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centenaire

  • CHRONIQUES DE L’ETE 2021 A VANVES EN BREF (Suite et fin )

    ASSASSINAT : Le pére Turck, prêtre de Vanves a réagit à la mort tragique du pére Olivier Marie, prêtre Montfortaint le 9 Août dernier, rappelant les martyrs célébrés cette semaine qui précédait le 15 Août : Ste Thérése Bénédicte de la Croiix (Edith Stein) le 9 Août, Saint Laurent le 10, St Maximilien Kolbe le 14, « et  au milieu des tempêtes de notre monde, ce coin fiché en terre, par ce nouveau martyr de la charité, le père Olivier Marie. Don de l’Esprit Saint offert à tous ceux quui veulent bien entendre que lême l’accueil d’un malfaiteur, et qui plus est malade, est l’un des plus purs témoignzges de l’Evangile que nous puissions témoigner. Quelle fierté d’appatenir à cette Eglise où l’on meurt par amour des autres…sans bruit et dans l’humilité…car le plus vil d’entre nous, est encore aimé par le Seigneur. Telle est notre foi. Puisse ce témoignage, réveiller l’espérance de ceux qui en doutent encore…et réintroduire ainsi, dans notre société, l’un des vrais visages de prêtres …et de chrétiens. Celui de la miséricorde ». Il n’est pas le seul à avoir réagi puisque le maire de Vanves a écrit sur son blog : « Nous éprouvons une immense tristesse. Je tiens à dire mon émotion et toute l’horreur que m’inspire le lâche assassinat du Père Olivier Marie à Saint-Laurent-sur-Sèvre. J'adresse mon soutien à ses proches et affirme notre profonde solidarité envers la communauté catholique. Protégeons nos prêtres & nos églises » 

    CENTENAIRE : La Congrégation bénédictine de Saint Bathilde fondée en 1921 entrera dans l’année du centenaire de sa création, le 30 Novembre 2021. Il sera célébré à Vanves  par un rassemblement non pas de toutes les méres supérieurs des monastères créés à travers le monde, à cause de la crise sanitaire, mais des communautés présentes en France avec une messe célébrée par Mgr Rougié, evêque du diocése des hauts de Seine. Chaque temps fort de l’année de la vie de l’église ou culturelle comme les JEP de 2022 donneront l’occasion de le célébrer. Un film est en train d’être réalisé par la société « les Films du Large » intitulé «La congrégation Sainte Bathilde à travers le monde » qui présentera l’histoire et les perspectives de chaque monastére et servira bien sûr de communication après du grand public et à la formation des novices.

  • LE CENTENAIRE DE LA PAROISSE SAINT FRANCOIS D’ASSISE PAS CELEBRE MAIS REPORTE ?

    Est-ce dû à l’effet Confinement, mais un anniversaire est passés inaperçu ses dernières semaines qui sera sûrement célébré lorsque les rassemblements seront de nouveau autorisé, d’autant plus que le père curé Bertrand Auville le souhaitait et l’avait annoncé l’année dernière lors de la Saint François  : les cent ans de la paroisse Saint François d’Assise, le 13 Mars dernier.  Ce jour là, voilà cent ans,  le Cardinal Dubois vint bénir la chapelle du Plateau dont certains habitants du Plateau se souviennent (de la chapelle bien sûr).  Elle a dû être détruite au milieu des années 80 car elle menaçait de s’effondrer, des pierres tombant sur les paroissiens, et remplacé par l’église actuelle avec son pavillon pour le foyer d’accueil. Elle a été inaugurée et bénie en 1986 par Mgr Favreau, alors Evêque du diocése des Hauts de Seine

    Ce cardinal avait nommé comme curé le célébre abbé Mortier qui s’installa ce jour là dans sa nouvelle paroisse où la chapelle et le presbytére avaient été construit en brique par Charles Venner, architecte sur un terrain acheté grâce à l’aide l’archevêché de Paris. Pour préserver l’esplanade, elle avait été bâtie en retrait de la rue Sadi Carnot à l’emplacement des jardins de la paroisse actuelle, difficilement visible, parce que tréx basse, signalée  par aucune clocher. Seul, son portail en plein cintre, flanqué de doubles fenêtres, elles aussi en plein cintre, permettaient de la distinguer des maisons environnantes.  L’intérieur de cette chapelle est rythmée par des piliers en bois qui soutiennent le plafond tandis qu’un arc triomphal sépare alors le chœur de la nef. Le presbytére était à l’emplacement du foyer d’accueil où le pére Mortier s’était installé avec son vicaire. A chaque fête l’église était ornée le mieux possible et l’abbé Mortier aimait à ranger lui même les fleurs et les plantes afin d’en tirer le meilleur parti.

    L’abbé Mortier arrivait sur une véritable terre de mission, mais il a marqué durablement les paroissiens de cette époque. Entre les 2 guerres, la population du Plateau atteignait 12 000 âmes composées de cheminots, de petits ouvriers ou employés, de chiffonniers, presque tous originaires de la Bretagne, de la Normandie. «En s’éloignant de leur clocher natal, presque tous ces déracinés n’ont trouvé que déception, ruiné leur santé, abandonné complétement leurs pratiques religieuses qui n’étaient d’ailleurs chez beaucoup qu’une routine : « Vous comprenez, Monsieur le Curé, ici ce n’est pas l’habitude » racontait un habitant dont le témoignage a été retrouvé dans les archives de la paroisse et rapporté dans un ouvrage consacré aux 85 ans de la paroisse à l’occasion des 20 ans de la nouvelle église. « En le voyant arriver, on craignit tout de suite que le prêtre ne voulut s’imposer, mettre la main sur toutes choses. Or, on le vit s’installer très simplement, vivre comme tout bon citoyen, sans bruit, sans se faire remarquer. On était également convaincu que « le curé » serait un homme d’argent, et bien vite, on s’aperçut que menant une vie très ordinaire, n’ayant que le strict nécessaire, habitant une maison très simple d’ameublement et dans aucun confort, ce prêtre n’était pas ce qu’on avait pensait. Il se contentait des quêtes et des offrandes qu’on lui apportait»

    Ce pére curé a raconté qu’il s’était rendu compte « qu’un des gros efforts devrait porter tout naturellement sur l’enfant. Avant 1921 rien n’existait encore pour le bien de cette jeunesse. Nous remarquâmes très vite que, là comme en beaucoup d’autres endroits, l’enfant, très délaissé, fait à peu prés ce qu’il veut, les parents se préoccupant fort peu, pour ne pas dire aucunement, de son éducation religieuse ». C’est ainsi, au prix de quelques aménagements, récupération de baraque de guerre, il commença  à installer ce qu’on appelait un patronage, avec d’un côté les œuvres des fille, de l’autre celles des garçons Plus de 500 enfants étaient accueillis en 1935 réparties en plusieurs sections pour le cercle d’études, le cathéchisme, Il lança alors des colonies de vacances qu’il installa dans « ces maisons merveilleuses» qui ont imprégnié les jeunes de l’’époque tout autant que Saint Gilles  Croix de Vie que la Féclaz.

    C’est une mémoire du plateau que rappelle une plaquette éditée par la paroisse pour les 20 ans de la nouvelle église, écrite par des paroisiens avec des témoignages d’habitants du quartiers dont certains nous quitté maintenant, à l’initiative du pére curé de l’époque, Yves Morel  : «1921-2006 : 85 ans de vie paroissiale»

  • DES XAVIERES CENTENAIRES A VANVES : CENT ANS DE PASSIONS DU CHRIST ET DU MONDE

    «Aller à la rencontre de ceux qui ne connaissent pas l’église» est la mission des xavières qui se sont adaptés à la vie du monde. Elles célèbrent actuellement le centenaire de leur fondation, auxquels participent les douze Xavières de Vanves (sur la photo)

    Cette communauté a été créé à Marseille le 4 février 1921 par Claire Monestier qui a fait vœu de pauvreté, chasteté et d’abandon au bon plaisir de Dieu dans la chapelle des soeursdu cénacle à Marseille, rejointe par Léoinie Fabre qui ont  prononcé les trois vœux religieux devant le pére Eymieu  Deux autres jeunes femmes les rejoignent le 23 Septembre, dans cet immeuble de la rue de Breteuil qui deviendra un véritable ruche bourdonnant de propositions diverses, avec une formation des jeunes xavières. Elles ont commencée à participer aux Missions de Midi dont l’objectif était d’attirer de jeunes ouvrières et employés,  et l’aide aux russes et aux arméniens, victimes les uns de la révolution bolchévique, les autres du génocide turc, et ont continué avec des retraites spirituelles, le scoutisme féminin… étendant leurs activités dans d’autres bâtiments : la formation des jeunes xavières au Prado, les retraites et la priére à la Pourrasque en Provence. Cette communauté s’est étoffée au fil de ses années fondatrices. Au point que d’autres fondation se sont profilés à Lyon, et à Paris où elle s’installe en 1935 à côté de la paroisse Saint Médard, dans une maison qui deviendra un foyer d’étudiantes, pour répondre à la demande de participer à l’animation du patronage Jeanne D’Arc, puis collaborer à l’UFCS (Union féminine Civique et Sociale)

    Le décés de leur fondatrice à la veille de la seconde guerre mondiale, les xavières se trouvent confronté à une grave crise, plusieurs d’entre elles quittant le navire, n’en restant que cinq qui tiendront envers et contre tout, en faisant confiance à l’esprit qui a conduit Claire, suscitant l’arrivée de nouvelle xavières à parir de 1943. Grâce à Anne-Marie Revertégat qui a été en 1939 première supérieure générale qui va assurer la cohésion du petit groupe , avec audace et témérité jusqu’en 1957. Confrontés à des conditions très précaires, certaines cherchèrent et trouvèrent un emploi salarié, trouvant là,  un mode de présence missionnaire dont elles ont découvert la fécondité :  vivre la vie avec ceux auxquelles elles souhaitent annoncer l’Evangile, faire le lien entre leurs collègues et l’Eglise». Elles trouvent des emplois dans un ministére (rédactrice) à l’éducation nationale (professeur d’enseignement ménager)… Elles lancent des cours de bible au noviciat en 1950, débutent les premières colonies de vacances à la Pourrasque  

    Le concile Vatican II a marqué profondément les xavières qui deviendra un véritable ruche bourdonnant de propositions diverses, avec une formation des jeunes xavières. Elles trouvent beaucoup d’intuitions qu’elles portent depuis leur origine, avec ses encycliques sur la question sociale (Master et Magistra) et la paix dans le monde ( Pecel in Terris). Pendant ce temps là, cette communauté s‘agrandit lentement avec de nouvelles communautés à Saint Etienne, au Plessis Robinson. Elles ont été reconnue en 1963 par l’église, considérée comme institut religieuse du droit diocésien. Elles répondent à l’appel fait aux instituts religieux de réécrire leur constitution en revenant à la source de leur fondation, souhaitant prendre en compte les évolutions du monde afin de mieux lui annoncer l’évangile. En 1975, la fondation compte 62 xavières, avec de nouvelles communautés à Saint Etienne, et avec une insertion en Afrique en côte d’ivoire, qui s’acroitra au fil des années, se développant de façon lente et régulière sans rupture de génération pour atteindre 97 membres en 1981. A Paris, elles remplaceront les dames du Calvaire à la Maison Médical Jeanne Garnier en 1988 à la demande de Mgr Lustiger. Inévitablement, une question s’est posée par ce développement tant physique en France ( Toulouse, Créteil, Sophia Antoplis, La Rochelle)  à l’étranger (Montréal au Québec)  et professionnelle,  sur  l’équilibre entre l’engagement dans le travail, la vie communautaire et la vie de priére  qui suscitera beaucoup  réflexions jusqu’à la fin du XXe siécle, pendant ce temps de croissance

    Au fil des premières années du XXI siécle, c’est le développement en région, puis en Afrique, en Europ, au Canada, suscitant une diversité très riche et bien sûr des réflexions pour accroitre leur unité dans la communion. En  2010,  elles sont reconnues congrégation de droit pontifical. Entretemps, elles avaient essaimée en Afrique (Nord Côte d’Ivoire, Cameroun, Tchad), en Europe, (Hambourg) et au canada, avec beaucoup d’évolutions dans l’implantation métropolitaine avec une question qui apparaitra sur la place des ainés dans la congrégation dont le nombre correspond au baby bom d’après guerre et du «bien vieillir ». D’ailleurs, lorsde l’un de leur dernier chaître annuel, elles s’étaient données trois attitudes pour continuer cettte ouverture au monde : «Vivre l’hospitalité », « Prendre soin », et « consoler »  qui prennent un relief extraordinaire «pour vivre l’époque de crise sanitaire du Covid-19  et ses conséquences tant sur les personnes  afin de ne pas nous laisser prendre par la lassitude et la morosité » mais allerde l’avant avec le souci des autres ». Elles sont 110 en France dont une douzaine à Vanves».