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VANVEENS - Page 20

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : REMI CARTON SE PRESENTE POUR « SERVIR LES VANVEENS ! »

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Remi Carton, jeune étudiant de 20 ans en Histoire à Paris I (Panthéon-Sorbonne) qui est sur la liste PS « Un nouveau souffle pour Vanves ». Il est reconnaissable à sa grande taille comme le lui a fait remarquer le maire lors d’une de ces réunions publiques où il était présent. Passionné de  jeux de stratégie, il ne manque aucun Trophée du Bicentenaire, compétition ayant lieu chaque année à Vanves et il a son blog  (http://remicarton.blogspot.co.uk/) qui lui permet « d’aller jusqu’au bout d’une argumentation, poser et cadrer sa pensée, car c’était toujours très difficile de le faire lors de discussions ou sur les réseaux sociaux. Du coup, tenir un blog est le moyen d’avoir une petite surface  à soi où quand on a quelque chose à dire, on le dit quand on a envie, et on a le contrat moral de s’y tenir après » explique t-il en donnant l’exemple de  ce long texte qu’il a écrit sur le projet de Métropole du Grand Paris (MGP)  - dans le métro - tout de suite après un échange avec l’un de ses collègues de fac, Isséen.

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous présentez-vous aux élections municipales ?

    Remi Carton : « Pour servir les vanvéens ! J’ai une conception de la politique centrée sur l’idée du service de l’autre ! J’ai beaucoup de mal à comprendre certaines ambitions, car lorsque je m’engage, c’est pour essayer d’être utile plus qu’autre chose. Ce qui m’a amené,  dans mes études, à choisir une voie qui mène au service de l’Etat dans la recherche ou la fonction publique. Et cela m’a conduit à m’engager en politique au sein du PS dans lequel je retrouve mes idées, et donc aux élections municipales, avec Antonio Dos Santos, parce que c’est quelqu’un que j’estime beaucoup. C’est lui qui m’a accueilli lorsque je suis arrivé au PS, en Février 2012 après le discours de F.Hollande au Bourget. Journaliste en herbe jeune au lycée Michelet, j’ai été là-bas écouter le candidat du PS, mais sans calepin, ni stylo, et je suis revenu avec un badge et un drapeau. Et c’est dans la ligne logique de ce que j’ai ressenti au cours de ce discours que j’ai pris ma carte au PS !

    VAQ - N’aviez pas mieux à faire avec vos études pour vous assurer un avenir professionnel ?

    R.C. : « Etude et militantisme se combinent plus qu’autre chose. Il ne faut pas les vivre en opposition, ou sinon, on devient schizophréne ! Deux ans de classes prépa parmi les bourreaux de travailsans rien faire d’autre, j’ai donné, non merci ! D’autant lorsqu’on voit des camarades qui révisent jusqu’à la veille de leur « kholle » pour obtenir un « 8 » ou un « 6 » parce qu’ils ont craqué après des semaines de travail. Il faut parfois prendre du recul, du temps pour soi, même si c’est beaucoup de temps actuellementcar on est en campagne électorale.

    VAQ - Qu’en pense t-on dans votre famille ?

     R.C. : « Une famille qui m’a toujours laissé faire mes choix ! A condition que je les assume derrière ! Mais elle souhaiterait toujours que je travaille plus, bien sûr.

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne municipale ?

    R.C. : « On s’amuse comme des petits fous  quand on est jeune, militant politique, lors des collages, des tractages. On est dans une petite ville où l’ambiance de cette campagne est correcte. On la vit avec passion, pas seulement pour témoigner !

    VAQ - N’apparaissez-vous pas comme celui qui irrite par sa présence vos adversaires de droite ?

    R.C. : « Lorsque je vais aux réunions publiques de la droite pour écouter ce qu’ils racontent, cela les irrite, certes ! On y va parce qu’ils viennent aux nôtres. Ce serait un débat politique assez triste si chacun n’avait aucune idée qui ce que propose l’autre. Mon attachement à la démocratie fait que l’opposition, c’est mieux lorsqu’elle existe et qu’on l’écoute.

    VAQ – Quel est votre attachement à Vanves ?

    R.C. : «  Je suis Vanvéen depuis 20 ans et 4 mois, en étant passé par l’école du Parc et au lycée Michelet jusqu’en terminale. Je préfère fermer les yeux sur les mauvais côtés, comme l’architecture de certains quartiers qui auraient besoin d’un coup de neuf (Le Plateau). Quand on est entre militants un samedi soir, et qu’on termine notre réunion fort tard, il est difficile de continuer la soirée à Vanves. On est obligés d’aller à Paris. Mais l’avantage est de pouvoir se poser à Vanves, car c’est beaucoup moins oppressant et plus tranquille que Paris.

     VAQ – Etes-vous satisfait de ce qui a été fait en matière  de jeunesse, et surtout pour les 18-25 ans ?

     R. C. : «  Il y a un effort à faire pour élargir les activités de l’ESCAL, pour développer l’attractivité des activités culturelles. Nous avons un festival Artdanthé lancé sous une mandature socialiste, mais combien y a-t-il de vanvéens dans le théâtre ? Quand on fait une politique culturelle, la première tentation est de faire simplement ce que les gens veulent et de proposer une offre diverse qui attire les spectateurs. On pourrait mixer les deux, avec spectacles plus classiques et des créations plus  originales dans ce festival Artdanthé par exemple.  Elle passe aussi par une politique tarifaire incitative. 13 € pour un jeune, s’il veut assister à une piéce de théâtre, est un prix qui reste prohibitif pour des jeunes. Nous pourrions consulter les vanvéens pour savoir ce qu’ils attendent de leur théâtre. 

    VAQ - Qu’est-ce que vous avez envie de lui apporter ou de faire comme élu municipal ?

    R .C. : « Cette participation au grand débat public sur tout ce qui peut être changé, amélioré, créée dans cette ville, et autour de sa gestion, avec le regard de la jeunesse. C’est une ville extrêmement intéressante où il se passe énormément de chose… Pour qui est au courant qu’elles existent. Et il s’agit de convaincre les citoyens vanvéens de s’y intéresser, car je suis très attaché aux idées de citoyenneté et de démocratie participative.

    VAQ – Pourquoi êtes-vous favorable à la Métropole du Grand Paris (MGP) ?

    R.C. : « Pas parce que je suis militant PS mais parce que j’étais déjà favorable à la création d’un Grand Paris lorsque l’idée a été mise sur la table par Nicolas Sarkozy. L’idée au fond, est de recréer une entité qui au-dessus de la ville de Paris et des villes qui l’entourent dans son aire urbaine, exerce une gouvernance politique avec des représentants élus. Parce que lorsqu’il faut décider d’une action entre plusieurs villes, cela se fait jusqu’à présent au sein d’une communauté d’agglomération dont les représentants n’étaient pas élu directement par les électeurs ou au travers des syndicats mixtes confiés à des élus que personne n’a choisi directement ou des accords intercommunaux auquel les citoyens n’ont pas place. Et les citoyens ont du mal à se passionner parce que les décisions leur passent au dessus de la tête, sans possibilité de contestation. Le Grand Paris permet une entité qui aura des comptes à rendre politiquement. Quand j’entends la droite expliquer que c’est un monstre technocratique qui a pour seul but de permettre à la gauche d’asseoir son emprise sur la région parisienne, et que c’est pour cela qu’il faut la détruire, je trouve cela affligeant ! S’ils pensent perdre les municipales au point de ne pas espérer être majoritaires au sein de la Métropole, qu’ils le disent ! Ce n’est pas le moyen pour Paris d’asseoir son contrôle sur les villes périphériques, mais de laisser pleinement la possibilité de s’exprimer !

  • CARNET DE BORD D’UN JEUNE VANVEEN, STEPHANE LANCELOT, A MIAMI : REFLEXIONS SUR L’HOMOSEXUALITE

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Parenthése dominicale dans cette campagne municipale, avec ces réflexions sur l’homosexualité

    Quelques mois seulement après l’adoption de la loi autorisant le mariage pour tous, je ne m’étais pas imaginé évoquer pareil sujet sur ce blog. Quelques scènes, situations auxquelles j’ai pu assistées ici m’ont cependant poussé à partager mes impressions. Je tiens à préciser que je n’émettrai, dans les lignes qui suivent, aucune généralité sur l’homosexualité aux Etats-Unis, en France ou en général. Enfin, je vous invite à garder à l’esprit que Miami est réputé, comme San Francisco, pour sa communauté gay. 

    Commençons par mon ressenti, en France. J’y ai déjà rencontré des personnes homosexuelles (hommes ou femmes) mais jamais l’une d’elles ne me l’a ouvertement déclaré. Il semblerait que les gens n’osent pas trop encore. A présent, voici une petite anecdote. Le 22 août, j’arrive à Miami et rencontre mes deux « roommates » (collocs’ si vous préférez). Je pars avec l’un d’eux, John, pour faire quelques courses (nourriture, literie etc.). Nous discutons, forcément, pour se connaître un peu. A un moment de la conversation, nous en arrivons à parler de filles. Il me demande si j’ai une copine en France, je lui réponds que non et lui retourne la question. Sa réponse est « non, je suis gay ». Un peu stupide, je lui réponds « Oh t’es gay ? ». « Oui » me dit-il. Puis la conversation suit son cours. C’était la première fois qu’une personne me disait si directement qu’elle était homosexuelle. Aucun problème avec cela, j’étais juste surpris. Depuis, j’ai rencontré d’autres camarades qui, comme John, clament très vite leur homosexualité.

    Néanmoins, loin de moi l’idée d’affirmer que les USA sont plus (ou moins)  avancés que la France concernant l’émancipation des homosexuels. En effet, dans l’actualité récente, deux cas d’homosexualité font débat, ceux de deux sportifs. Le premier, Michael Sam, est joueur de football américain et vient d’annoncer son homosexualité peu avant la draft NFL (pour résumer : chaque année, les équipes de NFL, la National Football League, choisissent tour à tour des joueurs issus de l’université au cours d’une « draft »), au risque d’être choisi plus bas dans celle-ci. Le deuxième, Jason Collins, est joueur de basketball. L’an dernier, alors sans contrat, il avait été le premier basketteur à annoncer officiellement son homosexualité. A l’époque déjà, l’histoire avait fait grand bruit. On en reparle maintenant car Jason Collins vient de signer un contrat avec l’équipe NBA des Brooklyn Nets et devient ainsi le premier athlète professionnel masculin ouvertement gay à jouer dans une ligue majeure américaine.

    Les cas de nos deux sportifs font donc énormément parler. Dans son édition du 17 février, l’hebdomadaire Sports Illustrated (premier magazine sportif américain) consacre sa couverture au jeune Michael Sam affirmant « L’Amérique est prête pour M.Sam » puis s’interrogeant « La NFL est-elle prête pour lui ? ». Je trouve, personnellement, que cette « une » illustre à merveille le « problème ». L’homosexualité commence à faire son trou (sans mauvais jeu de mots) dans les sociétés occidentales. Néanmoins elle reste un sujet sensible dans certains milieux, dont le milieu sportif où des progrès restent à faire. Grâce à ces deux courageux athlètes, les choses devraient évoluer et nous devrions assister à de nouvelles déclarations de ce type dans les mois et années à venir. « Si je marchais dans la rue et que quelqu’un me demandait si j’étais gay, je lui dirais que je le suis. Je n’ai pas peur. » Quelque part, ce discours de Michael Sam, même si les mots ne sont pas les mêmes, me rappelle John.

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : BORIS AMOROZ NE VEUT PAS D’UNE VILLE MOROSE !

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préférent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Boris Amoroz, 32 ans, qui conduit la liste Front de Gauche rassemblant PC, PdeG et des citoyens.  

    Cet ingénieur d’une entreprise de construction ferroviaire s’est intéresse à la politique depuis de nombreuses années mais sans en avoir fait son métier, en ayant été très longtemps un sympathisant, puis un  militant seulement depuis quelques années (en 2011) au PC, « parce que la plupart de mes idées politiques se retrouvent au sein de cette organisation qui regorge d’idées, de jeunes, de militants qui reviennent depuis quelques années, comme à Vanves » explique t-il en ajoutant : « Je ne travaille pas dans un cabine ministériel, et je ne suis pas un professionnel de la politique. Ce qui m’a poussée depuis quelques années est tout simple : J’ai fait le constat que l’on vit dans une une société, de manière générale, de plus en plus difficile, avec des populations qui doivent face à de plus en plus de difficultés ». Et il n’est pas tendre avec le gouvernement actuel : « C’est bien joli de faire des promesses, mais quand on dit qu’on ne dépensera pas d’argent, il faut arrêter de dire des bêtises. Il faut être honnête avec les gens.  D’un côté, il nous promet de réduire les dépenses publiques, et d’un autre côté, il s’engage sur un tas de choses pour être  élu. Mais on sait très bien qu’il y a des choix à faire. Mais lancer effectivement une politique sociale coûte certes de l’argent, mais nous pensons que cela  rapporte aussi  » 

    Et Boris Amoroz pense que l’on peut agir, au niveau local,  réagir en faisant de nombreuses choses à ce niveau. Ne parlait il pas de bouclier social !   « Vanves est une ville composée de personnes qui sont vanvéennes depuis toujours, et des nouveaux qui s’y installent parce qu’ils travaillent à Paris ou en banlieue. Et c’est ce que nous avons sur notre liste ». Il  fait partie des vanvéens de longue date, car il habite notre commune depuis 32 ans, étant passé par  les écoles maternelle du Parc, élementaire Larmeroux, le collége Michelet et seulement la Terminale au lycée Michelet, la faculté à Paris et en province. Il apprécie ses espaces verts et surtout le parc Frédéric Pic, même si «  on constate une certaine dégradation, notamment de certaines arbres », et sa bonne desserte en  transports en commun « même si nous avons des difficultés sur la ligne 13. Il faudrait mener se mobiliser pour mener des actions afin d’améliorer sa situation catastrophique car tous les matins et les soirs les vanvéens qui l’empruntent, sont serrés comme des sardines. On sait très bien que la mairie n’a aucun pouvoir, ni aucune compétence en la matière, mais  il n’empêche qu’il existe des comités d’usagers, des possibilités de rencontrer les responsables du STIF et la RATP où les mairies sont invitées, d’autant plus qu’il est conseiller régional.  D’autres mairies de communes desservies par  la ligne 13 s’impliquent pleinement pour améliorer cette situation comme St Ouen, Saint Denis sur la partie nord » constate t-il.

    Enfin, cet ingénieur passionné par les questions de transports suit de prés l’évolution du projet de GPE (Grand Paris Express) et notamment à Vanves, la future station du Fort d’Issy/Vanves/Clamart qui « devrait nous amener à réfléchir sur l’aménagement du quartier du Clos Montholon, et à la manière dont le reste de Vanves pourra utiliser ce nouveau moyen de transports » explique t-il. Il fait partie de ces vanvéens qui aiment et apprécient leur ville « sinon, je l’aurais quitté. Mais j’aimerais faire avancer son dynamisme. Par rapport à d’autres villes, la vie locale, commerçante n’est plus développée. Je crains qu’elle ne devienne une cité dortoir, alors que nous souhaitons qu’elle s’améliore,  voir le centre commercial du Plateau beaucoup plus animé, car ce quartier  est quand même  morose ».