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VANVEENS - Page 23

  • VANVES TEMOIGNE SUR LE PERE ROBERT THIRION : « Notre pére de Vanves est mort ! »

     

    Parmi tous les témoignages  sollicités, ces derniers jours, par le Blog Vanves Au Quotidien, il apparaît très nettement qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez le pére Robert Thirion,  son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, "bouffeurs" de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obsèques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme, même s’ils hésitent à utiliser ce terme. Les témoignages lors de la veillée de ce soir à Saint Remy (20H30) et lors de la messe Mercredi à 10H le montreront une nouvelle fois

    « Il ne faisait pas de différence entre croyants et non croyants. Il allait vers les autres sans jugement. Il ne rentrait pas dans les querelles. Il attirait. Il apaisait tout le monde. C’était un homme de paix. Il avait le souci des personnes. C’était un homme très prés de nous  » témoignent les habitués du petit café de 9H au Relais de Vanvres en parlant d’une « foi ancrée ». « Ils nous appelaient les « saintes femmes ». On pouvait le déranger sans arrêt our porter la communion. Il ne s’énervait jamais. Il fallait le voir vivre. C’était un exemple. Cela suffisait à nous dire : Il faut faire comme cela ! » ajoute Françoise, une paroissienne très active à Saint Remy qui l’avait accompagné  ses derniers jours à la pharmacie et l’avait trouvé  très fatigué.  « Formidable ! Ce sont ses dernières paroles au bout du fil que j’ai entendu de lui et que je retiens lorsque nous avons parlé de l’exhortation du pape François 1er  « l’Evangile dans la joie »  raconte André Desloges. Beaucoup de ses paroissiens sont reconnaissant au pére Vincent d’avoir gardé son bureau et sa chambre lorsqu’il s’était installé dans la maison de retraites du côté de Denfert Rochereau. « Il a été le trait d’union entre les anciens et les nouveaux prêtres » selon l’un d’entre eux.

    Beaucoup ont des anecdotes : Patrick Leguyader qui tenait l’épicerie fine rue Louis Blanc l’accueillait souvent par un « Don Patillo » retentissant lorsqu’il venait chercher des « tuiles ». « Arrête avec tes bétises » lui répondait il en sortant son porte monnaie pour le payer, ce qu’il refusait en lui disant : « Je te les offre. Mais demande à Saint Pierre qu’il me garde une bonne place ». et tous les deux de partir d’un grand rire.  C’est lui qui a marié sa fille Audrey avec Eric Pottier. Il n’aurait pas accepté que ce soit un autre prêtre que lui. D’ailleurs le père Thirion était venu, encore ses dernières semaines, déjeuner aux Platanes : « C’est pas sérieux m’a t-il dit lors de la préparation de mon mariage et qu’il a vu que j’avais écris sur ma main le serment de mariage, de peur d’avoir un trou de mémoire » se souvient Eric . « Il a baptisé mes quatre enfants et avait dû demande une dérogation pour mon dernier, Erwan, car il était déjà la retraite ! ».

    Guy Janvier (PS), conseiller général, se souvient de l’avoir entendu s’exprimer en anglais, au plus étonnement de tous, lors du mariage de la fille de François Praud ex-président du Stade de Vanves avec un américain. « C’était un homme adorable, une personnalité de Vanves, avec une grande humanité. Il avait beaucoup d’humour » témoigne il en se rappelant une anecdote : « Un jour nous étions ensemble, et mon téléphone portable sonne. Il craignait que cela perturbe son pacemaker ». Son médecin, le docteur Monteil parle lui aussi d’un homme « adorable, tolérant, sans sectarisme. L’indulgence était sa qualité première ».

    Beaucoup ont été marqué par des gestes, des attitudes  comme cette façon qu’il avait, pendant une messe ou une cérémonie, de venir s’asseoir parmi les fidéles. « C’était touchant ! Il créait une proximité naturelle qui nous mettait à l’aise » témoigne Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves. « On était assez complice. Car je le retrouvais souvent lors des messes d’enterrement. Il me demandait : « Tu l’as connu celui là ? Qu’est-ce que tu sais de lui  ». Les paroissiens étaient les membres de sa famille. C’était le patriarche. Ils parlaient de nous comme de ses enfants » ajoute t-il». Il a bluffé Pascal Gengoux et ses proches lors de la messe d'enterrement de son grand père par son sermon, « par sa capacité à accueillir tout le monde dans l’église ». Antonio Dos Santos, tête de liste PS aux Municipales se souvient « qu’il m’a appelé « José » pendant des années. « C’est bien ce que tu fais ! » lorsque j’étais directeur du Rosier Rouge. J’ai préparé avec lui des obsèques d’un proche où il était d’une compassion et d’une écoute hors du commun, avec toujours le mot juste ou bien provocateur ». Isabelle Debré  sénateur UMP se souvient que c’est lui qui a célébré la première communion de Christelle sa fille. « Je lui disais toujours « pardonnez-moi père parce que j’ai beaucoup pêché ». Et il me répondait pas un très grand sourire. C’était la bonté même. Il respirait la sérénité, la paix. J’avais beaucoup d’affection pour cet homme ! ». Josette Sala s’est exclamé « mon père est mort » lorsqu’elle a apprit la nouvelle. Un peu comme la plupart des vanvéens !

  • CARNET DE BORD A MIAMI (USA) D’UN JEUNE DE VANVES, STEPHANE LANCELOT : VOYAGES ET TRADITION

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Il vient de nous donner de ses nouvelles « après un  mois qui a été pour le moins chargé ».

     

    Fin octobre, j’ai accompli l’un de mes rêves en assistant à l’ouverture de la saison NBA, opposant Miami (double champion en titre) aux Chicago Bulls. Habitué des salles de basket (finales de coupe de France, matches de Pro A, N1, N2, NBA Europe Live Tour et Jeux Olympiques) j’ai tout de même été bluffé par la qualité du show. Un hymne américain chanté par une gamine d’à peine 10 ans à la voix impressionnante, un match de très bonne qualité avec du suspens. J’en suis ressorti tout heureux. Une poignée de jours après, Halloween. Absolument rien à voir avec la France, c’est une vraie tradition ici. Nous passerons, mes amis et moi plus de trois heures dans un magasin de costumes blindé. La diversité des costumes disponibles est impressionnante.  Le soir, c’est une vraie fête qui nous attend avec des quartiers entiers bloqués par les gens déguisés.

     

    Vinrent ensuite les voyages : On commence par New York avec trois amis. Changement de climat assez brutal, cinq degrés en moyenne et beaucoup de vent. Ça change de Miami ! Qu’importe, je suis à New York, une ville que j’ai, certes, eu la chance de visiter à deux reprises déjà mais dont je ne me lasserai jamais. Des heures de marches et deux mille photos plus tard, nous rentrons émerveillés sur Miami.  Un jour de repos avant le départ pour un week-end entre amis à Las Vegas. Je ne développerai pas trop ici ce court séjour à Sin City. « What happens in Vegas stays in Vegas… » dit-on. Pour les non anglophones « Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas ». Sachez juste que je suis le seul (sur sept garçons) à être ressorti des casinos avec plus d’argent que je n’en avais dépensé. C’est assez rare pour être noté et je n’en suis pas peu fier ! Gain total : 390$, de quoi mettre du beurre dans les épinards.

     

    Ici, ça me permet juste de mieux manger. Parce qu’il faut le dire, les USA c’est beau, ça fait rêver tout ça tout ça… Mais qu’est-ce qu’on y mange mal. Je paierais cher pour déguster un œuf mayo chez mon ami Luc du Relais de Vanvres ! Le week-end d’après, direction soleil avec une croisière pour les Bahamas. Une embarcation immense avec jacuzzis, restaurants, terrains de sport, casino, bars, boutiques de luxe. Un week-end bien sympathique entre amis avec un temps radieux et de magnifiques paysages.

     

    Et les études dans tout ça ? Fort heureusement, grâce à Internet il m’a été possible de voyager tout en suivant les cours. Tous les professeurs mettent à disposition leurs documents sur leur site internet. Cela s’est avéré très utile dans mon cas. Après toutes ces aventures, retour à la normale. Enfin avant le vrai retour à la normale et l’ultime sprint pour les finals (les examens de fin de semestre) s’est tenu le Thanksgiving break. Nous avons célébré  Thanksgiving entre copain autour d’une bonne dinde. Il est maintenant temps de bosser dur pour valider mes matières et ainsi passer de bonnes fêtes !

    A bientôt !

     

    Stephane Lancelot

  • PORTRAIT DE VANVES - JEAN ROYER (suite et fin) : LE BAROUDEUR AU GRAND CŒUR

    Jean Royer  est ainsi l'un des seuls préparateur physique de la FFF (Fédération Française de Football) à être attaché à des équipes étrangéres, même si dans le foot à onze, il y a quelques kinés de renom qui sont en Afrique (Gabon, Côte d’Ivoire…).  Il a été mandaté sur les sélections jeunes et la sélection Ile de France des seniors avec laquelle il est parti en Bretagne pendant 10 jours pour les quarts de finale de la coupe de ligue des régions, sachant que le vainqueur jouera la coupe continentale contre le vainqueur des DOM-TOM. Et pour le Beach Soccer, son contrat a été prolongé pour 2 ans. « C’est une reconnaissance de 40 ans de terrains ».

     

    Kinéséthérapeute de métier et du sport, préparateur physique, il dispose d’un centre ouvert depuis 1976, dont il est devenu le gérant avec 4 à 5 collaborateurs. Beaucoup de vanvéens connaissent ce bâtiment à l’angle des rues Monge et du 4 Septembre où il est né, car auparavant, c’était une clinique d’accouchement dont sa mére était directrice : la Poussinière (1953-1967). « Je suis né dans ma salle de gym » raconte cet ancien joueur de football. « Ce qui explique mon investissement pour la ville » confie ce vanvéen qui aime sa ville et le sport. Il ne faut pas oublier qu’il a commencé  avec le Stade Français, puis l’Avia Club d’Issy les Moulineaux comme kiné du FC Issy à l’Avia Club, puis au CNET (1989-2005) « que j’ai suivi pendant 15 ans », son équipe ayant gagnée 5 coupes de France, 2 championnats de France, de nombreux championnats d’Ile de France,  en entreprises bien sûr. « Tout en étant au CNET, j’ai fait une carrière paralléle à Levallois où je m’occupais de la préparation des joueurs. J’ai eu la chance d’avoir Didier Drogbha sous mon aile jusqu’à l’âge de 17 ans. J’étais un de ceux qui ne le  lachaît pas au niveau des abdominaux, car il  était fainéant au départ. Après le CNET, ce fut la Poste (2005-09) puis 2010 l’équipe la  Expograph » raconte t-il.

     

    Entretemps, ce baroudeur avait créé l’association Dûnes d’Espoir en 1997 avec André Martin, infirmier à Clamart (Béclère), qu’il avait suivi de prés pour la préparation du Marathon des sables. Et de raconter l’histoire qu’il a mille fois narré lorsqu’il mobilisait les bonners volontés pour soutenir cette association : « Lors d’une édition de ce marathon des Sables en 1997, il a eu un gros coup de fatigue. Et il a vu un petit handicapé marocain l’encourager sur les bords des pistes du désert. Il s’est dit qu’un gamin qui est comme cela sur un fauteuil roulant,  qui donne des leçons, il faut que l’on fasse quelque chose. Il m’en a parlé, et on a eu cette idée de créer cette association et ce fameux fauteuil, la goélette, à une roue centrale qui permettait de passer dans tous les terrans, sable, rocher, et de permettre à un enfant handicapé de vivre en dehors de ces 4 murs, et d’être sur le même pied d’égalité que les grands champions. Et beaucoup sont partis dans une géolette en autosuffisance sur 242 km de course pendant une semaine de course et de  bivouac.  Il a fallut deux ans de préparation, avec un premier marathon en 1999 sans point de repére, avec un engfant et 8 encadrants. En 2000, on est parti avec 2 enfants, avec 15 athlétes au lieu de 8. Nous  avons fait la transmauritanienne en 2001 avec 14 enfants encadrés par 50 coureurs. Tous bénévoles » insiste ce baroudeur au grand cœur qui  est président d’honneur de Dûnes d’Espoir et suit maintenant de loin l’évolution de cette association qui participe à des raids beaucoup plus court, avec plus de 150 géolettes en France ».

     

    Il est reparti pour une nouvelle aventure avec Expograoh en ne s’arrêtant pas à ses deux équipes masculines, une première et une réserve, soit 40 joueurs dont une vingtaine de nouveaux au démarrage de cettre 3éme saison -  « Après 2  défaites d’affilées, on  a 2 victoires à l’extérieure puis 2 victoires à domicile. De la dernière place, on est remonté à la 5éme avec 2 points d’avance sur l’équipe d’Orange. L’objectif est de gagner avec l’équipe réserve et être dans le dernier carré national avec l’équipe 1ére » indique t-il – car il a lancé l’année dernière avec David Remise, son manager général, une équipe féminine. « L’objectif est de créer une dynamique sur Vanves puisqu’aucun sport féminin de haut niveau n’a été créé dans le football. On s’est attelé à la tâche ! Nous avons 20 filles licenciés et nous risquons d’en récupérer plus puisque les voisines d’Issy qui devaient engager une 3éme équipe dans le championnat, ne le feront pas, leurs dirigeants ayant déclarés forfait » indique t-il. Il devrait organiser une grande journée Portes Ouvertes de détection à Michelet pour les étudiantes du lycée, et les garçons éventuellement, avec la présence de 1 ou 2 filles de l’équipe de France pour parrainer cette mise en place.