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police municipale de vanves

  • INSECURITE A VANVES : A DEFAUT DE MIRACLES, LE MAIRE INVITE AU LOBBYING !

    Le hasard et les coïncidences peuvent être fâcheuses. Pendant que le maire de Vanves tenait sa réunion publique de quartier consacré au Centre Ancien-Saint Remy où furent bien sûr abordées les questions de sécurité sur la place de la république, ses habitants vivaient des scénes dignes du far west : bagarres entre individus rue Louis Dardenne provoquant l’intervention des forces de police, avec course-chasse poursuite à travers le centre ancien jusqu’au bd du Lycée, sous les yeux médusés de militants d'En Marche en train de tracter, des commerçants en plein travail, des vanvéens en train de rentrer chez eux.

    A croire que tout ce qui a été dit et expliqué lundi soir à l’hôtel de ville « c’était du pipot ! » selon un participant qui reste quand même médusé devant l’invitation à porter plainte ou aller inscrire un témoignage sur la main courante au commissariat, à écrire au préfet des Hauts de Seine, au préfet de police, à appeler le 17 qui pourra envoyer une équipe de police,  comme les y a invité Bernard Gauducheau, avec son adjointe à la sécurité, Marie françoise Goloubtzoff qui se voulait rassurante en expliquant  « Ce que vous faîtes est pris en compte. Même si on n’en voit pas les résultats tout de suite ! »   - « Et bien puisque c’est comme cela, je vais écrire à Isabelle Debré, car je pense qu’étant vice présidente du Sénat elle a plus de poids vis à vis du préfet des Hauts de Seine ou du préfet de police qu’un maire ! » témoignait un participant au lendemain de cette réunion qui a compris que le maire invite au lobbying

    Le débat a d’ailleurs été d’une grande tenue entre des habitants excédés et la municipalité : « Tout n’est pas réglé. Vous avez fait le maximum. Le travail répressif et éducatif est nécessaire, mais ce n’est pas suffisant ! » a déclaré un riverain de la place de la République en lançant le débat. « Je ne veux pas focaliser sur ce sujet et inquiéter. Il y a un souci à cause de quelques énerguménes qui pourrissent la vie des riverains. Des individus qui ne respectent personne, et même pas eux-même. Depuis 3 à 4 ans, un petit groupes de 4 à 6 individus pas très fréquentables, désoeuvrés, déscolarisés, organisent leurs trafics, occupent le trottoir devant le Maryland, occupe le haut de l’immeuble Bio C’ Bon, et la place de la République. Quelquefois, cela tourne au vinaigre entre eux, sans compter le cirque avec leurs voitures. Des comportements insupportables. La police intervient. Mais les regroupements se reproduisent avec les beaux jours » a-t-il constaté en reconnaissant qu’on ne peut faire de miracles.

    « Les forces de police sont limitées et les circonscriptions de police sont en déficit avec les réductions de personnel : 68 à 70 policiers au commissariat de Vanves/Malakoff alors qu’il en est prévu 120 pour bien fonctionner et assurer un minimum de présence » a-t-il expliqué, alors que selon MF Goloubtzoff « la police met en place des effectifs là où le niveau de délinquance  est important. Or depuis un an, il n’y a pas eu d’augmentation de la délinquance dans notre ville, ainsi qu’en Avril 2017. Vanves est considérée comme relativement calme par rapport à Malakoff où la voyoucratie est importante, et où la police concentre ses efforts ! » . D’où la nécessité d’appeler le 17 pour faire intervenir une équipe extérieure. CQFD.

    « La population vanvéenne m’invite à faire quelque chose, crééer une police municipale ? C’est fait ! Recruter des policiers municipaux pour assurer une présence la nuit ? Quelques villes ont fait cet effort ! » a-t-il reconnu en s’y refusant parce qu’il y est réticent, et en expliquant que ce n’est pas au citoyen de financer une police municipale (pléthorique) alors qu’il finance déjà par ses impôts une police nationale.  « Il faut certes que la police municipale dispose d’outils, mais elle ne dispose pas des mêmes pouvoirs, et des mêmes moyens. Il faut écrire au préfet de police, au ministre de l’intérieur pour demander des effectifs – comme il l’a d’ailleurs déjà fait avec quelques résultats – revenir à une police de proximité » a-t-il expliqué, en comptant aussi sur un travail de prévention coordonné  par le CLSPD, avec deux éducateurs spécialisé, et l’augmentation du nombre d’activités proposées aux jeunes, avec l’ESCAL, et l’ouverture d’une salle pour répondre à leurs demandes de se retrouver dans un lieu. « On a pu ainsi aider quelques dizaines,  jeunes à s’en sortir ! »         

    D’autres riverains sont intervenus par la suite, pour faire part de leur exaspération : « S’il n’y a pas assez de police ! Faut il partir ? » s’est interrogé une riveraine….Un autre a demandé ce qu’il en était de la vidéosurveillance, s’il n’y avait pas un centre de supervision. Ce qui n’est le cas pour l’instant, car la ville n’a pas les moyens, seule, d’avoir un centre de veille permanent. Par contre « GPSO a un projet d’un tel centre intercommunal, ce qui permettrait d’intervenir immédiatement »  a indiqué Marie Françoise Goloubtzoff en insistant de nouveau sur les plaintes et les déclarations au commissariat, sur les appels au 17 qui peuvent provoquer des interventions, sur les courriers aux autorités

  • VANVES FACE AUX INCIVILITES DE LA RUE DE CHATILLON : 9 mois pour agir aprés avoir laisser pourrir ?

    Parmi les trois questions orales posées à la fin du conseil municipal de Mercredi soir, l’une d’entre elle, posée par Valérie Mathey (PS) concernait les incivilités du bas de la rue de Chatillon où les dégradations de véhicules, les feux de poubelles, le rassemblement dans les halls d’immeubles jusque tard dans la nuit, les cambriolages se sont multipliés depuis l’été dernier. Elle souhaitait connaître, suite à la réunion d’information organisée voilà une semaine, avec le locataires, le bailleur social et la commissaire de police, les mesures que la ville comptait prendre pour assurer la tranquillité et la sécurité des riverains.

     

    « Depuis mars 2012, des actes de délinquance ont été commins aux abords de l’école Lemel et de la résidence Normandie (du Logement francilien) : Des feux de poubelles, vols à la roulotte, dégradations de véhicules, dégradations des halls et caves de la résidence…Puis, cette situation s’est détériorée ave l’arrrivée de l’hiver où les fauteurs de troubles se sont réfugiés à l’intérieur de la résidence et ont squatté des halls tout en les dégradant (tags, tapages nocturnes, dégradations des lampes, des escaliers, détritus…) en insultant et en menaçant  les locataires de la résidence qui leur demandaient de partir ou de faire moins de bruit. Le Logement Francilien avait anticipé en Décembre 2012 en engageant 2 maitres-chiens afin que ces derniers patrouillent dans mla résidence pendant plusieurs nuits. Or, pour des raisons budgétaires, ce dispositif de gardiennage, n’a pu être pérénnisé » a constaté dans un premier temps Laurent Lacomére, maire adjoint chargé de la sécurité dans sa réponse.

     

    «  La semaine dernière, le Logement Francilien a divisé les caves en mettant des portes blindées entre chaque parcelle de la résidence et a mis en placedes pass Vigik afin de sécuriser davantage les entrées. Le maire a sollicité le Logement Français pour engager des travaux de sécurisation de la résidence. Parallélement, la police municipale patrouille tous les jours dans le secteur. La police nationale a intensifié ses patrouilles, effectue des contrôles d’identités de manière systématique et verbalise en cas d’infraction (cependant, cela reste du cntraventionnel pour tapage nocturne). Plusieurs contrôles de stupéfiants ont été réalisés » a-t-il indiqué dans un second temps  en revenant sur les décisions prises à la suite de la réunion du 31 janvier : La comune renforcera encore ses patrouilles de police municipale. La police nationale intensifiera également sa présence et ses patrouoilles, notamment la nuit, en opérant des contrôles complets, notamment dans les étages et les caves. Le logement Francilien mettra en place davantage de contrôle d’accés en limitant les entrées extérieures par des dispositifs adaptés. Les locataires et leurs associations n’hésiteront pas  à porter plainte contre les fauteurs de troubles

  • INAUGURATION DU MAIL SADI CARNOT A VANVES : « ON EST PASSE DANS UN NOUVEAU MONDE »

    L’inauguration officielle du mail sadi Carnot se déroulera demain samedi à 12H devant le collége Saint Exupery avec discours et lâcher de ballon. Ce mail Sadi Carnot est une vieille histoire qui remonte à la première campagne municipal de Bernard Gauducheau au poste de maire de Vanves. A l’époque, il se dénommait le « Parcours Vert » et démarrait de l’ilôt du Métro – où il n’y avait encore Audiens – pour continuer vers le square Marceau (Charles de Gaulle), rue Marceau et la rue sadi Carnot et rejoindre le Centre Ancien jusqu’à la place de la république Il était un des éléments structurant de son projet politique pour Vanves lorsqu’il s’était porté candidat aux élections municipales de Mars 2001. Histoire de ce parcours Vert jusqu’à ce mail devenu une « zone de rencontre »

     

     « J’ai travaillé sur ce projet lorsque je me suis porté candidat parce que j’avais constaté la nécessité de relier le Plateau et le Centre Ancien – une revendication que j’entendais souvent dans la commune -  en requalifiant cet axe qui dessert beaucoup d’équipements publics et divers ( une église, un collége, un cimetière, des services municipaux, une mairie, un théâtre et une bibliothéque etc…),  véritable épine dorsale de la ville, mais aussi un axe structurant, un itinéraire « bis » protégé contrairement à Jean Bleuzen ou Antoine Fratacci, plus paisible, emprunté par les piétons, les cyclistes… »  expliquait il à l’une des premières réunoins publiques organisées pour présenter ce projet et les travaux. Rien  à  voir avec un projet ou une initiative venant de GPSO. « Mais pour des raisons financières, nous avons dû changer notre fusil d’épaule en réaménageant d’abord la place de la République qui nous paraissait le plus prioritaire compte tenu de l’ensemble des rénovations réalisée dans ce quarrtier, reportant à plus tard l’aménagement de ce mail qui est enfin réalisé » durant son second mandat.

     

    Les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomération GPSO (ex-Arc de Seine) avaient donné lors de cette premiére réunion publique en 2010, quelques chiffres intéressants tirés d’une étude et d’un diagnostic : 1000 véhicules circulaient quotidiennement sur sa partie haute, 1500 sur sa partie basse à partir de la rue Solférino, roulant en général à 27 km/h, ce qui en faisait « une rue relativement peu empruntée et à vitesse faible ». Elle comportait alors  123 places au total en comptant la place du 8 Mai 1945, avec beaucoup d’emplacements à cheval sur le trottoir, des trottoirs étroits, sans vraiment de traversées piétonnes conformes, avec très peu d’emplacements réservés aux handicapés. Le mobilier urbain était très disparate, sans donner vraiment de visibilité aux différents équipements publics…

     

     « L’idée du Mail était de donner un axe continu et apaisé, et une possibilité de jonction entre ses deux quartiers pour redonner une unité à la commune, et encourager une nouvelle façon de vivre la ville. Grâce à une zone de rencontre donnant la priorité aux piétons qui peuvent marcher sur la chaussée, la traverser à n’importe quel endroit,   et aux cyclistes qui peuvent circuler à contre-sens,  avec cette zone 20, où la vitesse est limitée à 20 km/h. Ce   nouveau concept de circulation permet en cohérence avec ce que je fais depuis 11 ans, de rendre la ville à ses habitants, enfants, personnes agées, et de les rendre prioritaires en s’appropriant la ville. Et que cela ne soit pas la circulation automobile qui prime sur les déplacements, mais plutôt la sécurité, la circulation des usagers et des piétons… » expliquait récemment le maire au blog Vanves Au Quotidien qui ajoutait : « Il fallait  marquer plus les abords des équipements publics, refaire une voie plus conviviale et plus pratique, avec un éclairage moins routier et plus adapté à cette zone de rencontre, , où le stationnement est ré-organisé avec un marquage visible ».

     

    Les travaux se sont étalés sur 2 ans pour des raisons budgétaires sur ce tronçon de prés d’un kilométre, où tout a refait de l’assainissement à l’éclairage public, avec la suppression des trottoirs qui facilitent la circulation des PMR, tout en donnant plus d’espaces et de volume. Et la suppression des feux tricolores qui est, en définitive, génératrice de plus de sécurité. La 1ére tranche a concerné la place du 8 Mai 1945 (Novembre 2010 – Juin 2011), et la seconde a concerné une zone allant de la place du 8 Mai 1945 au Collége Saint Exupery puis jusqu’au croisement de la rue Solférino (Juillet 2011- Novembre 2011) L’ouverture des deux premières tranches a provoqué quelques insomnies au maire : « Nous avons dû débloqué des crédits pour faire un accompagnement pédagogique car on ne savait pas du tout ce que cela allait donner.. La police municipale a joué un rôle crucial sur le terrain aux heures de pointe pour sensibiliser les automobilistes et dans les écoles communales ainsi que le collége Saint Exupery concernés par ce Mail Sadi Carnot et expliquer comment cela fonctionne » racontait il lors de la dernière réunion publique de chantier. Et ce n’était pas gagné à l’époque.

     

    Heureusement des efforts considérables avaient été entrepris sur le plan de la signalérique avec l’apposition de signalisations marquant très clairement l’entrée en « zone 20 ». Le grenaillage de la chaussée dans une couleur distincte permet une bonne compréhension du partage de l’espace. Les carrefours avec leur plateformes surelevés permettent de faire ralentir les automobilistes avec la disparition des feux tricolores notamment carrefour Mary Besseyre/Sadi Carnot…  « l’on est passé dans un nouveau monde. Lorsqu’il y a une priorité à droite, les automobilistes ralentissent, alors qu’avec un feu tricolore, ils accélérent lorsqu’ils le voient au « vert ». La situation s’est ainsi améliorée au carrefour du 8 Mai, car les véhicules ralentissent depuis qu’il n’y a plus de feux tricolores. Cet espace est devenu plus sécurisant ».

     

    Enfin, la  troisiéme tranche a été réalisée en 2012 entre le croisement de Solférino jusqu’à l’avenue A.Fratacci ((d’Avril à fin Août). L’investissement représente 1 676 725 € dont 43% (724 912 €) ont été à la charge de la ville qui a reçu une subvention régionale de 227 650 €. « Il faut être très fier que Vanves mette en place un tel aménagement. Mais je comprends que certains soient encore dans le concept ancien de la rue où les véhicules sont encore prioritaires. Mais c’est fait pour améliorer notre cadre de vie et non pour vous embêter, en faire un lieu de vie » insistera t-il de nouveau dans son discours inaugural  tout en reconnaissant que « l’on va casser des œufs ».