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VANVEENS - Page 23

  • CARNET DE BORD A MIAMI (USA) D’UN JEUNE DE VANVES, STEPHANE LANCELOT : VOYAGES ET TRADITION

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Il vient de nous donner de ses nouvelles « après un  mois qui a été pour le moins chargé ».

     

    Fin octobre, j’ai accompli l’un de mes rêves en assistant à l’ouverture de la saison NBA, opposant Miami (double champion en titre) aux Chicago Bulls. Habitué des salles de basket (finales de coupe de France, matches de Pro A, N1, N2, NBA Europe Live Tour et Jeux Olympiques) j’ai tout de même été bluffé par la qualité du show. Un hymne américain chanté par une gamine d’à peine 10 ans à la voix impressionnante, un match de très bonne qualité avec du suspens. J’en suis ressorti tout heureux. Une poignée de jours après, Halloween. Absolument rien à voir avec la France, c’est une vraie tradition ici. Nous passerons, mes amis et moi plus de trois heures dans un magasin de costumes blindé. La diversité des costumes disponibles est impressionnante.  Le soir, c’est une vraie fête qui nous attend avec des quartiers entiers bloqués par les gens déguisés.

     

    Vinrent ensuite les voyages : On commence par New York avec trois amis. Changement de climat assez brutal, cinq degrés en moyenne et beaucoup de vent. Ça change de Miami ! Qu’importe, je suis à New York, une ville que j’ai, certes, eu la chance de visiter à deux reprises déjà mais dont je ne me lasserai jamais. Des heures de marches et deux mille photos plus tard, nous rentrons émerveillés sur Miami.  Un jour de repos avant le départ pour un week-end entre amis à Las Vegas. Je ne développerai pas trop ici ce court séjour à Sin City. « What happens in Vegas stays in Vegas… » dit-on. Pour les non anglophones « Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas ». Sachez juste que je suis le seul (sur sept garçons) à être ressorti des casinos avec plus d’argent que je n’en avais dépensé. C’est assez rare pour être noté et je n’en suis pas peu fier ! Gain total : 390$, de quoi mettre du beurre dans les épinards.

     

    Ici, ça me permet juste de mieux manger. Parce qu’il faut le dire, les USA c’est beau, ça fait rêver tout ça tout ça… Mais qu’est-ce qu’on y mange mal. Je paierais cher pour déguster un œuf mayo chez mon ami Luc du Relais de Vanvres ! Le week-end d’après, direction soleil avec une croisière pour les Bahamas. Une embarcation immense avec jacuzzis, restaurants, terrains de sport, casino, bars, boutiques de luxe. Un week-end bien sympathique entre amis avec un temps radieux et de magnifiques paysages.

     

    Et les études dans tout ça ? Fort heureusement, grâce à Internet il m’a été possible de voyager tout en suivant les cours. Tous les professeurs mettent à disposition leurs documents sur leur site internet. Cela s’est avéré très utile dans mon cas. Après toutes ces aventures, retour à la normale. Enfin avant le vrai retour à la normale et l’ultime sprint pour les finals (les examens de fin de semestre) s’est tenu le Thanksgiving break. Nous avons célébré  Thanksgiving entre copain autour d’une bonne dinde. Il est maintenant temps de bosser dur pour valider mes matières et ainsi passer de bonnes fêtes !

    A bientôt !

     

    Stephane Lancelot

  • PORTRAIT DE VANVES - JEAN ROYER (suite et fin) : LE BAROUDEUR AU GRAND CŒUR

    Jean Royer  est ainsi l'un des seuls préparateur physique de la FFF (Fédération Française de Football) à être attaché à des équipes étrangéres, même si dans le foot à onze, il y a quelques kinés de renom qui sont en Afrique (Gabon, Côte d’Ivoire…).  Il a été mandaté sur les sélections jeunes et la sélection Ile de France des seniors avec laquelle il est parti en Bretagne pendant 10 jours pour les quarts de finale de la coupe de ligue des régions, sachant que le vainqueur jouera la coupe continentale contre le vainqueur des DOM-TOM. Et pour le Beach Soccer, son contrat a été prolongé pour 2 ans. « C’est une reconnaissance de 40 ans de terrains ».

     

    Kinéséthérapeute de métier et du sport, préparateur physique, il dispose d’un centre ouvert depuis 1976, dont il est devenu le gérant avec 4 à 5 collaborateurs. Beaucoup de vanvéens connaissent ce bâtiment à l’angle des rues Monge et du 4 Septembre où il est né, car auparavant, c’était une clinique d’accouchement dont sa mére était directrice : la Poussinière (1953-1967). « Je suis né dans ma salle de gym » raconte cet ancien joueur de football. « Ce qui explique mon investissement pour la ville » confie ce vanvéen qui aime sa ville et le sport. Il ne faut pas oublier qu’il a commencé  avec le Stade Français, puis l’Avia Club d’Issy les Moulineaux comme kiné du FC Issy à l’Avia Club, puis au CNET (1989-2005) « que j’ai suivi pendant 15 ans », son équipe ayant gagnée 5 coupes de France, 2 championnats de France, de nombreux championnats d’Ile de France,  en entreprises bien sûr. « Tout en étant au CNET, j’ai fait une carrière paralléle à Levallois où je m’occupais de la préparation des joueurs. J’ai eu la chance d’avoir Didier Drogbha sous mon aile jusqu’à l’âge de 17 ans. J’étais un de ceux qui ne le  lachaît pas au niveau des abdominaux, car il  était fainéant au départ. Après le CNET, ce fut la Poste (2005-09) puis 2010 l’équipe la  Expograph » raconte t-il.

     

    Entretemps, ce baroudeur avait créé l’association Dûnes d’Espoir en 1997 avec André Martin, infirmier à Clamart (Béclère), qu’il avait suivi de prés pour la préparation du Marathon des sables. Et de raconter l’histoire qu’il a mille fois narré lorsqu’il mobilisait les bonners volontés pour soutenir cette association : « Lors d’une édition de ce marathon des Sables en 1997, il a eu un gros coup de fatigue. Et il a vu un petit handicapé marocain l’encourager sur les bords des pistes du désert. Il s’est dit qu’un gamin qui est comme cela sur un fauteuil roulant,  qui donne des leçons, il faut que l’on fasse quelque chose. Il m’en a parlé, et on a eu cette idée de créer cette association et ce fameux fauteuil, la goélette, à une roue centrale qui permettait de passer dans tous les terrans, sable, rocher, et de permettre à un enfant handicapé de vivre en dehors de ces 4 murs, et d’être sur le même pied d’égalité que les grands champions. Et beaucoup sont partis dans une géolette en autosuffisance sur 242 km de course pendant une semaine de course et de  bivouac.  Il a fallut deux ans de préparation, avec un premier marathon en 1999 sans point de repére, avec un engfant et 8 encadrants. En 2000, on est parti avec 2 enfants, avec 15 athlétes au lieu de 8. Nous  avons fait la transmauritanienne en 2001 avec 14 enfants encadrés par 50 coureurs. Tous bénévoles » insiste ce baroudeur au grand cœur qui  est président d’honneur de Dûnes d’Espoir et suit maintenant de loin l’évolution de cette association qui participe à des raids beaucoup plus court, avec plus de 150 géolettes en France ».

     

    Il est reparti pour une nouvelle aventure avec Expograoh en ne s’arrêtant pas à ses deux équipes masculines, une première et une réserve, soit 40 joueurs dont une vingtaine de nouveaux au démarrage de cettre 3éme saison -  « Après 2  défaites d’affilées, on  a 2 victoires à l’extérieure puis 2 victoires à domicile. De la dernière place, on est remonté à la 5éme avec 2 points d’avance sur l’équipe d’Orange. L’objectif est de gagner avec l’équipe réserve et être dans le dernier carré national avec l’équipe 1ére » indique t-il – car il a lancé l’année dernière avec David Remise, son manager général, une équipe féminine. « L’objectif est de créer une dynamique sur Vanves puisqu’aucun sport féminin de haut niveau n’a été créé dans le football. On s’est attelé à la tâche ! Nous avons 20 filles licenciés et nous risquons d’en récupérer plus puisque les voisines d’Issy qui devaient engager une 3éme équipe dans le championnat, ne le feront pas, leurs dirigeants ayant déclarés forfait » indique t-il. Il devrait organiser une grande journée Portes Ouvertes de détection à Michelet pour les étudiantes du lycée, et les garçons éventuellement, avec la présence de 1 ou 2 filles de l’équipe de France pour parrainer cette mise en place.

  • RENCONTRES AVEC DES HABITANTS DE VANVES - CHEZ SIMON DE CYRENE (suite et fin) : GUILLAUME BENHAMOU, UN MILITANT PARTICIPATIF

    Le Blog de Vanves au quotidien va profiter de ce temps de campagne pour aller à la rencontre de vanvéens  pour les faire parler de leur ville, de leurs projets. Il a commencé par Guillaume Benhamou, un jeune de 28 résidant de la maison  d’accueil Simon de Cyréne, très engagé dans le milieu associatif, conseiller de quartier et bientôt membre de la JCE (Jeune Chambre Economique) GPSO qui se constitue actuellement à Vanves. Il s’en explique

     

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui vous a incité à devenir Conseiller de Quartier et de vous engager dans la vie citoyenne ?

    Guillaume Benhamou : « J’ai eu la grande chance d’être autodidacte, n’ayant pas suivi de scolarité ordinaire et classique. J’ai eu cette chance  de grandir grâce au milieu associatif, président d’une association « Starting Bloc » qui fait de la sensibilisation à la citoyenneté, à la solidarité au niveau local et international. Lorsque je suis arrivé à Vanves, j’ai eu envie de continuer cet engagement, mais sur le terrain local, pour accompagner le quotidien des vanvéens. J’ai souhaité m’impliquer dans le Conseil de quartier du Centre Ancien-Saint Remy. Les réunions étaient extrêmement enrichissantes, constructives. Il a fait preuve d’un grand dynamisme, notamment au travers du village des artistes, le mois du Commerce, le forum des associations. Enfin, à côté de cela, je souhaite m’engager dans la JCE GPSO qui vient d’ouvrir une antenne à Vanves et qui m’attire par le dynamisme de ses membres, leur capacité à travailler ensemble autour d’événements solidaires ou utiles à la société (dépistage du diabéte, conférence sur le handicap), sa dimension internationale, et sa capacité à fédérer des jeunes actifs. 

     

    V.A.Q. - Pourquoi vous intéressez-vous à votre ville ?

    G.B. : « Parce que la cité, c’est l’endroit où on évolue, où on grandit. Vanves est une ville fort intéressante parce que l’on est en très proche couronne, de Paris.  Il faudrait que ses habitants s’engagent plus dans la ville généralement. Les handicapés ont tendance à râler beaucoup. Au lieu de râler, j’ai décidé d’avoir une position constructive et de m’investir au Conseil de Quartier

     

    V.A.Q - Qu’est-ce qui vous plait à Vanves ?

    G.B. : « Tout d’abord la proximité qu’ont les vanvéens, la convivialité entre eux qui est une réalité, l’ambiance de place de village, où les gens échangent, vivent librement et normalement.

     

    V.A.Q. - Qu’est-ce qui ne vous plait pas ? 

    G.B. : « Cela fait 2 ans que je suis là. Je ne vois pas ! On pourrait amélioré tout ce qui est cheminent, accessibilité des commerces…

     

    V.A.Q. - Est-ce que Vanves est une ville accessible ?

    G.B. : « L’accessibilité prend en charge simplement le critère : est-ce accessible à la roue, à la canne, aux personnes sourdes. Il faut rentrer dans tellement de champs. La ville met en place un certain nombre de commissions, de travaux par l’intermédiaire de GPSO pour faire avancer les choses… qui avancent

     

    V.A.Q. - Quels sont les lieux que vous appréciez et que vous fréquentez ?

    G.B. : « La place de Lattre de Tassigny, avec ses commerçants, la place de la République, les Platanes où je vais régulièrement, le Relais de Vanvres sous réserve de la marche,   La Girafe etc…