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turquie

  • WEEK-END DE COMMEMORATIONS A VANVES ET A ISSY LES MOULINEAUX : LE GENOCIDE ARMENIEN 106 ANS APRES

    En cette période où les rassemblements sont interdits, les commémorations du génocide arménien, comme d’autres, se dérouleront en comité restreint, sans rassemblement. Comme chaque année, des représentants de la communauté arménienne d’Issy et de Clamart, avec quelques vanvéens, se retrouveront  à Issy les Moulineaux avec leurs élus, devant le Monument aux morts Franco-arménien de la rue de la Défense au cœur du quartier arménien de cette ville (sur la photo). Généralement,  elles commençaient par une messe de requiem  à 10h45 en l’église apostolique arménienne. Puis à 12H un cortège partait pour se rendre au monument franco-arménien où une cérémonie de prières se déroulait à 12H30  au Monument aux Morts Franco-Arménien. A Vanves, le 12 Septembre 2015, un abricotier avait été planté dans le square entourant le centre administratif à l’angle Mary Besseyre/Sadi Carnot pour marqier le centenaire de ce génocide avec la croix Bleue des Arméniens de France.

    Entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués de manière systématique à la fin de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917, lorsqu’ils n’ont pas été déportés, victimes de famines durant leur exode forcé. D'autres peuples de l'ancien empire ottoman, d'origine araméenne (Assyriens, Chaldéens, Syriaques) et grecque pontique, ont été aussi victimes des massacres.  Le 24 Avril commémore la rafle d'intellectuels arméniens assassinés à Constantinople par le gouvernement, sous ordre du ministre de l’intérieur Talaat Pacha, pour la seule raison qu’ils étaient arméniens, événement considéré comme le premier acte du génocide. Les Jeunes-Turcs profitérent des troubles pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens et des Assyro-Chaldéens de l'Asie mineure, une région qu'ils considéraient comme le foyer national exclusif du peuple turc, en procèdant avec méthode et brutalité.

    «Ce n’est que dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir de ce génocide, à l'instigation de l'Église arménienne et des jeunes militants de la troisième génération, dont certains n'ont pas hésité à recourir à des attentats contre les intérêts turcs » indiquent les historiens qui se sont penchés sur ce génocide. Ce qui n’est pas étonnant, car le gouvernement ottoman s'était employé, systématiquement, à éliminer toute preuve du génocide, surtout lorsque les gouvernements alliés constatant ces massacres, signérent une déclaration le 24 Mai 1915 dans laquelle ils accusaient la Turquie de « crimes contre l'humanité et la civilisation » et s'engagérent à tenir pour responsable les membres du gouvernement ottoman ainsi que toute personne ayant participé aux massacres.

    Mais une chape de plomb s’était abattue sur ces événements jusqu’à ce que la date du 24 Avril soit choisie par les arméniens du Liban pour célébrer le 50e anniversaire du génocide arménien en 1965, alors que le même jour, une manifestation regroupant plus de 100 000 personnes se déroulait à Erevan, capitale de l’Arménie. Ce n’est qu’en 1988 que cette date devient officiellement jour de commémoration du génocide en Arménie alors soviétique. Dans la diaspora, les commémorations le jour du 24 avril ont été popularisées grâce à des actions contre la Turquie initiées par des mouvements comme L’Asala. Elles se faisaient par des rassemblements autour des monuments dédiés aux victimes du génocide arménien, dont le premier fut érigé à Décines-Charpeu prés de Lyon en 1972, suivi par Marseille en 1973… Les arméniens de Clamart, Issy les Moulineaux et de Vanves se retrouvent devant le mémorial depuis 39 ans puisqu’il a éré inauguré le 19 décembre 1982 et érigé rue de la Défense, réalisé par le sculpteur David Erevantzi (sur la photo).  Mais il faudra attendre 2001 pour que la France reconnaisse officiellement ce génocide : la loi  du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, adoptée par le Sénat en première lecture le 7 novembre 2000 et par l'Assemblée nationale le 18 janvier 2001 contient un article unique : «La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915» 

  • CAFE POLITIQUE DE L’UMP DE VANVES SUR L’EUROPE : Le constat sévére d’une députée européene sarkosyste sur les lendemains hollandais !

    Week-end très UMP car la sénateur de Vanves siége au Sénat sans disconstinuité depuis Vendredi à cause, non pas à cause du débat sur le MTP (Mariage Pour Tous), mais du coup de force du FdeG/PC contre le gouvernement concernant le projet de loi sur la « sécurisation de l’emploi » car ses élus considérents que «  ce texte n'est pas digne de la gauche. Il conduit les salariés dans une régression sociale inéluctable. Loin de protéger l'emploi, ce projet fait sauter toutes les digues du droit du travail ». Elle assure à elle seule la présence du groupe UMP durant ce bras de fer PS-PC,  sans être absente de Vanves, comme elle l’a montrée samedi. Elle est passé à la librairie Blondel, samedi matin, pour se faire dédicacer par Bruno Jeudy, journaliste au JDD et vanvéen,  son dernier livre politique signé avec Carole Bardon : « Le coup monté » (Edt Plon), un récit passionnant sur les manipulations qui ont émaillé le scrutin interne à l’UMP en Novembre dernier. Puis elle a accueillie au Pavillon des Sports, Constance Le Grip, députée Européenne, au café politique de la section UMP de Vanves

     

    C’est l’une des proches collaboratrice de Nicolas Sarkozy qui a animé ce café politique de l’UMP de Vanves, au ministére de l’intérieur, au Conseil Général des Hauts de Seine, à l’Elysée, avant de devenir députée Européenne en 2010 à l’occasion de la nomination de Michel Barnier comme Commissaire Européen. Constance Le Grip a ainsi échangé sur l’Europe avec une cinquantaine de militants et sympathisants UMP  pendant plus d’une heure et demie, après avoir présenté ce parlement européen composé de 751 députés élus au suffrage universel dont 70 euro-français dont 25 MP et 5 UDI qui doit être renouvelé le 25 Mai 2014 prochain. « C’est une institution qui gagne à être connue. Le rendez-vous électoral de l’année prochaine sera important pour donner une assise populaire à ses euro-députés. Ce sera l’occasion d’avoir un débat sur l’Europe, surtout que le Parlement verra sdes pouvoirs étendus, jusqu’à la co-décision » a  t-elle expliquée d’emblée.

     

    Cette ancienne collaboratrice d’Alain Lamassoure, député européen, a présenté son travail de parlementaire européenne sur des sujets ardus (comme seule l’Europe le permet) : la refonte des certtains articles du code de l’union douanière, la révision de la reconnaissance  professionnelle de certaines professions, la rédaction d’une directive européenne pour assurer une meilleure représentation  de la femme dans les conseils d’administration des grandes entreprises (du CAC 40). «  Je suis arrivé au parlement européen au moment où la France bénéficiait d’une bonne image positive grâce à l’action de Nicolas Sarkozy pendant la présidence par la France de l’Union européenne. Puis il y a eu l’élection présidentielle de 2012 qui a été extrêmement suivie par nos collégues surtout les allemands, les polonais, les tchéques… Ce qui se passe dans un pays membre, est important pour tous les autres. Mais voilà, avec l’élection de François Hollande, c’est la désillusion, la déception alors qu’ils avaient placé beaucoup d’espoir en lui. Nous sommes devenus la risée de l’Europe. La France n’y arrive plus, décroche, n’a plus la capacité d’exercer un leadership. Et c’est pénible à vivre sur le plan personnel et politique » a-t-elle expliquée. « La parole de la France est décridibilisée, démonétisée. Il y a une véritable absence de vision française de l’Europe. Il n’y a plus de cap ! Sans parler de ces concepts fumeux et vaseux  développé par François Hollande devant le parlement européen sur la solidarité européenne. C’est dangereux et dommageable pour la suite de nos actions ».

     

    Constance Le Grip a répondu à de nombreuses questions notamment sur le projet de loi MTP (Mariage pour Tous) – « Il n’y a pas de directives européennes car l’Europe n’est pas compétente sur ce genre de sujets, qui relévent de la compétence nationale. Mais il n’y a pas une majorité d’états membres qui ont reconnue ou institutionalisé le mariage entre couples de même sexe » a-t-elle précisée – les élections européennes, puis plus technique sur le dumping social, l’union monétaire et les droits de douane, la politique commeciale communautaire, l’élargissement et ses conséquences  nottamment avec la question de la Turquie : « Elle ne rentrera pas dans l’UE. C’est un état qui fait partie de l’Asie mineure ! »a t-elle reconnue en concluant ses échanges par ses mots : « Nous avons un travail d’approffondissement à faire sur « qu’est-ce que nous apporte l’Europe » à l’occasion de ces électins européennes. Mais sachez qu’on peut être européen, lucide et critique ! »