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pascal vertanessian

  • CENTENAIRE DU GENOCIDE ARMENIEN : VANVES A LA FRONTIERE DES TERRES DE LA DIASPORA ARMENIENNE

    Même si Vanves n’est pas une terre de la diaspora arménienne comme ses voisines, Clamart et Issy les Moulineaux, il n’en reste pas moins qu’elle accueille des arméniens parmi ses habitants, et qu’elle est entourée par des quartiers arméniens autour de l’hôpital Percy ou sur la colline Rodin. Certains d’entre eux seront sûrement présents aux cérémonies prévues samedi à Clamart ou dimanche à Issy les Moulineaux. Ainsi, dimanche, une marche partira du 28 avenue Bourgain vers la rue de la Défense à 12h, à la sortie de la messe des paroisses arméniennes, pour rejoindre le monument commémorant le génocide arménien à l’entrée de la rue de la Défense où se déroulera une cérémonie suivie de la plantation d’un arbre de la Liberté dans le Parc Rodin à 13H30

    Certains de nos élus sont présents aujourd’hui en Arménie pour la commémoration du centenaire du génocide arménien. Patrick Devedjian, président du conseil Départemental des Hauts de Seine, Jean Paul Huchon président de la Région Ile de France qui accompagne le président de la République François Hollande. Ce déplacement s'accompagne d'un soutien régional aux multiples manifestations menées en ÎDF en cette année de commémoration, pour ne jamais oublier et ancrer ce drame dans la mémoire collective francilienne. Point d'orgue de ces commémorations : une journée organisée par la Région le 27 mai prochain avec comme temps forts un colloque, un recueillement et  la diffusion de courts métrage portant sur la question du génocide.  « Les douleurs de l'histoire et de l'exil ont forgé entre l'Ile de France  et l'Arménie des relations fortes et uniques » constate t-il.

    A Vanves, un premier temps s’est déroulé la semaine dernière, à l’initiative de Pascal Vertanessian, maire adjoint d’origine arménienne,  avec la projection du film du réalisateur allemand d'origine turque Fatih Akin, The Cut - La Blessure, sorti en janvier dernier. «Cette œuvre cinématographique est une véritable fresque retraçant le génocide des arméniens mais également l'épopée, sur dix ans et trois continents, d'un rescapé à la recherche de sa famille ». Une exposition « choc » est prévue fin Mai sur « l’Arménie 1915 »  qui présentera un état de connaissances sur cet événement, marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquence. Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences. « Les vanvéens pourront  alors découvrir  une exécution en plusieurs phases : l'arrivée au pouvoir du régime des Jeunes-Turcs qui a précédé l’élimination des conscrits, l’élimination des élites suivie de l’élimination des autres hommes adultes et de la déportation des femmes et des enfants. Puis l'exposition reviendra sur l'arrivée des réfugiés en France, à Marseille et en Région Parisienne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet". Un récital est prévu le 28 Mai, jour de l’inauguration de cette expositon,  de Nara Noïan  auteur, compositeure, interprète française d'origine arménienne, exilée à Bruxelles

    RUE DE LA DEFENSE, COEUR DE LA DIASPORA ISSEENNE

    Les vanvéens curieux de tout peuvent participer dimanche à la cérémonie prévue à 12H30 au cœur du quartier arménien d’Issy les Moulineaux, au tout début de la rue de la Défense devant le monument commémoratif du génocide inauguré au tout début des années 80, où est inscrit  cet éloge de Lamartine : « J’ai toujours aimé les arméniens parce qu’ils sont le peuple de la bonne espérance parmi les populations actives, honnêtes et littéraires de l’orient ». A côté, une Marianne embrasse des enfants éplorés, symbolisant les rescapés du génocide perpétué par les turcs en 1915. Beaucoup avaient choisi la France comme terre d’accueil.  Les premiers émigrants arrivés en 1922 étaient tout d’abord regroupés dans l’ile Saint Germain prés des usines Renault où beaucoup travaillaient, mais ont très vite investis une partie de cette colline Rodin autour des rues de la Défense, de l’Egalité,  d’Erevan  avant que ne soit aménagé la ZAC Rodin avec ses tours. Ils ont  reconstitué une communauté de villages en se regroupant là selon leurs origines, envahissant les hauteurs d’Issy (et de Clamart autour de l’hopital Percy) abandonnant leur condition ouvriére pour retrouver leur savoir faire artisanal de ruraux : vente ambulante, petits commerces et surtout le tricot qui a été un élément essentiel d’insertion et de réussite.

    Ils ont recrée leurs univers perdu et se sont constitués des points de repéres qui marquent d’une manière indélibile leur quartier : le nom de rues, les premières maisons de pierre édifiées de leurs mains, les cafés, ses deux églises  arménienne, l’une évangélique,  l’autre grégorienne pratiquement aux deux extrémités de l’avenue Bourgain, rassemblant pratiquants et non-pratiquants, des sculptures dont une de bronze offerte à la ville d’Isssy les Moulineaux par le gouvernement de la République d’Arménie, pour sa mobilisation à la suite du tremblement de terre de 1988. C’est le cœur de cette communauté arménienne dans cette ville d’Issy les Moulineaux très active avec beaucoup d’associations culturelles comme la JAF (Association pour le Développement culturel des Jeunes d’origine arménienne), sportives dont la célébre AS Arménienne, humanitaires comme la Croix Bleue Arménienne,  servant de base logistique solidaire avec l’Arménie et qui s’étaient notamment fortement  mobilisé après le tremblement de terre en 1988, ou pour qu’Issy les Moulineaux se jumelle en 1990 avec Etchmiadzine, prés d’Erevan en face du mont Arara. « Nous nous voulons intégré mais pas assimilés. Si notre culture est désormais française, notre sang reste arménien » expliquent ils.

    HAUT KARABACH/CLINIQUE DU PARC

    La plupart des événements qui ont touché l’Arménie ont eu, bien sûr des répercussions dans la diaspora isséene et clamartoise qui sont le plus proche de Vanves, et quelquefois notre commune. Ainsi Vanves avait accueilli des jeunes combattants arméniens,  blessés lors du conflit du Haut Karabach parce qu’ils avaient été soignés à la clinique du Parc au début des années 1990. Ils avaient été soignés et pris en main par le docteur JM Herkerian grâce à l’association Nationale des Anciens Combattants d’Origine Arménienne animée alors par André Seferian,   et certains avaient reçu la visite d’André Santini, Pierre Lellouche et Didier Morin maire de Vanves 

  • LE VILLAGE DES TERROIS A VANVES : UNE DIXIEME EDITION BRUMEUSE ET TRES ARROSEE

    « Le Village des terroirs est l’une des plus belles manifestations de Vanves » constatait Bernard Gauducheau maire de Vanves à l’occasion de l’inauguration de sa 10éme édition, vendredi soir, place de la République, entouré de nombreux élus et personnalités. « C’est un village authentique, avec des produits bien français, artisanaux » a-t-il même rajouté en faisant référence à Anne Hidalgo, la maire de Paris, socialiste, qui regrettait, parait il que ce ne soit pas le cas pour le village de Noël sur les Champs Elysées. Du coup Valéry Mathey, conseillère municipal (PS) qui dégustait d’excellentes frites artisanales constatait « qu’il ne peut pas s’empêcher de s’en prendre aux socialistes, même dans cette atmosphére conviviale ». Il est vrai, et cela a été dit depuis longtemps, que les organisateurs, ville de Vanves, avec le PHARE,  Pari fermier, Archipel des créateurs veillent au grain, sous la pression de ceux qui souhaiteraient participer à ce village mais ne respectent pas ce « made in France » et surtout artisanal. Occasion, durant cette inauguration,  d’apprendre de la part d’Antoinette Girondo et Danièle Wantiez co-responsable pour l’AFM (Association Française des myopathes) que le téléthon a permis de récolter 130 000 € de dons, alors que d’autres manifestations prévus ces prochaines semaines, devraient gonfler ce chiffre.

    Mais pour ce vendredi, le village des Terroirs, avec ses 84 exposants,  n’était pas le seul endroit où il fallait être et paraître. Il y avait bien sûr la réunion-compte rendu de mandat de Guy Janvier, Conseiller Général de Vanves (sur laquelle le blog reviendra) à l’école Max Fourestier qui a été l’occasion de parler aussi de la Métropole du Grand paris grâce à Anne Laure Mondon.  Mais surtout la soirée au salon Nautique sur le stand de la start up « Linky Tag » qui présentait  le premier capteur GPS destiné à la plaisance connecté. Une société créée par Pascal Vertanessian maire adjoint, passionné de yachting qui sablait le champagne au cours de cette soirée où se sont pressés quelques élus vanvéens. 

     Le lendemain samedi, une partie des élus vanvéens, dont Isabelle Debré (UMP) vice  présidente du Sénat, Guy Janvier (PS)  conseiller général, Jean Cyril Le Goff (PS) conseiller municipal, était au terminus de la ligne 13 à Châtilon/Montrouge pour l’inauguration du tramway T6 qui relie le centre commercial de Velizy Villacoublay en moins de 40 mn. Une autre très infime puisqu’il était deux (Maxime Gagliardi et Philipper Thieffine), encourageait les 250 enfants réunis par la section athlétisme pour la Course de Noël du Stade de Vanves, avec les parents, malgré la pluie, ce qui faisait plus de 400 personnes sur la piste d’athlétisme et dans le gymnase A.Roche pour les récompenses et le chocolat chaud. La pluie a quelque peu perturbée cette manifestation et les journées d’Amitié de la paroisse Saint Remy, où était vendu le « miel du curé », produit vedette de cette manifestation. Il parait que les deux rûches installées dans le jardin de la maison paroissiale, ont produit 140 kg de miel en 2014.

    Ainsi pour ce week-end  terroirs, c’était « pluie et brouillard », avec un samedi grisâtre idéal pour « marmotter », et un dimanche brumeux célébré par le photographe Thomas Campion, sur son blog,  avec une  photo du parc F.Pic dans le brouillard avec ce commentaire : « On nous a volé notre parc Pic ». Des personnes déguisées en pére noël traversaient la place de la République en ce début de matinée dominicale, pour se rendre à la Corrida d’Issy les Moulineaux où de nombreux vanvéens y ont participé pendant qu’une messe dominicale était célébré à Saint Remy en mémoire du pére Thirion, le père de Vanves, décédé voilà un an. Le village des terroirs était alors très fréquenté tout comme les Journées d’Amitiés de Remy à la sortie de la messe pour l’apéritif-dégustation d’huîtres. Un regret pour le village des terroirs : l’absence du volailler qui permettait à beaucoup de commander leur dinde de Noël.

  • LE SALON NAUTIQUE AUX PORTES DE VANVES : VERTANESSIAN CHANTRE DE LA VOILE ET DE LA PLAISANCE CONNECTEE ET BRANCHEE

    Le salon nautique ouvre demain ses portes au Parc des Expositions jusqu’au 14 Décembre. Beaucoup de vanvéens passionnés par la voile vont faire un tour, dont certains sont connus des vanvéens, comme l’architecte François Bossard qui partage sa vie entre Vanves et la Bretagne,  Michel Glavany, l'un des frères du ministre, passionné de voile au long cours  et bien sûr  Pascal Vertanessian, maire adjoint, qui participe au salon nautique (du 5 au 14 Décembre) en tant que chef d’entreprise, sur un stand tenu par une start up « Linky Tag » qui présentera lors d’une conférence de presse à 13H Vendredi,  le premier capteur GPS destiné à la plaisance,  connecté à une simple application sur un téléphone portable  destinée à la sécurité autour d’une procédure « d’homme à la mer – man over board (MOB) ». Il a prévenu par mail ses collègues élus qu’il serait quelque peu occupé durant cete semaine de salon nautique 

    Pascal Vertanessian, est un habitué du salon nautique depuis très longtemps et un vanvéen très entreprenant dans ce domaine. Il a ainsi  présenté le 1er site  internet communautaire de la voile classique et des yachts de tradition « Classic Yacht Club » (http://www.classyachtclub.com), au début des années 2010 qui a regroupé jusqu’à 800 membres dont la page facebook était suivie par 1500 fans à travers le monde.  Ce portail permettait aux passionnés de poster ses photos et vidéos, présenter ses activités et projets maritimes, des bons plans de « voileux », ses anecdotes de cabotages… avec forum, messagerie, espace de petites annonces, bourse aux équipiers. Il comportait une partie magazine organisée par rubriques (Régates & Courses, Croisiéres, Techniques & sécurité, Portraits, Equipements, Histoire & culture, revue de presse…) avec des dossiers de fonds, permettant à chacun matière à s’informer, rêver et comprendre. Enfin, une partie encyclopédique « Wiki Yachtng »  regorgeait d’informations précises et pertinentes sur les classes, les séries, les architectes, les chantiers et les yachts classiques…et Brokerage réservée aux professionnels, avec un annuaire des chantiers, clubs, associations, équipementiers, shipchandlers, conciergeries, ports…

    Quelques salons nautiques après, il lançait le premier guide des montres nautiques : « Naviguer à l’heure de la mer » Son auteur, HC Schroeder, faisait un point très complet de la production de montres nautiques, avec le témoignage de plusieurs skippers renommés sur l’importance de la maîtrise du temps en mer et d’un chronographe multifonction spécialisé à bord. En 2014, il lance le premier capteur GPS destiné à la plaisance connecté à une simple application sur un téléphone portable, après un constat simple : « La navigation de plaisance en France représente en 2013/14 une flotte de plus d’un million d’unités dont 75%  sont des navires à moteur et 72,5% d’une longueur inférieur à 6 m. Sachant que la majorité des plaisanciers sont équipés de téléphones mobiles, l’idée fondatrice de ce projet est de proposer aux utilisateurs qui naviguent dans la zone dite côtière à moins de 6 nautiques, majoritairement couverte par les opérateurs GSM, un assistant d’alerte et de sauvetage en mer. Il est principalement axé autour d’une procédure d’homme à la mer (MOB) accessible à tous et simple à mettre en œuvre, sachant qu’il ne remplace pas les matériels de sécurité obligatoire à bord des embarcations » précise Pascal Vertanessian.

    Couplée à un ou plusieurs capteurs GPS, sorte de petit boîtier étanche équipé d’une puce GPS communiquant en bluetoooth lowenergy avec le mobile, l’applicaton disponible sous IOS et Android permet d’automatiser, accélérer et suivre les procédures d’alerte,  de faciliter le sauvetage. Elle affiche la position GPS du bateau, sa vitesse, son cap et celui du naufragé  ainsi que l’écart entre ses deux valeurs eh cas du déclenchement de procédure d’homme à la mer. Tous les utilisateurs  de l’application sur zone voit apparaitre sur leur portable une notification de se rendre vers le lieu de l’incident. « Une version incluant une connexion GSM est en développement à destination des sports de glisse (planche à voile, kitesurf, scooter de mer, kayak…permettant le déclenchement autonome d’une alerte à partir du capteur intégré dans un bracelet montre » indique t-il. « A terme, l’idée est de proposer aux plaisanciers de petites unités, un tableau de bord complet sur téléphone mobile, reprenant via des capteurs, différent outils de navigation et de surveillance de leurs embarcations (mob, girouette, sondeur, ancre, incendie…) ».