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georges pompidou

  • LES RENDEZ-VOUSA VANVES D’UNE SEMAINE DE CONCERTATION

    Ce week-end de Pâques a été marqué par un bel orage dimanche après-midi après des célébrations qui ont rassemblées beaucoup de vanvéens : 10 Vanvéens ont été baptisé,  4  lors de la veillée Pascale à Saint Remy samedi soir,  6 de l’Aumonerie dimanche à la messe de Pâques de Saint François. La veillé Pascale et la messe de Pâques ont été célébré par mgr Migliore, Nonce apostolique chez les bénédictines,  clôturé par à un déjeuner amical  autour d’un buffet organisé par les soeurs auxquels ont participé les habitués. Beaucoup de résidents de Simon de Cyréne de Vanves ont participé ce week-end à une rencontre à Lourdes marquant les 15 ans de cette association qui ouvrait en 2009 sa première maison partagée dans notre commune. 25 ont été ouverte depuis, et 20 autres sont en projet où vivent ensemble personnes valides et handicapés. 650 résidents des ces maisons créées à Lyon, Dijon, Angers, Rungis, Vanves, Nantes, Toulouse, St Malo, Lille, Paris, Bordeaux, et l’île de Ré ont partagés, échangés sur le théme : « l’épreuve non choisie, la relation d’aide, le regard qui transforme, et rebondir après l’épreuve »

    Cette semaine sera dominé par la concertation à travers deux réunions publiques, l’une sur la Tour Triangle organisé par le comité des Riverains, la seconde sur le quartier du Plateau (sur la photo).  Elle se terminera par le festival du film écologique organisé par La Ruche, non plus au lycée Michelet mais à la salle Panopée, et pendant 3 jours au lieu d’une semaine.

    Enfin,  sur le plan politique, il faut reconnaitre que notre vanvéen Premier Ministre a été nommé à Matignon à un moment plutôt difficile, entre la crise des agriculteurs,  le déficit de nos finances publiques qui a amené dans un courrier à Gabriel Attal, Éric Ciotti, président des Républicains, à dénoncer l’état «catastrophique» de nos finances publiques en lui demandant de prévoir un budget rectificatif, tout en  laissant planer la menace d’une motion de censure. Et de renverser le gouvernement comme ce fut le cas lorsque Georges Pompidou dont on célèbre aujourd’hui les 50 ans de sa disparition, était à Matignon. Un président qui a succédé au Général auxquels beaucoup de nos politiques actuellement, se référent, nostalgiques de cette France des « Trente glorieuses » et qui prônait la réindustrialisation de la France, comme aujourd’hui Macron,  à travers livres et colloques

    Mardi 2 Avril

    A 18H30 à l’hôtel EKLO : Comité des Riverains de la Tour Triangle

    A 19H30 à l’école Marceau : Réunion publique du quartier du Plateau qui reviendra sûrement sur les projets de requalification des rues louis Vicat et Auguste Comte, et le réaménagement du square Marceau (Charles de Gaulle), avec une présentation du budget 2024

    Mercredi 3 Avril

    A 18H30 à l'hôtel de ville de Boulogne : Conseil territorial de GPSO  

    Vendredi 5 Avril

    A 9H30 au conseil Départemental des Hauts de Seine : Réunion plénière consacrée au vote du budget 2024 auquel participe Sandrine Bourg

    A 20H30 à  Panopée : Dans le cadre du festival du film écologique organisée par La Ruche, sur le théme « Agir avec la biodiversité » projection du film «Comment échapper à la canicule en ville ? (2023) de Nina Montané, avec Hugo Clément :  Face aux nombreuses agressions dont elle est victime, dont la canicule, la biodiversité en ville tente de résister. Que faire pour la protéger ? Comment faire en sorte qu’elle se développe ? Échange avec Hélène Soubelet, directrice générale de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité

    Samedi 6 Avril

    A 15H  à Panopée : Dans le cadre du festival du film écologique organisée par La Ruche, projection du film : « L'Europe à la reconquête de la biodiversité » (2018) de Vincent Perazio et Nicolas Cennac : Des scientifiques tentent de faire revivre une nature sauvage par la réintroduction de grands animaux comme les bisons, les chevaux, les ours, qui agissent comme de véritables architectes du paysage, permettant une diversification des habitats et l’installation de nombreuses espèces. Mais dans une Europe très cultivée, la cohabitation est-elle possible

    A 16H30 à Panopée : Dans le cadre du festival du film écologique organisée par La Ruche, projection du film : «Des fraises pour le renard» (2020) de Thierry Robert et Stéphane Durand : En France, des agriculteurs tentent de faire dialoguer vie domestique et vie sauvage. On découvre comment ils produisent, tout en favorisant une biodiversité dont ils savent utiliser les services. Pourquoi ne sont-ils pas plus nombreux à appliquer ces méthodes. Echanges avec Bernard Chevassus-au-Louis, écologue, personnalité scientifique, président de l’association Humanité et Biodiversité.

    Dimanche 7 Avril

    A 16H Chez les Bénédictines : Concert  « les plus beaux airs sacrés pour violoncelle et Orgue » avec Christophe Jeannin et Lorenzo Cipriani

    A 17H à Panopée : Dans le cadre du festival du film écologique organisée par La Ruche, projection du film : « L'Océan vu du cœur (2023) de Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud, avec Hubert Reeves : Hymne à l’infinie variété du vivant dans ces océans longtemps perçus comme une ressource inépuisable, ce film explore les menaces alarmantes qui pèsent sur leur équilibre, mais propose aussi sources d’espoir et pistes de réflexions pour une préservation devenue indispensable. Échange avec Jean-Benoît Charrassin, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle et directeur du LOCEAN (Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentations et Approches Numériques).

  • UN JOURNALISTE DE VANVES RACONTE SARKO COTE VESTIAIRE

    Après Sarko et les femmes, Bruno Jeudy avec l’un de ses collégues s’est intéressé à « Sarko côté vestiaire ». Ainsi ce vanvéen, journaliste au Figaro sort un nouveau livre qu’il dédicacera à 16H le 29 Mai à la librairie Blondel, à la veille de la Coupe du Monde de Football  et en plein grand tournoi de Roland Garros. Vanves Au Quotidien l’a rencontré pour qu’il nous raconte les relations de Nicolas Sarkozy mais aussi tous ces prédécesseurs avec le sport

     

    I – RUPTURE AVEC  SES PREDECESSEURS

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi après les femmes, Sarko et le sports ?

    Bruno Jeudy : « L’idée est née à la fois d’une rencontre et d’une photo. D’une rencontre parce que Karim Nedjari est un ancien confrére du Parisien avec lequel j’ai travaillé une dizaine d’années. Il était aux Sports. J’étais en Politique. Ma spécialité était journaliste politique, mais j’aime bien le sport. C’était sa spécialité mais il s’intéressait aussi à la politique. Du coup, nous avons décidé de croiser nos carnets d’adresses. D’une photo qui l’a intrigué et que nous avons décidé de mettre en couverture du livre. Cette photo incarne bien la rupture dans la Véme République avec un président sportif qui, le lendemain de son investiture, gravit les marches du palais de l’Elysée, en short, en basket, téléphone à la main, venant de courir une heure dans le bois de Boulogne. Elle incarne bien une rupture par rapport à ces prédécesseurs…

    VAQ - …Auxquels vous consacrez un chapitre. Qu’avez-vous découvert à propos de nos Présidents ?

    B.J. : « Je suis un passionné de la Véme République. J’étais trop jeune pour avoir connu le Général de Gaulle, et les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy. J’ai fouillé dans les archives,  regardé les images de l’INA, et cherché à voir ce que chacun avait fait en matière de sports. Toute catégorie confondu, le plus sportif, le plus passionné de sports, le plus consommateurs d’événements sportifs à la TV, c’est Nicolas Sarkozy qui est, à l’image de Bill Clinton, de Barak Obama, celui qui a choisi délibérément d’instrumentaliser le sport pour sa promotion personnelle pour la conquête du pouvoir. Cela correspond à la place du sport dans la société d’aujourd’hui. Nous ne sommes plus dans les années 60, comme à l’époque du Général de Gaulle.

    Mais en même temps, j’ai découvert des choses marrantes. Le Général de Gaulle, après la déroute de l’équipe de France aux J.O. de 10960 à Rome fait l’objet d’un de dessin de Faizant qui campe le Général de Gaulle en képi mais en survêtement en disant : « Décidemment dans ce pays, il fait que je m’occupe de tout ». Cela veut dire, mine de rien,  qu’il est l’homme qui a organisé le sport de haut niveau en France : Il a crée l’INSEP à Vincennes, posé les jalons du ministère des sports – il n’y en avait avant  - avec comme premier ministre des sports, anciennement haut commissaire aux sports, Maurice Herzog, alpiniste de renom, vainqueur de l’Annapurna, qui a battu le record de longévité à la tête  de ce ministère et posé les jalons de la politique sportive française dont le Général de Gaulle récoltera les fruits en 1968 avec les médailles d’or glanées par la France avec Killiy en tête. Alors qu’il avait très peu de goût pour le sport, qu’il n’en pratiquait pas, il n’en était pas moins un passionné du Tour de France. Alors qu’aujourd’hui Nicolas Sarkozy se rend chaque année sur le Tour de France, en étant dans la voiture derrière le vainqueur, à l’époque, c’est le Tour de France qui a fait halte à Colombey les Deux Eglises pour saluer le Général qui était au bord de la route. C’était un événement considérable à l’époque puisque jamais un président n’avait assisté à une étape du Tour de France. Les temps ont beaucoup changé.

    Georges Pompidou, c’était plutôt « No Sports » pour reprendre les propos de Churchill. Mais cela ne l’a pas empêché d’être le premier Président de la République à visiter le village olympique à Munich  en 1972. Guy Drut nous a montré une photo de lui avec les fréres Pageot dans le village olympique. Giscard était plus dans le show. Il a essayé d’instrumentaliser le sport car c’était un homme de communication, se faisant filmer sur les pentes de Courchevel en train de faire du ski. Mais il n’y connaissait rien.  Mitterrand qui était plutôt un homme de littérature, avait une grande passion pour le Tour de France. Il  l’a suivi. Et il y a une photo célèbre où on le voit prendre en photo les coureurs cyclistes dans un col isérois. Il connaissait tous les vainqueurs de la Grande Boucle depuis l’après guerre. Et il était très ami avec Jean Lieulliot qui organisait un critérium à Château-Chinon. Il a eu quand même l’honneur d’inaugurer les J.O. d’Albertville. Et l’on se souvient de l’image où il  faisait la Holà dans les tribunes.

    N’ayant que peu de goût pour le sport, cela a réussit à Jacques Chirac qui ne connaît rien au football, ni aux ports, mais qui adore les sportifs, et qui a très vite senti que le sport allait devenir un élément important dans la séduction des électeurs et des français. Alors qu’en 1997, il est au fond au niveau politique après la dissolution, il remonte dans les sondages à la faveur de la victoire des Bleus au Mondial 1998, avec cette formidable garden party où les joueurs de l’équipe de France viennent fêter cette Coupe du Monde dans les jardins de l’Elysée… avec ce lapsus de Chirac : « Je vous demande d’accueillir la Coupe de France » parlant de la Coupe du Monde. Les sportifs l’adoraient : Aimé Jacquet, Didier Deschamps ont toujours été laudateurs et très reconnaissant de les avoir soutenus durant tout l’hiver 1998 où ils ont subis une campane de presse très dure sur le thème « cette équipe est nulle, elle ne gagnera pas ». Jacques Chirac – et je le révéle dans ce livre – a téléphoné régulièrement à Aimé Jacquet, pour lui remonter le moral. Il avait compris qu’il fallait aider cette équipe. Il s’est lié d’amitié avec Zinedine Zidane en 2006 quand la France est en finale de la Coupe du Monde, qu’il est expulsé après son coup de boule. Jacques Chirac s’isole alors  pendant une vingtaine de minutes dans le vestiaire avec lui.  Personne ne sait ce qu’ils se sont dit.    

    VAQ – Son épouse s’était fait remarquer lors d’étapes du Tour de France en Corréze ?

    B.J. : « C’est la fameuse étape avec l’équipe Festina et Richard Virenque, renvoyé du Tour pour cause de dopage. C’est plutôt une page noire du Tour de France. Bernadette Chirac avait préparé une grande fête ce jour qui a plutôt tournée au désastre. Jean Marie Leblance qui parle de cette fameuse soirée, nous dit que Jacques Chirac l’avait plutôt vécu coal, suivant l’étape derrière Laurent Jalabert qui témoigne dans le livre. Il raconte qu’il s’était rendu compte qu’après l’arrivée, que Jacques Chirac le suivait dans la voiture.  Au fond, il aimait regarder les sportifs, mais ne parlait pas trop avec eux, car il ne s’y connaissait pas et ne savait pas trop quoi leur dire, à part « super champion ! ». Ce qui n’est pas le cas de Nicolas Sarkozy qui est un grand spécialiste, qui connaît les braquets, capable de parler avec les cyclistes, qui les connaît tous personnellement, qui est fan de cyclisme. Lance Amstrong est sans doute son sportif préféré. Il a une véritable vénération pour lui.

    VAQ – Malgré tout ce que l’on raconte sur lui ?

    B.J. : « Tout à fait. Lance Amstrong est déjà venu déjeuner deux fois à l’Elysée, et ils se contactent régulièrement, disent chacun du bien de l’autre.

     

    A SUIVRE…..