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VANVEENS - Page 25

  • PORTRAIT DE VANVES - JEAN ROYER (suite et fin) : LE BAROUDEUR AU GRAND CŒUR

    Jean Royer  est ainsi l'un des seuls préparateur physique de la FFF (Fédération Française de Football) à être attaché à des équipes étrangéres, même si dans le foot à onze, il y a quelques kinés de renom qui sont en Afrique (Gabon, Côte d’Ivoire…).  Il a été mandaté sur les sélections jeunes et la sélection Ile de France des seniors avec laquelle il est parti en Bretagne pendant 10 jours pour les quarts de finale de la coupe de ligue des régions, sachant que le vainqueur jouera la coupe continentale contre le vainqueur des DOM-TOM. Et pour le Beach Soccer, son contrat a été prolongé pour 2 ans. « C’est une reconnaissance de 40 ans de terrains ».

     

    Kinéséthérapeute de métier et du sport, préparateur physique, il dispose d’un centre ouvert depuis 1976, dont il est devenu le gérant avec 4 à 5 collaborateurs. Beaucoup de vanvéens connaissent ce bâtiment à l’angle des rues Monge et du 4 Septembre où il est né, car auparavant, c’était une clinique d’accouchement dont sa mére était directrice : la Poussinière (1953-1967). « Je suis né dans ma salle de gym » raconte cet ancien joueur de football. « Ce qui explique mon investissement pour la ville » confie ce vanvéen qui aime sa ville et le sport. Il ne faut pas oublier qu’il a commencé  avec le Stade Français, puis l’Avia Club d’Issy les Moulineaux comme kiné du FC Issy à l’Avia Club, puis au CNET (1989-2005) « que j’ai suivi pendant 15 ans », son équipe ayant gagnée 5 coupes de France, 2 championnats de France, de nombreux championnats d’Ile de France,  en entreprises bien sûr. « Tout en étant au CNET, j’ai fait une carrière paralléle à Levallois où je m’occupais de la préparation des joueurs. J’ai eu la chance d’avoir Didier Drogbha sous mon aile jusqu’à l’âge de 17 ans. J’étais un de ceux qui ne le  lachaît pas au niveau des abdominaux, car il  était fainéant au départ. Après le CNET, ce fut la Poste (2005-09) puis 2010 l’équipe la  Expograph » raconte t-il.

     

    Entretemps, ce baroudeur avait créé l’association Dûnes d’Espoir en 1997 avec André Martin, infirmier à Clamart (Béclère), qu’il avait suivi de prés pour la préparation du Marathon des sables. Et de raconter l’histoire qu’il a mille fois narré lorsqu’il mobilisait les bonners volontés pour soutenir cette association : « Lors d’une édition de ce marathon des Sables en 1997, il a eu un gros coup de fatigue. Et il a vu un petit handicapé marocain l’encourager sur les bords des pistes du désert. Il s’est dit qu’un gamin qui est comme cela sur un fauteuil roulant,  qui donne des leçons, il faut que l’on fasse quelque chose. Il m’en a parlé, et on a eu cette idée de créer cette association et ce fameux fauteuil, la goélette, à une roue centrale qui permettait de passer dans tous les terrans, sable, rocher, et de permettre à un enfant handicapé de vivre en dehors de ces 4 murs, et d’être sur le même pied d’égalité que les grands champions. Et beaucoup sont partis dans une géolette en autosuffisance sur 242 km de course pendant une semaine de course et de  bivouac.  Il a fallut deux ans de préparation, avec un premier marathon en 1999 sans point de repére, avec un engfant et 8 encadrants. En 2000, on est parti avec 2 enfants, avec 15 athlétes au lieu de 8. Nous  avons fait la transmauritanienne en 2001 avec 14 enfants encadrés par 50 coureurs. Tous bénévoles » insiste ce baroudeur au grand cœur qui  est président d’honneur de Dûnes d’Espoir et suit maintenant de loin l’évolution de cette association qui participe à des raids beaucoup plus court, avec plus de 150 géolettes en France ».

     

    Il est reparti pour une nouvelle aventure avec Expograoh en ne s’arrêtant pas à ses deux équipes masculines, une première et une réserve, soit 40 joueurs dont une vingtaine de nouveaux au démarrage de cettre 3éme saison -  « Après 2  défaites d’affilées, on  a 2 victoires à l’extérieure puis 2 victoires à domicile. De la dernière place, on est remonté à la 5éme avec 2 points d’avance sur l’équipe d’Orange. L’objectif est de gagner avec l’équipe réserve et être dans le dernier carré national avec l’équipe 1ére » indique t-il – car il a lancé l’année dernière avec David Remise, son manager général, une équipe féminine. « L’objectif est de créer une dynamique sur Vanves puisqu’aucun sport féminin de haut niveau n’a été créé dans le football. On s’est attelé à la tâche ! Nous avons 20 filles licenciés et nous risquons d’en récupérer plus puisque les voisines d’Issy qui devaient engager une 3éme équipe dans le championnat, ne le feront pas, leurs dirigeants ayant déclarés forfait » indique t-il. Il devrait organiser une grande journée Portes Ouvertes de détection à Michelet pour les étudiantes du lycée, et les garçons éventuellement, avec la présence de 1 ou 2 filles de l’équipe de France pour parrainer cette mise en place.

  • RENCONTRES AVEC DES HABITANTS DE VANVES - CHEZ SIMON DE CYRENE (suite et fin) : GUILLAUME BENHAMOU, UN MILITANT PARTICIPATIF

    Le Blog de Vanves au quotidien va profiter de ce temps de campagne pour aller à la rencontre de vanvéens  pour les faire parler de leur ville, de leurs projets. Il a commencé par Guillaume Benhamou, un jeune de 28 résidant de la maison  d’accueil Simon de Cyréne, très engagé dans le milieu associatif, conseiller de quartier et bientôt membre de la JCE (Jeune Chambre Economique) GPSO qui se constitue actuellement à Vanves. Il s’en explique

     

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui vous a incité à devenir Conseiller de Quartier et de vous engager dans la vie citoyenne ?

    Guillaume Benhamou : « J’ai eu la grande chance d’être autodidacte, n’ayant pas suivi de scolarité ordinaire et classique. J’ai eu cette chance  de grandir grâce au milieu associatif, président d’une association « Starting Bloc » qui fait de la sensibilisation à la citoyenneté, à la solidarité au niveau local et international. Lorsque je suis arrivé à Vanves, j’ai eu envie de continuer cet engagement, mais sur le terrain local, pour accompagner le quotidien des vanvéens. J’ai souhaité m’impliquer dans le Conseil de quartier du Centre Ancien-Saint Remy. Les réunions étaient extrêmement enrichissantes, constructives. Il a fait preuve d’un grand dynamisme, notamment au travers du village des artistes, le mois du Commerce, le forum des associations. Enfin, à côté de cela, je souhaite m’engager dans la JCE GPSO qui vient d’ouvrir une antenne à Vanves et qui m’attire par le dynamisme de ses membres, leur capacité à travailler ensemble autour d’événements solidaires ou utiles à la société (dépistage du diabéte, conférence sur le handicap), sa dimension internationale, et sa capacité à fédérer des jeunes actifs. 

     

    V.A.Q. - Pourquoi vous intéressez-vous à votre ville ?

    G.B. : « Parce que la cité, c’est l’endroit où on évolue, où on grandit. Vanves est une ville fort intéressante parce que l’on est en très proche couronne, de Paris.  Il faudrait que ses habitants s’engagent plus dans la ville généralement. Les handicapés ont tendance à râler beaucoup. Au lieu de râler, j’ai décidé d’avoir une position constructive et de m’investir au Conseil de Quartier

     

    V.A.Q - Qu’est-ce qui vous plait à Vanves ?

    G.B. : « Tout d’abord la proximité qu’ont les vanvéens, la convivialité entre eux qui est une réalité, l’ambiance de place de village, où les gens échangent, vivent librement et normalement.

     

    V.A.Q. - Qu’est-ce qui ne vous plait pas ? 

    G.B. : « Cela fait 2 ans que je suis là. Je ne vois pas ! On pourrait amélioré tout ce qui est cheminent, accessibilité des commerces…

     

    V.A.Q. - Est-ce que Vanves est une ville accessible ?

    G.B. : « L’accessibilité prend en charge simplement le critère : est-ce accessible à la roue, à la canne, aux personnes sourdes. Il faut rentrer dans tellement de champs. La ville met en place un certain nombre de commissions, de travaux par l’intermédiaire de GPSO pour faire avancer les choses… qui avancent

     

    V.A.Q. - Quels sont les lieux que vous appréciez et que vous fréquentez ?

    G.B. : « La place de Lattre de Tassigny, avec ses commerçants, la place de la République, les Platanes où je vais régulièrement, le Relais de Vanvres sous réserve de la marche,   La Girafe etc…

  • RENCONTRES AVEC DES HABITANTS DE VANVES - CHEZ SIMON DE CYRENE : GUILLAUME BENHAMOU PREPARE UN TOUR DU MONDE

    Le Blog de Vanves au quotidien va profiter de ce temps de « pré-campagne » électorale  pour aller à la rencontre de vanvéens  pour les faire parler de leur ville, de leurs projets. Il commence par Guillaume Benhamou, un jeune de 28 résidant de la maison  d’accueil Simon de Cyréne, très engagé dans le milieu associatif et conseiller de quartier. Son handicap n’est pas un obstacle pour lui car il est né en situation d’handicap. « Je suis né à 7 mois et j’ai fait une anoxie cérébrale. Toutes les cellules motrices ont manqué d’oxygène, ce qui fait que je suis en fauteuil. Je ne le vois pas comme une contrainte, ni une obligation, mais comme un mode de déplacement » explique t-il en annonçant qu’il a décidé de faire le tour du monde. 

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi ?

    Guillaume Benhamou : « Ce projet est né d’une idée folle avec mon amie qui est une professionnelle de l’handicap. Comme je vis dedans depuis mon enfance, nous connaissons bien tous les deux le milieu et ses acteurs. Nous avons constaté que  si l’handicap est connu en France, ce n’est pas le cas à l’international et qu’il y a sûrement des choses à aller apprendre ailleurs, y compris dans des pays en voie de développement. Le but est vraiment  d’aller le voir le handicap ailleurs avec des personnes handicapés et valides, pour échanger au maximum. Nous partirons en trinôme, handicapé et valide,  avec Corinne, une argothérapeute qui a lancé le projet avec nous. Le départ est prévu en Juin 2014.  Les étapes sont encours de construction, en fonction des relais associatif que nous avons sur place, dans les pays. Il devrait durer 9 mois, avec 9 étapes d’un mois dans chaque pays : Canada, Argentine, peut être Chili, un pays d’Asie non encore déterminé, l’Afrique au Sénégal ou au Togo. On pourra nous suivre sur un site internet (Handirectiondumonde.com)

     

    V.A.Q. - Qu’est-ce que cela va impliquer ?

    G.B. : « Beaucoup de préparation comme tout voyage autour du monde. Nous devons lever des obstacles de santé (vaccins etc…), sachant qu’il faut faire deux fois plus attention avec des handicapés, vérifier que l’on puisse dormir tous les jours dans un lit. Mais nous voulons le vivre de la manière le plus « routard » possible, en ne prenant que les transports locaux, train, bus, de jour comme de nuit. Notre handicap ne doit pas être  un obstacle pour nous et pour les gens que nous aurons en face de nous, mais que ce soit un apport à la conversation et à l’échange. J’ai fait le pré-projet de l’association cet été, en allant en Roumanie où il y a quelques progrès à faire, non sur l’accueil, mais sur l’accessibilité, mais moins que je ne l’imaginais parce que l’UE a fait beaucoup de travail dans ce domaine.

     

    V.A.Q. - Est-ce que l’on peut dire que les résidents de Simon de Cyréne se sont bien intégrés dans la ville et que ce foyer fait vraiment partie du paysage de Vanves depuis maintenant prés de 2 ans ?

    G.B. : « Je crois qu’on peut le dire. Cette résidence fait vraiment partie du Centre ancien. A titre personnel, j’ai été particulièrement bien intégré dans cette ville, accueilli à bras ouvert, dés que j’ai dit que je voulais m’investir, que je voulais apporter du conseil ou de l’information. Pour l’ensemble des autres résidents que je côtoie, j’intégration s’est faite, et elle est même impressionnante ? Vous savez, Simon de Cyréne est une très belle réussite, car ce projet a été construit sur le principe des co-locations entre jeunes valides et personnes en situation d’handicap, avec des salariés et des jeunes en service civique initié par Martin Hirsch, en  quête de nouveau sens à leur vie, qui s’investissent pendant un an auprès de personnes handicapés. Cela donne à Simon de Cyréne, une atmosphére particulière et un dynamisme particulier. Il y a une capacité d’échanges extraordinaire,

     

    V.A.Q. - N’y a-t-il pas depuis cette Rentrée quelques tiraillements, quelques petits problèmes relationnels car faire vivre 75 personnes ensemble n’est pas toujours facile ?

    G.B. : « La vie n’est pas facile ! Il y a des tiraillements comme dans tout groupe humain, des discussions, des engueulades normales. II y a eu des changements et des mouvements dans les équipes qui peuvent entraîner des difficultés.  Mais, je crois que la présence des bénédictines joue beaucoup, apporte un calme et une certaine sérénité, une réflexion, Simon de Cyréne étant basé sur des valeurs chrétiennes, fondé en accord avec l’Arche. Ne l’oublions pas !

     

    A Suivre