Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VANVEENS - Page 22

  • LA FEMME ET L’HOMME DE L’ANNEE A VANVES : CLAUDINE CHARGE ET GUILLAUME BENHAMOU

     

    Le Blog de Vanves Au Quotidien a recherché, pour cette trêve de Noël et du Nouvel An, quels vanvéens pourraient être les personnalités de l’année, si l’on prend une femme et un homme. Deux vanvéens ressortent, inévitablement : Claudine Charfe, conseillère Municipale Front de Gaucher/PC qui a pris et célébré sa retraite, un Vendredi 13 …  décembre 2013 dans ce fameux amphithéâtre N de  l’université de Tolbiac où elle côtoyée de très nombreux étudiants dont certains aujourd’hui sont au gouvernement. Et Guillaume Benhamou tout simplement parce qu’il est le vivant témoignage de cette intégration réussie de l’association Simon de Cyréne avec  tous ces résidents dans la communauté de Vanves : Conseiller de quartier (Saint Remy), président de l’antenne vanvéenne de la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO (ex-JECE de Vanves-Issy les Moulineaux),  il mobilise Vanves notamment pour son projet de tour du monde « En direction du Monde » organisé par HandDirection Monde

    CLAUDINE CHARFE : LA MUSE DE TOLBIAC...ET DU PLATEAU

    Pas besoin de présenter Claudine Charfe, conseillère municipale Front de Gauche/Parti communiste qui prône l’alliance avec les socialistes dans la prochaine élection municipale, alors que ses collègues du Front de Gauche/Parti de Gauche ne sont pas du même avis. Elle adore titiller le maire sur les affaires du personnel communal, la culture et notamment le théâtre, les associations culturelles dans lesquelles elle s’est engagé, et le Plateau qui sont ses sujets de prédilection, comme elle l’a fait au dernier conseil municipal où elle était particulièrement en forme. Mais elle n’a pas eu le temps de préparer une question sur le devenir du Plateau après les déclarations de Bernard Gauducheau lors d’une réunion de quartier (à Marceau) où il a expliqué que « sa rénovation sera un chantier pour l’avenir ». Mais à l’occasion d’un article paru en 2012 dans  le journal de l'université Paris 1 « Le fil de Par1s », qu’elle a distribué à tout le monde, les vanvéens ont découvert qu’elle a travaillé à Tolbiac au service des bourses, participé à la  mise en place d’un service pour les étudiants étrangers, puis du service de la vie étudiante, au Centre Mendés France, qu’elle y a développée des activités culturelles, comme un forum des théâtres, une billetterie de l’université, des ateliers de théâtre, d’écriture, participé et aidé au lancement de projets d’étudiants etc…

    Mais elle était restée très discrète sur les étudiants qu’elle a côtoyée tout au long de ses années jusqu’à la parution d’un livre consacré à « Manuel Valls, les secrets d’un destrin » où elle est citée dans le chapitre « Les séducteurs de Tolbiac » : « Valls était un étudiant engagé qui a toujours suivi ses cours. Ce n’était pas un rigolo. Au conseil d’administration, il était élu en tant que représentant de l’UNEF-ID. Nous n’avons jamais eu de relations particulières, il ne me parlait pas beaucoup » raconte t-elle en parlant « d’un jeune homme en costume avec son journal sous le bras ». Elle a ainsi côtoyé à cette époque là Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat … Et même le jeune Arnaud Bouvier qui photographie Vanves et les Vanvéens sous tous les angles. Ils n’étaient pas là pour sa retraite le 13 Décembre dernier, mais elle a reçu surtout d’autres  témoignages  comme celui de Christophe Rameaux : « Merci pour ton engagement contre l'injustice, l'égoïsme, que tu portes au quotidien, naturellement, comme une seconde peau. Pour ton exigence aussi, ta façon en particulier de ne pas t'en laisser conter y compris (surtout!) par ces enseignants qui croient avoir la science infuse. Tu es la muse des luttes sociales à Tolbiac... Et ça fait chaud au cœur de pouvoir compter sur des valeurs sûres comme toi » ou de Phlippe Boutry, président de Paris I : «  Vous m'êtes apparue souvent comme « la femme qui dit non », parfois à raison, parfois (à mon humble avis) à tort. Vous m'avez fait souvent me ressouvenir de ce que j'ai appris en histoire du mouvement ouvrier sur l'/anarcho-syndicalisme/, dans la tradition d'un Pelloutier ou d'un Griffuelhes : mais peut-être me direz-vous encore que non ! » écrit il en se souvenant surtout de  « votre souci constant de nos étudiants avec lesquels vous avez entretenu un lien de proximité direct, exigeant et très exceptionnel ainsi que de vos années de travail au service de l'amélioration de la vie étudiante et, très particulièrement, de la situation des étudiants handicapés »

     

    GUILLAUME BENHAMOU : LE FUTUR GLOBE TROTTER DE SIMON DE CYRENE

    Qui ne connait pas Guillaume Benhamou, surtout dans le quartier du Centre Ancien- Saint Remy ?  Un jeune de 28 ans à la personnalité attachante, habitant dans la résidence de Simon de Cyréne, victime à 7 mois d’une anoxie cérébrale : « Toutes les cellules motrices ont manqué d’oxygène, ce qui fait que je suis en fauteuil. Je ne le vois pas comme une contrainte, ni une obligation, mais comme un mode de déplacement » expliquait il dans ce Blog. Et son handicap n’est pas un barrage, loin de là, même s’il donne quelques frayeurs à ses proches et ses amis lorsqu’il se déplace, n’hésitant pas à traverser un carrefour par le chemin le plus court, au risque de se faire renverser,  ou carrément de circuler par la voie la plus pentue de Vanves (Victor Hugo au niveau de la « côte de l’enfer » ainsi surnommée par les cyclistes). Il s’est lancé voilà un an dans l’idée de faire le tour du monde : « Ce projet est né d’une idée folle avec mon amie qui est une professionnelle de l’handicap. Nous avons constaté que  si l’handicap est connu en France, ce n’est pas le cas à l’international et qu’il y a sûrement des choses à aller apprendre ailleurs, y compris dans des pays en voie de développement. Le but est vraiment  d’aller le voir le handicap ailleurs avec des personnes handicapés et valides, pour échanger au maximum. Nous partirons en trinôme, handicapé et valide  » expliquait il dans cette interview.  « Les étapes sont encours de construction, en fonction des relais associatif que nous avons sur place, dans les pays. Ce tour du monde devrait durer 9 mois, avec 9 étapes d’un mois dans chaque pays : Canada, Argentine, peut être Chili, un pays d’Asie non encore déterminé, l’Afrique au Sénégal. On pourra nous suivre sur le site internet Handirectiondumonde.com . Le départ est prévu dans six mois, en Juin 2014.

    Mais ce n’est pas tout, car il s’est engagé dans la vie municipale et associative vanvéenne : Tout d’abord le quartier Centre Ancien Saint Remy pour lequel il est conseiller de quartier depuis un an : « J’ai eu cette chance  de grandir grâce au milieu associatif, président d’une association « Starting Bloc » qui fait de la sensibilisation à la citoyenneté, à la solidarité au niveau local et international. Lorsque je suis arrivé à Vanves, j’ai eu envie de continuer cet engagement, mais sur le terrain local, pour accompagner le quotidien des vanvéens. Les handicapés ont tendance à râler beaucoup. Au lieu de râler, j’ai décidé d’avoir une position constructive et de m’investir au Conseil de Quartier ». Ensuite, la Jeune Chambre Economique (JCE) de GPSO pour laquelle il est depuis peu le président de l’antenne de Vanves. Il a été intéressé par  « le dynamisme de ses membres, leur capacité à travailler ensemble autour d’événements solidaires ou utiles à la société (dépistage du diabète, conférence sur le handicap), sa dimension internationale, et sa capacité à fédérer des jeunes actifs ». Enfin, comme l’ensemble des résidents de Simon de Cyréne, il reste éternellement reconnaissant à Laurent de Cherisey de cette initiative : « C’est une très belle réussite, car ce projet a été construit sur le principe des co-locations entre jeunes valides et personnes en situation d’handicap, avec des salariés et des jeunes en service civique initié par Martin Hirsch, en  quête de nouveau sens à leur vie, qui s’investissent pendant un an auprès de personnes handicapés. Cela donne à Simon de Cyréne, une atmosphére particulière et un dynamisme particulier. Il y a une capacité d’échanges extraordinaire » expliquait il à Vanves au Quotidien en confiant qu’il a beaucoup d’échanges très enrichissants  avec ses jeunes bénévoles.   

  • HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES A SON PERE ROBERT THIRION

    Cet hommage a commencé dés Mardi soir par une veillée dans l’église Saint Rémy, que certains avaient du mal à quitter, venant se recueillir devant le portrait plein pied du pére Robert Thirion avec son appareil photo, pris dans le jardin de Saint Remy, placé devant l’autel, avec quelquefois le visage bouleversé, ému jusqu'à quelques larmes et pas seulement chez les plus âgés. Tout comme le lendemain, où prés de 800 vanvéens sont venus se recueillir, faire un geste, s'incliner devant son cercueil, avec beaucoup d’enfants,  à la fin de la messe célébré par le Vicaire Général du Diocése, avec plus d’une vingtaine de frères prêtres, de Mgr Deniau au Pére Morel, bouleversé qui est resté longtemps devant son cercueil alors que les vanvéens lui rendaient un dernier hommage

     

    Tout avait commencé par cette veillée qui a été marqué par la diversité des témoignages de ces hommes et femmes qui l’ont rencontré, partagé un bout de chemin ensemble, au sein de multiples communautés : Saint Bruno à Issy les Moulineaux, les Xavières, le Café Théo, les catéchistes, l’aumônerie des maisons de retraites… « Le rencontrer, c’était se sentir vivre ! »… « c’était rencontrer la bienveillance »…« Vous me laissez orphelin de votre amitié, de votre lumière, de votre foi »… ont-ils déclaré et expliqué avec un terme qui revenait souvent « Pasteur » comme l’a relevé le pére-curé  Vincent Hauttecoeur  : « Il connaissait bien l’odeur de ses brebis comme le dit le pape Saint François » selon une Xavière qui a fait le lien, peut être sans le savoir, avec un texte du livre d’Ezechiel (34,11-16)  qui parle de ces brebis sur lesquels veille le seigneur,  lu le lendemain, avec beaucoup d’émotion dans la voix, par un proche. « Il m’a regardé comme personne jamais personne n’aurait pu le faire ! C’est le regard qu’il a porté dont tout le monde se souvient. C’est tout cela qui nous rassemble ! Cette fidélité au père Thirion. Quelle que soit notre vie, il avait les mots pour dire « dieu vous aime »a expliqué le pére Vincent Hauttecoeur

     

    Le lendemain, dans cette église pleine à craquer, le curé de Vanves a parlé de la vie de ce « gamin de Paris » qu’il n’a jamais cessé d’être en rappelant cette phrase de son livre : « Mes différents ministères en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien ». Il a rappelé les cinq vies colorées du pére Thirion, Bleu à Saint Etienne, Rose à Saint Bruno, Fauve à Malakoff, Verte aux Blagis, Rouge et or à Vanves « pour les enfants, pour le soleil couchant » c'est-à-dire à la période de retraite. « Il apportait de la couleur et du baume au cœur à celui qui l’écoutait » selon le pére-curé Vincent Hauttecoeur. « Nous sommes venus dire notre reconnaissance et notre prière d’espérance » a déclaré le vicaire général du diocèse des Hauts de Seine en ouvrant la célébration, et en faisant part des messages de Mgr Favreau, en communion de prière, de Mgr Daucourt en, retraite spirituel,  Evêques du diocèse des Hauts de Seine, le premier en retraite, le second en exercice à qui le pére Thirion avait adressé un courrier à la suite de l’annonce de sa démission pour des raisons de santé.

     

    La cérémonie fut simple mais haute en signification avec l’aube de prêtre, la croix et l’étole qu’il portait lorsqu’il rassemblait au nom de Dieu, qui ont été déposé sur son cercueil. Et ses bougies apportées par les enfants du Cathé déposé sous son portrait (en pied) autour de ce verre d’eau qu’il avait toujours à portée de la main lorsqu’il les enseignait. « Ecoute nous aujourd’hui ! »… « Laisse nous dire l’amour que nous avons eu pour toi ! » a clamé le pére Yves Morel qui a connu à Vanves, son premier poste de curé, alors que le pére Thirion commençait sa retraite. Et toute l’assistance à travers son témoignage a senti la complicité entre ses deux générations de prêtres : « Tu laissais s’exprimer la fougue et l’idéalisme du jeune prêtre que j’étais »… « Avec une petite tape sur l’épaule quand cela n’allait pas ». Comme elle a réagit lorsqu’il a illustré avec beaucoup d’humour, cette question que tout le monde se posait : « Mais où est (passé) le pére Thirion ? » avec de nombreux exemples. Le marché « avec ces pommes qu'il achetait, moyen de rencontre, qui unissent au lieu de séparer », au cathé bien sûr où il se déguisait et parlait même en anglais. Ce qui ne l’empêchait pas de demeurer de longs moments à l’oratoire afin de « demeurer en Dieu pour que Dieu demeure en vous »  ou de faire le petit somme dans son bureau en expliquant que « le seigneur comble le bien aimé lorsqu’il dort »

     

    « Il a été, par sa vie, un Saint Jean Baptiste des Temps moderne » selon Vincent Hauttecoeur qui a placé bien sûr cette cérémonie dans l’Avent alors que son prédécesseur, Yves Morel, rappelait qu’il faisait souvent le lien entre le bois de la créche et le bois de la Croix, au Cathé bien sûr. A la sortie de la messe, toute l’assistance a applaudie, ce qui est très rare à Vanves, lorsque son cercueil a été placé dans le fourgon pour rejoindre le cimetière de Pantin où il a rejoint le caveau  familial. Et la plupart se sont retrouvés dans la grande salle de la maison paroissiale pour un verre de l’amitié où dans l’après midi, le Secours Catholique a offert un goûter de Noël pour une soixantaine d’enfants.

  • VANVES TEMOIGNE SUR LE PERE ROBERT THIRION : « Notre pére de Vanves est mort ! »

     

    Parmi tous les témoignages  sollicités, ces derniers jours, par le Blog Vanves Au Quotidien, il apparaît très nettement qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez le pére Robert Thirion,  son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, "bouffeurs" de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obsèques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme, même s’ils hésitent à utiliser ce terme. Les témoignages lors de la veillée de ce soir à Saint Remy (20H30) et lors de la messe Mercredi à 10H le montreront une nouvelle fois

    « Il ne faisait pas de différence entre croyants et non croyants. Il allait vers les autres sans jugement. Il ne rentrait pas dans les querelles. Il attirait. Il apaisait tout le monde. C’était un homme de paix. Il avait le souci des personnes. C’était un homme très prés de nous  » témoignent les habitués du petit café de 9H au Relais de Vanvres en parlant d’une « foi ancrée ». « Ils nous appelaient les « saintes femmes ». On pouvait le déranger sans arrêt our porter la communion. Il ne s’énervait jamais. Il fallait le voir vivre. C’était un exemple. Cela suffisait à nous dire : Il faut faire comme cela ! » ajoute Françoise, une paroissienne très active à Saint Remy qui l’avait accompagné  ses derniers jours à la pharmacie et l’avait trouvé  très fatigué.  « Formidable ! Ce sont ses dernières paroles au bout du fil que j’ai entendu de lui et que je retiens lorsque nous avons parlé de l’exhortation du pape François 1er  « l’Evangile dans la joie »  raconte André Desloges. Beaucoup de ses paroissiens sont reconnaissant au pére Vincent d’avoir gardé son bureau et sa chambre lorsqu’il s’était installé dans la maison de retraites du côté de Denfert Rochereau. « Il a été le trait d’union entre les anciens et les nouveaux prêtres » selon l’un d’entre eux.

    Beaucoup ont des anecdotes : Patrick Leguyader qui tenait l’épicerie fine rue Louis Blanc l’accueillait souvent par un « Don Patillo » retentissant lorsqu’il venait chercher des « tuiles ». « Arrête avec tes bétises » lui répondait il en sortant son porte monnaie pour le payer, ce qu’il refusait en lui disant : « Je te les offre. Mais demande à Saint Pierre qu’il me garde une bonne place ». et tous les deux de partir d’un grand rire.  C’est lui qui a marié sa fille Audrey avec Eric Pottier. Il n’aurait pas accepté que ce soit un autre prêtre que lui. D’ailleurs le père Thirion était venu, encore ses dernières semaines, déjeuner aux Platanes : « C’est pas sérieux m’a t-il dit lors de la préparation de mon mariage et qu’il a vu que j’avais écris sur ma main le serment de mariage, de peur d’avoir un trou de mémoire » se souvient Eric . « Il a baptisé mes quatre enfants et avait dû demande une dérogation pour mon dernier, Erwan, car il était déjà la retraite ! ».

    Guy Janvier (PS), conseiller général, se souvient de l’avoir entendu s’exprimer en anglais, au plus étonnement de tous, lors du mariage de la fille de François Praud ex-président du Stade de Vanves avec un américain. « C’était un homme adorable, une personnalité de Vanves, avec une grande humanité. Il avait beaucoup d’humour » témoigne il en se rappelant une anecdote : « Un jour nous étions ensemble, et mon téléphone portable sonne. Il craignait que cela perturbe son pacemaker ». Son médecin, le docteur Monteil parle lui aussi d’un homme « adorable, tolérant, sans sectarisme. L’indulgence était sa qualité première ».

    Beaucoup ont été marqué par des gestes, des attitudes  comme cette façon qu’il avait, pendant une messe ou une cérémonie, de venir s’asseoir parmi les fidéles. « C’était touchant ! Il créait une proximité naturelle qui nous mettait à l’aise » témoigne Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves. « On était assez complice. Car je le retrouvais souvent lors des messes d’enterrement. Il me demandait : « Tu l’as connu celui là ? Qu’est-ce que tu sais de lui  ». Les paroissiens étaient les membres de sa famille. C’était le patriarche. Ils parlaient de nous comme de ses enfants » ajoute t-il». Il a bluffé Pascal Gengoux et ses proches lors de la messe d'enterrement de son grand père par son sermon, « par sa capacité à accueillir tout le monde dans l’église ». Antonio Dos Santos, tête de liste PS aux Municipales se souvient « qu’il m’a appelé « José » pendant des années. « C’est bien ce que tu fais ! » lorsque j’étais directeur du Rosier Rouge. J’ai préparé avec lui des obsèques d’un proche où il était d’une compassion et d’une écoute hors du commun, avec toujours le mot juste ou bien provocateur ». Isabelle Debré  sénateur UMP se souvient que c’est lui qui a célébré la première communion de Christelle sa fille. « Je lui disais toujours « pardonnez-moi père parce que j’ai beaucoup pêché ». Et il me répondait pas un très grand sourire. C’était la bonté même. Il respirait la sérénité, la paix. J’avais beaucoup d’affection pour cet homme ! ». Josette Sala s’est exclamé « mon père est mort » lorsqu’elle a apprit la nouvelle. Un peu comme la plupart des vanvéens !