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gpso - Page 102

  • VANVES DANS LA REGION ILE DE FRANCE : LA VIE CONTINUE MALGRE LES MUNICIPALES

    La vie continue à Vanves et dans le Grand Paris, malgré la campagne pour les municipales de Mars 2014. Le conseil Régional se réunit pendant ses deux jours et ne devrait siéger qu’en juin après les élections municipales et européennes. GPSO,  menacé par la création de la Métropole du Grand Paris qui se met en place, n’en votera pas moins son budget 2014,  ce soir lors d’un conseil communautaire à la mairie de Boulogne (à 18H30) ouvert au public (à un quart d’heure par le bus 126 qui vous dépose devant l’hôtel de ville). A Vanves, la circulation était dense sur le CD 50 (axe Ernest Laval-Antoine Fratacci et Bd du Lycée) jusqu’à très tard hier soir à cause des taxis qui manifestaient sur le périph entre les portes de Châtillon et de Sévres. Bernard Gauducheau réunissait sa majorité pour faire le point sur sa campagne, après avoir animé un café politique « chez Manu » tôt hier matin, dans le centre Ancien….   

    Région : Le Conseil Régional, auquel devrait participer Bernard Gauducheau, si la campagne pour les municipales ne l’occupe pas trop, se réunit pendant ses deux jours pour examiner 19 rapports : Il doit mettre en oeuvre la généralisation de la tarification des demi-pensions des lycées franciliens au quotient familial qui sera étalée sur 3 à 4 ans. Il lancera un agenda 22 selon les «  22 régles standard sur l’égalité des chances des personnes handicapés » adoptées par l’ONU qui lui permettra de prendre en compte l’accessibilité des handicapés et PMR dans l’ensemble de ses politiques d’une manière globale et tranversale, ce qui est le cas dans les lycées (opérations de mises en accessibilités des bâtiments), les transports (schéma directeur d’accessibilité des gares SNCF franciliennes), la santé (aide à la mise en accessibilité des cabinets médicaux). Et il devrait mettre en place un plan de méthanisation qui est un engagement fort de la transition écologique de l’économie francilienne. Rappelons que la méthanisation permet de recycler des déchets biodégrables (déchets de pelouse, de restaurants, lisier, substra de céréales…) et de les transformer en biogaz…pour chauffer par exemple des logements.

    GPSO : La Communauté d’Agglomération qui réunit son conseil communautaire ce soir pour voter son budget 2014, a mis en place une plateforme de signalement des dégradations sur l’espace public et de gestion des interventions pour que les services concernés puissent résoudre l’incident signalé et apporter la réponse approprié. Elle est utilisée depuis Novembre par les 21 contrôleurs et médiateurs des directions de proximité  et le 200 agents de GPSO, via une application mobile leur permettant de répertorier le problème, le géolocaliser et  prendre des photos, mais aussi les riverains via le numéro vert de GPSO ou un e-service depuis son site Internet (www.agglo-gpso.fr). « Afin de mener à bien les missions de maintien de la propreté et de bonne conservation de l’espace public à travers le nettoiement des rues, la collecte  des ordures ménagères ou encore l’entretien de la voirie, la réactivité de la voirie est une nécessité » explique t-on à GPSO. Les services interviennent dans un délai de 48H selon le degré d’urgence. 

    FORCE REPUBLICAINE : François Fillon, ex-premier ministre, a demandé  à Isabelle Debré Sénateur d’animer son Mouvement (force Républicaine) dans les Hauts de Seine, en lien étroit avec l’UMP, et de l’ouvrirà « tous ceux qui veulent contribuer à l’élaboration du projet qu’il prépare pour le redressement de la France, aujourd’hui affaiblie par la politique menée par François Hollande et son gouvernement, et qu’il entend construire sur de vraies valeurs : ambition pour la France dans une Europe en mouvement, respect et volonté de rassemblement. Le gouvernement actuel a clairement montré son incapacité à diriger le pays et à faire œuvre utile pour la France. Gaulliste, j’estime qu’il est urgent de préparer l’avenir et de bâtir un projet réaliste et ambitieux pour tous les Français » explique t-elle 

    TOLBIAC-PMF : Claudine Charge (FdeG/PC) qui a pris sa retraite, mais de son acton politique puisquelle est sur la liste PS conduite par Antonio Dos santos, a retrouvée hier après-midi,  les bancs de l’amphi H du Centre Tolbiac- Pierre Mendés France (Paris I) pour un colloque à l’occasion de ses 40 ans. Elle a participé à la dernière table ronde  consacré à « 1973-2013 : 40 ans d’usage du Centre PMF »  aux côtés de Serge Faubert ancien étudiant et ex-dircom de JP Huchon à la Région  notamment. Et elle en connaît l’histoire puisqu’elle a été là dés les débuts, responsable de la vie étudiante et du relais handicap lorsqu’elle est arrivée en 1978, représentant la CGT au conseil d’administration. L’ambiance était plutôt chaude à l’époque, car elle a vécu des situations paroxystiques : « Quand les russes ont envahi l’Afghanistan (fin 1979), on s’est fait massacrer dans l’amphi H où les lumières avaient été éteintes. On a reçu des coups de barre de fer ». La fac était tenue par les mitterrandistes et JM Le Guen (député de Paris), « socialistes et lambertistes se livrant à un étrange jeu de séduction/répulsion » et « les heurts étaient hebdomadaires avec l’extrême droite ». Elle pourrait en parler des heures.

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES : DES INVESTISSEMENTS MALGRE DES INCERTITUDES ET DE PESANTES CONTRIBUTIONS

    Comme prévu, la tribune du public était bien rempli mercredi soir pour cet avant dernier conseil municipal de la mandature 2008-14. Pas moins de 10 futurs et potentiels conseillers municipaux étaient présents dont deux têtes de listes, Antonio dos Santos (PS) et Boris Amoroz (FdeG). La plupart des élus sortants étaient présents pour cette réunion consacrée au débat d’orientation budgétaire (DOB) avant son vote prévu le 18 Mars prochain. Claudine Charfe (FdeG/PC) avait amené avec elle sa petite boîte au chocolat pour tenir le coup. Et Bernard Gauducheau (UDI) dans un esprit tout à fait républicain et confraternel a souhaité un bon anniversaire à Jean Cyril Le Goff (PS). Mais ce dernier n’avait pas emmené une bouteille de champagne.

    Comme l’ont expliqué Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine, le maire et son adjoint aux finances,  « le DOB préfigure le vote du budget » qui pourrait s’élever à 36 089 K€ pour le fonctionnement et 16 948 K€ pour l’investissement. Il s’inscrit dans un contexte inédit : Une forte baisse des concours financiers et des dotations de l’Etat aux collectivités locales ( de -1 à -1,5 milliard), une dette publique qui augmente (91,3% du PIB) à cause principalement de l’Etat mais pas des collectivités locales qui vont être invités à participer de façon importante à l’effort général. Il a indiqué qu’entre la péréquation (598 923 €), la baisse de la DGF (-380 000 €), Vanves devra verser 1 M€ soit l’équivalent de -5% du produits total des impôts directs locaux. Heureusement, l’attribution de compensation de GPSO (3,1 M€) et la Dotation de Solidarité Communautaire ( 1,5 M€) ne bougent pas.  

    Ce qui n’a pas empêché Vanves de connaitre une bonne situation financière grâce à la gestion de l’équipe municipale sortante reconnue par tous : Limitation du recours à l’emprunt  avec une annuité de la dette communale qui baisse de 3,4 M€ en 2012 à 3 M€ en 2013  et profite directement à l’épargne disponible qui augmente de 23% par rapport à 2012 et lui permet de recourir très modérément à l’emprunt en 2013 (2 M€). Maitrise des frais de personnel (+1,49%) qui représentent 63,3% des dépenses de fonctionnement. Stabilité fiscale après 2 années éprouvantes de hausse fiscale pour les vanvéens et les français. Effort d’équipement soutenu avec une augmentation de 23% des dépenses par rapport à 2012 (6 M€) avec un taux de réalisation de 70%. Le maire a insisté sur l’embellissement de la ville grâce aux 40 M€ investis durant ces 6 ans, et que « tout le monde constate sauf ceux qui se mettent des oeillères lorsqu’il la traverse »

    Durant cette année, la Ville a prévu de financer de grosses opérations qui concernent des réalisations déjà validées et notamment celles intégrées dans le contrat de développement avec le Conseil Général des Hauts de Seine. Seule l’acquisition foncière pour mener à bien l‘opération d’aménagement des terrains Coche/Briand  pourrait avoir un effet sur l’endettement de la commune. « Ces acquisitions doivent être davantage considérées comme une avance faite sur le produit à venir de la revente des terrains » ont-ils précisé. 

    Ce qui n’empêchera de continuer à maintenir le niveau de qualité des services : le lancement des nouveaux  rythmes scolaires qui devraient entraîner une augmentation du budget Education de 130 000 € dont 105 000 € pour les frais de restauration, sachant que les charges de personnel liées à sa mise en place nécessiteront un effort de 66 000 € pour un seul trimestre. Marie Françoise Goloubtzoff a fait le point, suite à une question orale de JC Le Goff (PS) sur l’état d’avancement de la concertation avec les différents partenaires intéressés qui a déjà fait l’objet de 3 réunions, et bientôt d’une quatriéme, notamment sur les aspects financiers.  Dans ce secteur éducation, 790 000 € sont prévus pour la réfection de l’école élémentaire Marceau et 445 000 € pour les travaux de gros entretien notamment à Larmeroux et à la maternelle Marceau.

    Le démarrage de l’opération de réaménagement de la tribune du PMS A.Roche qui devrait coûter 1,2 M€ sera étalé sur 2 ans avec 520 000 € inscrit en 2014 et nécessiteront de prévoir des vestiaires et locaux provisoires pour un coût de 60 000 €. Le service des Sports a inscrit 67 000 € pour l’améliorer du réseau d’assainissement du PMS, et 200 000 M€ pour l’amélioration des performances énergétiques à la piscine dans le cadre de l’Agenda 21 local 

    D’autres secteurs sont concernées : La culture avec la réfection compléte du Biblio-club (483 000 €), la poursuite de la construction du conservatoire. La petite enfance avec la réfection de la créche Pomme-Cannelle (411 000 €), des travaux à Sucre d’Orge (60 000 €) Caramel et Nougatine (27 000 €), et Boule de Gomme (22 000 €).

    Les espaces publics avec un investissement de 990 000 € dont 240 000 € pour des projets de requalification, 750 000 € pour de gros travaux d’entretien (voirie et espaes verts). Ainsi la rénovation du square Jarrousse sera étalée sur 2 ans pour un coût de 500 000 € dont 290 000 € de subvention par GPSO. La requalification de l’avenue Jézequel sera financée grâce à des subventions départementales.  

    A SUIVRE…

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES : DES ORIENTATIONS BUDGETAIRES SCRUTEES A LA LOUPE PAR LES CANDIDATS

    Ce soir se déroulera l’avant-dernier conseil municipal de la mandature, consacré principalement aux orientations budgétaires 2014, le dernier devant permettre de voter le budget. La tribune du public devrait être remplie un petit plus qu’à l’accoutumée, ne serait-ce que par quelques candidats qui vont scrutés à la loupe et décortiqués ses orientations budgétaires, et des jeunes futurs élus qui viendront voir comment se déroule un Conseil municipal. Ce sont deux conseils municipaux très importants car ils permettent d’aborder la politique qu’a choisie d’appliquer la majorité, alors que cette campagne permet à deux conceptions totalement différentes de la gestion communale de s’affronter qu’appliquent la droite de son côté, et la gauche de l’autre. Avec en toile de fonds la fiscalité qui est l’un des thèmes de cette campagne municipale

    « C’est d’autant plus gênant que la fiscalité locale n’est qu’une partie de la fiscalité, car ce n’est pas elle qui a explosé mais la TVA, la création de multiples taxes. Notre fiscalité est à peu prés lisible. On sait où elle va, dans les services publics locaux. C’est d’autant plus regrettable que l’on est dans l’œil du cyclone » reconnaissait un spécialiste, Philippe Laurent président de la Commission Finances et Fiscalité locales de l’AMF, en citant  la baisse des dotations plus les dépenses qui sont rendues obligatoires comme les cotisations retraites (600 M€ en 2014) avec la refonte de la caisse de solidarité (100 M€), les rythmes scolaires (500 à 600 M€). Sans parler de la péréquation et notamment en Ile de France, avec un système particulier qui permet d’alimenter le fonds de péréquation national, et aux départements un autre fonds des droits de mutation. 57% de la péréquation nationale proviendrait des collectivités locales franciliennes qui redistribuent prés de 10% de leur richesse à l’égard des autres régions.

    « Compte tenu de la situation et du cadre que nous impose l’Etat, il y aura diminution des investissements, qui peut être assez forte. Les maires ne prendront pas de risques, d’autant plus qu’à chaque fois qu’ils le font, ils se font taper dessus. Comme les communes n’ont aucune compensation lorsqu’elles n’augmentent pas les impôts, par des ressources qui viennent d’ailleurs, et notamment les dotations de l’Etat, forcément, il y aura une diminution forte des capacités d’autofinancement. Comme les maires ne veulent pas globalement être accusé d’augmenter la dette, ils vont repousser à plus tard les investissements, ce qui est du chiffre d’affaires de moins pour les entreprises du BTP. Et comme ils ne peuvent pas réduire suffisamment les dépenses à caractère sociale, ils vont réduire les services en matière d’éducation, de culture, de  petite enfance, de propreté, d’espaces verts » explique t-il en prévenant : «  Il va falloir couper dans le vif, et cela se fera à partir de 2015 et de 2016 ». C'est-à-dire après les municipales. Et ce, quelle que soit l’équipe en place 

     

    Lors du débat d’orientation budgétaire de GPSO qui s’est déroulé lors du Conseil Communautaire du 7 Janvier dernier, Denis Badré, Vice  Président des Finances parlait de « pilotage à vue » en informant que la péréquation  coûterait à la communauté d’agglomération 6 M€, la TVA, 1 M€ sans compter les diminutions des dotations de l’Etat (- 4 M€), et de la CVAE (- 3 M€) qui a remplacé la taxe professionnelle. L’augmentation de la dotation de solidarité communautaire en 2013 ( 22,8 M€) a permis d’atténuer les incidences des notifications de contributions aux péréquations nationales, mais ce devrait être plus difficile en 2014