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région ile de france - Page 60

  • DEBAT REGIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE : Vanves à la pointe du combat avec Lucile Schmid (EELV)

    Avec le projet de loi sur les métropoles, la transition énergétique est le second grand théme de cet été 2013 en Ile de France comme ailleurs. Lucile Schmid conseillére munincipale EELV est intervenu sur ce théme lors de la création de la Fondation pour l’Ecologie Politique (FEP) qui a donné lieu à des tables rondes le 28 Juin dernier. La ville de Vanves est dans les travaux pratiques avec son agenda 21 – Plan climat qui vient de faire l’objet d’un encart spécial dans le Vanves Info de Juillet/Août 2013 puisque c’est l’une de ses traductions sur le terrain. Le conseil Régional dans lequel siége Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves, a lancé un vaste débat sur ce théme qui a rassemblé plus de 3000 franciliens depuis le début de l’année lors de plusieurs conférences régionales dédiées aux enjeux en matière de décentralisation et de gouvernance, aux scenarii contrastés de la transition énergétique et leurs implications sur notre quotidien, la transition énergétique et la rénovation thermique dans les bâtiments publics… Des Rencontres départementales ont permis d’aborder des sujets brûlants comme l’exploitation des huiles de schistes  ou les moyens de lutter chacun contre la précarité énergétique…

     

    Une consultation réalisée à l’occasion de ces différentes rencontres auprès de franciliens par la Région, a montré que des leviers existent : Mise à dispositions de solutions technologiques innovantes pour une plus grande efficacité énergétique (73% des consultés), soutien financier pour des travaux et des achats d’équipements favorisant l’efficacité énergétique (70%). Malgré des freins : solutions difficiles à mettre en œuvre (47%), manque d’argent pour s’équiper afin d’accroître l’efficacité énergétique de leur logement ou de leur véhicule (42%). Parmi les priorités à mettre en œuvre pour cette transition énergétique, les franciliens consultés  plébiscitent la réorientation des investissements vers les énergies renouvelables et le développement des filières économiques (45%), l’introduction d’une fiscalité écologique et incitative type prêts à taux zéro, déductions fiscales, subventions (44%), le lancement d’un vaste programme de R&D au niveau national (30%).  

     

    « Un tropisme social très marqué sur le problème de la précarité énergétique a été mis en évidence - 13% des franciliens consultés se sentent en précarité énergétique, et 50 % ont des craintes !- ainsi qu’une forte volonté de développement territorial des énergies locales et renouvelables. L’impératif de la sobriété est ressorti parmi les grandes priorités. Ainsi qu’une forte volonté de développement territorial des énergies locales et renouvelables.  On notera par contre que les questions relatives au développement économique et à la création d’emplois liés à la transition énergétique ont été peu traitées, ce qui est dommage, mais c’est un signal qu’il faut interpréter » constatait la vice présidente de la Région chargée de l’environnement, Corinne Rufet, en dressant un bilan de cette concertation tout en se réjouissant  « d’être entrée dans le vif du sujet, à savoir comment faire concrétement». La Région souhaite appuyer les propositions faîtes  tout au long de ces débats, dans six domaines : la formation professionnelle notamment pour adapter les formations dans les métiers du bâtiment,  le financement de la transition énergétique à travers la SEM ENERGIE POSIT’IF, le développement des réseaux de chaleur, la méthanisation, les pétroles de schiste avec l’opposition de la région à la fracturation hydraulique, et la gouvernance.

     

    Alors que la Région était entrée dans l’exercice pratique, à la Fondation pour une Ecologie Politique, Lucile Schmid a essayé lors d’une table ronde de définir cette transition énergétique dont tout le monde parle aujourd’hui : « Un modèle de développement écologique où les relations entre les êtres humains et la nature seraient substantiellement transformées, où les fonctionnements des secteurs de l'énergie, de l'agriculture, des services non marchands seraient repensés, où l'urbanisme et les transports seraient réorganisés. En bref la transition serait une manière de nous mener à une véritable révolution mentale, sociale, spatiale et économique » tentait elle d’expliquer en constatant que « le terme de transition est par définition vague puisqu'il renvoie au fait de passer d'un état à un autre. Reste donc à créer une dynamique pour lui donner un sens, pour en faire un processus. Avec une vraie difficulté dans le cas de la transition écologique car le modèle que nous appelons de nos voeux est en rupture forte avec l'actuel. Nous devons donc anticiper des résistances importantes des acteurs qui sont partie prenante du modèle économique et social d'aujourd'hui ». Et il y en a. Il suffit de se souvenir du limogeage de la ministre Batho (Environnement) encore tout récemment. D’ailleurs, elle note que « les expressions « transition écologique » et « transition énergétique » sont le plus souvent employées indifféremment. « En septembre 2012, au moment de la conférence environnementale, François Hollande parle bien de transition écologique, une transition écologique dont la transition énergétique est en quelque sorte le premier acte et le point central ».

     

    A ses yeux, il n'est donc pas étonnant que cette notion s'inscrive difficilement dans les échéances politiques et n'ait pas réellement modifié les politiques publiques : « Jusqu'à présent la perspective de la transition écologique n'a pas modifié la répartition traditionnelle des compétences et du rapport de forces administrativo-politique entre le ministère de l'écologie et les ministères de l'économie et du redressement productif. Le ministère de l'écologie n'a aucun service en commun avec la sphère de Bercy. Et en termes de hiérarchie administrative il reste un ministère secondaire. Alain Juppé avait été un éphémère ministre d'Etat du développement durable, numéro deux d'un gouvernement. Et on a presqu'oublié cette innovation administrative que la majorité de gauche actuelle n'a jamais envisagée ».  Et de rappeler que « le ministère de l'écologie est maltraité (plus de mille emplois supprimés) tandis que le ministère de l'emploi en gagne près de 2000 (sans doute à cause de "l'effet chômage") » dans le cadre de la préparation du budget 2014. « Comment peut-on imaginer dans ces conditions de prêter à ce ministère le pouvoir de proposition nécessaire en termes de stratégie d'investissements pour la transition écologique? » 

     

    Elle note qu’il n’y a pas de lien entre l'agenda écologique et l'agenda social : « Ce sont des exercices parallèles. Il y a quelques jours la deuxième conférence sociale du quinquennat de François Hollande a eu lieu. Je ne crois pas que le mot écologie y ait été beaucoup prononcé.  Que les emplois d'avenir et la réforme de la formation professionnelle puissent avoir un lien avec la transition est pourtant une évidence »…. « L'épisode très commenté du retrait de la synthèse des débats sur la transition énergétique du site officiel à cause de l'opposition du MEDEF à l'évocation d'une fiscalité écologique est significatif. Certaines ONG ont failli claquer la porte. Là encore l'émergence de nouveaux sujets, d'autres aegndas pose un problème d'innovation institutionnelle et méthodologique »…. « Aujourd'hui il faut être conscient que la remise en cause de certains intérêts économiques sera difficile, qu'elle doit être organisée et ne peut être laissée à la loi du marché. Qu'il s'agisse de la stratégie d'investissement, du rôle de l'Europe (Green new deal), de la discussion démocratique l'intervention des acteurs politiques est indispensable, une stratégie publique doit être définie » indiquait elle en concluant : « Cessons d'organiser le parallélisme des mondes et de gagner du temps en parlant de la transition écologique sans la pratiquer. Nous avons à organiser une culture commune de la transition écologique et des enjeux liés aux questions de l'emploi et de la lutte contre les inégalités. Nous avons  à interpeller les responsables politiques. Et s'ils ne changent pas, posons nous la question de notre responsabilité démocratique! »

  • VANVES AU CŒUR DES DOSSIERS ABORDES DANS LES ASSEMBLEES DEPARTEMENTALE ET REGIONALE

    Le Conseil Régional Ile de France  et le Conseil Général des Hauts de Seine ont tenu leur dernière séance avant les vacances d’été, avec beaucoup de questions inscrites à l’ordre du jour. Parmi-celles-ci quelques unes sont au cœur de l’actualité vanvéenne

     

    LA PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE :

    Les élus socialistes sont intervenus au Conseil Général des Hauts de Seine hier, pour que des moyens supplémentaires soient affectés aux PMI, notamment en matière de personnels, et ont indiqué qu’ils soutiennent toutes les actions menées le personnel des PMI. « La dégradation des PMI dans les Hauts-de-Seine est récente et peut être facilement interrompue » a indiqué Guy Janvier, conseiller général de Vanves,  au nom du groupe PS. Avec ses collégues Bernard Lucas, Luc Bérard de Malavas, ils ont réaffirmé l'importance d'un réseau de protection maternelle et infantile (PMI) efficient dans le Département. En effet « il est scandaleux que le Département invoque des prétendus problèmes financiers pour justifier la baisse de moyens imposée aux professionnels des PMI » a tonné Guy Janvier lors d’une conférence de presse  quelques jours auparavant : « Les centres de PMI sont une compétence obligatoire des conseils généraux, et le Département Hauts-de-Seine avec un budget de 1,9 milliards d'euros est en mesure de financer largement ce dispositif. De plus, le bon fonctionnement de la prévention grâce à un réseau de PMI permet d'éviter à plus long terme des coûts humains et financiers, notamment en matière de soins »

     

    UNE MUTUALISATION DES EQUIPEMENTS SPORTIFS VILLE-LYCEE

    Le Conseil Régional a entendu une communication sur la conférence régional du sports qui vient d’être récemment créé, pour relever avec le mouvement sportif francilien (19 400 clubs, 271 000 bénévoles, 2,3 millions de licenciés) de nombeux défis autour d’un projet partagé : équipement du territoire, formation, soutien aux bénévoles, développement des pratiques nouvelles, approche des questions de santé, d’éthique, de développement durable. L’une des questions soulevés dans cette instance est justement le sport et les équipements scolaires qui fait l’objet d’un groupe de travail, tout à fait d’acualité à Vanves, avec le Lycée Michelet, où ville, Région avec l’éducation national travaillent ensemble depuis un an, pour permettre de réhabiliter ces équipements sportifs du lycée et les ouvrir aux stadistes de Vanves.

    L’une des pistes de réflexion est la mutualisation des équipements, notamment pour adapter les nouveaux sites sportifs aux impératifs de la pratique scolaire et du sport de proximité, pour une meilleure optimisation de leur usage. Ainsi les équipements à construire dans un lycée ou une ville devront répondre à la fois au contenu des propgrammes d’EPS et aux besoins d’une population en recherche d’une offre à la fois de proximité et qualitative. Car si Vanves a la chance d’avoir un lycée avec un parc doté d’installations sportives – ce qui lui d’être le pemierà avoir une piscine et une équipe de rugby -  ce n’est pas toujours le cas, un certain nombre de lycées manquent d’équipement sportifs intra muros et rencontrent des difficultés pour accéder aux installations sportives municipales

  • VANVES ET GRAND PARIS METROPOLE : LA REGION SUPPLANTE LE DEPARTEMENT DANS LA TETE DES ELUS

    Les élus franciliens étaient très remontés et divisés sur ce projet de loi sur les métropoles examiné par le Sénat depuis Jeudi dernier, avec une interruption ce week-end. Le débat a repris lundi après-midi, en commençant l’examen des articles et surtout des 900 amendements. Un tir d’amendements UMP et PC ont permis de supprimer  les articles traitant de l’organisation de Paris et de l’Ile de France. Comme les centristes se sont abstenus, éclogistes et socialistes se sont retrouvés en minorité. Ont été ainsi supprimé l’article 10 qui obligeait les départements de la petite couronne à constituer des intercommunalités couvrant tout leur territoire, les autres articles  qui prévoyaient la création de la future métropole de Paris constituée de la Ville de Paris, de ces intercommunalités de la petite couronne, plus une partie contigüe de la grande couronne. Ce qui n’est guére étonnant puisque la plupart des élus franciliens, et notamment ceux des Hauts de Seine défendaient la Région, comme Roger Karoutchi sénateur UMP du 92,  la commune comme Hervé Marseille sénateur maire UDI de Meudon, alors que certains à gauche verraient d’un très œil  la disparition du département, tout au moins dans les grandes métropoles cmme MM Kaltenbach et Janvier (PS).

     

    Les maires franciliens n’ont pas manifesté devant le Sénat comme leur colléges des Bouches du Rhône pour dénoncer la création de la Métropole Aix-Marseille-Provence, mais tous sont unanimes pour dire que « ce systéme (mis en place par le gouvernement) est fou » comme l’a expliqué notamment le sénateur Roger Karoutchi : « En IDF, vous créez une métropole qui rassemble 85 % à 90 % de la population. Que restera-t-il de la région ? Qu'est-ce que ce monstre, sinon un contre-pouvoir à la région ? Un monstre qui absorbe tout, sauf, évidemment, les zones rurales… Nous sommes tous d'accord pour remettre à plat l'existant. Mais vous créez un nouveau monstre bureaucratique, une strate supplémentaire qui aura des coûts de fonctionnement, dans une logique de compétition avec la région. L'une et l'autre s'affronteront - pour le plus grand bien de nos concitoyens ? Vous niez les efforts réalisés en matière d'intercommunalité en petite couronne, vous dessaisissez les départements » a-t-il délaré en défendant la Région : « La région devrait se voir conférer les compétences des métropoles…. Nous avons en IDF beaucoup de problèmes de logement, de transport, de précarité, d’inégalité des territoires, et nous avons besoin que la gestion, le lien entre les départements et les communes, se fasse dans le cadre d’une structure qui existe : la Région. L'IDF a besoin de liberté, de souffle, pas de structure supplémentaire ».

     

    Hervé Marseille sénateur maire UDI de Meudon considére que « le pouvoir des maires, en IDF, est confisqué » par un établissement public composé de la ville de Paris  et des EPCI à fiscalité propre... dont les dirigeants ne sont pas élus au suffrage universel direct. Le transfert au Grand Paris Métropole de prérogatives communales dessaisit les maires, élus légitimes…de la politique d'urbanisme, alors que c'est au plus près du terrain que l'on peut corriger les inégalités ». Seul Philippe Kaltenbach, sénateur maire PS de Clamart  a fait entendre un autre son de cloche en considérant que « ce Gouvernement a pris le taureau par les cornes » en posant la question du département : « il faudra certainement aller vers la suppression de ceux de la petite couronne. Dans la France rurale le département demeure légitime mais dans la France urbaine, le fait métropolitain s'impose ». Guy Janvier,  conseiller général PS de Vanves, pense la même chose : « La création de grandes métropoles (plus de 400 000 habitants) qui se verront confier des compétences importantes, notamment dans le domaine du logement, et à terme, des politiques sociales, devrait conduire à s'interroger sur le maintien de la collectivité départementale. C'est notamment le cas en région parisienne. Les départements consacrent entre 60 et 70 % de leurs budgets à financer des prestations qui relèvent de la solidarité nationale (RSA, Allocation personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées, allocation de compensation pour les personnes handicapées...). Celles-ci, pour être efficaces, doivent être gérées au plus près de nos concitoyens. La nouvelle métropole, avec pour relais, les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale dans nos villes et communautés d'agglomération, pourrait très bien se les voir confier » écrivait il voilà quelques jours sur son blog.