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gpso - Page 96

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : ISABELLE DEBRE SENATEUR ET 1ére ADJOINTE AU MAIRE UMP : « Aucune élection ne se ressemble ! »

    Isabelle Debré (UMP) sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves  assume ce choix d’avoir présenté une liste d’union UMP/UDI renouvelée et rajeunie. Elle ne pense pas du tout que Vanves se retrouve dans une configuration semblable à 1995, dans la mesure où  elle ne croit pas à une vague bleue. A ses yeux, les électeurs se décideront par rapport au contexte local qui est bon pour l’équipe sortante, même si la politique gouvernementale suscite des mécontentements, une certaine abstention, mais pas du côté de la droite.

    Vanves Au Quotidien - Est-ce que vous pensez toujours qu’une liste unique UMP/UDI a été le bon choix ?

    Isabelle Debré : « Oui. Nous avons travaillé dans l’union depuis 2001 et avons voté ensemble tous les budgets et tous les grands projets de notre ville. Pourquoi aurions-nous dû procéder différemment lors de cette élection ? L’union du centre et de la droite est un atout pour mener à bien cette campagne.

    VAQ -Comment vivez-vous cette campagne ?

    I.D. : « Avec enthousiasme. Nous avons une équipe renouvelée, rajeunie, qui mène une campagne dynamique et active sur le terrain. L’ambiance est excellente et nous sommes raisonnablement optimistes, bien que très vigilants, car nous nous appuyons sur un bon bilan et un projet solide pour la prochaine mandature.

    VAQ - Est-ce que c’est la campagne que vous auriez menée si vous aviez conduite la liste ?

    I.D. : « La question ne se pose pas puisqu’il n’a jamais été question que je conduise moi-même une liste. Mais si vous voulez faire de la politique fiction, une liste menée par une femme ou par un homme est toujours différente quant au style. En revanche sur le fond, elle aurait sûrement été similaire puisque nous avons travaillé ensemble pour construire notre projet.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ? 

    I.D. : « Les enjeux sont très importants. Au-delà du projet en lui-même que nous soumettons aux Vanvéens, il y a l’avenir de notre commune au sein de la Métropole du Grand Paris que nous devons préparer. Avec la disparition programmée de notre communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest liée à la création de cette métropole, l’avenir s’annonce incertain. Avec GPSO, nous avions su créer une grande famille, avec des projets ambitieux à l’échelle du bassin de vie et surtout les décisions se prenaient au plus près de nos concitoyens. Avec la métropole du Grand Paris, nous assisterons à une recentralisation des compétences au profit d’une lourde structure technocratique bien éloignée de la réalité de l’action et de la gestion locales. C’est pourquoi Vanves et les Vanvéens ont besoin à la Mairie d’une équipe et d’un maire expérimentés capables de défendre leurs intérêts. Cette équipe, c’est celle qui se présente aujourd’hui aux suffrages des électeurs et qui est conduite par Bernard Gauducheau.

    VAQ - Est-on dans la configuration de 1995 ?

    I.D. : « Aucune élection ne se ressemble. Le contexte politique aujourd’hui est très différent, de plus les élections municipales de 1995 s’étaient tenues 2 mois après l’élection présidentielle. 

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquel vous tenez le plus ?

    I.D. : « Il est impossible de hiérarchiser nos propositions. La famille a toujours été une priorité pour moi, tant au Sénat qu’à la mairie, alors vous comprendrez que tout ce qui la concerne est très important à mes yeux.  En matière d’urbanisme, je pourrais citer l’achèvement de la construction du conservatoire, la future gare du métro Grand Paris Express au clos Montholon et la construction de logements très haute qualité environnementale rue Aristide Briand.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Etes-vous d’accord ?

    I.D. : « Il faut rester humble en toute circonstance. Nous avons certes un bon bilan, un projet solide, mais c’est aux électeurs qu’il appartiendra de trancher. Plusieurs projets s’opposent : celui que nous portons a l’ambition d’une ville moderne, innovante, apaisée, solidaire et soucieuse de son environnement.

    VAQ - Qu’est-ce qui pourrait permettre à votre liste de passer dès le 1er tour ? Une vague bleue ?

    I.D. : « Je ne crois pas à la vague bleue. N’oublions pas que c’est avant tout le contexte local qui mobilise les électeurs, et non ce qui se passe au niveau national même si les difficultés actuelles du gouvernement peuvent susciter une démobilisation de certains électeurs, et donc une abstention accrue.

    VAQ - Quelles pourraient être les conséquences de ces élections municipales sur le Sénat (alors que son président a annoncé qu’il ne se représenterait pas) ?

    I.D. : « Le collège électoral des Sénateurs est constitué à 95 % de conseillers municipaux. C’est donc la quasi-intégralité des grands électeurs qui va être renouvelée à l’occasion des prochaines élections municipales. Certains voteront aux élections sénatoriales au mois de septembre 2014. En effet, seule la moitié des départements participera à ce scrutin puisque, comme vous le savez, le Sénat est désormais renouvelé par moitié tous les trois ans. Il faudrait à la droite et au centre conquérir de très nombreuses villes moyennes pour que le Sénat change de majorité cette année, ce qui sera d’autant plus difficile que la gauche a modifié la loi électorale au détriment des zones rurales.

    VAQ - La prochaine étape n’est-elle pas un candidat UMP aux cantonales ?

    I.D. : « Cette question est prématurée. Cela étant, le conseiller général élu actuellement appartient à la gauche et il ne me semblerait pas illogique que l’UMP présente un candidat ou plutôt des candidats puisque vous savez que la gauche a modifié le mode de scrutin départemental et instauré l’élection d’un binôme de deux candidats, l’un de sexe féminin, l’autre de sexe masculin tout en redécoupant la carte électorale cantonale à sa façon

    VAQ - Comment réagissez-vous à la profession de foi socialiste violente ?

    I.D. : « Ni ma nature, ni mes convictions ne me portent à l’outrance. Nous avions décidé, tous ensemble, de conduire une campagne sereine, digne et non agressive. Je regrette donc le ton de cette profession de foi qui ne se justifie en rien et qui n’apporte rien au débat local.

    VAQ - Qu'avez-vous pensé du dernier  conseil municipal ?

    I.D. : « C’était le dernier de cette mandature et il y avait beaucoup d’émotion chez certains de nos collègues qui ne se représentent pas. Le comportement de certains autres était peut-être un peu plus incisif qu’à l’accoutumée, mais cela s’explique sûrement par la proximité des élections municipales.

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : SECONDE REUNION DE LA LISTE « VANVES AVEC VOUS » : Lorsque le maire imagine la bibliothéque du futur

    Lors de leurs portes à portes, lors de leur café politique, les différents candidats ont constatés que les vanvéens commencent à entrer vraiment dans la campagne, disant volontiers qu’ils voteront ou non à la tête de liste qu’ils ont devant eux. La liste « Vanves avec vous » a rendu public sa liste de soutien, dans un « quatre feuillet »,  mais pas avec les mille vanvéens qui auraient été atteint ses derniers jours. puisqu'il y en a exactement 967. Avec quelques curiosités: 10% sont des membres de la même famille (98) avec 6 personnes pour la famille Sorensen, l'ensemble des co-listiers y apparaissant alors qu'ils n'y étaient pas en 2008. 20% des signataires avaient déjà signés en 2008. Une dizaine de personnalités mais pas Valérie Pécresse qui apparait en photo sur le document. Enfin apparait un  « Philippe Dos santos », homonyme qui n’a rien à voir avec le fils d’Antonio Dos Santos(PS) tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves », qui ne se souvient pas avoir signé un quelconque document à son insu.

    Le binôme UDI/UMP de la liste « Vanves avec Vous » cherche bien à savoir quels sont les petits malins qui ont apposés des autocollants UMP sur la tête de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré sur les affiches officielles au début de la semaine. Ses deux listes tenaient le même jour à la même heure leur réunion de proximité jeudi soir, la majorité municipale à l’espace Murillo, l’opposition socialiste à l’école Marceau  où il a été beaucoup questions du parc des expositions de la porte de Versailles et de ses riverains

    Vanves Au Quotidien avait choisi la réunion de la liste UDI/UMP  à l’espace Murillo dans ce quartier pavillonnaire dénommé des « artistes » jouxtant le parc des Expositions : « Nous avons décidé de faire une réunion pour les riverains après une réunion d’appartement chez M et Mme Lachaud » a indiqué Bernard Gauducheau  en insistant sur le partenariat entre la ville et Viparis dans le cadre des travaux de re-modernisation du parc, et notamment avec l’installation d’un centre de Congrés sur le toit du Palais Sud, et d’un hôtel porte de la Plaine (à l’emplacement des halls 7 et 8). Il est revenu sur les deux établissements scolaires situé dans ce secteur : Le Collège Saint Exupery dont la rénovation est à l’ordre du jour. « Le Conseil Général a déjà investit pour rénover le gymnase, les salle de sports, les classes technologiques avec des paillasses. L’idée est maintenant d’aller plus loin avec une rénovation complète en s’orientant vers des économies d’énergies. Dans le PPI (Programme Prévisionnel d’Investissements) du département, sa rénovation est prévue et inscrit » a indiqué le maire en ajoutant : « que le conseiller général tire la couverture à lui, et c’est normal. Mais c’est la majorité départementale qui en décide. Personne ne l’empêche de dire que c’est grâce à lui. Mais la vérité est qu’il vote contre le budget départemental. Comment rénover le collège, s’il ne vote pas le budget ».

    Il a même reconnu « que réviser la carte scolaire des collèges -  autre marotte de son ex-challenger PS à la mairie -   pour rééquilibrer leur fréquentation, n’est pas évident à mettre en œuvre. Que faire contre l’attractivité très forte de Micheler qui est « blindé » et Saint Exupery qui dispose de places. Rééquilibrer ? Mais le dire à quelle famille ? Nous avons proposé d’accompagner ce mouvement et demander qu’il y ait un travail entre les écoles et le collège Saintt Exupery pour sensibiliser les familles à l’idée de mettre leur enfant dans ce collège. Mais je ne me nous voie pas le dire brutalement aux familles » a-t-il indiqué. Pour le lycée MIchelet, il n’a pas caché que le dossier prioritaire concerne la rénovation ses équipements sportifs inscrits dans le PPI régional. Mais la région est obligé d’investir 1 M€ par an pour éviter de fermer la piscine et les gymnases.  

    Le maire en a profité pour dévoiler un des objectifs de cette prochaine mandature qui consiste à ce que « Vanves soit reconnu grâce à une identité forte. On ne doit pas laisser dire que Vanves ne s’affirme pas comme une ville reconnu, avec Michelet, l’implantation d’Hachette Livre, le groupe Audiens, le festival Artdanthé qui est consacré par le ministère de la culture et la DRAC Ile de France comme un haut lieu de création artistique pour la danse moderne, après une reconnaissance nationale pour la pratique des musiques anciennes. Tout cela bien mis en évidence, peut positionner notre ville comme fer de lance culturel » a-t-il expliqué en annonçant qu’il a l’intention de travailler sur la bibliothéque du futur, avec le concours de Hachette Livre, pour aboutir à un projet significatif : « Ce qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ». Un scénario a même été étudié pour implanter la bibliothèque du futur dans un site tout à fait approprié qui va se libérer : Le terrain actuellement occupé l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet). Il suffirait de prévoir un nouveau bâtiment mieux agencé qui s’intégre dans ce site pavillonnaire. Mais cela, il ne l’a pas dit.  

    Des questions ont été posée ensuite sur la création d’une pépinière d’entreprise – « nous avons prévu un espace co-working (espace partagé) , car les nouvelles entreprises n’ont pas besoin de locaux permanents, comme les  les starts up, mais de structures d’accompagnement, qui sera réalisé avec GPSO. J’espère que la MGP (métropole du Grand Paris) ne viendra pas remettre en cause la possibilité de développer ce type de structure » - et sur l’extension du stationnement réglementé qui couvre déjà 75% de la ville : « Les 25% restant se feront d’ici 2015, c’est à dire les 2 ans qu’ils restent à vivre à GPSO » - ainsi que sur la pollution atmosphérique qui touche depuis  une semaine notre région.

  • LE PROJET DE LA LISTE « UN NOUVEAU SOUFFLE POUR VANVES » - INTERVIEW D’ANTONO DOS SANTOS: « En 2020, Vanves sera une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire »

    Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et/ou 30 Mars prochain. Nous terminons avec Antonio Dos Santos, (PS), tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves » dont le programme est distribué depuis début Février  qui tient ce soir sa troisième réunion de proximité à l’école Marceau. 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet si tôt ?

    Antonio DosSantos : « Tout d’abord parce qu’il était prêt, mais surtout parce que nous avons voulu qu’il le soit très tôt afin que les vanvéens puissent en prendre connaissance, se l’approprier et que nous ayons le temps de le partager avec eux lors des réunions publiques. Ils pourront ainsi faire leur choix éclairé, et ils doivent l’être si on veut espérer les réconcilier avec la politique et qu’à leur tour, ils puissent s’investir dans la vie de  la cité. Et je l’ai fait avec eux lors des portes à portes, des pieds d’immeubles, du travail autour du questionnaire 

    VAQ – Justement comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    A.D.S. : « Ce projet qui définit les objectifs pour 2020 n’est pas seulement une ambition, mais des objectifs ,qui a été conçu tout d’abord par un travail interne avec nos militants à travers des groupes de travail thématiques. J’ai été au contact des Vanvéens dés l’été 2013 dans les cafés, au pied des immeubles, et en diffusant un questionnaire auxquels ils ont été nombreux à répondre sur Internet ou sur papier. Démarche qui a donné l’occasion à certains d’envoyer des contributions, quelquefois de plusieurs pages. Sans parler de celles de nos élus expérimentés qui connaissent bien la ville et m’ont aidés à faire le tri, à agencer ensemble les propositions. Nous avons pris pour base, un diagnostic, recherché des solutions, élaboré des propositions, organisé notre document afin qu’elles soient lisibles et compréhensibles. 

    VAQ – A quoi ressemblera Vanves en 2020 grâce à ce projet si vous êtes élu ?

    A.D.S. : « Nous nous retrouverons dans une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire. Je ne vais pas me mettre à rêver sur les petits oiseaux qui vont passer, mais rien n’arrêtera cet élan, car toutes les mesures que nous présentons, concourrent de façon transversale à ses 3 objectifs comme c’est le cas, par exemple, pour le développement durable : Poursuite de l’agenda 21 qui ne sera pas uniquement un cahier de procédures, création de pistes cyclables, rédaction d’une charte de la rue, mise à disposition d’une caméra thermique aux habitants, restauration scolaire à partir d’aliments bio et de produits de proximité, distribution d’un  fruit à la récré dans les écoles etc…

    VAS – Quel est la proposition emblématique pour chacun de ces 3 objectifs ?

    A.D.S. : « Pour Vanves Solidaire, la Maison des Jeunes avec toute une dynamique inter générationnelle qui mobilisera jeunes, écoliers par le biais de parrainages des seniors qui pourraient leur faite bénéficier de leurs expériences pour les accompagner. Pour Vanves plus moderne, il s’agira de la dématérialisation administrative qui libérera les communaux de certaines tâches pour se consacrer à d’autres et facilitera les démarches des habitants sur tout support numérique et le wi-fi gratuit dans la ville. Pour Vanves plus unie, c’est la ville où chacun, quel qe soit son âge, son quartier, ses origines, puisse grandir, s’éduquer, travailler, et bien vivre ensemble, à travers plusieurs actions : valoriser une identité vanvéenne avec l'embellissement des entrées de ville, la promotion de clubs de supporters, une signalétique spécifique commerces et un concours pour la création de spécialités vanvéennes. Favoriser les activités pour tous et pour tous les âges, avec un pass loisirs culture et sport avec un politique tarifaire incitative et une saison culturelle pluridisciplinaire pour tous, les séances de cinéma au Parc Pic l'été et un festival "talents dans la ville"

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier si vous êtes élu ?

    A.D.S : « Nous commencerons par faire immédiatement, car ce n’est pas compliqué, une analyse des besoins sociaux (ABS). Nous avons besoins qui évoluent et des moyens contraints qui peuvent être ainsi orientés au plus prés des priorités ou des besoins plus pertinents. La seconde mesure, parce qu’elle n’est pas énormément couteuse, est la mise en place des instances participatives. Certains existent mais qui doivent être complétement refondus comme les conseils de quartier et le Conseil Municipal des Jeunes qui ne correspondent pas à ce qu’attendent les vanvéens, d’autres seront crées comme le CESE (Conseil Economique, Social, environnemental) local de façon à y associer des citoyens nommément en raison de leurs compétences et de leurs notoriétés, mais aussi des acteurs collectifs comme des associations ou des organisations locales, comme la JCE par exemple parce que en tant qu’organisation, elle le mérite, mais parce que je sens qu’aujourd'hui, elle est composée de jeunes extrêmement dynamique et attentif à la vie de la cité.. Enfin, je m’investirais, parce que le calendrier l’impose,  et parce que j’y crois, sur la préfiguration de la MGP. Cette phase peut permettre d’améliorer et d’infléchir un certain nombre de choses, corriger et préparer les phases de transition. Rien ne sert à s’opposer à la loi. Il vaut mieux s’y investir,infléchir, ajuster. Et c’est une chance pour nos communes dans le territoire élargi qui est le nôtre

    VAQ - Est-ce que ce ne sera pas compliqué de gérer une ville comme Vanves avec une baisse des aides aux collectivités locales ?

    A.D.S. : «  Ce sera certainement difficile, d’autant plus que, sauf évolution très favorable au budget 2014 que j’ai vu lors du DOB (Débat d’orientation budgétaire), il y a une épargne nette de 13 000 € alors que les années précédentes, nous étions à 2,5 M€. Ce sera donc difficile d’agir avec un budget qui est fabriqué par d’autres, avec un gel des dotations d’état qui ne sont pas tout à fait récentes, puisque ce n’est pas ce gouvernement qui a commencé à l’appliquer, mais qu’il a raison de reconduire car rien n’est pire que de revenir en arrière, alors que des économies s’imposent à tous les niveaux, si on veut diminuer la dette publique, dégager des marges.

    Mais si l’on revient à GPSO, nous avions une taxe professionnelle (TP) très forte, qui a été supprimée sous Sarkozy, ce qui a impliquée une réduction brutale des ressources à GPSO, puisque nous avons une activité économique qui en rapportait beaucoup. Ce gouvernement a tenté d’infléchir les conséquences en autorisant les communes à prélever une taxe sur les droits de mutations. Mais il ne peut pas revenir en arrière sur ce séisme de la perte de la TP qui va dans le sens de l’histoire, et tout le monde y a participé. Quand on veut bien faire les choses, il faut soit baisser les dépenses, soit augmenter les ressources, soit ajuster pour satisfaire les besoins prioritaires, et il y a des réductions de dépenses que l’on peut faire, y compris avec la dématérialisation.