas dépasser 30 m sur ce site alors que d’autres immeubles s’élèvent jusqu’à 42 m dans ce quartier. Nous serons vigilant pour les habitants de la Villa Colsenet soient pris en compte par Hachette qui a l’intention de confier son projet d’extension à un grand cabinet d’architecte ».

     

    A SUIVRE….