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transports - Page 3

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : BORIS AMOROZ NE VEUT PAS D’UNE VILLE MOROSE !

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préférent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Boris Amoroz, 32 ans, qui conduit la liste Front de Gauche rassemblant PC, PdeG et des citoyens.  

    Cet ingénieur d’une entreprise de construction ferroviaire s’est intéresse à la politique depuis de nombreuses années mais sans en avoir fait son métier, en ayant été très longtemps un sympathisant, puis un  militant seulement depuis quelques années (en 2011) au PC, « parce que la plupart de mes idées politiques se retrouvent au sein de cette organisation qui regorge d’idées, de jeunes, de militants qui reviennent depuis quelques années, comme à Vanves » explique t-il en ajoutant : « Je ne travaille pas dans un cabine ministériel, et je ne suis pas un professionnel de la politique. Ce qui m’a poussée depuis quelques années est tout simple : J’ai fait le constat que l’on vit dans une une société, de manière générale, de plus en plus difficile, avec des populations qui doivent face à de plus en plus de difficultés ». Et il n’est pas tendre avec le gouvernement actuel : « C’est bien joli de faire des promesses, mais quand on dit qu’on ne dépensera pas d’argent, il faut arrêter de dire des bêtises. Il faut être honnête avec les gens.  D’un côté, il nous promet de réduire les dépenses publiques, et d’un autre côté, il s’engage sur un tas de choses pour être  élu. Mais on sait très bien qu’il y a des choix à faire. Mais lancer effectivement une politique sociale coûte certes de l’argent, mais nous pensons que cela  rapporte aussi  » 

    Et Boris Amoroz pense que l’on peut agir, au niveau local,  réagir en faisant de nombreuses choses à ce niveau. Ne parlait il pas de bouclier social !   « Vanves est une ville composée de personnes qui sont vanvéennes depuis toujours, et des nouveaux qui s’y installent parce qu’ils travaillent à Paris ou en banlieue. Et c’est ce que nous avons sur notre liste ». Il  fait partie des vanvéens de longue date, car il habite notre commune depuis 32 ans, étant passé par  les écoles maternelle du Parc, élementaire Larmeroux, le collége Michelet et seulement la Terminale au lycée Michelet, la faculté à Paris et en province. Il apprécie ses espaces verts et surtout le parc Frédéric Pic, même si «  on constate une certaine dégradation, notamment de certaines arbres », et sa bonne desserte en  transports en commun « même si nous avons des difficultés sur la ligne 13. Il faudrait mener se mobiliser pour mener des actions afin d’améliorer sa situation catastrophique car tous les matins et les soirs les vanvéens qui l’empruntent, sont serrés comme des sardines. On sait très bien que la mairie n’a aucun pouvoir, ni aucune compétence en la matière, mais  il n’empêche qu’il existe des comités d’usagers, des possibilités de rencontrer les responsables du STIF et la RATP où les mairies sont invitées, d’autant plus qu’il est conseiller régional.  D’autres mairies de communes desservies par  la ligne 13 s’impliquent pleinement pour améliorer cette situation comme St Ouen, Saint Denis sur la partie nord » constate t-il.

    Enfin, cet ingénieur passionné par les questions de transports suit de prés l’évolution du projet de GPE (Grand Paris Express) et notamment à Vanves, la future station du Fort d’Issy/Vanves/Clamart qui « devrait nous amener à réfléchir sur l’aménagement du quartier du Clos Montholon, et à la manière dont le reste de Vanves pourra utiliser ce nouveau moyen de transports » explique t-il. Il fait partie de ces vanvéens qui aiment et apprécient leur ville « sinon, je l’aurais quitté. Mais j’aimerais faire avancer son dynamisme. Par rapport à d’autres villes, la vie locale, commerçante n’est plus développée. Je crains qu’elle ne devienne une cité dortoir, alors que nous souhaitons qu’elle s’améliore,  voir le centre commercial du Plateau beaucoup plus animé, car ce quartier  est quand même  morose ».

  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 : LES VERTS CHERCHENT A DONNER DES AILES A VANVES

     

    Alors que le FdeG (Front de Gauche) ne s’est pas encore décidé sur une liste autonome  ou d’union avec les socialistes, que ces derniers tardent à annoncer l’accord qui aurait été passé avec le Modem pour faire liste commune, EELV a décidé et confirmé que les écologistes présenteront leur liste verte, associative, citoyenne avec des vanvéens très impliqués dans la vie communale depuis  longtemps à divers titre. Aprés avoir rencontré le FdeG et le PS bien sûr.  Ils lanceront vendredi prochain, 13 Décembre, à 17H30 dans le square de l’îlot du métro, une soupe (bien chaude) avec les légumes de l’AMAP. Un moment de rencontre qu’ils souhaitent convial  pour discuter avec les vanvéens, commencer à échanger, recueillir leur avis. Car il s’agit  pour l’instant, d’écouter afin de ne pas faire un programme pré-fabriqué.  Il faut éviter que la campagne soit un moment de promesses dont on sait déjà qu’elles ne seront pas tenues » expliquent Lucile Schmid qui conduira la liste avec Pierre Toulouse, et Claire Martin Gousset avec Aurélie Zaluski  qui seront présentes sur cette liste. Elles insistent beaucoup sur une démarche d‘écoute, de convivialité, de créativité durant cette campagne où cette liste abordera des thémes qui ne sont pas forcément traités dans les campagnes électorales. « La créativité va être du côté de la gauche. On ne peut pas contester au maire actuel le fait de s’être identifié à sa ville, mais nous irons plus loin pour que Vanves se donne des ailes… Notre ville  a des atouts qui restent souterrain : C’est une ville dans laquelle on aime vivre, on a des amis, on apprécié la qualité des écoles, par exempl… Mais  il faut que tout cela se dévoile davantage et que nous fassions en sorte que Vanves devienne un lieu où ceux qui ne sont pas vanvéens, ont vraiment envie d’aller.


    Le Blog Vanves au Quotidien - Pourquoi avez-vous décider de mener une liste autonome ?

    Lucile Schmid : On voit bien que la politique est un champ de ruine, que le désamour des français à l’égard des partis politiques n’a jamais été aussi élevé, alors même que voilà 18 mois, il y avait un espoir assez fort, incarné par cette majorité de gauche écologiste. Comme nous sommes  implantés dans la vie communale grâce à un véritable réseau associatif, assez actif, nous avons une espéce de raisonnance sur ce que nous disent les vanvéens qui est  forte et que nous prenons en compte notamment  sur la méfiance à l’égard des partis politique qui n’épargne pas EELV. Nous avons rencontré le PS, évoqué le sujet lors de réunions avec Antonio dos Santos, tête de liste. La question du second tour, pour nous, ne se pose pas. Ce n’est pas du tout un acte d’agression. En revanche, nous portons un projet autonome, nous tenons compte d’un certain nombre de désaccords qui sont apparus entre écologistes et socialistes au niveau gouvernemental. La question est posée sur la volonté du gouvernement de porter davantage un projet écologiste. On appelle de nos vœux une majorité de projets, une culture commune entre socialistes et éclogistes. Mais pour l’instant, il y a une sorte de report des échéances notamment sur la transition écologique. C’est pour cette raison que nous avons voulu faire cette liste autonome.

    VAQ - Ne risquez-vous pas de d’amener les socialistes vanvéens à durcir leur position sur les conditions d’un rapprochement entre les deux tours si vous faites liste séparée ?

    Claire Martin Gousset : C’est à chaque fois la même chose ! Le contexte politique est différent. Mais à chaque fois, ils nous expliquent que « si on a perdu, c’est parce que vous ne vous êtes pas lié avec nous au 1er tour ». Ils savent bien, en faisant le décompte des voix que c’est faux. Ils aimeraient bien, surtout à l’heure actuelle, où cela va être un peu compliqué pour le PS, que nous soyons avec eux au 1er tour parce qu’on représente potentiellement un certain nombre d’électeurs sur Vanves. Mais avec ce qui se passe au niveau du gouvernement actuellement, on voulait vraiment se démarquer  au 1er tour, et effectivement, faire alliance au 2éme tour, comme à chaque fois. Et ils le savent très bien.  Il est important que nous gardions notre cap et nos manières de faire, car nous travaillons tous ensemble, avec des propositions communes au groupe EELV. Alors qu’au PS,  on sait très bien que c’est quand même « tous derrière ». Ce n’est pas du tout notre manière de travailler et de penser la politique. Nous voulons faire autrement

    Comment allez-vous justement constituer cette liste ?

    Lucile et Claire : Des citoyens qui ne sont pas dans les partis, qui se sentent impliqués par rapport à ces élections, issus du mouvement associatif où ils ont été impliqués depuis longtemps (AMAP, La Ruche…) des représentants d’EELV, des gens très impliqué dans le  changement des pratiques citoyennes. On repart de l’écologie concréte, au quotidien avec des gens qui ont mis en place des choses comme le Festival du film de l’environnement. L’idée de les faire apparaitre d’une manière assez forte dans la campagne, est une des raisons de faire cette liste. Ce sont des démarches individuelles qui tiennent à un  engagement au quotidien, et débouchent sur un projet de ville qui porte la solidarité sociale. Et le projet écologique  que nous proposerons aux vanvéens, sera un vrai projet de transformation sociale, de lutte contre les inégalités qui, dans la crise, augmentent, malgré la présence d’un  gouvernement de gauche.

    VAQ - Et quel sera ce projet ?

    Lucile et Claire : L’un de nos thémes essentiels sera la transition:  « Vanves en transition ».  On voit bien  que personne n’a compris ce que voulait dire la transition, car il faut être Bac+15 pour comprendre. Mais on va expliquer,  démontrer, illustrer concrétement ce que c’est une transition sociétal, et pas seulement énérgitique, sur notre territoire, car c’est finalement une transition dans les modes de vie.  En mettant en place, par exemple, une vraie politique du vélo, des piétons et des PMR (Personnnes à Mobilité Réduite) en matière d’accessibilité, et de dire qu’il n’y a pas de places à la voiture en continuant à faire des parkings. En développant les AMAP qui sont un mode de transition alimentaire et de relation avec nos campagnes. Il ne s’agit pas de compliquer la vie des gens, mais de l’embellir, d’en faire un lieu où il y a plus d‘esthétique, plus de culture, mais aussi un autre modèle qui commence à être en acte.

    VAQ - Pourtant le maire  a essayé d’apaiser certaines rues avec ce mail S.Carnot, ces zones 20 et 30 ?

    Lucile et Claire : Il semble que depuis que B.Delanoê a été élu en 2001, il y a effectivement une forme d’écologisation des espaces municipaux et publics qui s’est produite. En revanche, la question de la place de la voiture ne peut pas se limiter à ces zones. La difficulté est de faire à un moment ou un autre, des choix. Bernard Gauducheau essaie d’avoir à la fois les automobistes et les cyclistes avec lui. Mais lorsqu’on veut ralentir les automobilistes, on esquive le sujet de fond : Est-ce qu’il ne faudrait pas qu’il y ait moins de voiture. Il a piqué dans le programme des verts et il n’est pas assez loin. Nous voulons aller plus loin pour faire réellement avancer une prise de conscience, une éducation des gens comme on l’a fait avec l’AMAP, avec cette vanvéenne  qui faisait toujours ses courses dans les grandes surfaces et qui nous a dit un  jour « ne plus pouvoir  revenir en arrière », car elle a redécouvert des produits plus naturels. Nous sommes prêt, non pas à donner des certitudes mais à poser des questions qui, peut être au début, facheront, mais on posera toutes les questions  qui nous taraudent sans les repousser ou se contenter de dire « je suis avec tout le monde et avec personne ». Et essayer de se dire « qu’est-ce qu’on peut faire qui donnerait un plus à Vanves ».  Donner des ailes à Vanves, cela veut dire Vanves en transition, Vanves en avant-garde.

  • NEIGE ET VERGLAS A VANVES POUR MARDI ALORS QUE L’UMP DENONCE LA PAGAILE DANS LES TRANSPORTS

    Le radoucisssement constatée lundi matin a facilitée les interventions des services techniques de la ville et de GPSO qui étaient sur le pied de guerre depuis vendredi après-midi, avec pour corollaire cette gadoue de neige partiellement fondue et de pluie qui constellait les sols, les rendant glissant. « Les services communautaires et municipaux ont profité de l’accalmie de la nuit de Dimanche à Lundi  dernière pour déneiger et rendre accessible la plus grande partie des voies secondaires et des abords des écoles et des gares. La circulation est redevenue normale sur le territoire à l’exception de certaines voies secondaires, en cours de traitement, et des trottoirs non déneigés par les riverains. Enfin, les interventions manuelles se poursuivent et la vigilance reste de mise du fait des prévisions de nouveaux épisodes neigeux et de brouillards givrants la nuit prochaine » indiquait hier soir Bernard Gauducheau, maire de Vanves.

     

    L’épisode neigeux a recommencé hier soir avec une alerte au verglas  « dans des proportions importantes » dans la nuit et surtout ce matin, ce qui devrait rendre les conditions de circulation très difficile, et perturber la circulation des bus…alors que les Pouvoirs publics appellent les franciliens à utiliser les transports en commun. Malheureusement pas tous, surtout s’il y a du verglas. Justement le groupe UMP  au Conseil Régional a dénoncé  l’incapacité du STIF à assurer sa mission d'autorité organisatrice des transports et la pagaille qui s’en est suivi dimanche  : « Le constat est cinglant : pas un seul bus en circulation et une voirie impraticable dans la Capitale, des problèmes à répétition sur l’ensemble du réseau ferroviaire francilien. La situation inacceptable vécue dimanche par les milliers d'usagers des transports en commun franciliens démontre une nouvelle fois l’incapacité du STIF à assurer sa mission d'autorité organisatrice des transports. Les responsables socialistes ont fait preuve d’une inertie coupable en n’anticipant pas les conséquences de telles conditions météorologiques sur les déplacements en Ile de France ». Pourtant Lundi matin, le métro fonctionnait à 10% après avoir roulé pendant toute la nuit sans interruption, les lignes RATP  de bus fonctionnaient à 100% dans Paris intra muros et à 75% dans la banlieue, certaines  lignes étant  déviés, la SNCF faisait état de quelques suppressions de trains localisés sur la ligne Transilien reliant Paris Saint Lazare à Mantes la Jolie.  Bernard Gauducheau reconnaissait « certes que l’absence de bus ratp a pu être gênante mais les conditions climatiques rendaient réellement problématiques leur circulation (Dimanche)  et je n’ai eu pour ma part aucun retour négatif à ce sujet ».