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VANVEENS - Page 25

  • LORSQUE LA FAMILLE DE VANVES SE RETROUVE AUTOUR DE L’UN DES SIENS DISPARU : JEAN BRODIN

    Le temps et le moral était gris hier matin, lorsque la famille vanvéenne et la communauté paroissiale de Saint Remy, ont participé aux obséques de Jean Brodin. La plupart des élus vanvéens, de Bernard Gauducheau à Guy Janvier, Isabelle Debré à qui Jean Brodin rappelait beaucoup son père, les anciens combattants avec leurs porte-drapeaux de l’UNC et de la FNACA et leurs présidents Guillaud et Hajder, des paroissiens actifs dont beaucoup ont œuvré avec lui dans les multiples activités caritatives et paroissiales,  étaient présents pour entourer Simone Brodin et sa famille dans cette église Saint Remy. Mgr Francis Deniau, ex-évêque de Nevers à la retraite, a célébré la messe entourée des pères Vincent Hauttecoeur et Thirion : « Nous sommes réunis avec beaucoup d’émotion autour de Jean Brodin ! » a t-il déclaré d’emblée  rappelant la mémoire de ses engagements de paroissien, de concitoyen, de patriote avec ses années de maquis « dont il m’a parlé dans ce diocèse de Nevers où j’ai été Evêque pendant 13 ans », et de tout ce qu’il a vécut.   Il a bien sûr rappelé qu’il avait « rencontré Jean en 1977/78 à Vanves » lorsqu’il exerçait son ministère à Saint Remy, puis de nouveau  en 1998 mais dans la Niévre, mais surtout « sa présence humble, courageuse, quotidienne pour le service de la communauté, de la paroisse. Chaque fois qu’on avait besoin de quelque chose, on pouvait compter sur lui ». Il a évoqué sa vie professionnelle chez Citroen  cette amour du bricolage et du travail du bois qui a bien sûr été sollicité  tant chez lui qu’à la paroisse.  Et bien sûr l’occupation et la guerre pendant laquelle il refusa le STO, rejoint le maquis du Morvan et rechercha à combattre pour la liberté de la France, au sein de l'Armée de Lattre de Tassigny. Après une très belle messe, toutes ces familles de Jean Brodin se sont retrouvés sur le parvis pour un dernier hommage autour du cercueil recouvert du drapeau tricolore avec ses médailles sur un cousin, où une certaine émotion était palpable lorsque son épouse vint le saluer une dernière fois. Il a été enterré ensuite au cimetière de Vincennes

  • VANVES PERD UNE GRANDE FIGURE : JEAN BRODIN LE RESISTANT, LE COMBATTANT, LE MILITANT ASSOCIATIF ET CARITATIF

    Jean Brodin, une grande figure du Centre Ancien de Vanves , s’est éteint ces jours-ci. Il avait 93 ans depuis le 2 Juin 2013. Ses obsèques auront lieu Lundi 9 Septembre à 10H à l’église Saint Remy

     

    Né à Oulon dans la Nièvre son père était géomètre et sa mère dactylo. Il a fait des études techniques qui l’ont mené chez Citroen où il a fait toute sa carrière en débutant comme fraiseur et en terminant comme cadre au sein des ateliers. Mais son insouciance jeunesse fut bouleversée, comme beaucoup de jeunes de 20 ans à cette époque, par la guerre. En 1939, il évite le front car il est affecté comme militaire dans l’usine d’obus de Citroen dans le XVéme arrondissement, puis devient employé de ferme dans la Niévre pendant l’occupation où il rencontra sa future épouse Simone, « qui aurait aimé alors,  qu’il soit son grand frére ». Mais cet homme de conviction qui ne pouvait rester en place sans rien faire dans ce pays occupé, a rejoint la Résistance,  où il a excellé dans le maquis du Morvan pour récupérer et aider les parachutistes anglais. Puis il a intégré l’armée française commandée par De Lattre de Tassigny qui l’emmena combattre jusqu’en Allemagne : « Votre exemplarité et vos faits d’armes ont participé à sauver notre pays et à lui redonner son honneur. Votre courage a contribué incontestablement au redressement national et nous vous en sommes profondément reconnaissant » a-t-on entendu lors de  lors de ses noces de diamant célébré en octobre 2008.

     

    Car il s’est marié avec cette jeune fille rencontrée dans la Niévre le 16 Octobre 1948 à la mairie du XVIIéme arrondissement et à l’église Saint Ferdinand des Ternes deux jours plus tard. Et ils se sont installés à Vanves en 1949 rue de l’église où ils ont toujours habité. Là, c’est à un autre engagement qu’il est attelé, dans la vie paroissiale (de Saint Remy) et associative avec une autre grande figure de la ville : Marcel Dambron. Il s’est adonné avec sa femme  aux chants liturgique – ils faisaient partie de la chorale - il a organisé et animé les kermesses, s’est occupé des Jeunes du patronage, obtenant des créneaux au PMS pour faire de la Gymnastique,  a crée la fameuse section gymnastique volontaire  du Stade de Vanves, a participé à la création de l’association l’avenir de Vanves, toujours présent pour donner un coup de main à la banque alimentaire… « Il a toujours été un membre actif  de la section UNC de Vanves, fidèle avec son épouse tant que la santé le lui a permis. Depuis quelques mois il était éloigné de Vanves en raison de sa maladie qui l’a emporté » témoigne Paul Guillaud président de la section UNC de Vanves.

  • A VANVES UNE SOLIDARITE DE VOISINAGE EXTRAORDINAIRE AUTOUR DE MICHELE BAROIS

    La communauté vanvéenne et la famille gaulliste accompagnera cet après midi à 14H30 à l’église Saint Remy, à sa dernière demeure Michéle Barois, la fille de Denise Lecomte, ex-maire adjointe des affaires sociales de Vanves du temps du Maire Gérard Orillard, et épouse de Daniel Barois  maire adjoint UMP dans l’équipe de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré. Professeur de physique et  de chimie au lycée polyvalent Jean Jaurés  à Clamart, elle a enseigné des générations d’éléves et était très appréciée de ses éléves et de ses collégues. Tout simplement parce qu’elle était passionnée par sa vie professionnelle, la noblesse de l’enseignement, la transmission du savoir, et l’attention permanente aux autres. Croyante, pratiquante, elle s’était beaucoup investit ans la vie paroissiale de Saint Remy en tant que catéchiste.   

    Michéle Barois qui n’a peut être finalement pas supportée cette retraite qui est tombée comme un couperet, en a perdue petit à petit l’esprit au fil du temps comme beaucoup de vanvéens s’en sont aperçus.  Mais il y a eu tout autour d’elle une chaîne de solidarité extraordinaire de cette communauté villageoise de Vanves qui a fait comme si de rien n’était, naturellement, sans réflexions, ni réactions choquantes ou agressives. Elle était  accueillie partout avec bienveillance par les vanvéens du quartier Saint Remy qui la connaissaient bien. Tout simplement parce que c’était une femme qui avait un besoin de contact et de relation toujours très présent. Elle a ainsi pu de vivre parmi tous ces vanvéens du Centre Ancien, même si c’était très difficile souvent pour sa famille et Daniel son mari, comme beaucoup s’en sont aperçus.  La rédaction de ce blog pense beaucoup à ces familles Barois et Lecomte où la famille a un véritable sens,  surtout en ces moments là,  et à saluer cette formidable solidarité de voisinage vanvéenne.