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région ile de france - Page 83

  • VANVES ET SA REGION FACE A LA SECHERESSE QUI N’EMPECHE RIEN !

    Après les radars, le grand sujet de ce week-end prolongé sera la sécheresse, ce qui parait quand même bien plus sérieux que ces dénonciations d’aprésx DSK et  débats politico-graveleux sur les politiques coureurs de jupons et autres qui prend une tournure déplorable…et font oublier l’essentiel : le syndrôme chinois au Japon avec Fukushima, les conséquences de l’effet de serre dans le monde et en France avec notamment la sécheresse en Ile de France et le nord de l’hexagone. Les vanvéens sont concernés comme les franciliens au premier chef. N’avez-vous pas remarqué que c’est la première fois qu’un tournoi de Roland Garros n’a pas été perturbé par la pluie…Depuis des années, puisque c’est aussi l’événement de ce long week-end avec les finales dames et messieurs, où des vanvéens seront sûremment présents…parmi les « petites mains » comme aiment à le répéter certains membres de la section Tennis du Stade de Vanves ou les spectateurs …très chanceux.  

     

    En Ile de France, c’est le printemps le plus sec…depuis le début des relevés météo parait il. La sécheresse s’est installée dès le mois de mars en touchant surtout l’ouest et le nord de la France.  En avril, le déficit pluviométrique a atteint 70% sur les trois quarts du pays et les températures élevées ont aggravés la sécheresse. Mai est le troisième mois qui a présenté un déficit pluviométrique important sur de nombreuses régions, dont l’Ile de France qui a été épargnée par les orages, avec seulement 1 mm recueilli à Paris depuis le 1er mai pour une moyenne de 65 mm. Pas plus de 1 mm aussi à Creil (60), 2mm à Beauvais, 3 mm à Trappes (78), 4 mm à Saint-Quentin. « Pour le moment la situation n’est pas aussi critique qu’en 1976 car l’automne et le début de l’hiver ont été plus arrosés. En revanche, la sécheresse de surface est plus importante qu’en 1976 en raison des fortes températures que nous subissons depuis début avril. L’impact est donc très important dans le domaine de l’agriculture avec un manque de fourrage pour les éleveurs et des rendements qui s’annoncent médiocres pour les céréaliers » expliquent les spécialistes.

     

    Evidemment, beaucoup de vanvéens comme d’autres, essaient de savoir si cette sécheresse est vraiment exceptionnelle et si elle est comparable à la dernière grande sécheresse de 1976. Selon les données de la station de Paris-Monstouris et sa série de données pluviométriques, les grandes sécheresses du siècle dernier  remontent à  1921 qui est l’année la plus sèche jamais observée à Paris. « Il ne tombe que 267 millimètres entre janvier et décembre alors que la normale est de 640 millimètres. Entre le 22 mai et le 11 juillet, il ne pleut que 2 millimètres ! A noter que c'est une année chaude et particulièrement ensoleillée avec 2314 heures de soleil pour une moyenne de 1650 heures » indiquent elles. Puis en  1929 entre janvier  et septembre avec seulement 194 mm pour une moyenne de 480 mm ; entre Janvier et Juin  1938 où il ne tombe que 70 millimètres pour une moyenne de 265 mm soit un déficit de l'ordre de 75% ; durant le printemps et l’été 1949 qui ont été très chaud et sec et où il n’a plut que 159 mm entre février et août contre 371 mm en moyenne ; entre Avril et Octobre 1959 : avec des records d'ensoleillement entre juillet et septembre. Enfin en 1976, avec cette longue période de sécheresse qui débute dès décembre 1975 et qui se poursuit jusqu'au mois d'août. « On recueille 216 mm entre janvier et août à Paris pour une moyenne de 425 mm. Les températures particulièrement élevées enregistrées en juin et juillet qui s'ajoutent à la sécheresse entraînent de très faibles récoltes de céréales ». Un impôt sécheresse est même voté pour aider le monde agricole par le gouvernement Chirac bien sûr.

     

    35 ans plus tard, les spécialistes ont observé un déficit pluviométrique important depuis février avec 57 mm enregistré entre le 1er février et le 15 mai à Paris alors que la moyenne est de 175 mm. « Le déficit pluviométrique est donc très important et comparable aux dernières grandes sécheresses sur cette période de 2 mois et demi. Toutefois, le bilan ne pourra être établi que dans quelques mois pour savoir si elle sera durable ou non et de même ampleur qu'en 1976. Au niveau des nappes phréatiques, la situation est moins grave qu'en 1976 car l'automne et le début d'hiver ont été plus arrosés. En revanche, en ce qui concerne la sécheresse agricole qui concerne la partie superficielle des sols, la situation est plus grave qu'en 1976 à cette époque de l'année car avril 2011 a été beaucoup plus chaud qu'en 1976. Les conséquences pour les agriculteurs sont d'ores et déjà importantes avec un manque de fourrage et des rendements en céréales qui s'annoncent médiocres ».

     

    Les services préfectoraux franciliens se mobilisent et se préparent aux effets d’une sécheresse exceptionnelle. « La région Ile de France  subit, comme toute une partie du territoire national, une situation exceptionnellement précoce de diminution des niveaux des eaux superficielles et souterraines.  Le maintien à des niveaux très bas de la majorité des nappes dans le bassin parisien après un hiver moins pluvieux que la normale entraîne une forte sensibilité des cours d’eau à la sécheresse sur l’ensemble de la Région » indiquent ils dans un communiqué faisant état « des niveaux d’étiage des petits cours d’eau qui présentent une évolution à la baisse particulièrement rapide et brusque : le débit du Lunain, cours d’eau du département de Seine-et-Marne, est passé en-dessous du seuil d’alerte. Le débit de la Vanne, cours d’eau du département de l’Yonne, est passé en-dessous du seuil de crise.  Ces deux cours d’eau participent à l’alimentation en eau potable de Paris. Le débit de la Marne est passé en-dessous du seuil de vigilance. Celui de la Seine en est très proche,  ce qui a conduit au déclenchement exceptionnellement précoce du dispositif de soutien d’étiage des Grands Lacs de Seine ». Et d’appeler, devant la sensibilité de la situation à « une utilisation de l’eau de manière raisonnée et économe.  Que l’on soit particulier, entreprise, service public ou collectivité, toute consommation d’eau a une incidence sur la ressource, en quantité ou en qualité ». Ainsi les franciliens sont prévenus.

     

    Le Préfet de Région Daniel Canépa a donné instruction aux Préfets de département d’appliquer le dispositif de gestion d’eau, et de réunir dès juin le comité de suivi de la sécheresse pour le bassin Seine Normandie pour prendre  toutes les dispositions nécessaires pour pallier le déficit d’eau : examen de chaque situation départementale, mise en place d’éventuelles mesures de régulation, modalités de soutien de l’étiage par la régulation des grands lacs de Seine. Du coup, le préfet des Hauts de Seine, Pierre-André Pleynel a pris un arrêté préfectoral lundi soir prenant  acte du  franchissement du seuil de vigilance et instaurant « des mesures provisoires de sensibilisation des usages de l’eau ». Il rappelle « l’importance d’utiliser l’eau de manière raisonnée et économe, que l’on soit particulier, entreprise, service public ou collectivité » et appelle à réduire les consommations « qui ne sont pas indispensables ». L’arrêté, mis en ligne sur le site Internet du site administratif départemental et sur sa page Facebook, a également été transmis à toutes les communes du département.

  • VANVES AURA SA GARE DU CLOS MONTHOLON SUR GRAND PARIS EXPRESS

    Depuis hier soir, Bernard Gauducheau comme ses collégues de Clamart, Issy les Moulineraux et Malakoff, sont assurés d’avoir une station du réseau Grand Paris Express en correspondance avec la gare Transilien de clamart sur la ligne Paris-Montparnasse intitulé sur la carte du tracé : « Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». Le maire de Vanves souhaiterait qu’elle soit plutôt baptisée « clos Montholon » dont des quartiers de ses 4 villes portent le nom. Elle se trouve sur l’Arc Sud 92 et 94 qui a été le plus préparé et qui devrait être le plus fréquenté, ce qui explique pourquoi ce tracé devrait être l’un des premiers à être réalisé avec le prolongement de la ligne 14 jusqu’à St Ouen au Nord pour désaturer la ligne 13 et jusqu’à Orly au Sud.  

     

    Ainsi le Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris (SGP) présidé par André Santini, a voté à l’unanimité hier après-midi « l'acte motivé » concernant l'ensemble du futur réseau de transports Grand Paris Express. Un événement historique pour l’Ile de France qui n’était pas évident lorsque cette institution avait été mis en place voilà prés d’un an en Juin/Juillet 2010 avec quelques « acrobaties » selon André Santini qui avait été boycotté, lors de son élection, par les élus de gauche. L’ensemble desx présidents de Conseils Généraux de droite comme de gauche, étaient présents hier après-midi et parlaient presque d’une seule voix avec Jean Paul Huchon  « Nous allons entrer dans la phase active, même s'il reste à faire des choix sur les matériels, la longueur des quais et quelques portions de tracés. C'est un compromis équilibré qui s'esquisse » insistait ce dernier en soulignant que le projet actuel est « radicalement différent de celui présenté par Christian Blanc »  qui proposait un métro automatique à grande vitesse pour desservir avec 40 gares de grandes pôles. C’est même une « reconnaissance d’Arc Express »  tout au moins « sur sa partie centrale », puisqu'il propose maintenant 72 gares,  une desserte des aéroports, des pôles universitaires et de la Grande Couronne « qui n'est pas l'oubliée du Grand Paris ». Les trains ne seront pas tous les mêmes: métro sur pneus de 2,45 m de large sur la ligne 14, trains longs, « à roulement fer », larges d'au moins 2,80 m sur la ligne « Le Bourget- La Défense-Roissy-Le Mesnil-Amelot »  - où se trouve la gare du « clos Montholon/Fort d’Issy/Vanves/Clamart -  pouvant dépasser 110 km/h, ligne aérienne et légére entre Orly et Versailles via Saclay…. Grand Paris Express s’étalera en 2025 sur 200 km de voies et devra transporter 2 millions de voyageurs.  « C’est le résultat d’un débat public extrêmement riche qui a permis de modifier le projet (originel) » et « d’un accord entre la Région avec les Conseils Généraux et de l’Etat avec la SGP ».

     

    Il prévoit notamment le prolongement de la ligne 14 jusqu’à Saint Ouen  pour « désaturer » la ligne 13 qui sera mis en  service en 2017, la desserte de Saclay en tenant compte des demandes des collectivités pour ce qui concerne notamment la préservation des paysages et territoires agricoles (2300 ha), et le nombre de gares (11) entre Orly et Versailles, l’Arc Est-Nord.  La maîtrise d'ouvrage est confiée au STIF pour la ligne 14 et l'Arc Est,  et à la SGP pour les autres lignes, sachant qu’il est prévu de mettre en place une coordination entre  le STIF et la SGP avec avis préalable de chacun sur leurs projets. Enfin, une convention sur le plan de mobilisation qui sera soumis au conseil régional le 23 Juin 2011 est prévu entre l’Etat et la Région dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région (CPER) pour intégrer tous ces projets de remodernisation des RER dont les lignes C et D jusqu’à Voguéo compris parait il. Le conseil d’administration du STIF devrait se prononcer le 8 Juin prochain sur cet accord et sa capacité à assurer la maîtrise d’ouvrage.Enfin, le coût global est estimé à 20,5 milliards d'euros, sans le matériel roulant,  auxquels s'ajoutent 12 milliards d’euros pour le plan de mobilisation concernant le développement d'activités et de logements et le raccordement aux autres modes de transport, soit 32,5 au total financés par la Région, les collectivités et l'Etat.

  • LA SECTION PS DE VANVES ET LE CONSEIL REGIONAL FACE AU TSUNAMI STRAUSS KHANIEN

    Hier matin, pas une allusion lors de la Commission Permanente de la Région Ile de France qui examinait 145 rapports. Seuls quelques mots et commentaires de la part de Jean Paul Huchon (PS), président de la Région Ile de France lorsqu’il a salué tous les élus lors de son tour de table avant de débuter la réunion, laissant entendre que, comme tous ses amis, il restait abasourdit, l’ayant eu au téléphone quelques temps auparavant.

     

    Jean Paul Huchon s'était dit « choqué par la violence du réquisitoire » contre DSK « et par les images qui sont présentées. Je note que la défense plaide non coupable et je souhaite que la justice établisse et éclaircisse les charges qui peuvent être retenues contre lui » avait il ajouté lundi dernier devant l'AFP en décidant ne pas participer comme prévu à la montée des marches du Festival de Cannes par solidarité avec « son ami » Dominique Strauss-Kahn. « Vu les difficultés dans lesquelles se trouve mon ami Dominique Strauss-Kahn, j'ai décidé de ne pas participer à la montée des marches, un événement festif, pour un film soutenu par la région Ile-de-France  - « L'Apollonide, Souvenirs de la maison close » de Bertrand Bonnello -  présenté ce soir » déclarait il alors à l’AFP. Et il avait quitté Cannes pour rejoindre Paris et les amis strauss kahniens qui faisaient bloc après ce tsunami politique et international.

     

    UN COUP DE TONNERRE

    Un peu plus tard dans la journée, l’ensemble des militants PS vanvéens se retrouvaient dans leur permanence du 82 Sadi Carnot pour voter sur le projet politique du PS pour les présidentielles, comme dans toutes les sections PS de France. Alors que se jouait à New York devant le Tribunal, la remise en liberté de DSK suivi en direct en direct par  beaucoup de chaînes TV et radios jusqu’à l’annonce de sa remise en liberté sous caution  et surveillance électronique à 21H55 heure française, cinq minutes avant la clôture du scrutin.  « C’est un coup de tonnerre ! On a tous été très ému et très sonné dimanche » reconnait Suzannne Guérif qui pense très fort à Anne Sinclair. « Je suis furieuse après l’homme politique. Il a tout foutu en l’air. J’ai le sentiment d’un immense gâchis » ajoutait elle. Tout comme Fabian Estellano, secrétaire de la section PS de Vanves qui a vu « beaucoup de peines chez les camarades » tout en pensant au directeur du FMI : « On avait un FMI qui donnait une empreinte sociale. Sera-t-il remplacé par quelqu’un qui agira dans la même lignée ? ». Monique Vetter faisait part de son « grand étonnement », sa « grande délisullion qu’un homme aussi intelligent se soit laissé piéger par ses propres pulsions »

    Et ils en veulent beaucoup à Bernard Debré. « Cela m’a fait mal pour le PS, surtout après avoir entendu Bernard Debré. Comment se fait il que le fils du pére de la Constitution puisse être aussi vulgaire et abject. Je ne supporte pas cette curée. Rien n’est encore  prouvée » colérait Valérie Mathey en pensant bien évidemment à sa famille, mais aussi et surtout à la victime, bien sûr. « Les gens qui en parlent n’en parlent pas bien ! Il faut éviter les réactions outrancières et les discussions café de commerce » ajoutait Henri Paul.  

     

    LE PS VA REAGIR

    « Cela pourrait nous plomber. Mais il y a derrière la famille, même si elle a eu un problème, l’unité du PS » confiait Suzanne Guérif. « J’ai trouvé qu’il y avait une vraie camaderie entre socialistes face à l’adversité comme l’a si bien exprimé Jack Lang » reconnaissait Fabian Estellano.  « On était en état choc. Mais il faut continuer de construire. On espére que la vérité éclatera. Il faut rester unis et construire pour 2012 comme l’a dit Martine Aubry » a réagit Jean Cyril Le Goff, de la tendance Strauss Khanienne de la section. « Cela n’aura pas l’incidence que l’on croyait (ou certains espéraient), car le PS va réagir » ajoutait Monique Vetter. « La vie continue. On fait des présidentielles une histoire d’homme, mais cela devrait être une histoire de projet. Et nous votons aujourd’hui sur un projet qui a été élaboré depuis un an. Sur lequel j’ai déposé un amendement demandant au PS de clarifier sa position sur l’intégration, de la Turquie à l’UE qui n’a pas été retenu » rappelait l’ex-présidente de l’antenne vanvéenne du Mouvement Européen.

     

    60% POUR LE PROJET PS

    D’ailleurs à ce propos le résultat du scrution auquel ont participé 40% des militants  donnait : 76% pour le projet PS « Le changement », 0% contre, 20% d’abstention. Les militants avaient aussi à se prononcer sur la liste PS aux Sénatoriales dans les Hauts de Seine conduite par Pascal Buchet : 60% l’ont approuvé, 28% étaient contre et 12% se sont abstenus.