Une partie du peuple de gauche vanvéens était bien sûr à la manif hier contre les retraites entre République et Nation, les enseignants au premier plan dont ceux de la 18éme circoncription de l’Education Natioonale comprenant Vanves et Malakoff. Plus d’une quarantaine d’enseignants ont participé à l’A.G. le matin, avant la manifestation, et constataient qu’il y avait 80% de grévistes à Malakoff et 65% à Vanves où Max Fourstier, Lemel, Gambetta étaient fermées, avec le Parc, une première historique car jamais depuis 1968 cette école s’était mise en gréve, en tout les xcas depuis la fin du siécle dernier.
A LA MANIF AVEC LES ENSEIGNANTS VANVEENS
Il a été beaucoup question d’école ses deux derniers chez les enseignants vanvéens, avec les retraites, le budget de l’Education nationale, les problèmes de l’école. Le chiffre de 493 suppression d’emploi de vie scolaire sur les 1423 existants dans les Hauts de Seine circulait, sans compter la fermeture d’une classe dans la 18éme circonscription,à Malakoff. Tous les manifstants ont rejoint la place de la République : « C’était archi bondé ! On ne pouvait plus bouger. D’ailleurs on est arrivé à 14H et on a commencé à bouger qu’à 16H/16H30. C’est dire qu’il y avait du monde. Le cortége a même été divisé en deux. On est partit directement vers la place de la Nation sans passer par la Bastille » racontait l’une des enseignantes hier soir au retour de la manif, en se souvenant de quelques slogans : « Un salaire décent, c’est un salaire qui monte » pour les enseignants, « Moins de retraites, c’est plus de chômage ! », « travailler jusqu’à 65 ans c’est vache ». Un autre insistait sur l’ambiance : « le défilé était très diversifié, bon enfant certes, mais surtout revendicatif ! ». Il était ravi que tous les partis de gauche soient présents, ainsi que l’ensemble des syndicats. « On a rencontré des collégues de travail qu’on n’avait pas vu en 2003 lors des premiéres manifs contre les retraites et la deécentralisation » ajoutait il. Alors qu’une autre collégue constatait que « cette manif c’est quelque chose de très fort ! Car à la Rentrée, généralement, les enseignants sont très occupés par la rentrée des classes et pas par les manifs ou la contestation. Mais, ce qui était étonnant, c’est que l’ensemble des enseignants soit aussi mobilisable ! », tout en faisant constater que d’après les derniers Châtimllon a battu le record des grévistes dans les Hauts de Seine : 84%.
Mais les enseignants n’étaient pas les seuls à être dans les cortéges, les politiques et les militants de la gauche vanvéene étaient dans la rue. « Nous avons rencontré beaucoup de vanvéens » raconte Fabian Estellano, secrétaire de la section socialiste entouré par une dizaine de militants, en citant Christian Raoult du MRC, Françoise Bacqué du Front de Gauche. Il n’a pas vu Guy Janvier qui devrait manifester lui aussi. « C’était un défilé très heureux, très bruyant, avec beaucoup de musiques et de joie » constatait il hier soir.
LA QUESTION DU SERVICE MINIMUM
Avec cette manif, c’est l’occasion aussi de revenir sur un « marronnier », terme journaliste qui désigne un sujet qui revient régulièrement et imanquablement comme l’immobilier en Ile de France ou même encore les chutes des feuilles d’automne qui font glisser (et non déraper) les trains de banlieue. Il s’agit du service minimum qui fait l’objet de déclarations et de communiqués de presse à chaque gréve, généralement de la droite et du patronat francilien. Et cela a été le cas ces derniers jours.
Pas plus tard que Lundi, Roger Karoutchi (UMP), ex secrétaire d’Etat et conseiller régional demandait à la SNCF et à la RATP d'appliquer le service minimum imposant d'assurer 50% du trafic aux heures de pointe et souhaitait que « les entreprises de transport fassent un véritable effort pour se conformer à la loi et éviter de piéger des centaines de milliers d'usagers se rendant ou revenant de leur travail » lors de la journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites de mardi. Dans le courant de cette journée, il reconnaissait et prenait acte des efforts réalisés par ces deux entreprises pour respecter les engagements pris par l’infiormation aux voyageurs sur le trafic, et notamment dans le métro. En revanche, il constatait que de vrais désiqsuilibres doivent être corrigés dans l’application du service minimum qui devrait être considéré non par réseau mais par ligne. Ainsi la ligne B du RER qui dessert notamment les Hauts de Seine a eu un trafic quasi nul, ce qui pénalise lourdement 300 000 usagers. « Il faut donc, dans ses conditions, tout en respectant le droit de gréve, trouver des solutions internes aux entreprises, par le dialogue et l’alarme sociale, pour équilibrer le serrvice minimum sur l’ensemble du territoire ». Valérie Pécresse, présidente du Groupe UMP à la Région indiquait que les élus UMP, dans le cadre de la renégociation des contrats liant la RATP et la SNCF au STIF, qui va débuter dans les prochains mois, demanderaient « que le service minimum assuré en cas de grve ne puisse être en aucun cas infrieur 50 % du trafic normal, quel que soit le degré de conflictualit (nombre de grévistes), et que ce niveau de service soit dsormais mis en uvre pour chaque ligne de transport prise individuellement ». Ils proposeront également d’augmenter le niveau d’information des voyageurs en cas de gréve en portant 72 h (au lieu de 48 h) le délai du transporteur pour annoncer un risque de perturbation prévisible et 48 h (au lieu de 24 h) le délai pour communiquer les informations dtailles sur le niveau de service attendu.
Le Medef Ile-de-France demandait lundi au syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif, émanation des collectivités locales) de modifier ses contrats avec la SNCF et la RATP pour obtenir un service minimum à 70% en cas de grève « au lieu de 50% en moyenne actuellement ». Déplorant que l'économie francilienne soit « une nouvelle fois prise en otage » mardi par les grèves dans les transports contre le projet de réforme des retraites, il souhaitait aussi un « renforcement de la législation sur le service minimum entré en vigueur le 1er janvier 2008 en garantissant un vrai service minimum durant les heures de pointe du matin et du soir » et demandait que « l'Etat garantisse l'application de ce service minimum en ayant recours, dans un premier temps et si nécessaire à la réquisition des personnels des deux entreprises concernées, et dans un deuxième temps en mettant fin aux monopoles actuels de la RATP et de la SNCF en Ile-de-France par l'instauration d'une véritable concurrence dans le domaine des transports en commun, comme plusieurs pays européens le pratiquent déjà ».