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  • DES XAVIERES CENTENAIRES A VANVES : CENT ANS DE PASSIONS DU CHRIST ET DU MONDE

    «Aller à la rencontre de ceux qui ne connaissent pas l’église» est la mission des xavières qui se sont adaptés à la vie du monde. Elles célèbrent actuellement le centenaire de leur fondation, auxquels participent les douze Xavières de Vanves (sur la photo)

    Cette communauté a été créé à Marseille le 4 février 1921 par Claire Monestier qui a fait vœu de pauvreté, chasteté et d’abandon au bon plaisir de Dieu dans la chapelle des soeursdu cénacle à Marseille, rejointe par Léoinie Fabre qui ont  prononcé les trois vœux religieux devant le pére Eymieu  Deux autres jeunes femmes les rejoignent le 23 Septembre, dans cet immeuble de la rue de Breteuil qui deviendra un véritable ruche bourdonnant de propositions diverses, avec une formation des jeunes xavières. Elles ont commencée à participer aux Missions de Midi dont l’objectif était d’attirer de jeunes ouvrières et employés,  et l’aide aux russes et aux arméniens, victimes les uns de la révolution bolchévique, les autres du génocide turc, et ont continué avec des retraites spirituelles, le scoutisme féminin… étendant leurs activités dans d’autres bâtiments : la formation des jeunes xavières au Prado, les retraites et la priére à la Pourrasque en Provence. Cette communauté s’est étoffée au fil de ses années fondatrices. Au point que d’autres fondation se sont profilés à Lyon, et à Paris où elle s’installe en 1935 à côté de la paroisse Saint Médard, dans une maison qui deviendra un foyer d’étudiantes, pour répondre à la demande de participer à l’animation du patronage Jeanne D’Arc, puis collaborer à l’UFCS (Union féminine Civique et Sociale)

    Le décés de leur fondatrice à la veille de la seconde guerre mondiale, les xavières se trouvent confronté à une grave crise, plusieurs d’entre elles quittant le navire, n’en restant que cinq qui tiendront envers et contre tout, en faisant confiance à l’esprit qui a conduit Claire, suscitant l’arrivée de nouvelle xavières à parir de 1943. Grâce à Anne-Marie Revertégat qui a été en 1939 première supérieure générale qui va assurer la cohésion du petit groupe , avec audace et témérité jusqu’en 1957. Confrontés à des conditions très précaires, certaines cherchèrent et trouvèrent un emploi salarié, trouvant là,  un mode de présence missionnaire dont elles ont découvert la fécondité :  vivre la vie avec ceux auxquelles elles souhaitent annoncer l’Evangile, faire le lien entre leurs collègues et l’Eglise». Elles trouvent des emplois dans un ministére (rédactrice) à l’éducation nationale (professeur d’enseignement ménager)… Elles lancent des cours de bible au noviciat en 1950, débutent les premières colonies de vacances à la Pourrasque  

    Le concile Vatican II a marqué profondément les xavières qui deviendra un véritable ruche bourdonnant de propositions diverses, avec une formation des jeunes xavières. Elles trouvent beaucoup d’intuitions qu’elles portent depuis leur origine, avec ses encycliques sur la question sociale (Master et Magistra) et la paix dans le monde ( Pecel in Terris). Pendant ce temps là, cette communauté s‘agrandit lentement avec de nouvelles communautés à Saint Etienne, au Plessis Robinson. Elles ont été reconnue en 1963 par l’église, considérée comme institut religieuse du droit diocésien. Elles répondent à l’appel fait aux instituts religieux de réécrire leur constitution en revenant à la source de leur fondation, souhaitant prendre en compte les évolutions du monde afin de mieux lui annoncer l’évangile. En 1975, la fondation compte 62 xavières, avec de nouvelles communautés à Saint Etienne, et avec une insertion en Afrique en côte d’ivoire, qui s’acroitra au fil des années, se développant de façon lente et régulière sans rupture de génération pour atteindre 97 membres en 1981. A Paris, elles remplaceront les dames du Calvaire à la Maison Médical Jeanne Garnier en 1988 à la demande de Mgr Lustiger. Inévitablement, une question s’est posée par ce développement tant physique en France ( Toulouse, Créteil, Sophia Antoplis, La Rochelle)  à l’étranger (Montréal au Québec)  et professionnelle,  sur  l’équilibre entre l’engagement dans le travail, la vie communautaire et la vie de priére  qui suscitera beaucoup  réflexions jusqu’à la fin du XXe siécle, pendant ce temps de croissance

    Au fil des premières années du XXI siécle, c’est le développement en région, puis en Afrique, en Europ, au Canada, suscitant une diversité très riche et bien sûr des réflexions pour accroitre leur unité dans la communion. En  2010,  elles sont reconnues congrégation de droit pontifical. Entretemps, elles avaient essaimée en Afrique (Nord Côte d’Ivoire, Cameroun, Tchad), en Europe, (Hambourg) et au canada, avec beaucoup d’évolutions dans l’implantation métropolitaine avec une question qui apparaitra sur la place des ainés dans la congrégation dont le nombre correspond au baby bom d’après guerre et du «bien vieillir ». D’ailleurs, lorsde l’un de leur dernier chaître annuel, elles s’étaient données trois attitudes pour continuer cettte ouverture au monde : «Vivre l’hospitalité », « Prendre soin », et « consoler »  qui prennent un relief extraordinaire «pour vivre l’époque de crise sanitaire du Covid-19  et ses conséquences tant sur les personnes  afin de ne pas nous laisser prendre par la lassitude et la morosité » mais allerde l’avant avec le souci des autres ». Elles sont 110 en France dont une douzaine à Vanves».