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VANVEENS - Page 24

  • RENCONTRES AVEC DES HABITANTS DE VANVES - CHEZ SIMON DE CYRENE : GUILLAUME BENHAMOU PREPARE UN TOUR DU MONDE

    Le Blog de Vanves au quotidien va profiter de ce temps de « pré-campagne » électorale  pour aller à la rencontre de vanvéens  pour les faire parler de leur ville, de leurs projets. Il commence par Guillaume Benhamou, un jeune de 28 résidant de la maison  d’accueil Simon de Cyréne, très engagé dans le milieu associatif et conseiller de quartier. Son handicap n’est pas un obstacle pour lui car il est né en situation d’handicap. « Je suis né à 7 mois et j’ai fait une anoxie cérébrale. Toutes les cellules motrices ont manqué d’oxygène, ce qui fait que je suis en fauteuil. Je ne le vois pas comme une contrainte, ni une obligation, mais comme un mode de déplacement » explique t-il en annonçant qu’il a décidé de faire le tour du monde. 

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi ?

    Guillaume Benhamou : « Ce projet est né d’une idée folle avec mon amie qui est une professionnelle de l’handicap. Comme je vis dedans depuis mon enfance, nous connaissons bien tous les deux le milieu et ses acteurs. Nous avons constaté que  si l’handicap est connu en France, ce n’est pas le cas à l’international et qu’il y a sûrement des choses à aller apprendre ailleurs, y compris dans des pays en voie de développement. Le but est vraiment  d’aller le voir le handicap ailleurs avec des personnes handicapés et valides, pour échanger au maximum. Nous partirons en trinôme, handicapé et valide,  avec Corinne, une argothérapeute qui a lancé le projet avec nous. Le départ est prévu en Juin 2014.  Les étapes sont encours de construction, en fonction des relais associatif que nous avons sur place, dans les pays. Il devrait durer 9 mois, avec 9 étapes d’un mois dans chaque pays : Canada, Argentine, peut être Chili, un pays d’Asie non encore déterminé, l’Afrique au Sénégal ou au Togo. On pourra nous suivre sur un site internet (Handirectiondumonde.com)

     

    V.A.Q. - Qu’est-ce que cela va impliquer ?

    G.B. : « Beaucoup de préparation comme tout voyage autour du monde. Nous devons lever des obstacles de santé (vaccins etc…), sachant qu’il faut faire deux fois plus attention avec des handicapés, vérifier que l’on puisse dormir tous les jours dans un lit. Mais nous voulons le vivre de la manière le plus « routard » possible, en ne prenant que les transports locaux, train, bus, de jour comme de nuit. Notre handicap ne doit pas être  un obstacle pour nous et pour les gens que nous aurons en face de nous, mais que ce soit un apport à la conversation et à l’échange. J’ai fait le pré-projet de l’association cet été, en allant en Roumanie où il y a quelques progrès à faire, non sur l’accueil, mais sur l’accessibilité, mais moins que je ne l’imaginais parce que l’UE a fait beaucoup de travail dans ce domaine.

     

    V.A.Q. - Est-ce que l’on peut dire que les résidents de Simon de Cyréne se sont bien intégrés dans la ville et que ce foyer fait vraiment partie du paysage de Vanves depuis maintenant prés de 2 ans ?

    G.B. : « Je crois qu’on peut le dire. Cette résidence fait vraiment partie du Centre ancien. A titre personnel, j’ai été particulièrement bien intégré dans cette ville, accueilli à bras ouvert, dés que j’ai dit que je voulais m’investir, que je voulais apporter du conseil ou de l’information. Pour l’ensemble des autres résidents que je côtoie, j’intégration s’est faite, et elle est même impressionnante ? Vous savez, Simon de Cyréne est une très belle réussite, car ce projet a été construit sur le principe des co-locations entre jeunes valides et personnes en situation d’handicap, avec des salariés et des jeunes en service civique initié par Martin Hirsch, en  quête de nouveau sens à leur vie, qui s’investissent pendant un an auprès de personnes handicapés. Cela donne à Simon de Cyréne, une atmosphére particulière et un dynamisme particulier. Il y a une capacité d’échanges extraordinaire,

     

    V.A.Q. - N’y a-t-il pas depuis cette Rentrée quelques tiraillements, quelques petits problèmes relationnels car faire vivre 75 personnes ensemble n’est pas toujours facile ?

    G.B. : « La vie n’est pas facile ! Il y a des tiraillements comme dans tout groupe humain, des discussions, des engueulades normales. II y a eu des changements et des mouvements dans les équipes qui peuvent entraîner des difficultés.  Mais, je crois que la présence des bénédictines joue beaucoup, apporte un calme et une certaine sérénité, une réflexion, Simon de Cyréne étant basé sur des valeurs chrétiennes, fondé en accord avec l’Arche. Ne l’oublions pas !

     

    A Suivre

  • LUCIE ET FRANCOIS-XAVIER CHOUTET NOUVEAU FOYER D’ACCEUIL A LA PAROISSE SAINT FRANCOIS DE VANVES : « Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas »

    Lucie et François-Xavier Choutet nouveau foyer d’accueil à Saint François, étaient présent hier soir à l’envoi en Mission de tous les nouveaux laics en mission écléssiale – une centaine dans le diocése des Hauts de Seine -  dont ils font partie, célébré dans la cathédrale Sainte Geneviéve restaurée à Nanterre  par Mgr Daucourt. Ils font partie des 20 à 30 foyers d’accueil présents dans les Hauts de Seine. François-Xavier travaille au siége de la Croix Rouge et s’occupe du développement et de la création de nouveaux établissements sociaux et médico-sociaux (maisons de retraites, centres d’hébergements, créches, écoles d’infirmières) sachant qu’il en existe 550 en France. Lucie est enseignante à mi-temps dans une petite école privée du XIVéme arrondissement « Charles de Foucault » mais elle prend une année sabbatique pour s’occuper de l’arrivée du bébé : « On va passer de 3 à 4 enfants et avec la mission qui démarre, l’année sera complète » explique t-elle en ajoutant : « j’ai décidé de me consacrer à mes enfants et à faire connaissance ». Ce foyer organise à 19H un pot d’accueil convivial à la paroisse pour leur arrivée, et faire connaissance avec ceux qui ne les ont pas encore rencontrés. Il est le sixiéme à Saint François depuis 1985/86 pour remplir une mission de 3 à 4 ans.

     

    Vanves Au Quotidien- Qu’est-ce que c’est un foyer d’accueil ?

    François Xavier et Lucie Choutet : « C’est un couple qui habite là, dans l’ancien presbytère, au service de l’annonce de l’évangile, avec un périmétre de mission très large que nous essayons de vivre en fonction du charisme de chaque foyer d’accueil. C’est cela qui est passionnant dans une mission, car chacun y apporte sa pâte. Sachant qu’il y a un cadre qui est très léger. A nous de remplir ce cadre, sous l’autorité du père curé Vincent Hauttecoeur, parce que c’est une mission d’accueil, de services et de convivialité.  

     

    VAQ - Ni gardien, ni concierge, ni corvéable à merci ? 

    Non ! Dans ce cas là, on dirait « hôte de maison » pour couvrir les tâches un peu ingrates. Sachant que d’autres peuvent parler de « familles d’accueil »  - ce qui existe - car certains pensaient que l’on accueillait des enfants placés, pour une ou plusieurs années. Généralement ce foyer d’accueil est une famille nombreuse. Peu de personnes, hors du diocèse des Hauts de Seine et assez proches de la vie paroissiale, connaissent une telle mission.  

     

    VAQ - N’avez-vous pas pour mission aussi de rassembler toutes ces grandes et jeunes familles de la paroisse et du quartier ?

    Il parait que Vanves est de plus en plus investi par les familles avec de jeunes enfants. C’est  pour cela que l’on propose cette mission de foyer d’accueil à des familles avec de jeunes enfants, parce qu’elles montrent un visage vivant de l’église. On fait venir les familles qui parfois désertent l’église durant cette période où les enfants sont petits, font du bruit. Effectivement, c’est un moyen de les faire revenir dans les paroisses et de les rajeunir. Et le contact se fait très facilement avec les enfants, et là pas seulement à la sortie des écoles

     

    VAQ - Quelles figures peut prendre votre mission ?

    Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas ainsi. C’est de la disponibilité, de la convivialité, une présence, une ouverture à l’autre, à l’ensemble de la vie et des habitants du plateau, tous ceux que l’on croise dans la rue, dans le jardin qui sont pratiquants  en leur proposant des choses, mais aussi qui ne viennent pas souvent ou sont complètement extérieurs à l’église, en entrant dans les conversations, en expliquant ce que l’on fait. Par le biais par les enfants, c’est plus simple. Nous avons la chance d’avoir  des paroisses  très dynamiques à Vanves, avec déjà beaucoup de groupes paroissiaux, beaucoup de projets paroissiaux. On est là aussi en soutien de ces groupes et ses initiatives poussés par le pére Hauttecoeur

     

    VAQ - Et pourquoi avoir choisi cette paroisse ?

    Nous sommes vanvéens depuis 3 ans, ville que nous apprécions beaucoup. C’est le hasard du logement qui nous a amené à Vanves,  un besoin de s’agrandir en passant le Bd Périphérique puisque nous étions dans le XVéme arrondissement. Et la proximité de nos métiers à l’un et à l’autre qui faisait que Vanves nous convenait tout à fait. Le côté « petite ville » nous a plu

     

    VAQ- Qu’est-ce qui vous plait justement dans cette commune ?

    Nous avons tous les avantages de Paris sans les inconvénients notamment grâce aux transports en commun. Quand on traverse le Périph, c’est vraiment plus calme, plus adapté aux enfants, avec des espaces verts. Nous avons trouvé un accueil que nous n’avons jamais eu à Paris. Pourtant nous étions dans un quartier de Paris où il y avait beaucoup de familles, d’enfants et de vie. Ici, l’accueil et les rencontres se sont effectués plus rapidement. En 3 à 4 mois, je connaissais beaucoup de personnes, que nous avons trouvé attentif à notre arrivée, et notamment de la part du foyer d’accueil qui nous a précédé, la famille Neouze, et par l’école. Ce qui était beaucoup plus difficile dans le XVéme arrondissement, avec des nounous, peu de personnes disponibles, beaucoup de gens « speed ». Les habitants de Vanves prennent plus le temps de vivre. Presque un village, où nous vivons beaucoup au rythme des enfants, avec certains endroits très prisés, comme le parc F.Pic et le square Jarrousse, les rues pavillonnaires …

     

    VAQ - Comment allez-vous arriver à concilier ces trois vies professionnelle, de famille et de foyer d’accueil ?

    C’est le challenge, et ce sera sûrement un équilibre un peu instable. C’est un peu un chemin de crête. Et on avance en ajustant au fur et à mesure, en prenant ses marques. Et nous aurons le bébé qui va arriver. Il ne faut pas tout planifier trop à l’avance

     

    VAQ - Comment avez-vous été accueilli par les paroissiens du Plateau

    Très très bien accueilli. Nous avions aussi la chance d’être déjà paroissien. Nous voulons nous inscrire dans la continuité de toutes les actions qui sont déjà entreprises et nombreuses. Nous voulons être à l’écoute de toutes les idées et les suggestions des paroissiens.

  • LORSQUE LA FAMILLE DE VANVES SE RETROUVE AUTOUR DE L’UN DES SIENS DISPARU : JEAN BRODIN

    Le temps et le moral était gris hier matin, lorsque la famille vanvéenne et la communauté paroissiale de Saint Remy, ont participé aux obséques de Jean Brodin. La plupart des élus vanvéens, de Bernard Gauducheau à Guy Janvier, Isabelle Debré à qui Jean Brodin rappelait beaucoup son père, les anciens combattants avec leurs porte-drapeaux de l’UNC et de la FNACA et leurs présidents Guillaud et Hajder, des paroissiens actifs dont beaucoup ont œuvré avec lui dans les multiples activités caritatives et paroissiales,  étaient présents pour entourer Simone Brodin et sa famille dans cette église Saint Remy. Mgr Francis Deniau, ex-évêque de Nevers à la retraite, a célébré la messe entourée des pères Vincent Hauttecoeur et Thirion : « Nous sommes réunis avec beaucoup d’émotion autour de Jean Brodin ! » a t-il déclaré d’emblée  rappelant la mémoire de ses engagements de paroissien, de concitoyen, de patriote avec ses années de maquis « dont il m’a parlé dans ce diocèse de Nevers où j’ai été Evêque pendant 13 ans », et de tout ce qu’il a vécut.   Il a bien sûr rappelé qu’il avait « rencontré Jean en 1977/78 à Vanves » lorsqu’il exerçait son ministère à Saint Remy, puis de nouveau  en 1998 mais dans la Niévre, mais surtout « sa présence humble, courageuse, quotidienne pour le service de la communauté, de la paroisse. Chaque fois qu’on avait besoin de quelque chose, on pouvait compter sur lui ». Il a évoqué sa vie professionnelle chez Citroen  cette amour du bricolage et du travail du bois qui a bien sûr été sollicité  tant chez lui qu’à la paroisse.  Et bien sûr l’occupation et la guerre pendant laquelle il refusa le STO, rejoint le maquis du Morvan et rechercha à combattre pour la liberté de la France, au sein de l'Armée de Lattre de Tassigny. Après une très belle messe, toutes ces familles de Jean Brodin se sont retrouvés sur le parvis pour un dernier hommage autour du cercueil recouvert du drapeau tricolore avec ses médailles sur un cousin, où une certaine émotion était palpable lorsque son épouse vint le saluer une dernière fois. Il a été enterré ensuite au cimetière de Vincennes