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transports - Page 5

  • VANVES ET LE CONSEIL REGIONAL QUI ENTAME SON MARATHON BUDGETAIRE

    Le Conseil Régional entame aujourd’hui un marathon budgétaire de 3 à 4 jours (et nuit) auquel participera le maire Bernard Gauducheau (NC)  pour voter son budget de 4,5 milliards dans un contexte politique qui aura été marquée par l’affaire Huchon et les polémiques sur les chutes de neige. D’autant plus que 274 amendements ont été déposé dont les 2/3 par les groupes de la majorité régionale (PS-PC, FdeG, Verts, MRC, PRG…), dont une quarantaine devrait être sous-amendé par l’exécutif

     

    C’est le premier budget de la nouvelle mandature dont l’objectif est de « donner corps aux valeurs aux valeurs qui sont les nôtres » a exliqué Jean Paul Huchon (PS), dans un contexte marqué par la réforme des collectivités territoriales, le débat sur le grand Paris et ses rocades de transports publics, la réduction des dotations allouées par l’Etat. « Comme la conjoncture est mauvaise, on essaie de mettre en oeuvre un bouclier social, c'est-à-dire aider les franciliens à améliorer leur vie quotidienne, grâce à des actions de solidarité à destination des jeunes, personnes âgées, handicapés, en grande précarité…qui représenteront 560 ME. Et  nous déploierons des actions dans le cœur de notre métier » a t-il ajouté en parlant de privilégier l’écologie notamment au travers des Etats Généraux de la Conversion Ecologique et Sociale (EGCES), d’un effort accru en matière de logement de 212,5 ME (+3%), la Région étant prête à devenir le premier financeur des aides à la pierre. La Région a prévu d’augmenter de 43 ME les crédits transports (+3,73%) qui représente 29% du budget régional,  de passer de 51,1 à 84,9 ME le budget du développement économique et de l’emploi, de maintenir à 500 ME d’investissement et 200ME de fonctionnement l’effort effectué pour les lycées avec la création de nouveaux internat de proximité, ainsi que le budget Environnement (115 ME) qui sera réorienté notamment  vers une politique régionale de l’énergie avec la lutte contre la précarité énergétique et la rénovation de 200 000 logements. Il prévoit d’accroitre de 4% le budget logement des jeunes et étudiants, de 3% le budget formation professionnelle et l’apprentissage (573ME) avec le financements de 50 000 parcours de continuité professionnelle et le développement des écoles de la deuxiéme chance. Un plan Terrains de Grands Jeux en synthétique sera lancé comme ce fut le cas pour les piscines, ce qui devrait intéresser notre commune puisque la municipalité a décidé d’aménager son terrain de football annexe du PMS A.Roche en synthétique..

     

    Les débats risquent d’être long, animés, quelquefois ennuyants, vu le nombre d’amendements. Un record. Certains permettent de renforcer des crédits sous évalués  dans certains secteurs comme pour les lycées (+37 ME),  les emplois tremplins, l’aide à la tarification… Si tout le monde parait d’accord sur la  suppression de  la zone 6 et son alignement sur la zone 5, premier vers un Pass Navigo Unique,  le Front de Gauche demande la suppression de la zone 5 afin d’aligner tous les voyageurs sur la zone 4.  « Cet amendement a été rejeté par la Commission des Finances, mais il en dit long sur la mentalité et l’état d’esprit » constate Roger Karoutchi (UMP) qui préside la commision des Finances,  en parlant d’amendements lourds traduisant des choix idéologiques comme sur le logement très social (10 ME) qui a provoqué débat, « parce qu’en parallèle la Région supprime la quasi totalité des crédits sur le logement intermédiaire qui répond aux besoins des classes moyennes, ratiboise les crédits d’investissements sur les lycées privés, sur les routes et les protections phoniques pour en mettre un peu plus sur les transports (5 à 8 ME). Sachant que les crédits routiers et autoroutiers ont déjà diminués de 50% entre 2004 et 2010. Il ne fait pas s’étonner après qu’il y ait des problèmes lorsqu’il neige. Il y a quand même 5 millions de franciliens qui prennent la route pour de multiples raisons. Mais ces choix n’en sont qu’au balbutiement. Et on l’a vu avec les amendements écartés pour l’instant par l’Exécutif sur la critérisation des aides, afin de ne plus aider un certain type de commune ». D’ailleurs beaucoup  de ses amendements de dépenses lourdes étaient commun à plusieurs groupes de la majorité (PS-EELV-MRC-PRG voire du FdeG) de manière à ce que l’exécutif les accepte.

  • VANVES CONCERNE PAR LE DEBAT PUBLIC SUR ARC EXPRESS ET LE GRAND HUIT

    De nombreux événements ont marqué la journée d’hier au niveau régional et parlementaire, sur lesquels nous reviendrons bien sûr, où étaient acteurs nos principaux élus vanvéens. Bernard Gauducheau (NC) s’est très impliqué dans le débat sur le lancement des Etats Généraux de la Convention Ecologique et Sociale et sur le plan régional Energie-climat où il a été le porte parole du groupe NC en présentant les positions de son groupe et en defendant des amendements. Isabelle Debré posait une question hier après midi au Sénat lors de la séance des questions d’actualité au gouvernemen. Elle a interrogée le ministre des affaires sociales Woerth sur la retraite des femmes. Enfin, hier soir au Palais des Congrés de la Porte Maillot, était lancé officiellement le grand débat public sur les projets de transports publics « Réseau de transport public du Grand Paris » dit la Grande Boucle ou le « grand Huit » et Arc Express, auquel devraient participer les vanvéens

     

    Un débat public sans nul autre pareil

    Philippe Deslandes, président de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public)  a rappelé quelques évidences et principes qui régiront ces débats qui vont durer 4 mois jusqu’au 30 Janvier 2011. Lorsque la CNDP décide d’un débat,   une Commission Particuliére du Débat Public (CPDP) est créee  : Elle a été confiée à Jean Luc Matthieu pour Arc Express avec 7 membres. Pour la Grande Boucle du Grand Paris, la loi a prévu un régime spécial : elle est présidée par François Leblond, ex-président du C2D (conseil du développement durable) du Conseil Général des Hauts de Seine avec 12 membres mixtes à part égale. A la fin du débat un compte rendu et un bilan sont établis dans un délai de 4 mois. Et le maître d’ouvrage doit dire comment il poursuit ou non ce projet.

     

    Evidement la question a été posée de savoir si au bout du compte, il y aura un seul tracé  « Je ne peux vous le dire, car il y aura deux débats, 2 bilans, 2 comptes rendus. Notre rôle est de faire parler et participer le public. Et c’est pour cela qu’on organise un débat public » a répondu Philippe Deslandes tout en laissant supposer que le public en s’exprimant pourra inciter élus et pouvoirs publics joindre les deux projets et à dessiner un seul tracé.  Jean Luc Matthieu qui a bien précisé les choses : « Nous ferons ce qu’il faut pour les élus ne prennent pas trop de place dans ces réunions où le public aura la parole ». D’ailleurs l’ordre du jour de ces réunions est très simple : 3 minutes d’intervention pour le représentant de la Région et du STIF qui défend Arc Express, 3 autres minutes pour le représentant de la SGP (Société du Grand Paris) qui défend le Grand Huit, 20 mn de présentation pour Arc Express puis 20 mn pour le Grand Huit, et parole au public. 

     

    Comme l’ont bien exprimé les deux présidents de CPDP, cet exercice de démocratie participative a failli ne pas se faire. Tout d’abord parce qu’une majorité de sénateurs étaient décidé à lui tordre le coup avec un amendement qui prévoyait que le projet Arc Express serait abandonné dés lors que la loi sur le Grand Paris était voté. Ensuite, le gouvernement voulait confier ce débat public au Préfet de Région. Mais là, la CNDP a protesté  et a obtenu que lui soit confié son organisation. Jamais une consultation publique n’a atteint cette ampleur, en s’adressant aux 11 millions de franciliens,  aux 1500 collectivités locales, 3600 acteurs économiques qui sont invités à donner un avis sans compter les associations et autres organisations qui pourront déposer ce que l’on appelle des « cahiers d’acteurs ». Les organisateurs s’attendent à plus de 10 000 contributions et avis que les maîtres d’ouvrages, STIF et SGP,  devront instruire, avec les CPDP et le Préfet de Région.

     

    51 réunions sont prévues pour le projet de la SGP dont 6 thématiques (Urbanisme et quartiers, intermodalités et réseaux de transports, « clusters » et potentialités de développement, coût et financement, environnement et qualité de vie, compétitivité et rayonnement européens), 7 générales et 36 de proximité. D’ailleurs les membres de la CPDP de la Grande Boucle se sont répartis l’IDF en 4 secteurs correspondants aux quatre points cardinaux pour que des réunions puissent avoir lieu en même à deux endroits opposés de la Région.  21 réunions seront organisées  pour le projet Arc Express. La CNDP organisera des réunions communes aux deux projets, dont le nombre a fait l'objet d'ardentes discussions avec le STIF,  porteur du projet Arc Express, qui ne souhaitait pas un trop grand nombre de réunions communes, pour éviter les « confusions ». Quatre sont prévues à Champigny, à Créteil, à Pleyel et à la Défense, la commission se réservant la possibilité d’organiser « si nécessaire » d’autres réunions.

     

    4,2 millions de foyers franciliens ont reçu un premier document d’information sur la Grande Boucle dont 2/3 des envois ont été fait en commun avec Arc Express. Pour donner une idée de la préparation que ce débat a nécessité, pour la Grande Boucle, 20 000 dossiers du M.O. (Maitre d’ouvrage), 2,7 millions de Synthèse, 4,1 millions de dépliants mode d’emplois et 5000 affiches génériques ont été imprimés. Son site Internet a déjà reçu la visite de 12 771 franciliens qui ont lus 98 147 pages. Philippe Deslandes a bien insité sur les 3 grands principes qui doivent régir cette consultation sans nul autre pareil : « Transparence, équivalence car chacun a le droit à la parole, et argumentation car un tel débat n’est qu’un échange d’arguments »

  • A VANVES FORTE MOBILISATION POUR LA MANIF ET LA GREVE

    Une partie du peuple de gauche vanvéens était bien sûr à la manif hier contre les retraites entre  République et Nation, les enseignants au premier plan dont ceux de la 18éme circoncription de l’Education Natioonale comprenant Vanves et Malakoff. Plus d’une quarantaine d’enseignants ont participé à l’A.G. le matin, avant la manifestation, et constataient qu’il y avait 80% de grévistes à Malakoff et 65% à Vanves où Max Fourstier, Lemel, Gambetta étaient fermées, avec le Parc, une première historique car jamais depuis 1968  cette école s’était mise en gréve, en tout les xcas depuis la fin du siécle dernier.  

     

    A LA MANIF AVEC LES ENSEIGNANTS VANVEENS

    Il a été beaucoup question d’école ses deux derniers chez les enseignants vanvéens, avec les retraites, le budget de l’Education nationale, les problèmes de l’école. Le chiffre de 493 suppression d’emploi de vie scolaire sur les 1423 existants dans les Hauts de Seine circulait, sans compter la fermeture d’une classe dans la 18éme circonscription,à Malakoff.  Tous les manifstants ont rejoint la place de la République : « C’était archi bondé ! On ne pouvait plus bouger. D’ailleurs on est arrivé à 14H et on a commencé à bouger qu’à 16H/16H30. C’est dire qu’il y avait du monde. Le cortége a même été divisé en deux. On est partit directement vers la place de la Nation sans passer par la Bastille » racontait l’une des enseignantes hier soir au retour de la manif, en se souvenant de quelques slogans : « Un salaire décent, c’est un salaire qui monte » pour les enseignants, « Moins de retraites, c’est plus de chômage ! », « travailler jusqu’à 65 ans c’est vache ». Un autre insistait sur l’ambiance : « le défilé était très diversifié, bon enfant certes, mais surtout revendicatif ! ». Il était ravi que tous les partis de gauche soient présents, ainsi que l’ensemble des syndicats. « On a rencontré des collégues de travail qu’on n’avait pas vu en 2003 lors des premiéres manifs contre les retraites et la deécentralisation » ajoutait il. Alors qu’une autre collégue constatait que « cette manif c’est quelque chose de très fort ! Car à la Rentrée, généralement, les enseignants sont très occupés par la rentrée des classes et pas par les manifs ou la contestation. Mais, ce qui était étonnant, c’est que l’ensemble des enseignants soit aussi mobilisable ! », tout en faisant constater que d’après les derniers Châtimllon a battu le record des grévistes dans les Hauts de Seine : 84%.  

    Mais les enseignants n’étaient pas les seuls à être dans les cortéges, les politiques et les militants de la gauche vanvéene étaient dans la rue. « Nous avons rencontré beaucoup de vanvéens » raconte Fabian Estellano, secrétaire de la section socialiste entouré par une dizaine de militants, en citant Christian Raoult du MRC, Françoise Bacqué du Front de Gauche. Il n’a pas vu Guy Janvier qui devrait manifester lui aussi. « C’était un défilé très heureux, très bruyant, avec beaucoup de musiques et de joie » constatait il hier soir.  

     

    LA QUESTION DU SERVICE MINIMUM

     

    Avec cette manif, c’est l’occasion aussi de revenir sur un « marronnier », terme journaliste qui désigne un sujet qui revient régulièrement et imanquablement comme l’immobilier en Ile de France ou même encore les chutes des feuilles d’automne qui font glisser (et non déraper) les trains de banlieue. Il s’agit du service minimum qui fait l’objet de déclarations et de communiqués de presse à chaque gréve, généralement de la droite et du patronat francilien. Et cela a été le cas ces derniers jours.

     

    Pas plus tard que Lundi, Roger Karoutchi (UMP), ex secrétaire d’Etat et conseiller régional demandait à la SNCF et à la RATP d'appliquer le service minimum imposant d'assurer 50% du trafic aux heures de pointe et souhaitait que « les entreprises de transport fassent un véritable effort pour se conformer à la loi et éviter de piéger des centaines de milliers d'usagers se rendant ou revenant de leur travail » lors de la journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites de mardi. Dans le courant de cette journée, il reconnaissait et prenait acte des efforts réalisés par ces deux entreprises pour respecter les engagements pris par l’infiormation aux voyageurs sur le trafic, et notamment dans le métro. En revanche, il constatait que de vrais désiqsuilibres doivent être corrigés dans l’application du service minimum qui devrait être considéré non par réseau mais par ligne. Ainsi la ligne B du RER qui dessert notamment les Hauts de Seine a eu un trafic quasi nul, ce qui pénalise lourdement 300 000 usagers. « Il faut donc, dans ses conditions, tout en respectant le droit de gréve, trouver des solutions internes aux entreprises, par le dialogue et l’alarme sociale, pour équilibrer le serrvice minimum sur l’ensemble du territoire ». Valérie Pécresse, présidente du Groupe UMP à la Région indiquait que les élus UMP, dans le cadre de la renégociation des contrats liant la RATP et la SNCF au STIF, qui va débuter dans les prochains mois, demanderaient « que le service minimum assuré en cas de grve ne puisse être en aucun cas infrieur 50 % du trafic normal, quel que soit le degré de conflictualit (nombre de grévistes), et que ce niveau de service soit dsormais mis en uvre pour chaque ligne de transport prise individuellement ». Ils proposeront également d’augmenter le niveau d’information des voyageurs en cas de gréve en portant 72 h (au lieu de 48 h) le délai du transporteur pour annoncer un risque de perturbation prévisible et 48 h (au lieu de 24 h) le délai pour communiquer les informations dtailles sur le niveau de service attendu.

     

    Le Medef Ile-de-France demandait lundi au syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif, émanation des collectivités locales) de modifier ses contrats avec la SNCF et la RATP pour obtenir un service minimum à 70% en cas de grève « au lieu de 50% en moyenne actuellement ». Déplorant que l'économie francilienne soit « une nouvelle fois prise en otage » mardi par les grèves dans les transports contre le projet de réforme des retraites, il souhaitait aussi un « renforcement de la législation sur le service minimum entré en vigueur le 1er janvier 2008 en garantissant un vrai service minimum durant les heures de pointe du matin et du soir » et demandait que « l'Etat garantisse l'application de ce service minimum en ayant recours,  dans un premier temps et si nécessaire à la réquisition des personnels des deux entreprises concernées, et dans un deuxième temps en mettant fin aux monopoles actuels de la RATP et de la SNCF en Ile-de-France par l'instauration d'une véritable concurrence dans le domaine des transports en commun, comme plusieurs pays européens le pratiquent déjà ».