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arménie

  • VENDREDI UN 11 NOVEMBRE UN PEU PARTICULIER A VANVES COMME EN FRANCE

    Les célébrations du 104e anniversaire de l’Armistice de 1918 marquant la fin de la première Guerre Mondiale se dérouleront à un moment particulier où le climat n’a jamais été aussi doux pour un 11 Novembre, à cause du déréglement climatique, où le temps devrait être plus ou moins ensoleillé, mais où la guerre est malheureusement de retour sur le continent européen avec l’intervention russe en Ukraine depuis le 24 Février. Vanves n’y est pas insensible, ayant fait preuve de solidarité avec ce pays en s'étant mobilisée pour envoyer des aides et des secours, pour accueillir quelques réfugiés. Des drapeaux ukrainiens ont fait leur apparition aux fenêtres de certains appartements de Vanves, prouvant que des personnes originaires de ce pays ou ayant des liens avec, habitent notre ville.Ils seraient d’ailleurs nombreux à fréquenter le même cabinet cabinet médical rue Raymond Marcheron

    Malheureusement, en ce jour où l’on rend aussi hommage à l’ensemble des combattants de toutes les guerres et confits, une autre contrée de notre contintent est revenue à la une de l’actualité avec l’Arménie, cher à de nombreux vanvéens, originaires de ce pays qui a été agressé par l’Azebadjian les 13 et 14 Septembre dernier qui ne respecte pas les accords de cessez-le-feu conclu le 9 Novembre 2020, et de nouveau ces jours-ci. Le Conseil régional, jeudi dernier, auiquel partocipait Bernard Gauducheau, maire de Vanves, a adopté,  à l’unanimité,  une motion de l’exécutif en faveur d’une paix durable entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui garantisse pleinement la souveraineté territoriale de l’Arménie ainsi que la sécurité du peuple arménien. «L’avenir de l’Arménie est en jeu avec des attaques, sur son sol, de l’Azerbadjian qui a violé plusieurs fois le cessez-le-feu, et refuse toutes les propositions (de médiations)» a déclaré Hasmik Tolmajian, ambassadrice d’Arménie, devant l’ensemble des élus régionaux en prévenant : «S’il n’y a pas message clair de la communauté internationale, son avenir peut être en jeu. Cette motion permettra de lever le mur du silence, et (peut être) de contribuer au règlement pacifique du conflit».

    La région, à travers cette motion, demande le retrait immédiat et inconditionnel des forces azerbaïdjanaises du territoire souverain de l’Arménie, conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le 9 novembre 2020. Tout en saluant le déploiement d’une mission d’observation de l’Union européenne, le long de la frontière, elle appelle les autorités nationales, européennes et internationales à amplifier leurs efforts et à agir, par tous les moyens, pour faire respecter l’accord de cessez-le-feu. Elle réaffirme l’urgente nécessité d’aboutir au règlement pacifique et définitif du conflit qui garantisse la sécurité du peuple arménien, la mise en œuvre d’un processus de paix durable dans le Caucase du Sud et de reconnaissance du Haut-Karabagh, berceau de la civilisation arménienne. Enfin, compte tenu des liens d’amitié très forts qui unissent la Région Île-de-France avec l’Arménie et, en particulier, la ville d’Erevan avec laquelle elle a signé un accord de coopération en 2011, la Région s’engage à amplifier les actions de coopération décentralisée en direction du peuple arménien et en faveur de la protection de leurs droits.

  • WEEK-END DE COMMEMORATIONS A VANVES ET A ISSY LES MOULINEAUX : LE GENOCIDE ARMENIEN 106 ANS APRES

    En cette période où les rassemblements sont interdits, les commémorations du génocide arménien, comme d’autres, se dérouleront en comité restreint, sans rassemblement. Comme chaque année, des représentants de la communauté arménienne d’Issy et de Clamart, avec quelques vanvéens, se retrouveront  à Issy les Moulineaux avec leurs élus, devant le Monument aux morts Franco-arménien de la rue de la Défense au cœur du quartier arménien de cette ville (sur la photo). Généralement,  elles commençaient par une messe de requiem  à 10h45 en l’église apostolique arménienne. Puis à 12H un cortège partait pour se rendre au monument franco-arménien où une cérémonie de prières se déroulait à 12H30  au Monument aux Morts Franco-Arménien. A Vanves, le 12 Septembre 2015, un abricotier avait été planté dans le square entourant le centre administratif à l’angle Mary Besseyre/Sadi Carnot pour marqier le centenaire de ce génocide avec la croix Bleue des Arméniens de France.

    Entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués de manière systématique à la fin de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917, lorsqu’ils n’ont pas été déportés, victimes de famines durant leur exode forcé. D'autres peuples de l'ancien empire ottoman, d'origine araméenne (Assyriens, Chaldéens, Syriaques) et grecque pontique, ont été aussi victimes des massacres.  Le 24 Avril commémore la rafle d'intellectuels arméniens assassinés à Constantinople par le gouvernement, sous ordre du ministre de l’intérieur Talaat Pacha, pour la seule raison qu’ils étaient arméniens, événement considéré comme le premier acte du génocide. Les Jeunes-Turcs profitérent des troubles pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens et des Assyro-Chaldéens de l'Asie mineure, une région qu'ils considéraient comme le foyer national exclusif du peuple turc, en procèdant avec méthode et brutalité.

    «Ce n’est que dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir de ce génocide, à l'instigation de l'Église arménienne et des jeunes militants de la troisième génération, dont certains n'ont pas hésité à recourir à des attentats contre les intérêts turcs » indiquent les historiens qui se sont penchés sur ce génocide. Ce qui n’est pas étonnant, car le gouvernement ottoman s'était employé, systématiquement, à éliminer toute preuve du génocide, surtout lorsque les gouvernements alliés constatant ces massacres, signérent une déclaration le 24 Mai 1915 dans laquelle ils accusaient la Turquie de « crimes contre l'humanité et la civilisation » et s'engagérent à tenir pour responsable les membres du gouvernement ottoman ainsi que toute personne ayant participé aux massacres.

    Mais une chape de plomb s’était abattue sur ces événements jusqu’à ce que la date du 24 Avril soit choisie par les arméniens du Liban pour célébrer le 50e anniversaire du génocide arménien en 1965, alors que le même jour, une manifestation regroupant plus de 100 000 personnes se déroulait à Erevan, capitale de l’Arménie. Ce n’est qu’en 1988 que cette date devient officiellement jour de commémoration du génocide en Arménie alors soviétique. Dans la diaspora, les commémorations le jour du 24 avril ont été popularisées grâce à des actions contre la Turquie initiées par des mouvements comme L’Asala. Elles se faisaient par des rassemblements autour des monuments dédiés aux victimes du génocide arménien, dont le premier fut érigé à Décines-Charpeu prés de Lyon en 1972, suivi par Marseille en 1973… Les arméniens de Clamart, Issy les Moulineaux et de Vanves se retrouvent devant le mémorial depuis 39 ans puisqu’il a éré inauguré le 19 décembre 1982 et érigé rue de la Défense, réalisé par le sculpteur David Erevantzi (sur la photo).  Mais il faudra attendre 2001 pour que la France reconnaisse officiellement ce génocide : la loi  du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, adoptée par le Sénat en première lecture le 7 novembre 2000 et par l'Assemblée nationale le 18 janvier 2001 contient un article unique : «La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915» 

  • LA DEPUTE DE VANVES A LA FRONTIRE DU HAUT KARABAKH : «Un peuple se fait massacrer à notre porte ! »

    Le blog avait annoncé le déplacement de Florence Provendier, députée LREM de Vanves et d’Issy les Moulineaux (10e circonscription des Hauts-de-Seine), le week-end des 24 au 28 Octobre dernier au sein d’une délégation de 12 parlementaires transpartis qui souhaitaient alerter sur le drame qui se joue en Artsakh et témoigner du lien particulier de la France  avec l’Arménie, fruit d’une amitié historique. Elle en est revenu bouleversé comme ses collègues, «parce que nous avons vu, compris, mesurer  les enjeux  mais aussi les conséquences : C’est un peuple qui se fait massacrer à nos portes !  On souhaite que la guerre s’arrête, au plus vite, mais pour les arméniens, cette terre est plus précieux que leur vie ! » confiait elle au blog à son retour.

    Ils ont rencontrés de nombreuses personnalités, premier Ministre d’Arménie, Nikol Pashinyan, le  Ministre des Affaires étrangères du Haut Karabakh, ,le  défenseur des droits de l’homme, mais aussi les personnels soignants hospitaliers qui prennent en charge les victimes militaires et civiles,  des blessés mais également des familles déplacées.  Ils ont pu constater plusieurs éléments : « Suite à l’attaque de l’Atsakh  par l’Azerbadjian, où vivent 150 000 habitants, 90 000 s’étaient réfugiés en Arménie, les autres étant  restés sur place. Ils sont soutenus par  l’armée arménienne qui vient à leur secours, avec énormément de jeunes hommes de moins de 20 ans qui sont partis au combat dont, en l’espace d’un mois, plus de 1000,  ont été tués. Mais, le plus  terribles,  sont ces attaques par drones de la population  qui est restée, avec des armes à fragmentation, provoquant des blessures terribles, mortelles. Mais cette guerre s‘est intensifié avec un rapport de force par du tout équilibré (par rapport au conflit des années 90), l’Adzerbadjian étant le bras armé de la Turquie avec des djihadistes enrôlées  et des drones vendus par les israéliens. Ces arméniens sont en train de se faire décimer à nos portes sans que personne ne réagisse » témoigne-t-elle en constatant que « le seul qui a dénoncé cette agression, est  Emmanuel Macron » et que les cessez-le-feu obtenu par le groupe Minsk, ont été rompus dans les heures qui ont suivi par l’adzerbadjian.  

    « Le fait que l’on se soit déplacer, jusqu’aux limites de la frontière, que l’on ait rencontré le ministre des affaires étrangères et d’autres personnalités, pour montrer notre soutien, notre volonté d‘agir d’agir et d’alerter, était important pour ces arméniens qui se sentent abandonnés car ils se posent la question «mais qu’attend on à l’extérieur pour réagir !  Et pour sensibiliser, à notre retour, les autorités politiques, l’opinion publique » explique-t-elle, adhérant complétement aux conclusions tirées par cette délégation parlementaire, à son retour : « Nous devons agir ! L’Union Européenne et la communauté Internationale ne peuvent regarder se perpétrer un massacre aux portes de l’Europe sans réagir. Sanctions commerciales, sanctions personnelles sur les dirigeants, envoi d’une force d’interposition (…) toutes les options doivent être sur la table pour faire cesser les combats. En tant que députés et au regard de l’histoire qui nous lie au peuple Arménien, nous avons le devoir de sensibiliser l’opinion publique Française non seulement aux exactions commises mais également aux ambitions expansionnistes de la Turquie. Nous mobiliserons également tous les outils parlementaires à notre disposition pour atteindre cet objectif. Le soutien à une résolution visant à reconnaître le Haut‐Karabagh en fait partie. Il en va de la survie du peuple arménien, déjà victime du génocide de 1915. La France est liée par une longue histoire commune avec l’Arménie, un pays qui a fait le choix de la démocratie plutôt que celui de la dictature. Tout comme le Haut‐Karabagh ». Florence Provendier est plus que décidée à relayer, à alerter, à sensibiliser