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éducateurs de rue

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES FAIT LE POINT AVEC LA MAIRIE

    L’association Agir pour le Plateau a eu l’occasion de faire état d’une réunion de ses dirigeants, Claudine Charfe, Michel Marguerit et Patrick Lauverjat, avec les maires adjoints Kevin Cortès et Erwan Martin, en charge respectivement de la sécurité et du quartier du Plateau,  qui remonte au 18 janvier dernier, qui s'est tenue « dans une ambiance détendue d'écoute et de partage constructif »…. De quoi susciter quelques questions soit lors de la réunion publique du quartier publique du Plateau prévu le 17 Mars prochain.

    Ils ont  signalé plusieurs choses :  «les difficultés de passage devant le chantier de la résidence étudiant porte de Brancion  à cause «d’un  cheminement piéton sale, boueux, jonché de déchets, encombré par les camion de matériaux », ce qui est inhérant à la fin d’un chantier qui a l’air de durer.  « La ventilation de la crèche Montessori (à côté de la boulangerie I'Intendant du Roi) qui est toujours en place sur le domaine public sans autorisation ».

    Sur la sécurité routière, ils ont obtenu un dos d'âne de plus à l'entrée de Vanves, avenue Pasteur, dans le sens Place des Insurgés de Varsovie/Vanves à quelques mètres du feu. Ils ont évoqué la vitesse excessive des bus 58, 59 et 89 dans Vanves -notamment dans la zone limitée à 20 km/h pour le 58 – qui a fait l’objet de courriers de la Mairie, sans résultat jusqu’à présent. Ils ont demandé que la temporisation des feux tricolores (carrefour Albert Legris et Insurrection ) soit modifiée en faveur des piétons (augmentation de la durée pour permettre la traversée en sécurité) : «Kévin Cortes est plutôt d'accord sous réserve que GPSO puisse le faire sans que cela pose problème sur le flux routier. Il serait regrettable que nous restions dans une priorité donnée aux véhicules » commentent ils. Ils ont demandé également la pose de feux-radars dans les rues à forte densité (Jean Bleuzen, Pasteur, Marcel Martinie) et identifiée «zone de rencontre limitée à 20 km/h» pour obliger les véhicules à respecter les limitations de vitesse, en recevant un accueil plutôt favorable. Enfin, ils ont demandé que les stationnements illicites sur les trottoirs soient sanctionnés avec dans un 1er temps un courrier aux propriétaires riverains, par exemple rue Jules Michelet. Mais le problème est que beaucoup de propriétaires de pavillon se garent sur leur bateau, ce qui est illicite

    Sur la sécurité des personnes et des biens, l’association Agir Pour le Plateau attend des actions pour lutter contre la présence en fin de journée et tard dans la nuit des attroupements, points de deal, stationnement de livreurs en double file. Ses responsables ont  signalé les attroupements (plutôt quand la météo est plus clémente !) du côté du point EDF au bas du 114, avenue Victor-Hugo ; devant le square du 8 mai 1945 avec en outre stationnement en double file de voitures dont les conducteurs sont agressifs… Kevin Cortés indiqué qu’il y a eu descente de police au 18 rue Auguste Comte avec arrestation d'individus, qu’actuellement 3 éducateurs de rue sont sur le terrain, que la ville cherche à  recruter des policiers municipaux, et rencontre beaucoup de difficultés,  notamment du fait des rémunérations proposées par rapport à d’autres villes comme Paris ou Boulogne. Actuellement deux sont en poste à l’accueil du poste de police sur le Plateau et à la vidéosurveillance

    Enfin, sur le plan économique, c’est plutôt l’incertitude sur la volonté de s'agrandir de carrefour Market, sur la reprise ou la transformation de l'ancienne boucherie, sur l’installation de l’imprimerie de la rue Mary Besseyre  dans les locaux de l’ancienne antenne de la Poste. Mais il apparaitrait que la Caisse des Dépôts et Consignation reprendrait le projet immobilier rue Mary Besseyre après l’abandon par le promoteur initial et construirait des logements pour des fonctionnaires.

  • INSECURITE A VANVES : A DEFAUT DE MIRACLES, LE MAIRE INVITE AU LOBBYING !

    Le hasard et les coïncidences peuvent être fâcheuses. Pendant que le maire de Vanves tenait sa réunion publique de quartier consacré au Centre Ancien-Saint Remy où furent bien sûr abordées les questions de sécurité sur la place de la république, ses habitants vivaient des scénes dignes du far west : bagarres entre individus rue Louis Dardenne provoquant l’intervention des forces de police, avec course-chasse poursuite à travers le centre ancien jusqu’au bd du Lycée, sous les yeux médusés de militants d'En Marche en train de tracter, des commerçants en plein travail, des vanvéens en train de rentrer chez eux.

    A croire que tout ce qui a été dit et expliqué lundi soir à l’hôtel de ville « c’était du pipot ! » selon un participant qui reste quand même médusé devant l’invitation à porter plainte ou aller inscrire un témoignage sur la main courante au commissariat, à écrire au préfet des Hauts de Seine, au préfet de police, à appeler le 17 qui pourra envoyer une équipe de police,  comme les y a invité Bernard Gauducheau, avec son adjointe à la sécurité, Marie françoise Goloubtzoff qui se voulait rassurante en expliquant  « Ce que vous faîtes est pris en compte. Même si on n’en voit pas les résultats tout de suite ! »   - « Et bien puisque c’est comme cela, je vais écrire à Isabelle Debré, car je pense qu’étant vice présidente du Sénat elle a plus de poids vis à vis du préfet des Hauts de Seine ou du préfet de police qu’un maire ! » témoignait un participant au lendemain de cette réunion qui a compris que le maire invite au lobbying

    Le débat a d’ailleurs été d’une grande tenue entre des habitants excédés et la municipalité : « Tout n’est pas réglé. Vous avez fait le maximum. Le travail répressif et éducatif est nécessaire, mais ce n’est pas suffisant ! » a déclaré un riverain de la place de la République en lançant le débat. « Je ne veux pas focaliser sur ce sujet et inquiéter. Il y a un souci à cause de quelques énerguménes qui pourrissent la vie des riverains. Des individus qui ne respectent personne, et même pas eux-même. Depuis 3 à 4 ans, un petit groupes de 4 à 6 individus pas très fréquentables, désoeuvrés, déscolarisés, organisent leurs trafics, occupent le trottoir devant le Maryland, occupe le haut de l’immeuble Bio C’ Bon, et la place de la République. Quelquefois, cela tourne au vinaigre entre eux, sans compter le cirque avec leurs voitures. Des comportements insupportables. La police intervient. Mais les regroupements se reproduisent avec les beaux jours » a-t-il constaté en reconnaissant qu’on ne peut faire de miracles.

    « Les forces de police sont limitées et les circonscriptions de police sont en déficit avec les réductions de personnel : 68 à 70 policiers au commissariat de Vanves/Malakoff alors qu’il en est prévu 120 pour bien fonctionner et assurer un minimum de présence » a-t-il expliqué, alors que selon MF Goloubtzoff « la police met en place des effectifs là où le niveau de délinquance  est important. Or depuis un an, il n’y a pas eu d’augmentation de la délinquance dans notre ville, ainsi qu’en Avril 2017. Vanves est considérée comme relativement calme par rapport à Malakoff où la voyoucratie est importante, et où la police concentre ses efforts ! » . D’où la nécessité d’appeler le 17 pour faire intervenir une équipe extérieure. CQFD.

    « La population vanvéenne m’invite à faire quelque chose, crééer une police municipale ? C’est fait ! Recruter des policiers municipaux pour assurer une présence la nuit ? Quelques villes ont fait cet effort ! » a-t-il reconnu en s’y refusant parce qu’il y est réticent, et en expliquant que ce n’est pas au citoyen de financer une police municipale (pléthorique) alors qu’il finance déjà par ses impôts une police nationale.  « Il faut certes que la police municipale dispose d’outils, mais elle ne dispose pas des mêmes pouvoirs, et des mêmes moyens. Il faut écrire au préfet de police, au ministre de l’intérieur pour demander des effectifs – comme il l’a d’ailleurs déjà fait avec quelques résultats – revenir à une police de proximité » a-t-il expliqué, en comptant aussi sur un travail de prévention coordonné  par le CLSPD, avec deux éducateurs spécialisé, et l’augmentation du nombre d’activités proposées aux jeunes, avec l’ESCAL, et l’ouverture d’une salle pour répondre à leurs demandes de se retrouver dans un lieu. « On a pu ainsi aider quelques dizaines,  jeunes à s’en sortir ! »         

    D’autres riverains sont intervenus par la suite, pour faire part de leur exaspération : « S’il n’y a pas assez de police ! Faut il partir ? » s’est interrogé une riveraine….Un autre a demandé ce qu’il en était de la vidéosurveillance, s’il n’y avait pas un centre de supervision. Ce qui n’est le cas pour l’instant, car la ville n’a pas les moyens, seule, d’avoir un centre de veille permanent. Par contre « GPSO a un projet d’un tel centre intercommunal, ce qui permettrait d’intervenir immédiatement »  a indiqué Marie Françoise Goloubtzoff en insistant de nouveau sur les plaintes et les déclarations au commissariat, sur les appels au 17 qui peuvent provoquer des interventions, sur les courriers aux autorités