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gpso - Page 98

  • 8 DELIBERATIONS SUR 22 DU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES IMPACTEEES PAR L’INTERCO !

    Ce conseil municipal de rentrée a démontrée que l’efficacité de l’intercommunalité reste à prouver notamment sur les actions de proximité et une véritable mutualisation des moyens pour éviter des situations ubuesques, comme c’est le cas aux franges de nos communes, dans ces rues et sites partagés entre deux communes, notamment en matière de stationnement réglementé, de ramassage des déchets ménagers, de propreté….  Où il y a manifestement des loupées. En tous les cas sur 22 délibérations, GPSO était impliqué dans 8 d’entre elles, dont le retrait de Velizy, et le rapport d’activité 2013 dans lequel Bernard Roche, conseiller municipal a pioché quelques informations intéressantes :

    Dans le cadre de l’opération habitat qualité (OHQ) qui a pour objectifs de faciliter la réhabilitation des immeubles en difficulté, améliorer le confort et la performance énergétique des logements et inciter les propriétaires à remettre leurs logements vacants en location, 16 immeubles et 233 logements ont été traités à Vanves au 31 décembre 2013. Les travaux du  Conservatoire de musique devraient se terminer au cours du 1er semestre 2015, la grue venant d’être enlevée Jeudi dernier, ce qui a crée une certaine animation dans le quartier, d’autant plus qu’en même temps place du Général Leclerc, EDF procédait au remplacement dees deux gros transformateurs du poste électrique nécessitant l’utilisation d’un générateur pour éviter de couper l’électricité dans le quartier.  GPSO a menée une campagne d’étude phytosanitaire grâce à l’Agence de l’Arbre qui a cartographiée, inventoriée et expertisée 2350 arbres à Vanves. Son service des espaces verts a planté 67 arbres et 40 plantations diverses dans la commun. L’interco a menée des travaux de rénovation des revêtements de la rue Murillo (160 000 €) suite aux opérations d’enfouissement des réseaux et de remplacement de l’éclairage public,  de réfection de chaussée des rues Mansart, Marcel Yol (128 000€), et des parties les plus dégradées de la rue Victor Hugo (89 000 €) ainsi que les trottoirs de de l’allée des Carriéres (12 000 €), soit au total 4000 m2 de chaussées et 3000m2 de trottoirs ont été rénovés. La Communauté d’agglomération a requaliffiée les avenues Pasteur et Matinie (785 000 €) avec rénovation de l’éclairage public, réfection des enrobés de trottoirs, amélioration de l’accessibilité, et la rue Louis Darenne  (475 000 €) avec rénovation de l’éclairage, plateau surelévée à proximité du LEP, sécurisation du carrefour avec la rue de la République, réfection des trottoirs et de la chaussée. L’impasse Michel Ange a fait l’objet de travaux d’assainissement afin de rétablir la solidité des ouvrages et l’étanchéité des canalisations et améliorer la fluidité des écoulements. 175 000 € ont été investis dans le cadre du schéma directeur de rénovation de l’éclairage public à Vanves. Elle a fait l’objet d’une campagne de nettoyage de la place de la République en Mars 2013 grâce à 2 agents mobilisés pendant 2 jours et un engin de nébulisation pour décaper la surface par projection d’eau 70°C à haute pression. GPSO a poursuivi la dématérialisation du paiement du stationnement avec le déploiement de Pabyphone  en décembre 2013 qui permet aux vanvéens de régler leur stationnement à distance

    LOGEMENTS SOCIAUX

    Vanves compte 3 008 logements sociaux, soit 23,46%. Le préfet des Hauts de Seine a rappelé, suite à la loi  (Duflot) du 18 Janvier 2013, relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social, qu’elle devait atteindre un taux de 25% en 2025. Ainsi il a fixé à la commune un objectif de production pour 2014-16 de 49 logements soit 25% des 198 logements sociaux manquants. Elle doit respecter la répartition par type de financement définie dans le programme local de l’habitat (PLH) de GPSO : 50% de PLUS (Prêt locatif à Usage social). 32% de PLS (Prêt locatif social) et 18% de PLAI (Prêt locatif aidé d’intégration). Elle s’est engagée de surcroît à contribuer à l’objectif de développement de l’offre de logements neufs comprenant 27% de logements sociaux. Ainsi, elle vise 145 logements sociaux sur la durée du PLH (2013-18). « Avec 124 logements agréés sur Vanves dés l’année 2013, la commune a donc déjà démontré sa ferme volonté de respecter les engagements pris dans le cadre du PLH » a indiqué Françoise Djian (UDI), maire adjointe au logement. « C’est un enjeu social de construire du logements en petite couronne. Il demande un plan ambitieux » a déclaré Boris Amoroz (FdeG/PC) en pointant les insuffisances du PLH de GPSO. « 49 logements sociaux en 3 ans est une façon de refuser de répondre aux demandes déposées en mairie. Fixons un taux à 30%. Les promoteurs qui se précipitent sur Vanves en ont les moyens ». Lucile Schmid (EELV) a demandé « plutôt que se fixer des objectifs quantitatif, essayons d‘améliorer les échanges de logements sociaux » face au nombre élévé de demande et aux délais d’attente. « Vanves fait mieux que Paris. Nos administrés ne sont pas très emballés par tout ce qui amplifie la densification dans une ville qui l’est déjà assez. Et il n’est pas évident de trouver  des terrains pour satisfaire le millier de demandes. C’est l’étalement urbain bien, maîtrisé qui permettra de trouver des solutions autour des gares du Grand Paris Express et qui permettra d’irriguer des sites mal deservis par les transports en commun » a répondu Bernard Gauducheau(UDI) en constatant « qu’avec ce gouvernement volontariste en matière de logement, on n’a jamais aussi peu construit en Ile de France ».   

    GROUPEMENT DE COMMANDES : Vanves a donné son feu vert à la constitution d’un groupement de commandes en vue de la passation de marchés relatifs à l’actualisation et l’extension du diagnostic phytosanitaire et du recensement cartographique des arbres du territoire

    PARKING SAINT REMY : La ville a conclut avec  Seine Ouest Aménagement de GPSO une convention de participation au financement de la mise en couverture  et en sécurité des 3 escaliers menant au parking du marché et de l’escalier menant au parking appartenant à la tour. Ses travaux complètent la création d’une zone de stockage fermée des containers du centre administratif et de cette copropriété.

    RAMASSAGE SCOLAIRE : Vanves a dû modifier la convention passée avec GPSO pour le ramassage scolaire des éléves des classes d’inclusion scolaire (CLIS) ou d’initiation (CLIN)  à cause de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, en ajoutant un service de transport le mercredi matin.

    ESPACES VERTS : Comme l’entretien et la gestion des espaces verts et boisés ont été confiés à GPSO, il a fallut néanmoins prévoir une convention de mise à disposition des services de la direction des parcs, jardins et paysages de l’interco pour les espaces verts non transférés comme les massifs et arbres des cours de récréation des écoles, des créches ou les espaces verts d’équipements sportifs comme le PMS André Roche, ou le cimetiére. Cette direction a mené un certain nombre de chantiers portant sur la création ou la réhabilitation d’espaces verts ou sur la restructuration de régies de personnels. Ainsi 13% des agents de cette direction sont mis à disposition de Vanves soit 25 agents pour les espaces verts, 1,6% soit 9 agents pour l’entretien du patrimoine arboré, les charges de fonctionnement et d’investissements engendrées étant remboursées par la ville à GPSO : 175 000 € pour le personnel, 2243 € pour les prestations de services confiées aux entreprises

    COMPENSATIONS :  L’attribution de compensation de GPSO à Vanves se monte à 3 171 134 €

  • QUESTIONS D’ACTUALITES ET BRULANTES AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    Majorité et opposition se sont bien sûr afffrontés durant ce conseil de Rentrée mais aussi au sein de l’opposition avec quelques amabilités entre socialistes et écologistes, notamment en fin de réunion à l’occasion du retrait de la ville de Velizy de GPSO avalisé par l’assemblée municipale, l’équipement en tablette numérique des conseillers municipaux et des deux questions orales sur le stationnement payant et le chantier Sogexo à l’angle des rues d’Issy et Pruvot par le grpoupe socialiste

    TABLETTES : DEPENSES DE CONFORT ?

    Tout a vraiment commencé avec la demande de subvention au titre de la dotation d’action parlementaire pour la dématérialisation des séances du Conseil Municipal. Il s’agit permettra d’équiper chaque conseiller d’une tablette numérique tactile et connectée au réseau local par un système Wi-Fi grâce à une soixantaine de connexions via des bornes qui seront activés sur demande, en dehors des séances du Conseil. « Quel est l’intérêt d’investir une telle somme (60 000 €) ? » a demandé Gabriel Attal (PS). Pour Lucile Schmid (EELV) « l’économie de papier n’est pas suffisante. Et c’est une bombe en terme de consommation électrique et de déchets ». Boris Amoroz (FdeG/PC) a demandé « s’il y avait eu comparaison avec le coût du système actuel ? ». Bertrand Voisine (UMP) s’est limité à des considérations techniques dans sa réponse : « Nous ne pouvons pas laisser d’une manière permanente le réseau Wi-Fi car cela nécessiterait de gros moyens. Mais nous pourrons l’activer pour des manifestations et des événements. Et les conseillers municipaux pourront choisir d’utiliser leur tablette personnelle ou non ». Les 6 conseillers municipaux de l’opposition ont voté contre. « Cette dépense dans le contexte actuel est de confort et cette somme pourrait être consacrée à autre chose ! » a réagit Gabriel Attal (PS). « Et la vidéo, ce n’est pas du confort » a répliqué Betrand Voisine, allusion à sa proposition de vidéo-filmer en direct les séance du Conseil Municipal. Mais le conseiller parlementaire de la ministre Marisol Touraine n’était pas en reste car il tweetait en fin de conseil : « Accusé de démagogie par le maire parce que je trouve que 60 000 € pour doter les élus de tablette tactile et Wi-Fi c’est beaucoup » suivi de nombreuses réactions : « C’est une blague ! «  - « Il aurait mieux fait d’acheter des tablettes 3 G ! »  

    VELIZY QUITTE GPSO

    « Tout le monde vantait les mérites de l’arrivée de Velizy à GPSO. Il fallait dépasser les logiques départementales et respecter les bassins de vie et d’emplois. Nos collègues socialistes des autres villes étaient favorables à cette intégration. Nous n’avons pas changé de position car sa présence est positive. Mais il y a division au sein de la droite  et les électeurs ont tranché » a constaté Jean Cyril Le Goff (PS) en faisant référence à l’élection municipal qui a vu s’affronter l’ancien maire qui a œuvré pour cette intégration et le nouveau qui a toujours déclaré qu’il était contre et souhaitant intégrer Versailles Grand Parc. Lucile Schmid (EELV) a rappelé qu’elle avait voté « contre cette intégration, le groupe EELV ayant remarqué que ce rapprochement répondait surtout à une logique politique. Et le fait de rejoindre Versailles Grand Parc est toujours dans cette logique ». Du coup Jean Cyril Le Goff (PS) lui a rappelé que le groupe EELV au Conseil Communautaire avait voté pour cee intégration ». Et le maire est intervenu avec son expression favorite : « On n’est pas là pour faire le bonheur des gens contre leur gré. C’est dommage, Mais les élus ont des sujets d’inquiétudes avec la MGP (métropole du Grand Paris) et ce qui va en sortir ».

    L’INTERCO UBU ROI

    A l’occasion de l’extension du stationnement réglementé aux rues qui n’étaient pas concernées par ce dispositif, Jean Cyril Le Goff (PS) qui a bien fait remarquer que l’opposition « approuve cette mesure qui permet à nos administrés de se garer plus facilement, de lutter contre les voitures ventouses », s’est étonné « du manque d’anticipation et de cohérence » sur son  extension «  rue Jean baptise Potin. En effet, il est à présent payant du côté de Vanves, mais reste gratuit du coté d’Issy. Le Maire d’Issy les Moulineaux n’y serait pas hostile, mais il souhaiterait auparavant consulter son conseil de quartier. Ne pouvions-nous pas attendre la décision de la ville d’Issy et réglémenter de concert avec notre ville voisine ? ». Xavier Lemaire (UDI) conseiller municipal chargé de l’espace public,  a répondu à côté de la plaque en assurant que les habitants isséens de cette rue pourront bénéficier des mêmes avantages des vanvéens au niveau tarif résident. Tout en affirmant : « Il y a longtemps qu’on demande aux communes voisines de prendre en main ce problème ». Il n’empêche, comme le constatait un conseiller municipal de la Majorité, "on se demande à quoi sert l’interco qui doit théoriquement aider à mutualiser les moyens, et que l’on voit passer dans la même rue qui est d’un côté à Issy, et de l’autre à Vanves, successivement les engins de ramassage des ordures ou de propreté de l’une ou de l’autre ville, qui n’interviennent que d’un  côté bien sûr, alors qu’ils pourraient très bien le faire qu’une seule fois de chaque côté".   

    UN  CHANTIER EN PANNE

    Jean Cyril Le Goff  (PS) s’est inquiété du devenir du chantier de cet immeuble situé à l’angle des rues d’Issy et Pruvot face aux Bénédictines, construit par Sogexo baptisé « Vila Saint Remy » : « Depuis quelques mois, ce programme a été stoppé après la phase de démolition des anciens bâtiments et de déblaiement du terrain. Nous avons entendu parler en ville de dépollution des terrains, puis de fouilles archéologiques ? ». Pascal Vertanassian (UDI)  maire adjoint  chargé de l’Urbanisme l’a rassuré sur ce retard qui est dû  à un avis rendu tardivement par le service des fouilles archéologiques qui a retardé ce chantier qui démarrera début 2015 pour être livré au second trimestre 2017. Entretemps, des fouilles seront réalisées à l’automne.

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : LES MAIRES A LA RECHERCHE D’UN CONSENSUS

    Le Conseil Municipal de Rentrée hier soir, a examiné parmi les 22 délibérations inscrites à l’ordre du jour, plusieurs qui concernaient GPSO dont le rapport d’activité 2013 et le compte administratif de cette communauté d’agglomération (CA) et surtout le retrait de la commune de Velizy Villacoublay. Son nouveau maire, Michel Thévenot (UMP) n’avait pas caché lors des élections municipales qu’il préférait rejoindre la CA qui se constitue autour de Versailles Grand Parc. D’autant plus que Velizy fait partie de ses 46 communes riveraines de la petite couronne qui ont jusqu’à fin Novembre pour décider de rejoindre ou non la Métropole du Grand Paris (MGP) en intégrant l’un de ses territoires.

    Cette décision intervient à un moment où justement – et le Parisien hauts de Seine s’en est fait l’écho ses derniers jours – les grandes manœuvres ont commencé pour constituer ses territoires de 300 000 habitants à partir des intercommunalités existantes qui composeront cette métropole. Un groupe de travail de Paris Métropole et de la Mission de Préfiguration travaille sur les périmètres : Si pour 3 CA actuelles, les choses ne devraient pas évoluer, GPSO (92), Plaine Commune (93) et Est Ensemble (94), pour les autres c’est une autre histoire : Dans le Sud des Hauts de Seine les petites intercommunalités de 2 à 3 communes comme Châtillon/Montrouge, ou  Clamart/Bagneux/Malakoff sont dragués par les Hauts de Biévres pour constituer un territoire du Sud Est 92 alors que d’autres  - pratiquement les mêmes avec des villes du Val de Marne - préféraient se rassembler autour de la Vallée Scientifique de la Biévre (VSB) qui a déjà un projet avec le CDT (Contrat de Développement Territorial) VSB. « C’est une démarche qui existe depuis des années, construites au niveau des élus, à cheval sur 2 départements (92 et 94), qui pourrait se traduire au niveau de la gouvernance par un territoire » indique l’un de ses protagonistes.  

    Il en est de même avec le Nord du Département entre d’un côté Rueil-Suresnes-Nanterre qui cherchent à étendre leur intercommunalité à d’autres villes  face à la Seine-Défense  constituée par Courbevoie/Puteaux qui souhaitent se rapprocher d’autres communes qui sont dans le périmètre de développement économique du quartier d’affaire de La Défense : Bois-Colombes, Colombes, Asnières-sur-Seine, La Garenne-Colombes, Gennevilliers. « Pour ces périmètres, nous  avons le choix de les faire avec un stabilo sur un coin de table,  mais contre les élus, et ce n’est pas la bonne démarche, ou de le  faire par l’impulsion des élus locaux : Avec le Préfet Lucas, chef de la Mission de Préfiguration,  et Olivier Klein avec lequel j’anime le groupe de travail sur le périmétre des futurs territoires,  on s’est engagé dans un processus en fait de rencontres délocalisées pendant les semaines à venir, dans les départements, pour entendre ce qu’ils souhaitent et qu’est-ce qu’ils voudraient réellement faire. On établira une carte du champ des possibles, car il n’y aura pas que des problèmes partout, car il y a des endroits où le consensus se fait dans de bonnes conditions, d’autres où il y a des points de blocages qu’on identifiera… et à un moment il y aura des choix à faire. Mais on va essayer de le faire de manière progressive et tout en respectant les élus locaux » indique Jean Marc Nicolle (PS) représentant de la Région dans ses instances de la future Métropole. 

    Enfin, et Bernard Gauducheau peut en témoigner puisqu’il a participé à toutes les réunions du Conseil des Elus de la Mission de Préfiguration, les maires doivent se prononcer sur ce que doit être la métropole et ses territoires, statut, compétences… en faisant une proposition pour réviser l’article 12 de la loi sur les métropoles ( MATPAM ) qui est inapplicable  en l’état comme l’ont  reconnu la plupart d’entre eux. Ils ont le choix entre 4 scénarios  sur lesquels planchent les 226 membres du Conseil des Elus depuis début Septembre : Tout d’abord « Une métropole intégrée et organisée en territoires » qui reprend les termes de la loi du 27 Janvier 2014 (MATPAM), avec une métropole EPCI et des territoires dépourvus de la personnalité morale. Ensuite  « Une métropole intégrée organisée avec des territoires forts » où les territoires reprennent les compétences détenues par les anciennes communautés d’agglomération pouvant bénéficier d’une dotation de retour sur investissements. Le Scénario 3 propose  une « métropole constituée de deux EPCI à fiscalité propre », métropole et territoires percevant l’une ou l’autre la CVAE et la CFE. Il faudrait dans ce cas réviser la loi Chevénement de 1999. Enfin, le scénario 4 avec « Une métropole fédérant les EPCI » où la métropole n’est plus un EPCI à fiscalité propre, mais un simple syndicat, assurant la coordination entre les différentes communautés d’agglomération.

    Les discussions se sont développées sur les deux derniers scénarios  avec des points de convergences :  Une garantie de ressources pour les territoires, une progressivité dans la constitution de cette métropole qui commencera bien  le 1er Janvier 2016, car il est nécessaire de prendre le temps pour définir un projet métropolitain, partager la fiscalité entre la métropole et les territoires, créer un fonds d’investissement métropolitain plutôt qu’un  fonds de préréquatuon doté de moyens pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales, régler les transferts de personnel, de structures comme les OPH… « L’idée est de trouver un scénario 5 qui aura une approche pragmatique et intelligente » explique Daniel Guiraud, le co-président de la Mission de Préfiguration avec le Préfet de Région. Les divergences concernent surtout les compétences, même s’ils sont d’accord pour donner aux territoires les compétences de proximité, et à la Métropole des compétences stratégiques que n’a pas justement définis l’article 12 de la loi. Et concernant ses dernières, ils n’ont pas le même avis : Faut il y inclure le logement et l’habitat par exemple.

     « Un consensus existe, non pas sur la forme, mais sur la volonté d’aboutir à un consensus sur l’économie générale de la métropole du Grand Paris… » constatait Daniel Guiraud (PS). Mais, à l’occasion d’une réunion à Matignon jeudi dernier, avec quelques élus locaux socialistes,  Manuel Valls a douché les espoirs de certains élus qui souhaitaient garder la main sur une partie de la fiscalité. A ses yeux seule, la métropole disposera de l’autonomie financière, mais pas les territoires, et « il est hors de question de lâcher » aurait il assuré. Ce qui promet quelques séances houleuses au Parlement, car les parlementaires de Paris Métropole reviendront à la charge, par voie d’amendements, comme s’y est engagé Patrick Ollier, maire de Reuil et d’autres.