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rentrée scolaire - Page 14

  • LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS A VANVES APRES UNE SEMAINE AGITEE ET UN WEEK-END ANIME

    La Rentrée scolaire s’est bien passée à Vanves  selon la municipalité, avec une bonne nouvelle : La classe qui devrait être supprimée à l’école du Parc ne l’a pas été. De même pour la cité scolaire Michelet et collège Saint Exupery qui disposaient de tous les professeurs. Un dealer, manifestement recherché,  s’est fait serré par la Bac en début de soirée mardi ,  place du Val : « Moi je contrôle tout le monde ! T’as qu’à lui demander, il me connait bien » expliquait l’un des inspecteurs à son copain. Quelques vanvéens se sont achetés le fameux livre de Valérie Trierweller malgré tout, dont un conseiller municipal qui l’a lu d’une seule traite et aurait bien voulu le laisser en évidence dans les rayons de la permanence UMP.: « La démocratie est en danger » laissait il entendre. L’expression « sans-dents » fait un tabac dans les cafés du commerce de Vanves. Et la plupart des socialistes sont abasourdis comme l’expliquait l’un d’entre eux : « On comprend, d’un côté le chagrin de cette femme, la manière dont cela se termine. Mais cela va être le « casse-toi pauvre con » du quinquennat. Cela va rester marqué, et on ne va pas s’en défaire ! »

    Ce week-end a été consacré par les familles aux dernières courses et fournitures et aux inscriptions aux différentes activités proposées par la ville et les associations. Dés samedi matin au tennis, et surtout Dimanche à l’occasion du Forum des associations et de la journée Porte Ouverte au Stade de Vanves. La braderie a attiré plus de 450 participants qui étaient à l’entrée du parc F.Pic pour s’installer dés 5H du matin, la circulation étant réglée par la Police Municipale qui a été efficace avec des agents de la RATP. Le Forum des associations tout comme la journée portes ouvertes du Stade de Vanves ont bénéficié d’un temps vraiment ensoleillée et ont surtout été fréquenté le matin pour les inscriptions. La Section Natation en a profitée pour annoncer officiellement l’arrivée de Jordan Coelho, champion de France : « Nous avons essayé de mettre en place un projet sportif qui va aider le loisirs. On a réussi, et il a accepté parce que le projet lui a plu » déclaré Lazreg Benlhadj président de la natation en présentant Jordan Coelho très photographié. Maxime Gagliardi lui a remis un maillot du Stade de Vanves, avant de partager avec Philippe Thieffine et Héléne Freke-Gengoux, les brochettes-mergez-frites avec les dirigeants du Stade de Vanves, avant les démonstrations de l’après midi.

    Bernard Gauducheau et Isabelle Debré étaient redescendu au forum des associations pour déjeuner entre élus  sur la grande pelouse et faire une visite de l’ensemble des stands et 118 associations l’après midi, comme Françoise Saimpert, maire adjointe et Hanna Sasportas. « Nous n’avons entendu aucune critiques. Les souhaits de chacun ont pu être pris grâce à une bonne instruction des dossiers d’inscription par le PHARE en amont » expliquaient elles en fin de journée. Elles auraient pu ajouter l’agencement avec sur les pelouses les stands par thèmes, et de l’autre côté de la pièce d’eau les animations, les spectacles  et démonstrations.

    La place de la République, entièrement piétonne le week-end, a retrouvée un peu d’animation avec cette fête foraine (manèges, structures gonflables monumentales). Selon les premiers commentaires sur cette piétonnisation estivale, elle n’a pas été concluante, peut être à cause du climat vraiment autonmnale qui a montré finalement qu’une piétonnisation permanente n’a aucun intérêt et n’apporte rien. D’autant plus que certains handicapés (de l’association Simon de Cyréne) se plaignaient de ne pouvoir accèder à cette place à cause des barrières qui laissaient peu de places  pour faire passer des fauteuils.

    Lundi 8 Septembre

    A 20H à l’école Larmeroux : Réunion de rentrée de la section UMP de Vanves avec Isabelle Debré, Maxime Gagliardi.

    Mardi 9 Septembre

    A 9H à l’hôtel Ibis Budget : Inauguration de l’hôtel Ibis Budget de Vanves du groupe Accor qui fait partie de la centaine d’hôtels de ce type (sur 521 répartis dans 16 pays) qui ont déployée un nouveau design. Ibis budget est la marque de référence de ce groupe hôtelier sur le segment économique proposant l’essentiel du confort à petit prix. Il propose ainsi des chambres confortables, et petit déjeuner gourmand et équilibrés à volonté, pour un  tarif à partir de 35 €. En 2012, Ibis Budget a repensé ses espaces d’accueil avec pour fil conducteur l’optimisation maline et ludique de ses lieux de vie tout en apportant une ambiance chaleureuse et conviviale. Ainsi les chambres sont aménagées dans un style « cocooning » épuré avec couettes et oreillers moelleux,  un revêtement sol effet parquet, et une cabine douche spacieuse, une TV à écran plat, un accès Wi-Fi offert, un miroir en pied et un espace de rangements pratiques. Ces  hôtels respectent le programme Planet21 en utilisant des produits éco-labellisés ((produits d’entretien, peinture murale, revêtement sols), recyclent leurs déchets…

    Jeudi 11 Septembre

    A 8H30 au café Le Paris : Premier café des commerçants de la Rentrée organisé par le maire dans ce café qui vient d’être rénové et a ré-ouvert ses portes depuis 3 mois. Certains collègues s’étonnent, qu’ouvert depuis plus longtemps, 2 ans par exemple, le maire n’ait encore rien organisé de ce type chez eux, alors qu’ils participent aux animations, comme le Mois du Commerce ce qui leur coûtent.

    Vendredi 12 Décembre

    A 9H à la Préfecture de Région : Conseil des élus de la Mission de Préfiguration de la Métropole du Grand Paris auquel devrait participer Bernard Gauducheau.  

    Dimanche 14 septembre

    A 10H Place de la République : Inauguration de la fête foraine qui se déroulera jusqu’au 21 Septembre avec 2 heures de manéges gratuits pour les enfants entre 10H et 12H

     

    A 12H30 au terrain de pétanque : Méchoui de l’Amicale des pieds noirs qui devrait réunir une trentaine de participants. 

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 : 3 - RENTREE DES CLASSES PERTUBEE A VANVES

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans en commençant bien sûr par cet été 1914 : En ce début Septembre, L’état de guerre se fait de plus en plus sentir : Echec de l’offensive française en Lorraine durant la seconde quinzaine d’Août, arrivée des allemands à Senlis, installation du gouvernement à Bordeaux,  première bataille victorieuse de la Marne « qui fera reculer les bôches ». La guerre de mouvement se transforme en guerre de position à l’automne sur le front Est de la mer du Nord à la Suisse. La Rentrée scolaire 1914 a été bien évidemment perturbé, beaucoup d’enseignants ayant été mobilisés.

    Lors de la déclaration  de guerre, la mobilisation générale empêche toute rentrée en privant le lycée Michelet de la majorité de son personnel. Les lycéens sont accueillis à Buffon et d’autres établissements scolaires parisiens (Charlemagne, Saint Louis, Condorcet…). Dés le début de la guerre, le lycée accueille alors des réservistes, puis le 19éme Régiment du Train des Equipages qui verra paître 400 à 600 chevaux dans le parc du lycée, et le parking de 200 à 300 voitures réquisitionnées. Une centaine de pompiers qui devaient demeurer au lycée tout le temps de la guerre en prévision de possibles incendies et aider la police à patrouiller, s’y installent le 16 Août, mais ils rejoignent Paris très rapidement.  1000 fusiliers marins ont campé une dizaine de jours à partir du 29 Août avant de partir pour l’Yser. 3 des sœurs de l’infirmerie seront rappelées par leur Supérieure pour servir dans les ambulances.

    Enfin, le lycée est réquisitionné en Septembre par le service de santé des armées et devient une annexe de l’hôpital militaire Larrey de Versailles avec un corps médical et 25 infirmières qui prirent possession du petit Collège et de l’infirmerie. Cet hôpital annexe a accueillit jusqu’à 1620 convalescents (en Février 1915). Ainsi il n’y a pas eu d’enseignement dans le lycée durant l’année scolaire 1914-15 même si le proviseur Calvet avec le censeur, l’économe et les chefs des Garçons étaient restés sur place. Il n’a cessé d’essayer de revenir à un fonctionnement normal du lycée tout au long de cette première année de guerre. Et il réussit à la Rentrée 1915 à organiser des classes réservés aux collégiens de 6éme et de 5éme pour les jeunes de la banlieue environnante dans deux pavillons situés avenue V.Hugo et de Paris.

    D’ailleurs la plupart des instituteurs ont été mobilisés : l’un d’entre eux, M.Cuter,  attaché à l’école du Plateau, sera l’un des premiers représentant du corps enseignant victimes de cette guerre, au cœur de la bataille de la Marne. Il ne sera pas malheureusement le seul : Gustave Bocahut instituteur à l’école du Centre et attaché au 156éme régiment d’infanterie sera tué le 23 Septembre 1914 du côté de Champeneux. Leur photographie sera distribuée, à chaque fois,  à tous leurs élèves « pour perpétuer son souvenir dans leur cœur ». Le Conseil Municipal décide à la fin de Mai 1915 de financer les indemnités de résidence et de logement des instituteurs tués à l’ennemi jusqu’à la fin des hostilités afin de soutenir leurs familles. Les premiers gestes de solidarité et de soutien commencent à apparaître au cours de ce dernier trimestre de l’année 1914 : Les écoliers de Vanves « sous la bienveillance » de leurs instituteurs se sont mobilisés pour confectionner des colis de lainage, de tabac, de friandises et objets divers envoyés aux soldats sur le front. 

    De son côté, Aristide Duru, maire de Vanves  sera amené, beaucoup plus tard, au cours du printemps de 1915 de rappeler aux familles que la fréquentation de l’école est obligatoire : « L’instruction est obligatoire pour les enfants et les écoles de Vanves fonctionnement. En conséquence, il ne sera toléré aucune infraction à la loi, et  tous les enfants d’âge scolaire trouvés pendant les heures de classe dans les rues, où ils ne peuvent prendre que de mauvaises habitudes de vagabondages, seront reconduit par les agents de l’autorité chez leurs parents qui seront invités à se conformer à la loi. Tous les parents dont les enfants ne fréquent pas régulièrement l’école, seront appelés devant la commission scolaire qui prononcera les sanctions nécessaires. La municipalité tiendra d’autant mieux la main à l’application de ses dispositions qu’elle estime avoir le droit dans beaucoup de cas, de veiller avec fermeté à l’instruction, à la bonne tenue et au bien être des enfants en l’absence des pères de familles mobilisés ». Enfin, la distribution des prix de fin d’année scolaire a été supprimé et remplacé par une cérémonie très simple, au caractère patriotique, dans chaque école au cours de laquelle fut honoré la mémoire des instituteurs tués à l’ennemi, avec remise à chaque élève d’une gravure souvenir sur laquelle figure la récompense méritée.

    A Suivre : Aristide Duru, maire de Vanves pendant la guerre 1914-18

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : LA PREMIERE JOURNEE DE RENTREE DU NOUVEAU PROVISEUR DE MICHELET, BERNARD GARY

    C’est le jour J pour Bernard Gary, nouveau proviseur du lycée Michelet, qui a accueillit les enseignants hier lors de la journée de pré-rentrée, et les internes en fin de journée. Il accueillera aujourd’hui, individuellement les élèves, niveau par niveau, entouré de leurs professeurs principaux, au théâtre, avec quelques consignes « pour apprendre à cohabiter dans le gros village, à ne pas se marcher sur les pieds. Les élèves ont le droit à tout le respect des adultes mais je leur rappellerais qu’ils doivent aussi le respect aux enseignants. Le respect, c’est comme l’amour, il faut que cela soit partagé, sinon cela ne peut pas marcher bien longtemps. Pour nous, cela peut paraître de la routine, mais il faut  se souvenir que ce n’est pas le cas pour eux, ni d’ailleurs pour les professeurs ». Comme d’habitude, une attention particulière sera apportée aux nouveaux collégiens qui entrent en classe de 6éme et qu’il  accueillera avec, à ses côtés, le maire de Vanves : « C’est un rite initiatique. On va chouchouter un peu ses siziémes. Ils en ont rêvé depuis un certain temps. Mais c’est une vraie révolution copernicienne, car s’ils avaient un seul instituteur, ils auront 10 ou 11 professeurs, ils pourront jouir d’une liberté un peu nouvelle, mais la gérer n’est pas aussi facile que cela, surtout lorsqu’on a 11 ans. Mais en même temps, on n’oublie pas notre rôle de les aider à grandir. On va commencer à leur laisser une petite autonomie, encadrée, car il faut qu’ils grandissent »

    Vanves Au Quotidien - Quelles seront les caractéristiques et les nouveautés de cette Rentrée 2014 ?

    Bernard Gary : « La réforme du lycée est arrivé à son terme. Le collège a connu quelques modifications dans l’organisation du brevet. On ne nous annonce rien de nouveau, mais mon expérience tend à montrer qu’il faut être prudent en la matière. Nous sommes dans un fonctionnement de continuité. J’ai constaté dans le discours du ministre une nouveauté qui me réjouit : Un appel général à la bienveillance vis-à-vis des élèves. Dans les établissements, on veut le meilleur pour les éléves, parfois de façon un peu radical, et cet appel à la bienveillance qui n’est pas un appel au laxisme, nous rappelle qu’ils sont petits en 6éme, ados en lycée.

    VAQ – Et la section bi-langue au collège ?

    B.G. : «  Elle existe déjà au collège avec une session français-anglais-allemand, et s’étend au lycée en commençant par les Secondes cette année, les 1éres à la Rentrée 2015 et les Terminales à la Rentrée 2016-17. Son objectif théorique est que les élèves maîtrisent avec une égale compétence, l’une ou l’autre de ses langues vivantes. Elle repose aussi sur un projet culturel, car l’objectif n’est pas uniquement de maîtriser l’allemand ou l’anglais mais aussi de connaître les pays, leur culture, leur histoire…C’est une classe un peu plus exigeante, car il faut que les élèves mènent de front les apprentissages de ces langues, ce qui demande un travail plus lourd. L’idéal serait qu’en nous quittant, ils soient à peu prés bi-langue

    VAQ - Combien en attendez-vous d’élèves ?

    B.G. : « Nous attendons 2400 élèves dont 600 au collège, 1500 au lycée, 450 en prépas scientifiques, littéraires et économiques dont 250 en 1ére année, et le reste en 2éme année, avec 170 Internes.

    VAQ - Avez-vous vérifié une fois de plus que ce lycée est victime de son succés  avec cete pression sur l’Internat?

    B.G. : « La pression est réelle depuis le mois de Juin. J’en ai parlé avec Patrick Sorin.  Etre interne, est une chance et un privilége, parce qu’il y a bien évidemment beaucoup plus de demandes que de possibilités d’accueil. Ses pressions ne viennent pas uniquement des familles, mais de beaucoup d’interlocuteurs qui tous, à bon droit, aimeraient promouvoir telle ou telle carrière de tel ou tel élève méritant. Les critères sont connus de tout le monde : les ressources des familles, l’éloignement… Sachant qu’on ne pourra pas donner satisfaction à tout le monde. On essaie d’être les plus juste et les plus équitables possible. On va commettre des injustices, on en est désolé par avance. Mais lorsque la demande est, à ce point, supérieure à l’offre, on gére le plus humainement et le plus honnêtement possible.  

    VAQ - Qu’en est il au niveau des professeurs ?

    B.G. : « Avec une classe de plus au collège, le lycée devrait compter 180 professeurs avec 7 ou 8 professeurs qui ont mutés, et peuvent avoir une longue ancienneté dans la carrière, parce que c’est comme pour les proviseurs, arriver au lycée Michelet demande d’avoir un gros baréme, et des nouveaux qui vont vivre leurs premières expériences professionnelles, un peu moins de 10% des effectifs. Et c’est une conséquence de la pyramide des âges des enseignants qui est en train de changer : Ses10 à 15 dernières années, il y a eu beaucoup de départ en retraite, moyennant quoi, même dans un lycée prestigieux comme Michelet, nous voyons arriver des collègues plutôt jeunes, ce qui est bien pour l’homogénéité et la dynamique du groupe enseignant, avec des ceux  qui ont de l’expérience et sont parfois un peu blasés et d’autres qui découvrent le métier. Nous allons ainsi  accueillir 6 professeurs qui n’ont jamais fait la classe. Il faudra, à la fois, les rassurer, les assurer de notre solidarité pleine et entière, et les accompagner car c’est pour eux un grand moment, après avoir travailler des années, pour devenir enseignants.

    VAQ - Et du personnel.

    B.G. : « C’est ce personnel dont j’ai décidé de parler dans mon discours de pré-rentrée car on a souvent tendance à les oublier. Ces jours-ci, ils étaient en train de nettoyer le parc. Ils commencent tôt le matin, terminent tard le soir, notamment pour l’internat où ils sont sur le pied de guère pour le petit-déjeuner et le dîner. Ce n’est pas le personnel le plus reconnu et les mieux payé. Et pourtant sans eux, il n’y a pas d’établissement. Je vais leur tirer un coup de chapeau car ils le méritent, et rappeler  aux enseignants que les conditions de travail du personnel reposent sur notre vigilance. Cela ne coûte rien lorsqu’un enseignant demande aux élèves de mettre les papiers dans les corbeilles. Et la Région a fait ce qui lui incombait au niveau des conditions de salaires e sociales de ce personnel. On peut faire une partie du chemin et les aider.

    VAQ - A quels premiers dossiers allez-vous atteler ?

    B.G. : « Ce n’est pas trop sur un plan pédagogique mais matériel : Des travaux très important en perspective sur les équipements sportifs. La piscine va être fermée pendant quelques mois, car ayant vieillie, elle a besoin d’être entretenu. Il y en a pour un million de travaux, dont certains ont été déjà réalisés, l’infirmerie ayant été entièrement rénovée. C’est une opération de longue haleine. L’objectif est de mettre ses équipements à la disposition du plus grand nombre. Autant qu’ils soient en bon état. C’est un lycée qui coûte cher à la Région. 

    VAQ – Qu’en est il de la délicate question de la sectorisation des colléges de Vanves (Michelet, Saint Exupery) ?

    B.G. : « Il y a un vrai problème. Il faut que l’on travaille sur l’image de l’établissement. Quand vous considérez les résultats obtenus par les deux colléges, à une demi virgule prés, ils  sont identiques. Mais l’histoire de ce lycée fait que, pour un certain nombre de familles, il n’y a qu’un seul bon établissement, Michelet. Ce qui, objectivement, est  infondé et très injuste par ailleurs. Quoi qu’ils en soient, on ne peut pas continuer ainsi, car cela pose des problèmes humains avec, ce qui est une absurdité économique, un collège aux effectifs trop chargé d’un côté, et un collège à moitié vide de l’autre. Aucune collectivité territoriale ne peut accepter de faire fonctionner un établissement  qui tourne à moitié à vide, et de l’autre côté un établissement où c’est le trop plein. Il va donc falloir que l’on tranche dans le vif. J’ai rencontré M le maire en Juillet. Il en est convaincu tout comme nous. IL va donc falloir sans doute sectoriser autrement la commune de Vanves. Mais la carte scolaire est de la responsabilité régalienne du Conseil Général. Nous allons établir un travail de concertation qui devrait commencer dés la Rentrée avec les deux collèges, les fédérations de parents d’élèves, les élus locaux et le conseil général des Hauts de Seine. On va heurter peut être certaines familles, mais on va faire preuve de pédagogie avec les parents comme avec les élèves et leur expliquer que c’est pour le bien de tout le monde. De toute façon, s’ils sont à Saint Exupery, ils viendront au Lycée à Michelet, et ils auront goûté aux deux établissements.