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gpso - Page 95

  • VANVES A L’HEURE JAPONAISE AVEC LE PROJET NIWA DE KENGO KUMA ET BOUYGUES IMMOBILIER

    La Palestre a fait le plein Mardi soir, pas autant que pour les nouveaux rythmes scolaires, pour la présentation du projet Niwa à l’emplacement des terrains René Coche-Aristide Briand-Diderot. Tous les protagonistes étaient présent de la ville à Seine Ouest Habitat avec GPSO, et à  Bouygues Immobilier  avec son cabinet d’architecte Kengo Kuma et le paysagiste Michel Desvignes. Beaucoup de vanvéens avaient fait le déplacement, découvrant la maquette et de nombreux panneaux  qui ont été pris en photo sur toutes les coutures par leurs smartphones

    Bernard Gauducheau a refait un historique rapide de cette opération qui est liée finalement à l’îlot Cabourg : « J’avais remarqué une parcelle de 5000 m2, l’un des derniers plus beaux sites de Vanves, dont la vente allait permettre de financer cette opération (Ecoles maternelle et primaire, centre de loisirs, Espace Jean Monnet). Ce terrain, bien placé proche de la gare Vanves-Malakoff, bien, ensoleillé, était favorable aux logements. Mais il fallait faire vite pour éviter que l’Etat le fasse à notre place en plus dense » a-t-il indiqué en revenant sur le concours d’architecture organisé à partir de lignes directrices avec le théme du jardin japonais. Sur 24 candidatures, 6 ont été retenus par un jury de 20 personnes qui a sélectionné le projet de Kengo Kuma par 9 voix sur 12. « Ce projet a été validé par le Conseil municipal avant les élections municipales. Nous avons attendu qu’elles soient passées pour vous le présenter. Ce projet sera manquant pour notre commune » a-t-il indiqué.

    « Ce n’est pas un projet parmi tant d’autres. C’est un projet de référence en terme d’architecture, de qualité d’usages des logements afin qu’ils soient traversant et multi-orientés, et de développement durable » a indiqué le directeur d’agence Bouygues en indiquant avoir travaillé avec plusieurs intervenants. « Notre ambition tient en 4 engagements : Un projet architectural et paysager affirmé qui s’adapte et sait répondre à l’environnement existant, la qualité d’usage des logements afin qu’ils soient vivables et adaptés, la baisse et la maîtrise des charges grâce au développement durable, la maitrise des nuisances pendant le chantier ». La représentante de l’architecte Kengo Kuma s’est alors lancé dans une description du projet conçu sur le concept du jardin japonais, en créant des liens entre les éléments et les espaces tant à l’intérieur de l’îlot et à l’extérieur, en jouant sur la transparence grâce à des passages verdoyants,  et l’habitat qui reste à l’échelle humaine, de 4 ou 5 étages dont certains sont en retrait pour animer les façades, et répondre aux bâtiments qui lui font face, rue Aristide Briand, avec la Maison de retraite et les créches, tout en favorisant la luminosité naturelle.

    Le cabinet Michel Desvignes a rassuré en expliquant « qu’il ne s’agit pas de refaire une caricature de jardin japonais mais de s’inspirer du concept et de le ré-interpréter pour répondre aux besoins de cette résidence, avec des plantes et des arbres correspondant au climat de Vanves et nécessitant un minimum d’entretien ». Il s’agit donc d’un jardin de copropriétés qui respecte deux principes : Un effet de continuité entre espaces urbain et vert, un renforcement des contrastes avec des bassins en îlot central, pour récupérer les eaux de pluie, et des jardins automnales et printaniers à l’intérieur, des arbres à l’extérieur qui auront une grande importance. L’agence Bouygues Immobilier est revenu sur les bâtiments qui seront de très haute qualité environnemental (THQE) et permettront d’améliorer de 20% tous les curseurs au niveau thermique et énergétique. Les matériaux utilisés seront naturels, facile à traiter, pérennes. Ces bâtiments devraient s’inspirer pour leur consommation électrique ce qui est mis en place chez sa voisine avec IssyGrid, où il y a une mutualisation des consommations bureaux/logements    

    A l’occasion des questions, le maire a fait préciser plusieurs chose : ce projet  comportera 158 logements dont 36 sociaux gérés par GPSO Habitant et situé côté rue René Coche. Les logements sociaux seront des PLS ( à 10 € la location au m2) où seront logés uniquement des vanvéens : « C’est un choix, car en IDF il y a très peu de PLS qui permette de loger des gens qui n’ont pas assez d’argent pour acheter et qui en ont trop pour être logé en HLM ». La commercialisation des appartements en accession dont les prix seront au prix du marché selon Bouygues Immobilier (8000 € le m2), devrait être commencée à l’automne 2015. Un parking de 174 places dont 50 seront publiques, est prévu  avec des accès côté rue René Coche. Le permis de construire de Niwa devrait être déposé à l’automne. Le chantier qui  devrait s’étaler sur 2 ans a fait l’objet de nombreuses questions des riverains qui craignent des nuisances, échaudés par les chantiers en cours. Le maire et l’agence Bouygues les ont rassuré d’autant plus que le vaste espace occupé par cette parcelle  (et le chantier) devrait permettre d’éviter d’avoir des camions qui stationnent dans les rues, notamment lors des travaux de démolition puis de terrassement.  

  • MURS ANTI BRUIT FERROVIAIRE DE VANVES : LA REGION LANCE LES DERNIERES ETUDES AVANT TRAVAUX

    La Commission Permanente du Conseil Régional d’Ile de France a voté hier matin, un crédit de 139 390,50 €  pour poursuivre et  engager les études de niveau « projet » des protections phoniques (murs anti bruit, y compris leur insertion paysagére, et protection de façades) le long des voies SNCF Paris Montparnasse tant du côté Vanves que Malakoff. Ces études interviennent préalablement  aux travaux dans le cadre du programme régional de résorption des points du bruit ferroviaire, qui doivent se monter à 557 562 € sur les communes de Vanves et Malakoff. Cette décision intervient alors que le maire laissait entendre, lors de la réunion publique de lundi soir à Marceau, que l’Etat se désengageait du financement de cette opération dont la répartition était la suivante : 139 390,50 chacun (25%) pour l’Etat, la Région, RFF, 115 025 € (20,63%) pour la CA (Communauté d’Agglomération) GPSO et 24 365 € (4,7%) pour la CA Sud Seine(Malakoff, Clamart, Fontenay).

    Au vu des dernières études d’AVP (Avant Projet) réalisées en 2012 et achevées en 2013, après des études acoustiques préalables réalisées en 2002 et 2003,  il  s’agit de réaliser des études de projet de résorption des nuisances sonores puisqu’un certain nombre de nuisances sonores ont été identifiées ler long des voies sur ces deux communes, dû à l’évolution du matériel roulant et à l’augmentation du nombre de trains en soirée et en matinée : Elles  ont montré des dépassements des seuils PNB de 73 dB(A) de jour et 68 dB(A) la nuit.  « Ces études « projet » qui devraient durer un an ont pour objectif de déterminer la méthode de construction des écrans, en fonction des résultats de reconnaissance sols ainsi que d’autres données d’entrées définies dans l’étude AVP » selon RFF (Réseau Ferré de France)

    « Les traitements envisagés dans ce cadre (murs anti-bruit, protections et isolations  de façades…) permettront de diminuer les niveaux de bruit en deça des seuils réglementaires de nuisances sonores pour les riverains de ces voies ». L’AVP avait prévu depuis la gare de Vanves-Malakoff jusqu’à Clamart, 10 écrans anti-bruit ayant une longueur totale de 1,2 km complétés environ par 480 ouvertures à protéger sur les deux communes. Les travaux sont prévus pour 2016-17 avec une contrainte importante sur la réalisation, à cause de la forte proximité des voies ferrées et de l’implantation des écrans. L’insertion paysagére a été intégrée dés la phase AVP et l’ensemble du projet fera l’objet d’une concertation auprès des riverains sûrement en 2015.     

    Ainsi cette opération lancée en 2002 pourrait se concrétiser 15 ans après son démarrage,  la ville n’étant nullement en cause, puisqu’elle résulte d’une mauvaise volonté de RFF qui a considéré jusqu’en 2013, date de sa relance, que Vanves n’était pas un secteur  prioritaire. Elle faisait partie des engagements de l'équipe municipale élue puisqu'elle l'a inscrite dans le programme de cette nouvelle mandature qui a débutée en Mars dernier.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    FOOTBALL : UN ECRAN POUR LA FINALE DU MONDIAL ?

    Le débat sur un écran pour la finale de la Coupe du Monde à Vanves n’est pas terminé, car s’il a commencé au sein même de la majorité lors de sa dernière réunion, l’opposition a commencé à s’intéresser à la question. « Il est inimaginable, le soir de la finale, le 13 Juillet, veille de la fête nationale où les vanvéens se retrouvent dans le parc Frédéric Pic pour le feu d’artifice et le bal, qu’il n’y ait pas d’écran pour la restransmettre. Quel que soit le résultat de la France, et même si elle n’est pas présente ! » expliquait l’un des conseillers municipaux socialistes. « D’autant plus que le thème du feu d’artifice est le Brésil ». Le maire ne veut pas en entendre parler pour l’instant, avec un argument irréfutable en ces temps d’économies drastiques pour les collectivités locales  qui doivent participer aux réductions de la dépense publique : Cela coûterait trop cher ! Et bien les passionnés de football resteront chez eux ou envahiront les cafés-bars avec écran, et déserteront le parc F.Pic surtout si la France est en finale. Comme le lui a encore expliqué l’un de ses plus proches adjoints au maire vendredi soir aux trophées des sports  

    DES VANVEENS SUR LES TRACES DE SISSI

    Un groupe de vanvéens sont à Vienne depuis hier matin, sur les traces de Sissi l’impératrice immortalisée par Romy Schneider, grâce au syndicat d’Initiative. Dés leur arrivée avant de déjeuner, ils ont eu droit à une visite panoramique sur la fameuse « Ringstrasse » boulevard qui entoure le centre historiquen puis après, la cathédrale Saint Etienne, centre de la vie et de l’histoire de Vienne et l’anciene bibliothéque nationale avec sa salle d’apparat. Aujourd’hui, ils visitent la crypte impérale où reposent la plupart des Habsbourg, le palais de la Hofburg, le musée Sissi, et après déjeuner, le château du Belvédére.Lundi, ils seront à l’école d’équitation espagnole et assisteront à une séance d’entrainement dans la plus ancienne école d’équitation du monde où le dressage classique est toujours pratiqué, et l’après midi au château de Schönbrunn avec le musée des carrosses. Ils termineront mardi par le pac Prater, l’un des plus impressionnants et anciens parc d’attraction de toute l’Europe. 

    UN NOUVEAU DGS A GPSO REMPLACE UN FONCTIONNAIRE D’ELITE

    Raymond Loiseleur qui s’est beaucoup occupé des questions d’aménagement et d’urbanisme de la ville d’Issy les Moulineaux puis de l’agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) est le nouveau directeur général des services de cette communauté d’agglomération. Il a inauguré ses fonctions avec sa première réunion du bureau de GPSO jeudi matin et était présent le soir même pour le pot de départ de Christian Camara qu’il remplace. Pierre Christophe Baguet son président (maire de Boulogne)  et André Santini (député maire d’Issy les Moulineaux) ont rendu hommage à la carrière professionnelle exceptionnelle de ce fonctionnaire territorial en présence de nombreux fonctionnaires de l’agglomération et d’élus comme Bernard Gauducheau,  Isabelle Debré, Jean Cyril Le Goff pour Vanves. Christian Camara avait commencé voilà 42 ans à la mairie d’Issy les Moulineaux comme appariteur du cadastre et de l’urbanisme et « il a gravi ou plutôt escaladé à grand pas, une à une les marches  pour en atteindre très vite le sommet ». Grâce à André Santini, qui l’avait très vite repéré, comme beaucoup d’autres jeunes dont certains après avoir été ses collaborateurs, dirigent une ville (PC Baguet, H.Marseille, B.Gauducheau), ou continuent de travailler auprès de lui dans sa mairie (Michel Rainerie, Marc de Hert) ou au SEDIF (Philippe Kussmann qui est aussi maire adjoint). Il l’avait nommé chef du service jeunesse et sport. « A chaque que je le rencontrais c’était pour lui proposer un nouveau poste ! » raconte le député maire d’Issy. « Et il m’a renvoyé à la fac, à Paris I où il enseignait le droit » raconte Christian Camara qui obtenait un  DESS de gestion et administration des collectivités, et un diplôme supérieur de l’administration municipale : Chef du service logement, puis des finances, Secrétaire Général adjoint –directeur des finances et de lagestion, et directeur général des services de la ville d’Issy les Moulineaux après 5 ans passé au Syndicat des eaux. C’est à ce poste qu’il a participé à la fondation des deux communautés d’agglomération Arc deSeine et GPSO dont il a été le DGS pendant 4 ans. « Les jeunes fonctionnaires le regardent comme un exemple »