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viparis - Page 24

  • LA TOUR TRIANGLE NE DEVRAIT PAS FAIRE DE L’OMBRE A VANVES A CAUSE D’UN « PROBLEME DE MAJORITE »

    Le projet de tour Triangle qui a incité Viparis à lancer ce vaste de modernisation et de transformation du parc des expositions étalé sur 10 ans,  présenté au maire et aux élus de la majorité de Vanves au début du mois pendant le Mondial de l’Auto, pourrait ne pas voir le jour, comme l’avait annoncé  le collectif d’associations parisiennes contre la tour triangle.

    Anne Hidalgo, maire de Paris l’a même reconnue au début de la semaine, car elle a un sérieux « problème de majorité ».  En effet, lors du prochain Conseil de Paris qui aura lieu les 17 et 18 novembre, une délibération concernant le déclassement de la parcelle sur laquelle est prévue la tour Triangle, le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan, sera soumise au vote. Et il n’est pas sûr qu’elle obtienne la majorité. D’une part le groupe EELV qui fait partie de la majorité, a toujours dénoncé ce projet inutile, coûteux et anti-écologique et ne soutiendra pas l’exécutif sur ce dossier. D’autre part l'UMP, le Parti de Gauche et les Centristes ont également prévu de voter contre. La délibération a donc de grandes chances d’être rejetée le mois prochain. « Sur ce sujet-là, j’ai un problème de majorité. Mais Je ne souhaite pas traîner ce sujet en essayant de cacher qu’il y a une majorité différente. Je veux que ce soit tranché. Je préfèrerais que ce soit tranché positivement, que cette tour puisse voir le jour parce que cela me parait important pour Paris. Si la majorité n’existait pas au Conseil de Paris, j’en prendrais acte. Je ne vivrai pas cela comme une défaite » a-t-elle expliqué lundi dernier à quelques journalistes. Ce qui pourrait arranger la société Viparis, filiale d’Unibail-Rodamco. Ses responsables  ne seraient pas non plus mécontente, du fait d’un marché parisien de l’immobilier de bureaux en nette dégradation. Rappelons que cette tour qui devrait culminer à 180 m,  a été dessinée par les prestigieux architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron. Elle devrait  accueillir 88.000 m2 de bureaux et 2.600 m2 d’espace accessible au public. Le coût de sa construction était estimé en 2011 à 535 M€.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    EXPOSITION UNIVERSELLE : UN VOEU PRESQU’UNANIME

    Vanves est la première ville de France dont le conseil municipal a voté Mercredi soir un vœu de soutien à l’organisation d’une exposition universelle en 2025 dans le Grand Paris. Elle l’a fait, de surcroit, grâce à une démarche consensuelle de la majorité et de l’opposition municipale, rare, pour être soulignée, puisque l’initiative, soutenue par Bernard Gauducheau (UDI) en  revient à Anne Laure Mondon (PS)  comme l’a expliqué ce dernier en lui laissant la parole pour présenter cette délibération. Elle a notamment expliqué la raisons pour lesquelles « Vanves est légitime pour soutenir ce projet ambitieux »  avec la présence du parc des expositions situé au 4éme rang européen, géré par la société Viparis, partenaire fondateur de l’association ExpoFrance 2025 via Unibail Rodamco. Et le Palais Sud (Hall 7) qui se trouve sur le territoire de Vanves appelé à devenir le premier centre de Congrès de France dans le cadre de la restructuration  de ce parc des expositions a souligné le maire en annonçant aux élus qu’une visite de présentation de ce projet est prévu d’ici les vacances d’été : « Un projet fédérateur comme celui-ci devrait réunir tout le monde » a déclaré Bernard Gauducheau (UDI).

    Mais voilà, deux élus ne se sont pas associés à ce vœu : Lucile Schmid (EELV) et Boris Amoroz (FdeG/PC) : « 2025 est loin et proche à la fois ! On a assisté à un certain nombre de renoncement de la part du gouvernement – transition énergétique par exemple – pour éviter de se fixer de nouvelles échéances. Que Vanves soit la première ville à émettre un tel vœu n'a aucun intérêt Dans la période actuelle que nous traversons, nous avons d’autres priorités ! Pourquoi monter un conte de fée » a déclaré la première, alors que le second a condamné "cette exposition universelle supportée par de grands groupes financiers  et capitalistiques » -  « Etre la première ville est anecdotique ! Mobiliser est plus important, et surtout la jeunesse. L’objectif est de monter un projet qui ne soit pas financé par des fonds publics. Une exposition universelle sans mobilisation citoyenne ne se fera pas ! » lui a répondu Anne Laure Mondon (PS). « C’est une réaction misérabiliste. On est très fier de notre commune et de la faire ainsi grandir aux yeux de ceux qui nous entourent » a ajouté Bernard Gauducheau (UDI) 

     

    SYNDICATS INTERCOMUNAUX : DEUX VICE PRESIDENTS VANVEENS

    Les maires des Hauts de seine tirent leur épingle du jeu dans le renouvellement des instances dirigeantes des grands syndicats intercommunaux francilien après la vague bleue de Mars dernier. André Santini a été réélu  à la tête du SEDIF, tout comme Jean Jacques Guillet à la tête du SIGIEF où Bernard Gauducheau est l’un des 12 vice-présidents. Tout comme Bertrand Voisine qui a été élu vice président au SIPPEREC présidé par Jacques JP Martin (UMP) maire de Nogent qui intervient dans les domaines des réseaux d’électricité et des télécommunications. Il faut ajouter Jacques Kossowski député maire de Courbevoie qui a été élu président du SIFFUREP  - qui intervient depuis 1905 sur les questions funéraires des communes - où Vanves est représenté par Daniel Barois qui a remplacé Jacques Landois. 

    MACDO DRIVER ET ETAP HOTEL DANS LA LIGNE DE MIRE

    Le projet d’extension d’Etap Hotel a fait l’objet d’une question orale de Gabriel Attal (PS) au conseil municipal de mercredi soir. Il s’est fait le relais des riverains habitant au 109 rue Jean Bleuzen qui protestent contre le projet de surélévation de 2 étages d’Etap Hôtel qui va boucher leur vue et leur voler une part de soleil. Pascal Vertanassian, maire adjoint chargé de l’urbanisme n’a pas manqué de rappeler  que la paternité de cette réalisation d’un MarcDonald Driver et d’un hôtel (Etap Hôtel)  remonte à la mandature de Guy Janvier (PS) entre 1995 et 2001,  à l’époque très contesté par les riverains à qui l’on avait promis un espace vert. Il a expliqué que ce projet consiste à surélever de 2 étages cet hôtel pour lui permettre de passer de cinquante à une centaine de chambres, que certaines modifications à ce projet avaient été demandé et nécessité un permis de construire modificatif, attaqué par des riverains dont le recours a été rejeté.  

    UNE TRIBUNE DU PUBLIC DANS L’OBSCURITE

    Comme l’a déjà descrit ce blog, et le redit encore après ce troisième conseil municipal de la mandature, le public qui vient assister au conseil municipal, pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver, parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace de tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine, sauf cette fois-ci. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et au dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.

  • PRES DE 90 ANS DE FOIRE DE PARIS AUX PORTES DE VANVES

    Il a été beaucoup question du parc des expositions durant cette campagne des municipales, avec le projet de tour Triangle contre lequel se sont mobilisés beaucoup d’associations rassemblées dans un collectif, et la requalification des halls d’expositions et notamment du Palais Sud avec la construction sur son toit d’un centre de congrès, accompagné d’un hôtel à l’emplacement des Halls 7 et 8 le long de la porte de la Plaine. La Foire de Paris qui se ouvre Mercredi ses portes dans ce parc des expositions nous donne l’occasion de rappeler justement que l’histoire de son développement est liée à cette manifestation

    La Foire de Paris a 110 en 2014 puisque sa première édition qui n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui s’est déroulée au Carreau du Temple. Il s’agissait davantage d’une distraction où les parisiens endimanchés venaient y flâner en famille, déambulant parmi 500 petites boutiques de jeux, de bijoux, pansementeries et colifichets appelés « articles de Paris ». Elle était organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris qui avait rassemblée plusieurs organisations professionnelles qui voulaient s’inspirer de la foire de Liepzig en créant le Comité des Expositions de Paris. Elle a déménagée une douzaine de fois au Grand Palais, sur l’esplanade des Invalides, au Champs de Mars…jusqu’à trouver domicile à la Porte de Versailles. Dés 1921, ce Comité a cherché ce lieu fixe en créant la Société d’Exploitation des Expositions de Paris (SEPE) devenu maintenant Viparis, et a retenu ce terrain de la foire aux bestiaux étendus sur 35 ha à la limite de Paris, d’issy les Moulineaux et de Vanves.

     

    Ce espace a été aménagé en un temps record entre 1921 et 1925, le Journal de Vanves/Makakoff de cette époque, faisant état de l’édification d’un parc des expositions à l’emplacement du palais Sud actuel (qui était alors des carrières) et des halls 3 et 4, 7 et 8, et de la démolition des fortifications. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de fondriéres. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’est tenu à cet endroit pour la première fois en 1925.  Ils y avaient des stands tout simples, avec des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sein plus haut que tous les autres » était il expliqué.  « Elle est à l'origine une foire aux échantillons et connaît un grand succès lorsqu'elle accueille le Concours Lépine en 1929 qui l’a véritablement lancée ». Par la suite, en 1937, une entrée monumentale a été construite par Louis-Hippolyte Boileau et Léon Azéma, à la porte de Versailles. La Seconde Guerre mondiale a marquée un arrêt des expositions, le site étant même occupé par les militaires. Puis les années 1950 ont vu l’organisation de nouveaux salons à côté de la Foire de Paris, les salons du cycle, du poids-lourd, du cuir,  le Concours Général Agricole qui sera inclus dans le salon de l'Agriculture à partir de 1964, le Salon de l'Automobile, en 1962 qui quittait le Grand Palais, se tenant une année sur deux, en alternance avec le salon de Francfort, à partir de 1976.