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VANVEENS - Page 24

  • HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES A SON PERE ROBERT THIRION

    Cet hommage a commencé dés Mardi soir par une veillée dans l’église Saint Rémy, que certains avaient du mal à quitter, venant se recueillir devant le portrait plein pied du pére Robert Thirion avec son appareil photo, pris dans le jardin de Saint Remy, placé devant l’autel, avec quelquefois le visage bouleversé, ému jusqu'à quelques larmes et pas seulement chez les plus âgés. Tout comme le lendemain, où prés de 800 vanvéens sont venus se recueillir, faire un geste, s'incliner devant son cercueil, avec beaucoup d’enfants,  à la fin de la messe célébré par le Vicaire Général du Diocése, avec plus d’une vingtaine de frères prêtres, de Mgr Deniau au Pére Morel, bouleversé qui est resté longtemps devant son cercueil alors que les vanvéens lui rendaient un dernier hommage

     

    Tout avait commencé par cette veillée qui a été marqué par la diversité des témoignages de ces hommes et femmes qui l’ont rencontré, partagé un bout de chemin ensemble, au sein de multiples communautés : Saint Bruno à Issy les Moulineaux, les Xavières, le Café Théo, les catéchistes, l’aumônerie des maisons de retraites… « Le rencontrer, c’était se sentir vivre ! »… « c’était rencontrer la bienveillance »…« Vous me laissez orphelin de votre amitié, de votre lumière, de votre foi »… ont-ils déclaré et expliqué avec un terme qui revenait souvent « Pasteur » comme l’a relevé le pére-curé  Vincent Hauttecoeur  : « Il connaissait bien l’odeur de ses brebis comme le dit le pape Saint François » selon une Xavière qui a fait le lien, peut être sans le savoir, avec un texte du livre d’Ezechiel (34,11-16)  qui parle de ces brebis sur lesquels veille le seigneur,  lu le lendemain, avec beaucoup d’émotion dans la voix, par un proche. « Il m’a regardé comme personne jamais personne n’aurait pu le faire ! C’est le regard qu’il a porté dont tout le monde se souvient. C’est tout cela qui nous rassemble ! Cette fidélité au père Thirion. Quelle que soit notre vie, il avait les mots pour dire « dieu vous aime »a expliqué le pére Vincent Hauttecoeur

     

    Le lendemain, dans cette église pleine à craquer, le curé de Vanves a parlé de la vie de ce « gamin de Paris » qu’il n’a jamais cessé d’être en rappelant cette phrase de son livre : « Mes différents ministères en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien ». Il a rappelé les cinq vies colorées du pére Thirion, Bleu à Saint Etienne, Rose à Saint Bruno, Fauve à Malakoff, Verte aux Blagis, Rouge et or à Vanves « pour les enfants, pour le soleil couchant » c'est-à-dire à la période de retraite. « Il apportait de la couleur et du baume au cœur à celui qui l’écoutait » selon le pére-curé Vincent Hauttecoeur. « Nous sommes venus dire notre reconnaissance et notre prière d’espérance » a déclaré le vicaire général du diocèse des Hauts de Seine en ouvrant la célébration, et en faisant part des messages de Mgr Favreau, en communion de prière, de Mgr Daucourt en, retraite spirituel,  Evêques du diocèse des Hauts de Seine, le premier en retraite, le second en exercice à qui le pére Thirion avait adressé un courrier à la suite de l’annonce de sa démission pour des raisons de santé.

     

    La cérémonie fut simple mais haute en signification avec l’aube de prêtre, la croix et l’étole qu’il portait lorsqu’il rassemblait au nom de Dieu, qui ont été déposé sur son cercueil. Et ses bougies apportées par les enfants du Cathé déposé sous son portrait (en pied) autour de ce verre d’eau qu’il avait toujours à portée de la main lorsqu’il les enseignait. « Ecoute nous aujourd’hui ! »… « Laisse nous dire l’amour que nous avons eu pour toi ! » a clamé le pére Yves Morel qui a connu à Vanves, son premier poste de curé, alors que le pére Thirion commençait sa retraite. Et toute l’assistance à travers son témoignage a senti la complicité entre ses deux générations de prêtres : « Tu laissais s’exprimer la fougue et l’idéalisme du jeune prêtre que j’étais »… « Avec une petite tape sur l’épaule quand cela n’allait pas ». Comme elle a réagit lorsqu’il a illustré avec beaucoup d’humour, cette question que tout le monde se posait : « Mais où est (passé) le pére Thirion ? » avec de nombreux exemples. Le marché « avec ces pommes qu'il achetait, moyen de rencontre, qui unissent au lieu de séparer », au cathé bien sûr où il se déguisait et parlait même en anglais. Ce qui ne l’empêchait pas de demeurer de longs moments à l’oratoire afin de « demeurer en Dieu pour que Dieu demeure en vous »  ou de faire le petit somme dans son bureau en expliquant que « le seigneur comble le bien aimé lorsqu’il dort »

     

    « Il a été, par sa vie, un Saint Jean Baptiste des Temps moderne » selon Vincent Hauttecoeur qui a placé bien sûr cette cérémonie dans l’Avent alors que son prédécesseur, Yves Morel, rappelait qu’il faisait souvent le lien entre le bois de la créche et le bois de la Croix, au Cathé bien sûr. A la sortie de la messe, toute l’assistance a applaudie, ce qui est très rare à Vanves, lorsque son cercueil a été placé dans le fourgon pour rejoindre le cimetière de Pantin où il a rejoint le caveau  familial. Et la plupart se sont retrouvés dans la grande salle de la maison paroissiale pour un verre de l’amitié où dans l’après midi, le Secours Catholique a offert un goûter de Noël pour une soixantaine d’enfants.

  • VANVES TEMOIGNE SUR LE PERE ROBERT THIRION : « Notre pére de Vanves est mort ! »

     

    Parmi tous les témoignages  sollicités, ces derniers jours, par le Blog Vanves Au Quotidien, il apparaît très nettement qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez le pére Robert Thirion,  son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, "bouffeurs" de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obsèques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme, même s’ils hésitent à utiliser ce terme. Les témoignages lors de la veillée de ce soir à Saint Remy (20H30) et lors de la messe Mercredi à 10H le montreront une nouvelle fois

    « Il ne faisait pas de différence entre croyants et non croyants. Il allait vers les autres sans jugement. Il ne rentrait pas dans les querelles. Il attirait. Il apaisait tout le monde. C’était un homme de paix. Il avait le souci des personnes. C’était un homme très prés de nous  » témoignent les habitués du petit café de 9H au Relais de Vanvres en parlant d’une « foi ancrée ». « Ils nous appelaient les « saintes femmes ». On pouvait le déranger sans arrêt our porter la communion. Il ne s’énervait jamais. Il fallait le voir vivre. C’était un exemple. Cela suffisait à nous dire : Il faut faire comme cela ! » ajoute Françoise, une paroissienne très active à Saint Remy qui l’avait accompagné  ses derniers jours à la pharmacie et l’avait trouvé  très fatigué.  « Formidable ! Ce sont ses dernières paroles au bout du fil que j’ai entendu de lui et que je retiens lorsque nous avons parlé de l’exhortation du pape François 1er  « l’Evangile dans la joie »  raconte André Desloges. Beaucoup de ses paroissiens sont reconnaissant au pére Vincent d’avoir gardé son bureau et sa chambre lorsqu’il s’était installé dans la maison de retraites du côté de Denfert Rochereau. « Il a été le trait d’union entre les anciens et les nouveaux prêtres » selon l’un d’entre eux.

    Beaucoup ont des anecdotes : Patrick Leguyader qui tenait l’épicerie fine rue Louis Blanc l’accueillait souvent par un « Don Patillo » retentissant lorsqu’il venait chercher des « tuiles ». « Arrête avec tes bétises » lui répondait il en sortant son porte monnaie pour le payer, ce qu’il refusait en lui disant : « Je te les offre. Mais demande à Saint Pierre qu’il me garde une bonne place ». et tous les deux de partir d’un grand rire.  C’est lui qui a marié sa fille Audrey avec Eric Pottier. Il n’aurait pas accepté que ce soit un autre prêtre que lui. D’ailleurs le père Thirion était venu, encore ses dernières semaines, déjeuner aux Platanes : « C’est pas sérieux m’a t-il dit lors de la préparation de mon mariage et qu’il a vu que j’avais écris sur ma main le serment de mariage, de peur d’avoir un trou de mémoire » se souvient Eric . « Il a baptisé mes quatre enfants et avait dû demande une dérogation pour mon dernier, Erwan, car il était déjà la retraite ! ».

    Guy Janvier (PS), conseiller général, se souvient de l’avoir entendu s’exprimer en anglais, au plus étonnement de tous, lors du mariage de la fille de François Praud ex-président du Stade de Vanves avec un américain. « C’était un homme adorable, une personnalité de Vanves, avec une grande humanité. Il avait beaucoup d’humour » témoigne il en se rappelant une anecdote : « Un jour nous étions ensemble, et mon téléphone portable sonne. Il craignait que cela perturbe son pacemaker ». Son médecin, le docteur Monteil parle lui aussi d’un homme « adorable, tolérant, sans sectarisme. L’indulgence était sa qualité première ».

    Beaucoup ont été marqué par des gestes, des attitudes  comme cette façon qu’il avait, pendant une messe ou une cérémonie, de venir s’asseoir parmi les fidéles. « C’était touchant ! Il créait une proximité naturelle qui nous mettait à l’aise » témoigne Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves. « On était assez complice. Car je le retrouvais souvent lors des messes d’enterrement. Il me demandait : « Tu l’as connu celui là ? Qu’est-ce que tu sais de lui  ». Les paroissiens étaient les membres de sa famille. C’était le patriarche. Ils parlaient de nous comme de ses enfants » ajoute t-il». Il a bluffé Pascal Gengoux et ses proches lors de la messe d'enterrement de son grand père par son sermon, « par sa capacité à accueillir tout le monde dans l’église ». Antonio Dos Santos, tête de liste PS aux Municipales se souvient « qu’il m’a appelé « José » pendant des années. « C’est bien ce que tu fais ! » lorsque j’étais directeur du Rosier Rouge. J’ai préparé avec lui des obsèques d’un proche où il était d’une compassion et d’une écoute hors du commun, avec toujours le mot juste ou bien provocateur ». Isabelle Debré  sénateur UMP se souvient que c’est lui qui a célébré la première communion de Christelle sa fille. « Je lui disais toujours « pardonnez-moi père parce que j’ai beaucoup pêché ». Et il me répondait pas un très grand sourire. C’était la bonté même. Il respirait la sérénité, la paix. J’avais beaucoup d’affection pour cet homme ! ». Josette Sala s’est exclamé « mon père est mort » lorsqu’elle a apprit la nouvelle. Un peu comme la plupart des vanvéens !

  • CARNET DE BORD A MIAMI (USA) D’UN JEUNE DE VANVES, STEPHANE LANCELOT : VOYAGES ET TRADITION

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Il vient de nous donner de ses nouvelles « après un  mois qui a été pour le moins chargé ».

     

    Fin octobre, j’ai accompli l’un de mes rêves en assistant à l’ouverture de la saison NBA, opposant Miami (double champion en titre) aux Chicago Bulls. Habitué des salles de basket (finales de coupe de France, matches de Pro A, N1, N2, NBA Europe Live Tour et Jeux Olympiques) j’ai tout de même été bluffé par la qualité du show. Un hymne américain chanté par une gamine d’à peine 10 ans à la voix impressionnante, un match de très bonne qualité avec du suspens. J’en suis ressorti tout heureux. Une poignée de jours après, Halloween. Absolument rien à voir avec la France, c’est une vraie tradition ici. Nous passerons, mes amis et moi plus de trois heures dans un magasin de costumes blindé. La diversité des costumes disponibles est impressionnante.  Le soir, c’est une vraie fête qui nous attend avec des quartiers entiers bloqués par les gens déguisés.

     

    Vinrent ensuite les voyages : On commence par New York avec trois amis. Changement de climat assez brutal, cinq degrés en moyenne et beaucoup de vent. Ça change de Miami ! Qu’importe, je suis à New York, une ville que j’ai, certes, eu la chance de visiter à deux reprises déjà mais dont je ne me lasserai jamais. Des heures de marches et deux mille photos plus tard, nous rentrons émerveillés sur Miami.  Un jour de repos avant le départ pour un week-end entre amis à Las Vegas. Je ne développerai pas trop ici ce court séjour à Sin City. « What happens in Vegas stays in Vegas… » dit-on. Pour les non anglophones « Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas ». Sachez juste que je suis le seul (sur sept garçons) à être ressorti des casinos avec plus d’argent que je n’en avais dépensé. C’est assez rare pour être noté et je n’en suis pas peu fier ! Gain total : 390$, de quoi mettre du beurre dans les épinards.

     

    Ici, ça me permet juste de mieux manger. Parce qu’il faut le dire, les USA c’est beau, ça fait rêver tout ça tout ça… Mais qu’est-ce qu’on y mange mal. Je paierais cher pour déguster un œuf mayo chez mon ami Luc du Relais de Vanvres ! Le week-end d’après, direction soleil avec une croisière pour les Bahamas. Une embarcation immense avec jacuzzis, restaurants, terrains de sport, casino, bars, boutiques de luxe. Un week-end bien sympathique entre amis avec un temps radieux et de magnifiques paysages.

     

    Et les études dans tout ça ? Fort heureusement, grâce à Internet il m’a été possible de voyager tout en suivant les cours. Tous les professeurs mettent à disposition leurs documents sur leur site internet. Cela s’est avéré très utile dans mon cas. Après toutes ces aventures, retour à la normale. Enfin avant le vrai retour à la normale et l’ultime sprint pour les finals (les examens de fin de semestre) s’est tenu le Thanksgiving break. Nous avons célébré  Thanksgiving entre copain autour d’une bonne dinde. Il est maintenant temps de bosser dur pour valider mes matières et ainsi passer de bonnes fêtes !

    A bientôt !

     

    Stephane Lancelot