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patrick devedjian président du conseil général

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : FIN DE CAMPAGNE OU L’UNION DE CHAQUE CÔTE EST MISE A MAL

    La campagne électorale de ces élections départementales sur le canton de Clamart/Vanves s’est terminé hier soir, pour la droite,  par un meeting d’Isabelle Debré et Jean Didier Berger (UMP) dans la grande salle des fêtes Hunebelle, là où ils avaient lancé leur campagne le 1er Février 2015. Par une forte présence sur le terrain, avec distribution de tracts,  porte à porte pour les candidats PS, Guy Janvier et Yannick Geffroy.

    Patrick Devedjian était présent à Clamart hier soir pour un meeting interactif où les candidats ont répondu aux questions des participants. Il terminait ainsi une tournée électorale sur l’ensemble du département où il est venu soutenir chaque binôme UMP et UDI durant cette semaine qui précédait le second. Occcasion de réitérer son message au lendemain des résultats du 1er tour : « Les altoséquanais ont adressé un message au gouvernement : Ils en ont ras-le-bol, et ils ne supportent plus la politique gouvernemental, et chaque fois qu’ils ont l’occasion de le dire, ils le font, aux élections municipales, aux cantonales, avec force. Les résultats obtenus par les candidats de la majorité départementale,  ont accompagné une politique départementale qui a été jugée à cette occasion, positive. Nos concitoyens ont considéré, et davantage au second tour, que la politique conduite par le département, est sage, modérée sur les impôts, sur les emprunts…Mais en même temps, nous sommes le premier département investisseur de France. C'est-à-dire que nous ne faisons pas des économies pour le plaisir de faire des économies ou de les mettre à la caisse d’épargne, mais pour faire des investissements, doter notre département d’équipements qui renforcent son attractivité, donc sa prospérité, et créent des emplois ».

    Sa dernière sortie de campagne pour soutenir ce binôme « charismatique » dans ce canton de Clamart/Vanves est tout à fait symptomatique de l’évolution à droite : « Le département est en train de se « devedjianisé », car peu de sakozystes historiques étaient candidats à ces élections départementales. Il a réussi à devenir le plus petit dénominateur commun entre tous les mouvements de droite » explique un observateur de la vie politique altoséquanaise en citant ce que le président du Conseil Général expliquait dans le nouvel Obs : « la droite évolue plus ici qu’ailleurs. Elle a été sarkozyste, elle ne l’est plus. Elle se renouvelle dans la diversité ».  C’est ainsi que les Jean Sarkozy, Philippe Pemezec, Thierry Solére, Jean Paul Dova… ne se sont pas representés pour diverses raisons et sont remplacés quelquefois par des candidats que Patrick Devedjian a poussée et sollicité, même s’il était évident que de nouveaux maires UMP comme UDI  se présentent comme JD Berger (Clamart), Grégoire de la Ronciére (Sévres), Jean Vastel (Fontenay aux Roses)…notamment dans des cantons détenus par la gauche.  En tous les cas, les résultats sur le canton et dans chaque ville, Clamart et Vanves, auront sûrement des implications aux Régionales qui vont suivre.

    Guy Janvier reste confiant en comptant sur les 10,7 % des Verts et des 6,6 % du Front de Gauche. Mais voilà, comme l’indiquait Le Parisien Jeudi dernier, «  les relations tendues entre les groupes locaux de Clamart risquent de peser sur le report des voix. Dans un message en demi-teinte adressé à leurs militants, les candidats EELV appellent à soutenir le binôme socialiste, tout en critiquant « les deux partis dominants » : « Nous appelons à soutenir les socialistes » précise Catherine Naviaux. « Les électeurs sont libres dans les urnes ». Boris Amoroz, du FG, assure, lui, ne pas encore avoir décidé d'une position claire ». Raison pour laquelle, il est resté bien silencieux sur ses réactions au lendemain du 1er tour lorsqu’il a été sollicité par le blog. D’autant plus que « si le FdeG (PC et PdeG) du département et de Clamart ont apporté, dés Dimanche, leur soutien à Guy Janvier » selon les dires de ce dernier qui a mis le logo du FdeG sur son dernier tract, ce n’est pas le cas du côté de Vanves, à cause peut être « d’un côté très stalinien de ses membres » explique t-on dans son entourage, en visant certes Boris Amoroz et certains de ses camarades notamment le secrétaire de section PC de Vanves et même le responsable du PG local. « Ah ce n’est plus Odette! » regrette même un vieux militant socialiste, en se référant à la vieille garde communiste

    Mais voilà, en pleine journée de Vendredi ( ?), un communiqué du Front de Gauche de Clamart et de Vanves dénonçait l'attitude du Parti Socialiste pour le second tour : « Alors que nul soutien officiel ne leur a été donné et que nous avons publié hier notre déclaration d'entre deux tour NE DONNANT PAS DE CONSIGNE DE VOTE POUR LE SECOND TOUR, le parti socialiste se permet d'afficher sur son matériel militant notre logo (Front de gauche, PCF, Parti de Gauche) sans aucun accord préalable ! Cette manoeuvre est honteuse et déshonore le parti socialiste qui devra répondre de ses manoeuvres publiquement si ce n'est devant la justice ! Nous ne laisserons pas le parti socialiste s'accaparer de force un soutien qui ne lui a pas été donné. Pour des pratiques politiques qui respectent vraiment la loi et la transparence, le Front de Gauche continuera de se battre au jour le jour ainsi qu'aux prochaines élections ! ».  Boris Amoroz était parait ll très remonté. Mais à jouer à ce petit jeu, le risque pour la gauche, est de n’avoir plus aucun représentant du PS au Conseil Général, même si le PC sauve quelques siéges notamment dans le sud 92. « C’est peut être ce que recherche certains membres du PCF , avant de disparaître boufffé par le PG de JL Mélenchon, surtout s’il perd son dernier bastion départemental avec le Val de Marne, comme l’expliquait récemment le ministre JP Le Guern (PS) » expliquait un militant socialiste. En tous les cas, cela n’empêchait pas le président UMP du département des Hauts de Seine d’ironiser  en déclarant au meeting de Nicolas Sarkozy à Asnières Mardi soir : « ici, c’est la meilleure version du ni-ni, c’est ni élus du FN, ni élus du PS ! »

    Mais il en faut plus pour troubler le conseiller général sortant : Il a distribué ses derniers jours un tract « 10 bonnes raisons… de battre J-D Berger & I.Debré, d’élire G.Janvier & Y.Geffroy » (qui a déjà une version piraté par un UMP clamartois sur Tweeter) comme lors des municipales de Mars 2014, entouré de tous les militants de la section PS, hollandais, Aubrystes, frondeurs…  dans différentes place de Vanves, et quelquefois tout seul avec Remi Carton, comme c’était le cas Vendredi matin à l’entrée du passage souterrain qui mène au métro. Il est vrai que les militants avaient été mobilisés au marché de Malakoff pour faire nombre autour de leurs candidats à Malakoff/Montrouge à l’occasion d’une visite de soutien de P.Devedjian à ses candidats UMP. D’ailleurs Malakoff est devenu une destination à la mode  : Si aucun militant du Front de Gauche tiendra un bureau de vote, au grand dam des socialistes vanvéens, c’est parce qu’ils seront dans les bureaux de vote malakoffios. Les résultats de Dimanche dernier ont montré que Guy Janvier est un candidat redoutable sur Vanves, bénéficiant du vote de fidéles soutiens, de sa notoriété, de ses réseaux aussi, car il a rencontré beaucoup de vanvéens avant et pendant la campagne. Le maire de Vanves en avait fait les frais en 2014 et 2011. Mais dimanche, ce sera peut être plus difficile, vu le contexte national, et le redécoupage Vallsien qui s’est finalement retourné contre les socialistes. 

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : QUESTIONS D’ACTUALITES

     

    Après l’installation du Conseil municipal de Vanves, puis du Conseil communautaire de GPSO, tous nos élus ont repris leur travail quotidien, certes dans un contexte politique quelque peu différent après ses élections municipales, ce changement de premier ministre et de gouvernement. Les commentaires et les réflexions quelquefois à brule pourpre point n’ont pas manqué dans les différents instances où siégent nos élus, comme le Sénat, la Région ou le département des Hauts de Seine, en cette fin de semaine, où il a beaucoup été  question de fusion des régions, de suppression des départements, de redécoupage cantonal….  

    SENAT  :  QUESTION SUR LA MGP

    Isabelle Debré, sénateur (UMP) des Hauts de Seine a posé l’une des 5 questions sur la réforme territoriale lors de la séance des questions d’actualité jeudi après-midi qui concernait la MGP (Métropole du Grand Paris) : « Après les élections municipales, le paysage politique des villes a été profondément modifié, en particulier en Ile-de-France. De nombreux nouveaux élus de la petite couronne se sont inquiétés des propositions faites dans le cadre de la constitution de la métropole du Grand Paris (MGP), qui doit en principe devenir opérationnelle au 1er janvier 2016. Votre annonce d'une nouvelle carte intercommunale fondée sur les bassins de vie suscite aussi des interrogations. Quelles sont les intentions du Gouvernement, ses objectifs, son calendrier ? Quand le décret nécessaire à la mise en oeuvre de la loi Métropoles sera-t-il publié ? Quels aménagements éventuels envisagez-vous ? Comment associerez-vous les élus ? Quelles sont les conséquences de la réforme annoncée pour la constitution des métropoles en cours de construction ? » . Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation a répondu à la place de Manuel Valls premier ministre qui était présent : «  Nous entendons les inquiétudes. L'aire métropolitaine n'est pas concernée par la réforme annoncée de l'intercommunalité parce que la MGP  est elle-même une intercommunalité. Il faut une mise en cohérence des services publics à cette échelle pour faciliter la vie des Franciliens. Je me suis engagée devant Paris Métropole à donner du temps aux nouveaux élus pour que nous cheminions ensemble. Le projet de décret leur a été soumis, ainsi que la convention d'objectifs partagés, comme l'a souhaité le Premier ministre et comme je m'y étais engagée. Le Premier ministre et le Gouvernement sont très attachés à cette concertation. Le décret sera publié prochainement »

    REGION : AMABILITES

    Bernard Gauducheau a siégé à la Commission permanente qui s’est réuni Jeudi matin. Il a eu l’occasion d’intervenir sur la restauration scolaire et notamment les conditions de son déroulement à propos du LEP DArdenne qui ne dispose pas d’un self service comme le lycée Michelet. « Ses éléves doivent donc aller à Michelet pour se restaurer à midi. Mais beaucoup n’y vont pas pour de multiples raisons. Ils traînent dans les rues, mangent un sandwich dans les halls d’immeubles. Ne pourrait il pas avoir un lieu ouvert lors du temps de déjeuner pour qu’ils puisset s’y retrouver » a demandé le maire de Vanves à Henriette Zoughebi, vice président chargée des lycées sans recevoir de réponses précises.  

    La veille lors de la présentation des résultats de la 8éme étude annuelle menée par la commission du film régionale et Audiens sur le secteur de la production audiovisuelle et cinématographique en Ile de France, dans l’hémicycle régional, Jean Paul Huchon avait dit du bien de Vanves et surtout de l’immeuble d’Audiens : « On aime votre immeuble, car ll est très efficace au niveau du développement durable » 

    DEPARTEMENT : RECOURS CONTRE LE DECOUPAGE

    Guy Janvier n’a pas siégé au conseil général, Vendredi,  parce que sa mére est décédée voilà quelques jours. Il était en province pour ses obsèques. Il aurait dû intervenir sur le compte administratif 2013 et le programme d’insertion et de retour à l’emploi. Il a été beaucoup question de la suppression des départements bien sûr, et surtout des conséquences de son annonce comme l’a expliqué Patrick Devedjian qui  a été surpris par la méthode : « Entre les régions qui vont fusionner et la mort avancé du département, cela donne un sentiment d’improvisation ». Il a surtout annoncé qu’un recours avait été déposé contre le décret dessinant la nouvelle délimitation des cantons. « Le nouveau découpage est fondé sur des erreurs de faits. Le décret litigieux encours, par ailleurs l’annulation par méconnaissance du principe d’égalité des citoyens devant le suffrage et en  ne respectant pas les limites territoriales et administratives des différentes collectivités. Il est entaché de multiples erreurs manifestes d’appréciations tenant au défaut de cohérence territoriale du découpage et aux considérations politiques et électoralistes qui ont manifestement guidé la majorité des choix opérés ». Ainsi, il apparait pour le canton de Clamart (regroupant Vanves et Clamart) qu’il fait partie des 7 cantons sur 23 qui s’écartent de plus de 15%  de la nouvelle moyenne départementale (68 369 habitants). Le décret méconnait les intercommunalités existantes puisque Vanves fait partie de GPSO et Clamart de Sud Seine, et recèle plusieurs erreurs manifestes d’appréciations tenant notamment à la cohérence territoriale des circonscriptions (Clamart dans la 12éme et Vanves dans la 10éme). Enfin,  le principe selon lequel « le territoire de chaque canton est continu » est réduit à sa plus simple expression sur le canton de Clamart puisque les deux communes ne sont reliées que par une étroite bande de terre d’une centaine de métres de large dans laquelle passe une voie ferrée. « Ce nouveau découpage a pour effet de réer un canton long de 7,5 km allant de Paris au département des Yvelines composée de deux communes dont la frontière commune est pratiquement inexistante »