Guy Janvier a siégé Vendredi dernier au Conseil Général pour sa dernière séance plénière, quelque peu particulière, avant les vacances. Tout simplement parce que le Préfet des Hauts de Seine, est chaque fois à cette époque, auditionné par l’assemblée départementale sur le bilan de l’activité des services de l’Etat, ce qui n’est pas le cas dans les autres conseils généraux. Occasion pour la plupart des conseillers généraux de poser des questions au préfet sur des thèmes d’actualité. Le Conseiller Général de Vanves qui est à la retraite depuis quelques jours, devrait succéder à la tête du groupe PS à Martine Gourriet conseillère générale de Châtillon à la Rentrée. Il a d’ailleurs, ces jours-ci, déménagé son bureau du ministère au Conseil Général.
Cette séance a été l'occasion pour Guy Janvier de présenter un amendement au budget supplémentaire 2014 qui propose des crédits supplémentaires pour des actions qu'il juge nécessaires telles le soutien à la prévention spécialisée, à la médiation éducative et à l'aide à domicile pour les personnes âgées (tout en garantissant le même niveau d'investissement). Ce qui lui a permit d’avoir un échange assez vif avec Patrick Devedjian président UMP de cette assemblée : « Votre politique c’est d’augmenter le fonctionnement alors que notre effort porte sur l’investissement, c’est de faire du fonctionnement en le finançant par l’emprunt. C’est une politique désastreuse, et on voit ce que cela donne au niveau national. Il n’y a pas une semaine à l’assemblée nationale, sans entendre un ministre stigmatiser l’opposition d’avoir financer par l‘emprunt lorsqu’elle était au gouvernement » a-t-il expliqué. « Je ne peux pas vous laisser dire que je propose des dépenses de fonctionnement financé par l’emprunt. J’ai proposé cet amendement d’équilibre justement pour éviter de toucher à l’investissement » a répliqué Guy Janvier.
Il a sollicité des explications sur la récente « procédure de règlement de différends » à l'encontre de Sequalum concernant le THD Seine: « Il s’avère que, depuis plusieurs années, cette entreprise ne respecte pas pleinement ses obligations contractuelles impliquant des difficultés dans ce déploiement. Déjà, il y a un an, le consortium accusait un retard de 8 000 prises sur les objectifs annuels. En décembre dernier seules 230 000 des 830 000 prises pouvaient être raccordées par l’un des opérateurs, tant le retard pris par Sequalum SAS était important. Vous venez d’annoncer avoir récemment engagé une « procédure de règlement de différends » à l’encontre de Sequalum et avez d’ailleurs communiqué à ce sujet. Toutefois aujourd’hui vous prétextez un accord de confidentialité pour éviter de nous donner de plus amples informations » a-t-il constaté : «Y aurait-il finalement un conflit d’intérêt entre Sequalum, prestataire pour notre collectivité, et Numericable qui annonçait récemment vouloir concentrer ses investissements en très haut débit sur le câble ? Aussi, nous souhaitons connaître les conséquences pour notre collectivité des dysfonctionnements dans la mise en œuvre de ce projet qui, nous vous le rappelons à coûter 59 millions d’euros d’argent public, soit 14% du budget total de l’opération (420M€) ?». Enfin le conseiller général de Vanves a abordé la question du schéma départemental pour les personnes âgées et les personnes handicapées et ses insuffisances.