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viparis - Page 28

  • UNE REUNION PUBLIQUE A VANVES AXEE SUR LA VOIE PUBLIQUE

    La voirie publique a été finalement au centre des préoccupations de cette réunion publique de quartier avec les habitants du plateau qui s’est déroulée Mardi soir à l’école Marceau.  Avec toutes ces implications. Comme ce sujet d’agrégation en droit administratif donné  à un grand professeur (Maurice Duverger ?)  qui a marqué des générations d’étudiants : « le trottoir ! » Pour un maire, le sujet est vaste d’autolib aux sanisettes, à défaut des crottes de chiens etc… Ce qui n’a manqué ce soir là !  

     

    La soirée a commencée comme d’habitude par les exercices obligatoires, c’est à dire comme l’exposé lors d’un grand  oral, inscrit à  l’ordre du jour annnoncée, en dehors du film sur les « 10 ans » : Autolib, Mail Sadi Carnot bien sûr, que le Blog avait traité à la suite de la première réunion à la Palestre (Quartier Saint Remy),  occasion  de préciser à la suite d’une question de parents sur les « zones de rencontres »,   que « la Police Municipale est allée dans les écoles pour sensibiliser les jeunes sur les zones « 20 » et « qu’elle fait aussi de la pédagogie auprés des adultes ». Des riverains se sont plaints des véhicules garés systématiquement tous les soirs à proximité de l’entrée du terrain de Pétanque, gênant beaucoup de piétons. D’autres des véhicules stationnés en permanence devant l’entrée et le passage des secours de  la résidence Auvergne. « Il faudrait remplacer les barrières par des gros plots rétractables, mais cela coûte cher » a répondu le maire.  Un troisiéme du manque de signalisation du métro dans la ville.

     

    Un habitant de la place des Provinces s’est inquiété de sa dégradation et a demandé s’il y avait un projet de réhabilitation. Bernard Gauducherau a répondu « qu’une expertise géométrique est en cours pour délimiter exactement les propriétaires de chaque parcelle de cette ZAC du Plateau », 30 à 40 ans après son aménagement. « Cette phase d’identification des prpopriétaires permettra de définir qui fera et financera les travaux de réaménagement, de requalification » a-t-il indiqué. « Et ce sera le cas place des Provinces des espaces publics en partenariat avec les propriétaires des immeubles pour les parties privatives »

    Un autre habitant a posé la question du devenir des emplacements réservés aux containers des commerçants qui débordent sur les trottoirs ou incitent les actes de malveillances (incendie). Ces containers avec leurs abris avaient été une solution toute trouvée pour éviter de voir traîner toute la journée, les poubelles des commerçants sur les trottoirs. GPSO est en train d’agir pour trouver des locaux poubelles partagés entre commerçants et co-propriétaires  des habitations au dessus des commerces. « Il faut que tous les commerçants et tous les propriétaires soient d’accord ! » a expliqué le maire avec le correspondant GPSO à Vanves. Mais voilà, comme d’habitude, il manque une copropriété à un accord unanime.

     

    Plusieurs questions ont concernées les nuisances du parc des expositions, du bruit, des embouteillages au carrefour Jullien, Gabrielle d’Estrée, 4 Septembre, du stationnement sauvage engendrée notamment lors des petits et moyens salons « à cause du parking F qui n’est pas ouvert » a fait constater le maire. « Il faudrait 20 policiers pour chasser les véhicules, ou mettre des barrières et des plots qui coûtent chers ». Sans parler de l’engorgement régulier de la place des Insurgés de Varsovie (Porte de la Plaine) par les camions lors des installations ou déménagements des salons….

    Le maire a indiqué que le concessionnaire, Viparis (qui réunit la société Unibail, et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris)  envisage d’orienter les activités du Palais Sud (Bâtiment 7) vers les Congrés, avec moins de salons, et une suppression du stationnement sur son toit, des espaces un peu plus vert le long de la rue Jullien. « Cela devrait se faire à l’occasion  du renouvellement de la concession et évoluer dans le bon sens (pour la ville de Vanves) dans les 5 ans à venir plutôt que les 10 ans » a expliqué le maire en donnant l’exemple de la Tour Triangle le long du Hall 1 qui va dans ce sens, et le Pentagone Français, porte Balard….amenant le service logement du ministère de la Défense à rechercher des terrains pour la constructuion de logements comme c’est le cas à l’angle Sadi Carnot/Danton, ou rue Aristide Briand/Villa des Matraits

     

    Un riverain a demandé où « on en était de la couverture du Bd Périphérique ? » - « 3650 m2 de jardins sont aménagés cet automne, avec une requalification de la voirie tout autour » a-t-il répondu en faisant le point sur la proprté de la ruie Louis Vicat : «  On a réalisé et envoyé des photos de l’état de la rue Louis Vicat à la Mairie de Paris. Du coup, elle fait passer son service propreté 2 fois par semaine et nous une fois par semaine » a précisé le maire. Il en a profité pour informer les habitants que le plancher de la rue J.Jaurés sera repris, et que la descente du métro sera traité par la technique du flammage pour rendre les pavés moins glissants.

  • TOUR TRIANGLE : VANVES PROPOSE DE FAIRE UN « PARC DES EXPOS PROPRE » !

    « Vanves est particulièrement concerné car le quart du parc des expositions se trouve sur son territoire » a déclaré Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui était venu participer, avec Laurent Lacomére, adjoint au maire, le directeur général des services de la mairie à une nouvelle réunion publique sur la tour Triangle jeudi dernier, qui a attiré de très nombreux parisiens, mais vanvéens et isséens.  Elle s’inscrivait dans le processus de révision simplifiée du PLU engagé pour la Mairie de Paris pour mener à bien ce  projet « Triangle » à la porte de Versailles (Paris XVéme) : «  Il s’agit de « diversifier les fonctions dans ce secteur classé en Services Urbains dans le PLU empêchant la construction de bureaux, et de modifier le plafond des hauteurs » pour permettre la construction de cette tour de 180 m.

     

    Une nouvelle étape dans la réalisation de ce projet lancée voilà 3 ans « qui va changer profondément la physionomie de ce quartier » selon Philippe Goujon, maire UUMP du XVéme arrondissement mais qui suscite de nombreuses oppositions et interrogations. Bernard Gauducheau n’a pas caché qu’il souhaitait avoir des précisions de l’impact de cette tour sur l’environnement, la circulation, le parc des expositions. « Elle apportera beaucoup de choses mais les activités du parc des expositions draînent beaucoup de monde. Or nous souhaiterions que les visiteurs comme les exposants viennent sans voitures et sans camions. Allez-vous nous faire un parc des expositiobs propre, un lieu d’échange de convivialité, attractif ? ». Son voisin d’Issy qui avait dépêché Christophe Provost adjoint chargé de l’Urbanisme et ex-dircab a expliqué qu’Issy était « vigilant sur l’usage, l’organisation, la destination de cette tour, l’aménagement du quartier », et « bienveillant car c’est l’occasion de requalifier cette avenue Ernest Renan après le prolongement du T2 ».

     

    Les voisins de Paris  ont pu  autant s’exprimer que les parisiens, après une rapide restitution du travail d’ateliers réunis depuis le début de l’été. Ils ont fait apparaître des aspects positifs -  Débat sur les tours à Paris, traumatisme et aberrations des années 70 dans le XVéme, liaison entre  Paris et ses communes limitrophes d’Issy et de Vanves, accélération de la rénovation du parc des expositions, espace vert de 1 ha à la place de la station service du Bd Lefebvre, restructuration de l’avenue Ernest Renan – et d’autres qui le sont moins et posent de nombreuses questions : Les matériaux utilisés pour la façade aérienne et transparente, la performance énergétique de la tour, l’impact réel des ombres, l’intégration de la tour, le nombre de commerces, l’ouverture au public des belvédéres et de l’atrium, la saturation des transports en commun, les problémes de circulation et de stationnement etc…

     

    Luc Blanchard (Val de Seine Verts) a attaqué le premier en faisant un lien avec l’île Seguin où sont prévus des tours : « Paris est un exemple pour ses voisins » et « on très attentif à ce qui se fait (réduction de la circulation automobile, réaménagement des berges de la Seine…). Mais la tour Triangle est un très mauvais exemple ! Il faut arrêter avec ce délire des tours. On vous soutient contre ce projet démentiel » s’est il exclamé à l’intention des opposants : « Les parisiens sont contre les tours. Pourquoi vous obstinez-vous ? C’est une fausse bonne idée ! 180 m de haut c’est minable lorsqu’on voit ce qui se fait à Shanghai et ailleurs en Asie ! »… « Avez-vous conscience de l’inquiétude des riverains sur la construction d’une tour proche du « Pentagone français » et qui pourrait être une cîble ? »… Beaucoup de questions ont été posé sur le bail accordé à Unibail, les performances énergétiques de cette tour, sur les ombres provoquées, son poids, son démantement possible, la transformation du parc des expositions, le report de sa logistique sur les façades isséenne et vanvéenne du parc, la création de 5000 emplois,  sur la saturation des transports commun notamment avec l’installation du « Pentagone » français à Balard, sur le PLU lui-même – « quelle est la valeur des régles que vous modifiez au gré de vos besoins ? » s’est interrogé un participant qui devait aussi penser à l’extension de Roland Garros – et la vision des élus sur le Paris du XXIéme et XXIIéme siécle

     

    « Alors que vous êtes tous les deux d’accord sur cette tour, êtes-vous prêt à organiser un référendum » a demandé à un moment un associatif à Anne Hidalgo et Philippe Goujon. « Il  serait judicieux d’y faire participer les isséens et les vanvéens » a même proposé un vert isséen.  Les réponses apportées par le cabinet d’architecte, les fonctionnaires de la ville de Paris, et ses élus  n’ont pas tellement satisfait l’assistance. Notamment lorsqu’Anne Hidalgo a répondu sur le référendum en invitant à s’en tenir aux régles de droit en la matière en arguant que « l’on est dans un état de droit » alors qu’une partie de l’assistance criait « référendum ! » et en expliquant que « si l’enquête publique n’est pas favorable, on ne pourra pas donc le faire dans ce cas là » ce qui laissait sceptique beaucoup d’opposants. Yves  Contassot adjoint au maire de Paris EELV qui est très critique sur ce projet, a eu cette formule : « Vous tenez le même discours que ceux qui nous disaient au printemps : « Un réacteur (nucléaire) n’explose pas ! » Etes-vous prêt à faire travailler des experts sur les questions posées et à condition que ce ne soit pas vous qui les désignaient ? »

  • VANVES ET LE PARC DES EXPOSITIONS : BEAUCOUP DE PROJETS POUR LE RENFORCER

    Vanves n’est pas encore débarrassé du parc des expositions. D’ailleurs pourquoi souhaiter son départ puisqu’il rapporte des royalties  à notre commune avec ses nuisances auxquels les riverains ont dû s’habituer. Et le Conseil de Paris qui s’est réuni en ce début de semaine, vient de lancer une procédure de renouvellement anticipée de sa concession pour 40 ans parce qu’il doit faire l’objet de travaux importants

     

    Il faut rappeler que Viparis (crée à partir du rapprochement d’Unibail et de la CCIP) est  l'exploitant du Parc des expositions depuis 1987 et que sa concession a été prolongée jusqu’en 2026. Ses huit pavillons répartis sur 36 ha reçoivent 7 millions de visiteurs par an, notamment à l'occasion du Salon de l'agriculture, de la Foire de Paris et du Mondial de l'automobile. Il héberge plus de 50 salons ouverts au public et plus de 70 réservés aux seuls professionnels. Il est ainsi le premier en Europe pour le nombre des manifestations et le huitième pour la superficie. Or, la Mairie de Paris souhaiterait faire de gros investissements dans ce parc des expositions pour lui permettre de résister à de gros concurrents européens comme Milan et Barcelone, l’avantage de ce site étant d’être dans la Capitale même. Elle a même demandé au cabinet KPMG de faire un audit dont les conclusions proposent d’y implanter un Centre de Congrés, d'écologiser ce site avec des panneaux solaires, de la géothermie, la végétalisation des toitures… et  d'établir une « porosité » entre le parc et son quartier. Or la concession actuelle ne prévoit pas de tels investissements en dehors des travaux d’entretien courants, et la Ville de Paris ne peut pas attendre 2026. D’où le lancement de renouvellement anticipé de cette concession.   

     

    Pour se donner une idée des enjeux, il suffit de se procurer l’étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) qui a évaluée les retombées économiques de l’activité des foires et salons à partir d’enquêtes approfondies menées entre Septembre 2010 et Février 2011 auprès de 2700 exposants et plus de 4000 visiteurs. Si le tourisme représente plus de 6% du PIB national et 10% du PIB francilien, 13% de l’emploi touristique en Ile de France (plus de 60 000 postes à temps plein) sont générés par le secteur des foires et salons. Il a représenté 6 millions m2 de surfaces louées, 226 000 exposants et 23 millions de visiteurs. Les exposants et visiteurs internationaux contribuent fortement aux retombées économiques du secteur dans l’hexagone. « En 10 ans, la Région Ile de France a su répondre à une demande internationale de plus en plus exigeante » estime la CCIP.

     

    Leader mondial dans l’accueil des salons internationaux, la Région génére 68% des retombées économiques nationales du secteur, soit 3,9 milliards d’euros. 50% des dépenses réalisées dans la région Capitale sont dûes à des entreprises ou des hommes d’affaires internationaux. Ceux-ci représentent aujourd’hui 28% des exposants et 14% des visiteurs non franciliens. Un visiteur étranger dépense en moyenne 2 fois plus qu’un  visiteur français. « Les étrangers constituent aujourd’hui incontestablement le vérotable moteur de la croissance du sedcteur des foires et salons  dans notre pays ». Plus de la moitié des exposants internationaux vient d’un  pays limitrophe de la France (Italie, Allemagne, Belgique, Espagne, Suisse) et 10% de Chine et d’Inde. La moitié des visiteurs étrangers provient quant à elle d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre et de Belgique notamment. Hors Europe, 6 à 7% sont originaires du Brésil, de Russie, d’Inde, de Chine et autant d’Amérique du Nord. Ils séjournent en moyenne 4 jours contre 2,5 pour les français