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pére thirion

  • LE VILLAGE DES TERROIS A VANVES : UNE DIXIEME EDITION BRUMEUSE ET TRES ARROSEE

    « Le Village des terroirs est l’une des plus belles manifestations de Vanves » constatait Bernard Gauducheau maire de Vanves à l’occasion de l’inauguration de sa 10éme édition, vendredi soir, place de la République, entouré de nombreux élus et personnalités. « C’est un village authentique, avec des produits bien français, artisanaux » a-t-il même rajouté en faisant référence à Anne Hidalgo, la maire de Paris, socialiste, qui regrettait, parait il que ce ne soit pas le cas pour le village de Noël sur les Champs Elysées. Du coup Valéry Mathey, conseillère municipal (PS) qui dégustait d’excellentes frites artisanales constatait « qu’il ne peut pas s’empêcher de s’en prendre aux socialistes, même dans cette atmosphére conviviale ». Il est vrai, et cela a été dit depuis longtemps, que les organisateurs, ville de Vanves, avec le PHARE,  Pari fermier, Archipel des créateurs veillent au grain, sous la pression de ceux qui souhaiteraient participer à ce village mais ne respectent pas ce « made in France » et surtout artisanal. Occasion, durant cette inauguration,  d’apprendre de la part d’Antoinette Girondo et Danièle Wantiez co-responsable pour l’AFM (Association Française des myopathes) que le téléthon a permis de récolter 130 000 € de dons, alors que d’autres manifestations prévus ces prochaines semaines, devraient gonfler ce chiffre.

    Mais pour ce vendredi, le village des Terroirs, avec ses 84 exposants,  n’était pas le seul endroit où il fallait être et paraître. Il y avait bien sûr la réunion-compte rendu de mandat de Guy Janvier, Conseiller Général de Vanves (sur laquelle le blog reviendra) à l’école Max Fourestier qui a été l’occasion de parler aussi de la Métropole du Grand paris grâce à Anne Laure Mondon.  Mais surtout la soirée au salon Nautique sur le stand de la start up « Linky Tag » qui présentait  le premier capteur GPS destiné à la plaisance connecté. Une société créée par Pascal Vertanessian maire adjoint, passionné de yachting qui sablait le champagne au cours de cette soirée où se sont pressés quelques élus vanvéens. 

     Le lendemain samedi, une partie des élus vanvéens, dont Isabelle Debré (UMP) vice  présidente du Sénat, Guy Janvier (PS)  conseiller général, Jean Cyril Le Goff (PS) conseiller municipal, était au terminus de la ligne 13 à Châtilon/Montrouge pour l’inauguration du tramway T6 qui relie le centre commercial de Velizy Villacoublay en moins de 40 mn. Une autre très infime puisqu’il était deux (Maxime Gagliardi et Philipper Thieffine), encourageait les 250 enfants réunis par la section athlétisme pour la Course de Noël du Stade de Vanves, avec les parents, malgré la pluie, ce qui faisait plus de 400 personnes sur la piste d’athlétisme et dans le gymnase A.Roche pour les récompenses et le chocolat chaud. La pluie a quelque peu perturbée cette manifestation et les journées d’Amitié de la paroisse Saint Remy, où était vendu le « miel du curé », produit vedette de cette manifestation. Il parait que les deux rûches installées dans le jardin de la maison paroissiale, ont produit 140 kg de miel en 2014.

    Ainsi pour ce week-end  terroirs, c’était « pluie et brouillard », avec un samedi grisâtre idéal pour « marmotter », et un dimanche brumeux célébré par le photographe Thomas Campion, sur son blog,  avec une  photo du parc F.Pic dans le brouillard avec ce commentaire : « On nous a volé notre parc Pic ». Des personnes déguisées en pére noël traversaient la place de la République en ce début de matinée dominicale, pour se rendre à la Corrida d’Issy les Moulineaux où de nombreux vanvéens y ont participé pendant qu’une messe dominicale était célébré à Saint Remy en mémoire du pére Thirion, le père de Vanves, décédé voilà un an. Le village des terroirs était alors très fréquenté tout comme les Journées d’Amitiés de Remy à la sortie de la messe pour l’apéritif-dégustation d’huîtres. Un regret pour le village des terroirs : l’absence du volailler qui permettait à beaucoup de commander leur dinde de Noël.

  • 10éme VILLAGE DES TERROIRS DE VANVES : UNE HISTOIRE DE CLIMAT

    Le 10éme village des terroirs a été inauguré hier soir à 18H30 place de la République sous un temps doux et humide car le climat dans lequel se déroule cette manifestation est très important. Plein de signes avant-coureur démontrent que ce sera, une nouvelle fois, une fête conviviale où les vanvéens auront plaisir à se retrouver autour de leur clocher. Occasion de rappeler ses dix années passées où tout a été question de climat, à cause de certaines intempéries, et surtout grâce à la convivialité ambiante qui rendent cette manifestation atypique par rapport à tous les villages (de Noël) qui ont éclos à cette époque, ces dernières années. "C'est un village authentique, avec des produits "made in france". Pas comme le village de Noël sur des Champs Elysées, dont se plaint la maire de Paris" à entendre le maire de Vanves

    Sa première édition (16-18 Décembre 2005)  avait reçu de nombreux visiteurs malgré un temps très froid, alors que personne ne croyait à son succès, sauf le maire, Bernard Gauducheau, Nabiha Attia, conseillère municipale (décédée en 2013)qui était était chargée du commerce et de l’artisanat, et le GEV (Groupement Economique de Vanves) qui existait alors. La seconde (15-17/12/06) s’était déroulée sur une toute nouvelle place de la République, dont le réaménagement actuel venait à peine de se terminer. Les Maires adjoints Laubier et Roche étaient encore sur le chantier les jours précédents pour régler les derniers détails techniques. Il rassemblait alors un éventail encore plus varié et original de produits gastronomiques 100% fermiers, ainsi qu'un vaste choix d'œuvres d'art et d'objets artisanaux, malgré un temps très pluvieux. En 2007 (14-16/12/07), le temps était sibérien , avec  un froid glacial alors que le temps était plus clément pour sa 4éme édition (19-21/12/08) avec une plus grande fréquentation  pour découvrir, et même déguster rôti de canard et Gigolette, escargot du Jura en coquille, beurre ail et persil, foie gras poêlé, foie gras au sel,  galantine de porcelet, dindon-chapon et pintadon, parmentier de canard et duo de canard au miel, des assortiments de gâteaux secs et chocolat aux amandes, pruneaux au chocolat noir ou enrobés de chocolat,  vins du Haut-Poitou avec les Perles de Villemont,  Gaillac avec le Gaillac raison de Mauzac doux, Muscat de Noël, Monbazillac, vinaigre au miel.

    Une invitation au péché de la gastronomie au pied d’une église Saint Remy qui commençait à entr’ouvrir ses portes pour accompagner cette fête. Yves Morel, alors curé de Vanves avait eu la bonne idée de laisser ouverte l’église Saint Remy afin que les visiteurs puissent découvrir les résultats des travaux de rénovation intérieure qui se terminaient à quelques semaines d’une inauguration en fanfare à la mi-Janvier 2009.  Par contre il s’était plaint, gentiment,  que le Maire joue les Peppone pendant la grande messe de Dimanche avec sa fanfare très bruyante qui l’avait quelque peu perturbée, dans son sermon et sa messe. Mais Yves Morel n’avait pas joué les Don Camillo, bien content de cette animation autour de son église durant toute la journée.

    En 2009 (18-20 Décembre) la neige faisait son apparition pour la première fois durant ce village des terroirs, marqué par le banc d’huitres du Bistroquet qui avait fait des affaires,  et une inauguration (déjà) avec Frédéric Lefebvre qui n’était pas encore  ministre, mais député. Elle était tombée (la neige) lors de  la grande messe dominical célébrée par le (regretté)  pére Thirion dans l’église Saint Remy où était organisée une visite commentée l’après midi, après l’incendie de la crèche durant la semaine précédente. Le dernier conseil municipal qui l’avait précédé avait donné lieu à un débat sur les tarifs pratiqués et différenciés entre producteurs culinaires,  artisans d’art vanvéens et  non vanvéens, commerçants sédentaires des alentours du site.   

    En 2010 (17-18-19 Décembre), le déroulement du 6éme village des Terroirs avait été perturbé par la neige qui était tombé les jours précédents, jusqu ‘à 10 à 15 cm de neige par endroit, malgré un petit redoux, lui donnant vraiment  un  air de village de Noël, ce côté magique des flocons qui blanchit nos rues, avec cette atmosphére ouattée qui s’installait. Il fallait ajouter  la créche, vivante de surcroît, avec un beau spectacle offert par les jeunes des paroisses de Vanves à Saint Remy, et ses chants de Noël… pour être déjà dans l’atmosphère. Il neigait même pour l’inauguration le vendredi soir par le ministre (de l’artisanat notamment) Frédéric Lefebvre (encore). Les paroisses de Vanves étaient de la fête, car elles avaient décidée d’accompagner cet événement en organisant leurs journées d’amitiés d’Hiver à St Remy durant ce week-end qui précède Noël. En 2011, le village des terroirs avait ouvert avec 24H de retard, à cause d’une tempête (avec des vents à 80 km/h),   sous un soleil et un temps doux, pour la première fois, avec beaucoup de monde. « Les organisateurs qui étaient en lien quasi directe avec tous les exposants notamment, ont pu retarder son installation et son ouverture, plutôt que prendre la décision de l’annuler comme dans d’autres communes » confiait le maire Bernard Gauducheau

    L’édition 2011 du village des terroirs l’avait échappée belle. « Tous les exposants ont été étonnés par l’organisation, d’autant plus qu’ils avaient des commandes de clients venant de loin, fidèles venant jusqu’ici de très loin » constatait Françoise Saimpert, maire adjoint. La Paroisse Saint Remy qui organisait ses journées de l’amitié en même temps avait fait aussi « terroirs » avec ce « Miel du Curé »  provenant d’une ruche installé le 20 Mai 2011  dans le jardin de la maison paroissiale et   qui avait donné 20 kg de miel réparti dans des pots de 250 gr vendu 5 € pendant ce wek-end….Un an plus tard, tous les pots de miel avaient été vendus en une journée pour la 8éme édition du village des terroirs (14-15-16 Décembre 2012) qui comportait quelques nouveaux comme ce stand de pommes de terres de toutes sortes, ou des incontournables notamment avec chez un charcutier, cette dinde de prés de 20 kg.

    Enfin en 2011, la 9éme édition était inaugurée sous la pluie, marquée par la disparition toute récente du pére Thirion, et avait attiré toujours autant de monde : « c’est le seul où nous sommes accueilli par les organisateurs, où ils nous donnent un coup de main pour décharger le Vendredi » confiait un artisan en parlant d’un « village des terroirs atypique ». Et les participants s’en étaient vraiment aperçus lors de la tempête de 2011 qui avait retardé de 24H son ouverture. «  Au fil du temps, cet évènement devenu en effet incontournable, est l'un des évènements majeurs de notre ville et sans doute l'un des préférés des Vanvéens. Sa spécificité, liée à notre contrat avec Pari Fermier et l'Archipel des Créateurs, est de proposer des produits  authentiques de qualité, uniquement issus de producteurs français et d'artisans d'art majoritairement vanvéens » indiquait Françoise Saimpert sur le site Internet de la ville ces derniers jours.

  • HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES A SON PERE ROBERT THIRION

    Cet hommage a commencé dés Mardi soir par une veillée dans l’église Saint Rémy, que certains avaient du mal à quitter, venant se recueillir devant le portrait plein pied du pére Robert Thirion avec son appareil photo, pris dans le jardin de Saint Remy, placé devant l’autel, avec quelquefois le visage bouleversé, ému jusqu'à quelques larmes et pas seulement chez les plus âgés. Tout comme le lendemain, où prés de 800 vanvéens sont venus se recueillir, faire un geste, s'incliner devant son cercueil, avec beaucoup d’enfants,  à la fin de la messe célébré par le Vicaire Général du Diocése, avec plus d’une vingtaine de frères prêtres, de Mgr Deniau au Pére Morel, bouleversé qui est resté longtemps devant son cercueil alors que les vanvéens lui rendaient un dernier hommage

     

    Tout avait commencé par cette veillée qui a été marqué par la diversité des témoignages de ces hommes et femmes qui l’ont rencontré, partagé un bout de chemin ensemble, au sein de multiples communautés : Saint Bruno à Issy les Moulineaux, les Xavières, le Café Théo, les catéchistes, l’aumônerie des maisons de retraites… « Le rencontrer, c’était se sentir vivre ! »… « c’était rencontrer la bienveillance »…« Vous me laissez orphelin de votre amitié, de votre lumière, de votre foi »… ont-ils déclaré et expliqué avec un terme qui revenait souvent « Pasteur » comme l’a relevé le pére-curé  Vincent Hauttecoeur  : « Il connaissait bien l’odeur de ses brebis comme le dit le pape Saint François » selon une Xavière qui a fait le lien, peut être sans le savoir, avec un texte du livre d’Ezechiel (34,11-16)  qui parle de ces brebis sur lesquels veille le seigneur,  lu le lendemain, avec beaucoup d’émotion dans la voix, par un proche. « Il m’a regardé comme personne jamais personne n’aurait pu le faire ! C’est le regard qu’il a porté dont tout le monde se souvient. C’est tout cela qui nous rassemble ! Cette fidélité au père Thirion. Quelle que soit notre vie, il avait les mots pour dire « dieu vous aime »a expliqué le pére Vincent Hauttecoeur

     

    Le lendemain, dans cette église pleine à craquer, le curé de Vanves a parlé de la vie de ce « gamin de Paris » qu’il n’a jamais cessé d’être en rappelant cette phrase de son livre : « Mes différents ministères en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien ». Il a rappelé les cinq vies colorées du pére Thirion, Bleu à Saint Etienne, Rose à Saint Bruno, Fauve à Malakoff, Verte aux Blagis, Rouge et or à Vanves « pour les enfants, pour le soleil couchant » c'est-à-dire à la période de retraite. « Il apportait de la couleur et du baume au cœur à celui qui l’écoutait » selon le pére-curé Vincent Hauttecoeur. « Nous sommes venus dire notre reconnaissance et notre prière d’espérance » a déclaré le vicaire général du diocèse des Hauts de Seine en ouvrant la célébration, et en faisant part des messages de Mgr Favreau, en communion de prière, de Mgr Daucourt en, retraite spirituel,  Evêques du diocèse des Hauts de Seine, le premier en retraite, le second en exercice à qui le pére Thirion avait adressé un courrier à la suite de l’annonce de sa démission pour des raisons de santé.

     

    La cérémonie fut simple mais haute en signification avec l’aube de prêtre, la croix et l’étole qu’il portait lorsqu’il rassemblait au nom de Dieu, qui ont été déposé sur son cercueil. Et ses bougies apportées par les enfants du Cathé déposé sous son portrait (en pied) autour de ce verre d’eau qu’il avait toujours à portée de la main lorsqu’il les enseignait. « Ecoute nous aujourd’hui ! »… « Laisse nous dire l’amour que nous avons eu pour toi ! » a clamé le pére Yves Morel qui a connu à Vanves, son premier poste de curé, alors que le pére Thirion commençait sa retraite. Et toute l’assistance à travers son témoignage a senti la complicité entre ses deux générations de prêtres : « Tu laissais s’exprimer la fougue et l’idéalisme du jeune prêtre que j’étais »… « Avec une petite tape sur l’épaule quand cela n’allait pas ». Comme elle a réagit lorsqu’il a illustré avec beaucoup d’humour, cette question que tout le monde se posait : « Mais où est (passé) le pére Thirion ? » avec de nombreux exemples. Le marché « avec ces pommes qu'il achetait, moyen de rencontre, qui unissent au lieu de séparer », au cathé bien sûr où il se déguisait et parlait même en anglais. Ce qui ne l’empêchait pas de demeurer de longs moments à l’oratoire afin de « demeurer en Dieu pour que Dieu demeure en vous »  ou de faire le petit somme dans son bureau en expliquant que « le seigneur comble le bien aimé lorsqu’il dort »

     

    « Il a été, par sa vie, un Saint Jean Baptiste des Temps moderne » selon Vincent Hauttecoeur qui a placé bien sûr cette cérémonie dans l’Avent alors que son prédécesseur, Yves Morel, rappelait qu’il faisait souvent le lien entre le bois de la créche et le bois de la Croix, au Cathé bien sûr. A la sortie de la messe, toute l’assistance a applaudie, ce qui est très rare à Vanves, lorsque son cercueil a été placé dans le fourgon pour rejoindre le cimetière de Pantin où il a rejoint le caveau  familial. Et la plupart se sont retrouvés dans la grande salle de la maison paroissiale pour un verre de l’amitié où dans l’après midi, le Secours Catholique a offert un goûter de Noël pour une soixantaine d’enfants.