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concours de pêche

  • LE FORUM DES ASSOCIATIONS A VANVES : GENESE D’UNE MANIFESTATION QUI A PRESQUE 40 ANS

    Bientôt 40 ans pour le Forum des Associations qui ouvre ce matin sa 39éme édition sous haute protection - mais la police avec larmée sont toujours présentes avec des stands proche de celui des anciens combattants (cf la photo), avec prés de 100 asociations et organismes para municipaux divers et variés, et des centaines de visiteurs.   Le premier forum des associations, dénommé alors « kermesse des associations » a été organisé pour la première fois en Septembre 1977 au parc Frédéric Pic. Elle était alors organisée par VAL (Vanves Animaton Loisirs) qui fédérait alors les associations, l’ancêtre du PHARE

    Elle était alors couplée avec le célébre concours de pêche autour de la pièce d’eau, et même d’un feu d’artifice à ces débuts. Une vingtaine d’associations y participaient, avec bien sûr des démonstrations. . « L’idée de la kermesse m’est venu du concours de pêche dans le parc. A l’époque, je me disais, « ce n’est pas possible, c’est affreux ! » J’en ai parlé à André Roche. Il m’a invité à proposer quelque chose. La première kermesse a été petite, avec peu d’associations, une vingtaine, et encore parce que j’en avais poussé quelques unes en insistant auprès de leurs présidents. Elles étaient installées dans un petit village de toile »raconte Daniel Miguel Maréchal directeur de cet  organisme qui regroupait 5 associations au début puis a vu ses effectifs grossir, ainsi que ces participants : 15 en 1978, 23 en 1982, 32 en 1986, mais les associations politiques, syndicales, confessionnelles n’y étaient pas admises… jusqu’à l’alternance de 1995 lorsque la gauche est arrivée à la mairie avec Guy Janvier .

    Ce forum des associations  devenu au fil des années le  temps fort de la Rentrée pour cet organisme, couplé avec le célèbre concours de pêche autour de la pièce d’eau jusqu’à ce qu’elle soit polluée par les hydrocarbures à la fin des années 1990. Il a pris de plus en plus d’ampleur avec quelquefois des événements comme cette visite de Richard Berry et de Jane Manson dans les années 80 invités par l‘Amicale des Pieds Noirs.  Frédéric Dussard, son directeur d’alors  a rajouté des attractions avec les structures gonflables, les poneys…qui animaient aussi la braderie du Cercle des cents de la veille…et dont certaines continuent encore à être organisé, avec les démonstrations des associations, notamment sportives. Cette manifestation a bien évoluée avec plus d’associations, mais plus de concours de pêche et une journée « porte ouverte » du Stade de Vanves avec l’ensemble de ses sections notamment au PMS André Roche.   

  • LE FORUM DES ASSOCIATIONS DE VANVES : BIENTOT 40 ANS !

    En ce premier dimanche de Septembre, les vanvéens sont invités au 38éme forum des Associations de Vanves dont le Blog Vanves Au Quotidien revient sur la  genése. A l’époque, il était organisé par le VAL (Vanves Animation Loisirs), ancêtre du PHARE, dont l’objectif était de fédérer les associations vanvéennes,  de les soutenir et favoriser toutes initiatives d’ordre culturel, récréatif ou éducatif en faveur des jeunes et des adultes. Il regroupait à ses débuts 5 associations dont le nombre a grossit au fur et à mesure des années,  15 en 1978, 23 en 1982, 32 en 1986, mais les associations politiques, syndicales, confessionnelles n’y étaient pas admises. Il disposait d’un bureau, et de plusieurs salles dont une pour la danse,  une plus grande pour les ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques d’un labo photo dans ce bâtiment de la rue Guy Mocquet occupé jusqu’à présent par le conservatoire. Il proposait aux associations un service très léger de secrétariat, d’adresse pour le courrier, des prêts de matériels (sono etc…), des locaux pour leurs permanences et réunions…  Et ses animateurs recherchaient tous les moyens de les  aider sur un plan administratif et financier (recherches de subventions, d’aides diverses…). Le mérite du VAL est d’avoir suscité une ouverture des associations et de leurs membres sur la vie et l’animation de leur commune. « Ce ne fut pas évident au départ. Il a fallu s’affirmer petit à petit comme un service offrant à ses membres des supports, des possibilités d’actions, répondant aux besoins d’associations qui vivaient et agissaient chacune de leurs côtés. Elles ont appris à sortir de leur petit cercle » raconte Daniel Miguel Maréchal son premier directeur

    L’un des temps fort pour cet organisme était le forum des associations, dénommé alors « kermesse des associations »  organisé pour la première fois en Septembre 1977 au parc Frédéric Pic. Elle était alors couplée avec le célébre concours de pêche autour de la pièce d’eau jusqu’à ce qu’elle soit polluée par les hydrocarbures à la fin des années 1990. « L’idée de la kermesse m’est venu du concours de pêche dans le parc. A l’époque, je me disais, « ce n’est pas possible, c’est affreux ! » J’en ai parlé à André Roche. Il m’a invité à proposer quelque chose. La première kermesse a été petite, avec peu d’associations, une vingtaine, et encore parce que j’en avais poussé quelques unes en insistant auprès de leurs présidents. Elles étaient installées dans un petit village de toile »rappelle t-il. Puis il a pris de plus en plus d’ampleur au fil des années avec quelquefois des événements comme cette visite de Richard Berry et de Jane Manson dans les années 80 invités par l‘Amicale des Pieds Noirs. Frédéric Dussard, son second directeur a rajouté des attractions avec les structures gonflables, les poneys…qui animaient aussi la braderie du Cercle des Cents de la veille…créé en 1991, et repris par le syndicat d’initiative de Vanves en 2001. 

    Avec l’arrivée de Guy Janvier (PS) et de son équipe à la mairie, le VAL a été dissout et remplacé par un service « Vie associative »,  les associations recensées passant de 42 à 75, un déjeuner des présidents était alors organisé  au milieu de la grande pelouse sous une grande tente. Un stand de la Mairie faisait son apparition à l’édition 1997. Bernard Gauducheau  en reprenant la mairie  a préféré organiser une soirée des présidents quelques jours après pour les laisser tranquille pendant cette journée de contacts et d’inscriptions ou d’adhésion. Ainsi cette manifestation a évoluée avec plus d’associations, mais plus du tout  de concours de pêche et une journée « porte ouverte » du Stade de Vanves avec l’ensemble de ses sections notamment au PMS André Roche. Elle est  devenue une lourde structure au fil de ses dernières années, préparée et organisée par le PHARE, avec maintenant des espaces thématiques. Elle attire toujours autant de monde, surtout pour les inscriptions aux différentes activités proposées par les services de la ville, notamment le service Jeunesse avec les centres de loisirs, l’ESCAL,  le Conservatoire, mais aussi le stade de Vanves avec ses 17 sections…mais il manque ce « petit truc » qui en faisait une fête, une kermesse…par manque d’imagination, de renouvellement, de moyens en ces temps d’économies drastiques. Va-t-on regretter ce concours de pêche qui mettait  justement de l’animation, avec beaucoup d’enfants, lors de ses dernières éditions, amenant parents et grands parents passer un moment dans ce parc magnifique. Certaines associations organisent un petit pique nique entre ses membres comme l’Amicale des Pieds Noirs et la LiCRA, à défaut d’un barbecue voilà quelques années, et la JCE GPSO qui a invité tous ces membres à venir pique-niquer ce jour là. 

  • VANVES CHOISI COMME DECOR POUR SERIES TV ET ROMANS POLICIERS : APRES JULIE LESCAUT A LA TV, LUCIFUGES EN VERSION NUMERIQUE PAR JB DUCOURNAU

    Décidémment, Vanves attire les auteurs de séries ou de romans policiers. Voilà une vingtaine d’années, débutait à l’automne 1994 le tournage d’une série policiére « Julie Lescaut » à Vanves qui s’est arrêtée voilà peu. On peut revoir les premiers épisodes sur TV Breizh ou d’autres chaînes du câble ou de la TNT  et reconnaître le centre ancien de Vanves, avec son faux commissariat installé dans les locaux de DEF Incendie (remplacé par ce nouvel immeuble avec le magasin de la chaine Bio C Bon au rez de chaussée) sur la place de la République. Quelques vanvéens ont joué les figurants, d’autres ont prêté leurs locaux comme décor comme le Tout va mieux de « Gilbert ».

    Vingt ans plus tard, c’est un jeune vanvéen de toujours qui a planté le décor de son roman policier – Lucifuges – dans cette ville qu’il apprécie beaucoup : Jean baptiste Ducournau.  Il a fait parler de lui, cet été, puisqu’il a remporté le prix « Nos lecteurs ont du talent » décerné par la FNAC qui offrait la version numérique de son livre lors de l’achat d’une liseuse numérique. Vanves au Quotidien a rencontré ce jeune auteur qui fait partie d’une famille vanvéenne de vieille souche, qui a vécut toute son enfance villa Quincy, fondée par l’une de ses arriéres-arriéres-arriéres grand-mére, avec une grande mére et une mére qui ont été institutrices à l’école du Parc et un peu à Larmeroux, et ont bien sur marqué beaucoup de générations vanvéennes. C’est la raison pour laquelle il aime profondément cette ville et qu’il est revenu s’y installer après quelques infidélités. Il nous en parle dans la première partie de cet entretien, et demain, il abordera bien sûr son premier roman policier

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avoir choisi Vanves comme décor de ce roman policier ?

    Jean Baptiste Ducournau : « Parce que l’on parle bien que ce que l’on connait et que l’on aime. C’est comme un commercial ! S’il est convaincu par son projet, il en parle plus facilement. Et je suis convaincu de mon produit

    VAQ - Mais encore ?

    J .B.C. : »J’ai grandi à Vanves, fait mes études à l’école du parc, au lycée Michelet surtout qui est une institution, avec un très beau parc, des professeurs remarquables, entre 1978 et 1995, du temps du proviseur Bousquet. Mais je n’ai pas eu l’occasion de mettre les pîeds dans son bureau, ni de rejoindre le club de rugby du lycée, malgré les sollicitations de M.Bourgeois. C’est peut être l’un de mes plus grands regrets. J’ai fréquenté notamment le parc F.Pic avec son concours de pêche qui m’a beaucoup marqué. Un événement rassembleur, folklorique,  auquel j’ai participé et qui permettait aux vanvéens de partager une passion commune autour d’un événement « village ». Je pense que l’on devrait le refaire mais juste pour les enfants. J’ai connu le Tout Va Mieux, formule « Gilbert » où on se retrouvait entre les cours pour jouer au flipper mystique « le Polyforce » de chez Williams. On débarquait à 6 ou 7, sans nous obliger à consommer,  et Gilbert  nous laissait jouer. C’était un café vivant, pas un troquet, avec de la place, très fréquenté par d’autres jeunes, comme ce café tenu par le couple Heuzé à côté de la boulangerie, rue Raymond Marcheron qui a disparu

    Parmi les endroits symboliques, il y avait cette maison abandonnée avec un  vaste garage, rue Jean Baptiste Potin où l’on se retrouvait souvent. Accessoirement, mais en dehors de Vanves, on se retrouvait dans les carrières de Paris – Il y avait  une entrée sous la ligne de la petite ceinture dans le XVéme – pour  des soirées régulières. Enfin, j’ai travaillé chez certains commerçants du marché, notamment avec Sylvie ... On a beaucoup profité du biblioblus qui a fait aimer les livres aux jeunes, fréquenté les concerts dans la chapelle du lycée….les cours de solfége de M.Petit au conservatoire, qui m’a fait aimé le solfége contrairement aux autres…

    VAQ - Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui à Vanves, 20 ans aprés ?

    J.B.C. : « En mal, il y a de plus en plus de places payantes, avec des endroits délicats comme le Plateau où les immeubles ne vieillissent pas très bien. En bien, cette ville s’est améliorée esthétiquement. La place de la République est magnifique, par contre elle est bruyante l’été et la nuit surtout. Et ses nombreuses petites impasses où il fait si bon vivre.  Cette commune est surtout proche de Paris, tout en restant un petit village, assez vert, agréable, pas encore à des prix stratosphériques comme à Issy les Moulineaux, où tout le monde se connaît. La plupart des jeunes que je connais, sont restés plus ou moins dans le coin.

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a amené à écrire un roman policier ?

    J.B.C. : « N’étant ni médecin, ni astrophysicien, je pense que ce que fais reste une question de bon sens, et l’écriture une question d’envie. D’ailleurs mon professeur de philosophie voulait absolument que je fasse une Khagne parce qu’elle trouvait que j’étais vraiment très bon en philo et en Français. Mais je lui disais, qu’étant en Terminal ES (Economie), j’étais un borgne au royaume des aveugles, puisqu’en terminal ES, on se foutait pas mal de la philo. Mais statiquement, ceux qui sont passés par ES sont des gens équilibrés 3 ans après leur sortie, et sont même rentrés dans la vie professionnelle.

    J’ai un côté pragmatique qui fait que je me suis dit que je ne vais pas vive avec cela. Je suis partie, au niveau professionnel,  dans l’économie. Et lors d’un voyage au Pérou, j’ai eu l’idée d’un programme court que j’ai proposé à la TV en démarchant les chaînes, après avoir monté avec quelques amis un pîlote. NJR me l’a acheté, m’a mis en contact avec une boite de production qui a racheté le concept, se l’est approprié,  l’a complétement défloré pour arriver au final à un refus de NJR qui ne reconnaissait rien du concept initial. Fort de cette expérience très instructive, parce que cela m’a donné confiance, je me suis lancé dans l’écriture d’un roman, car personne n’interviendra sur l’histoire que je veux raconter.

    VAQ - Pourquoi le roman policier ?

    J.B.C. : « A cause de mon côté pragmatique car c’est ce qui se vend le mieux. Et  parce que l’on peut traiter de tous les sujets, passer différents messages, et j’avais pas mal de chose à dire sur de nombreux sujets.  Et je voulais faire un truc  avec un peu humour. Enfin, je voulais que ma grand mère le lise, car elle le lit que des romans policiers, en dehors des livres historiques.

    VAQ – Pourquoi avoir choisi Vanves comme  décor ?

    J.B.C. : « Parce que j’aime Vanves. J’ai donc installé mon héros dans un appartement de Vanves : Un commissaire de la PJ, passionné de pêche, qui s’en va pêcher quai des Orfévres. Il n’y a pas de raisons que les commissaires soient comme tout le monde. Ils ne sont pas forcément bien payés, et ne peuvent pas toujours habiter dans des endroits somptueux.

    A SUIVRE…