Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sifurep

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    EXPOSITION UNIVERSELLE : UN VOEU PRESQU’UNANIME

    Vanves est la première ville de France dont le conseil municipal a voté Mercredi soir un vœu de soutien à l’organisation d’une exposition universelle en 2025 dans le Grand Paris. Elle l’a fait, de surcroit, grâce à une démarche consensuelle de la majorité et de l’opposition municipale, rare, pour être soulignée, puisque l’initiative, soutenue par Bernard Gauducheau (UDI) en  revient à Anne Laure Mondon (PS)  comme l’a expliqué ce dernier en lui laissant la parole pour présenter cette délibération. Elle a notamment expliqué la raisons pour lesquelles « Vanves est légitime pour soutenir ce projet ambitieux »  avec la présence du parc des expositions situé au 4éme rang européen, géré par la société Viparis, partenaire fondateur de l’association ExpoFrance 2025 via Unibail Rodamco. Et le Palais Sud (Hall 7) qui se trouve sur le territoire de Vanves appelé à devenir le premier centre de Congrès de France dans le cadre de la restructuration  de ce parc des expositions a souligné le maire en annonçant aux élus qu’une visite de présentation de ce projet est prévu d’ici les vacances d’été : « Un projet fédérateur comme celui-ci devrait réunir tout le monde » a déclaré Bernard Gauducheau (UDI).

    Mais voilà, deux élus ne se sont pas associés à ce vœu : Lucile Schmid (EELV) et Boris Amoroz (FdeG/PC) : « 2025 est loin et proche à la fois ! On a assisté à un certain nombre de renoncement de la part du gouvernement – transition énergétique par exemple – pour éviter de se fixer de nouvelles échéances. Que Vanves soit la première ville à émettre un tel vœu n'a aucun intérêt Dans la période actuelle que nous traversons, nous avons d’autres priorités ! Pourquoi monter un conte de fée » a déclaré la première, alors que le second a condamné "cette exposition universelle supportée par de grands groupes financiers  et capitalistiques » -  « Etre la première ville est anecdotique ! Mobiliser est plus important, et surtout la jeunesse. L’objectif est de monter un projet qui ne soit pas financé par des fonds publics. Une exposition universelle sans mobilisation citoyenne ne se fera pas ! » lui a répondu Anne Laure Mondon (PS). « C’est une réaction misérabiliste. On est très fier de notre commune et de la faire ainsi grandir aux yeux de ceux qui nous entourent » a ajouté Bernard Gauducheau (UDI) 

     

    SYNDICATS INTERCOMUNAUX : DEUX VICE PRESIDENTS VANVEENS

    Les maires des Hauts de seine tirent leur épingle du jeu dans le renouvellement des instances dirigeantes des grands syndicats intercommunaux francilien après la vague bleue de Mars dernier. André Santini a été réélu  à la tête du SEDIF, tout comme Jean Jacques Guillet à la tête du SIGIEF où Bernard Gauducheau est l’un des 12 vice-présidents. Tout comme Bertrand Voisine qui a été élu vice président au SIPPEREC présidé par Jacques JP Martin (UMP) maire de Nogent qui intervient dans les domaines des réseaux d’électricité et des télécommunications. Il faut ajouter Jacques Kossowski député maire de Courbevoie qui a été élu président du SIFFUREP  - qui intervient depuis 1905 sur les questions funéraires des communes - où Vanves est représenté par Daniel Barois qui a remplacé Jacques Landois. 

    MACDO DRIVER ET ETAP HOTEL DANS LA LIGNE DE MIRE

    Le projet d’extension d’Etap Hotel a fait l’objet d’une question orale de Gabriel Attal (PS) au conseil municipal de mercredi soir. Il s’est fait le relais des riverains habitant au 109 rue Jean Bleuzen qui protestent contre le projet de surélévation de 2 étages d’Etap Hôtel qui va boucher leur vue et leur voler une part de soleil. Pascal Vertanassian, maire adjoint chargé de l’urbanisme n’a pas manqué de rappeler  que la paternité de cette réalisation d’un MarcDonald Driver et d’un hôtel (Etap Hôtel)  remonte à la mandature de Guy Janvier (PS) entre 1995 et 2001,  à l’époque très contesté par les riverains à qui l’on avait promis un espace vert. Il a expliqué que ce projet consiste à surélever de 2 étages cet hôtel pour lui permettre de passer de cinquante à une centaine de chambres, que certaines modifications à ce projet avaient été demandé et nécessité un permis de construire modificatif, attaqué par des riverains dont le recours a été rejeté.  

    UNE TRIBUNE DU PUBLIC DANS L’OBSCURITE

    Comme l’a déjà descrit ce blog, et le redit encore après ce troisième conseil municipal de la mandature, le public qui vient assister au conseil municipal, pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver, parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace de tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine, sauf cette fois-ci. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et au dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite et fin): Un peu d’histoire, de la réserve parlementaire pour le biblio club et l’hôtel de ville, agrément à l’ESCAL…

    Le dernier conseil municipal de Vanves (avant la fin du monde) de 2012 a été marqué par un remarquable exposé fait par Jacques Landois, maire adjoint chargé du Cimetière, notamment, sur l’historique du Syndicat intercommunal funéraire de la région pazrisienne (SIFUREP) dont l’un des maires de Vanves, Etienne Jarrousse (dont un parc porte le nom) est à l’origine. L’occasion en a été donné par l’exament (très rapide) de son rapprt d’activité annuel comme ce fut le cas pour le SIPPEREC (Electricité et réseaux de communication) qui participe à l’enfouissement des réseaux électriques aériens et au développement duréseat THD92 à  Vanves. D’ailleurs le conseil municipal a fait une demande de subvention au SIPPEREC pour des travaux d’isolation des couloirs de l’école maternelle Marceau   

     

    SIFUREP : Il s’agit d’un syndicat  intercommunal qui regroupe 74 communes dont Vanves, crée en 1905 selon Jacques Landois qui a fait un pêtit historique : « Il faut savoir que du temps de Napoléon et Pie VII en 1804, les services funéraires ont été confiée aux Fabriques et aux Consistoires des religions catholiques et juives qui étaient alors chargé d’entretenir et gérer les lieux de cultes (églises, synagogues...). Mais ils ont connu des difficultés car ce n’est pas simple à gérer, préférant déléguer à des entreprises privées. Notamment en 1840, lorsque fut créé une entreprise de pompes funébres, Langlé, qui a commencé à gérer tout ces services funéraires et s’est transformé en Pompes Funébres Générales (PFG). En 1904, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, toute cette gestion a été  confié aux communes qui se sont rendus compte que cette activité revenait très chére, avec corbillard, entretien des chevaux à l’éppoque, tendeurs, porteurs… d’où la création des services extérieures  obligeant à fournir corbillard, cercueil, poignées, capitons,  et intérieurs qui restent aux religions. Un syndicat intercommunal a été crée, qui doit être le plus ancien avec les Eaux et le Gaz, pour mutualisé les moyens, assurer les services funéraires, gérer les crématoriums et conseiller les collectivités. Etienne Jarrousse, maire de Vanves entre 1902 et 1911 a été très impliqué dans sa création. Ce syndicat intercommunal a délégué la gestion aux Pompes Funébres Générales qui ont exercé un monopole jusqu’en 1993. Mais voilà, contrairement au but recherché, les prix n’ont pas baissé. Du coup, le Sifurep a crée un service tarifaire qui est appliqué pour toutes les personnes décédées sur le territoire de l’une des communes adhérentes du Sifurep ».

     

    RESERVES : La ville de Vanves profite bien bien de la réserve parlementaire qui faisait la « Une » du Parisien le week-end dernier, grâce à trois parlementaires comme l’a indiqué Bernard Gauducheau en les citant : 2 sénateurs (Isabelle Devré et Hervé Marseille) et un député (André Santini). Elle a fait appel à celle-ci pour deux opérations : La rénovation du biblio-club  afin de « redynamiser un espace de convivialité et d’éveil pour les enfants » au cœur du Plateau. Ainsi l’espace intérieur deevrait être ré-organisé en agrandissant la mezzanine actuelle qui sert de stockage, en modifiant l’escalier menant à cette mezzanine et en réaménageant les bureaux, en remplçant les luminaires, en changeant les revêtements de sel, en refaisant les peintures et la mise aux normes électriques. Cette subvention devrait représenter 10% du coût total des travaux (335 000€). La rénovation de l’aspect extérieur de l’hôtel de ville  avec la réfection compléte de la toiture et la réfection de l’isolation des combles, avec remplacement des menuiseries extérieures. « Il s’agit pour la ville d’assurer l’étancheité de la toiture et de réaliser des économies grâce aux gains d’énergie que procurera l’isolation des combles et le remplacement des menuiseries » a indiqué le maire en donnant le coûtr des travaux (380 000 €). Claire Papy (EELV) s’est étonné que « l’on fasse l’amélioration thermique de l’hôtel de ville alors que l’urgence est plutôt au centre administratif et le théâtre » - « Mais il faut intervenir sur la toiture de l’hôtel de ville qui a subit les effets du temps » a répondu le maire.

     

    ESCAL : Les agréments triennal  « Animation global » et « animation collective famille » délivrés par la CAF (Caisse d’allocations Familiales) des Hauts de seine ont été renouvelé pour le centre socioculturel de la ville de Vanves, espace Gazier puis l’Escal depuis plusieurs années. Les derniers (2010/12) ont été marqué par l’intégration du Club 11/17 ans dans les activités du Centres, le développement du Forum Familles et les activités de l’ESCAL dans plusieurs bâtiments : Espace Gazier et Giner puis Gazier et Monnet. Cette politique a permis de passer de 652 à 1300 adhéents en  3 saisons, sachant qu’au moins 1900 vanvéens ont bénéficié d’au moins une prestation du centre en 2011/12. Pour la période 2013/15, plusieirs objectifs : développer le pôle « animations/évenements »du club  11/17 ans, créer à l’espace Jean Monnet un pôle « Accueil Parents Enfants », augmenter le nombre de prestations en direction des publics spécifiques (seniors, PMR, Français langue étrangère…), développer l’aide aux projets collectifs ou individuel dans le domaine du multimedia  

     

    ARS : Le Conseil municipal a donné un avis favorable sur le plan stratégique régional de santé de l’ARS (Agence Régionale de Santé) qui a pour objectif de fixer ses priorités et ses objectifs. Ainsi dans ce cadre, la ville de Vanves et son pôle Prévention-Santé relaie les campagnes nationales de prévention et d’éducation à la santé, organise des animations et actions autour des questions de santé d’actualités ou réccurentes. Elle assure également des prestations de sensibilisation et de prévention auprès des collégiens et des lycéens ainsi que des publics adultes et, grâce aux infirmières scolaires, une « veille santé » sur les écoles de la commune. Enfin, « il convient d’encourager l’installation de médecins libéraux et de favoriser, dans le domaine du logement notramment, la stablisation des professionnels ded santé sur le territoire ».

  • LA TOUSSAINT A VANVES (suite et fin): DES SERVICES FUNERAIRES EN PLEINE EVOLUTION

    Les vanvéens retrouvent ces jours-ci le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Vanves Au Quotidien a rencontré à cette occasion, Jacques Landois, Maire Adjoint chargé de l’Etat Civil qui a en charge le cimetière communal et représente la commune au Sifurep (Syndicat Intercommunal Funéraire de la Région Parisienne) qui l’un des plus vieux syndicat intercommunal en Ile de France. Il nous esplique la nouvelle réglemementation qui gére tout ce qui touche au service funéraire.

     

    RENCONTRE AVEC JACQUES LANDOIS CHARGE DU CIMETIERE

     

    Vanves Au Quotidien – Qu’est-ce que c’est ce Sifurep dont un vanvéen serait à l’origine ?

    Jacques Landois : « Il s’agit d’un syndicat  intercommunal syndicat qui regroupe 74 communes dont Vanves, crée en 1905. Il faut savoir que du temps de Napoléon et Pie VII en 1804, les services funéraires ont été confiée aux Fabriques et aux Consistoires des religions catholiques et juives qui étaient alors chargé d’entretenir et gérer les lieux de cultes (églises, synagogues...). Mais ils ont connu des difficultés car ce n’est pas simple à gérer, préférant déléguer à des entreprises privées. Notamment en 1840, lorsque fut créé une entreprise de pompes funébres, Langlé, qui a commencé à gérer tout ces services funéraires et s’est transformé en Pompes Funébres Générales (PFG). En 1904, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, toute cette gestion a été  confié aux communes qui se sont rendus compte que cette activité revenait très chére, avec corbillard, entretien des chevaux à l’éppoque, tendeurs, porteurs… d’où la création des services extérieures  obligeant à fournir corbillard, cercueil, poignées, capitons,  et intérieurs qui restent aux religions. Un syndicat intercommunal a été crée, qui doit être le plus ancien avec les Eaux et le Gaz, pour mutualisé les moyens, assurer les services funéraires, gérer les crématoriums et conseiller les collectivités. Etienne Jarrousse, maire de Vanves entre 1902 et 1911 a été très impliqué dans sa création. Ce syndicat intercommunal a délégué la gestion aux Pompes Funébres Générales qui ont exercé un monopole jusqu’en 1993. Compte tenu des prix pratiqués, l’Etat a décidé de casser le monopole en l’ouvrant à la concurrence. Mais voilà, contrairement au but recherché, les prix n’ont pas baissé. Du coup, le Sifurep a crée un service tarifaire qui est appliqué pour toutes les personnes décédées sur le territoire de l’une des communes adhérentes du Sifurep. Ainsi pour 2400 € de coût pour les services extérieurs, il y a une réduction de 50% qui fait baisser le prix à 1256 €. Mais peu en profitent car sur les  530 000 décés  enregistrés par an en France, 80% se déroulent des communes où ces personnes habitent. Ainsi si un vanvéen décéde à Paris, il ne pourra pas bnénéficier de cette réduction car Paris ne fait pas partie de ce syndicat.   

    VAQ - Comment sont gérés les concessions du cimentière par la ville de Vanves ?

    J.L. : « Nous avons des concessions de 10, 30, 50 ans et perpétuelles qui sont gérés maintenant sur informatique.  Ce qui implique de faire régulièrement des reprises administratives et techniques. Avec la première, nous prévenons les personnnes – on n’est pas obligé de le faire – par lettre recommandé que la concession est arrivée à échéance et qu’elles doivent la renouveler. S’il y aucune réponse, nous renouvelons ce courrier un an après. Au bout de deux ans et un jour, on peut, mais nous le faisons pas tout le temps, reprendre la concession pour l’affecter à uner autre personne. Pour les concessions perpétuelles, c’est différent,  car on ne peut pas le faire, à moins d’engager une procédure de reprise qui est très longue et spéciale. Nous le faisons lorsque la tombe est en état de péril, ce qui fut le cas une fois à Vanves, celle-ci s’étant écroulé sur une sépulture voisine.

    Ce qui implique une gestion des ossuaires. Avant, nous pouvions mettre les restes mortuaires à l’intérieur d’un ossuaire. Depuis par une nouvelle loi en 2008, nous sommes obligés, lors d’une reprise technique, de mettre les restes du corps dans un reliquaire qui est conservé dans l’ossuaire avec le nom de la personne et l’endroit où elle était. La difficulté est qu’avant on pouvait emmener les restes mortuaires à la crémation, ce qui devient de plus en plus difficile cart l’on doit s’assurer que la personne décédée ne souhaitait pas être crématisée. Ce qui est quasiment impssible. Nous sommes est obligé de conserver ces restes mortels dans l’ossuaire à l’intérieur d’un reliquaire. Ce qui se fait à Vanves. 

    VAQ – Justement qu’en est il  justement de la nouvelle réglémentation gérant la crémation ?

    J.L. : « Depuis le 28 décembre 2008, une nouvelle réglementation organise la destination des cendres. Elles sont considérées maintenant comme un corps. On ne peut plus les séparer. Elles doivent être conservée entièrement, mais on ne peut plus les garder chez soi. On doit indiquer au maire ce que l’on va en faire et quelle sera leur destination.  On peut les mettre ainsi soit dans une case de colombarium, à l’intérieur d’une cave-urne, petite sépulture en terre qui peut accueilir une douzaine d’urnes, ou d’un caveau, les disperser sauf sur un lieu public, en mer, dans un parc mais à la condition d’informer le maire de la commune où est née la personne. L’objectif est d’avoir une gestion décente des cendres. Enfin Vanves dispose depuis depûis 1994 d’un colombarium qui a été étendu, car 30% des décés se font par crémation, pour différentes raisons, dont le coût est moins cher, plus écologique etc…Nous devons avoir plus de 60 places de coombariums dans le cimetière actuellement.