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VANVEENS - Page 25

  • VANVES PERD UNE GRANDE FIGURE : JEAN BRODIN LE RESISTANT, LE COMBATTANT, LE MILITANT ASSOCIATIF ET CARITATIF

    Jean Brodin, une grande figure du Centre Ancien de Vanves , s’est éteint ces jours-ci. Il avait 93 ans depuis le 2 Juin 2013. Ses obsèques auront lieu Lundi 9 Septembre à 10H à l’église Saint Remy

     

    Né à Oulon dans la Nièvre son père était géomètre et sa mère dactylo. Il a fait des études techniques qui l’ont mené chez Citroen où il a fait toute sa carrière en débutant comme fraiseur et en terminant comme cadre au sein des ateliers. Mais son insouciance jeunesse fut bouleversée, comme beaucoup de jeunes de 20 ans à cette époque, par la guerre. En 1939, il évite le front car il est affecté comme militaire dans l’usine d’obus de Citroen dans le XVéme arrondissement, puis devient employé de ferme dans la Niévre pendant l’occupation où il rencontra sa future épouse Simone, « qui aurait aimé alors,  qu’il soit son grand frére ». Mais cet homme de conviction qui ne pouvait rester en place sans rien faire dans ce pays occupé, a rejoint la Résistance,  où il a excellé dans le maquis du Morvan pour récupérer et aider les parachutistes anglais. Puis il a intégré l’armée française commandée par De Lattre de Tassigny qui l’emmena combattre jusqu’en Allemagne : « Votre exemplarité et vos faits d’armes ont participé à sauver notre pays et à lui redonner son honneur. Votre courage a contribué incontestablement au redressement national et nous vous en sommes profondément reconnaissant » a-t-on entendu lors de  lors de ses noces de diamant célébré en octobre 2008.

     

    Car il s’est marié avec cette jeune fille rencontrée dans la Niévre le 16 Octobre 1948 à la mairie du XVIIéme arrondissement et à l’église Saint Ferdinand des Ternes deux jours plus tard. Et ils se sont installés à Vanves en 1949 rue de l’église où ils ont toujours habité. Là, c’est à un autre engagement qu’il est attelé, dans la vie paroissiale (de Saint Remy) et associative avec une autre grande figure de la ville : Marcel Dambron. Il s’est adonné avec sa femme  aux chants liturgique – ils faisaient partie de la chorale - il a organisé et animé les kermesses, s’est occupé des Jeunes du patronage, obtenant des créneaux au PMS pour faire de la Gymnastique,  a crée la fameuse section gymnastique volontaire  du Stade de Vanves, a participé à la création de l’association l’avenir de Vanves, toujours présent pour donner un coup de main à la banque alimentaire… « Il a toujours été un membre actif  de la section UNC de Vanves, fidèle avec son épouse tant que la santé le lui a permis. Depuis quelques mois il était éloigné de Vanves en raison de sa maladie qui l’a emporté » témoigne Paul Guillaud président de la section UNC de Vanves.

  • A VANVES UNE SOLIDARITE DE VOISINAGE EXTRAORDINAIRE AUTOUR DE MICHELE BAROIS

    La communauté vanvéenne et la famille gaulliste accompagnera cet après midi à 14H30 à l’église Saint Remy, à sa dernière demeure Michéle Barois, la fille de Denise Lecomte, ex-maire adjointe des affaires sociales de Vanves du temps du Maire Gérard Orillard, et épouse de Daniel Barois  maire adjoint UMP dans l’équipe de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré. Professeur de physique et  de chimie au lycée polyvalent Jean Jaurés  à Clamart, elle a enseigné des générations d’éléves et était très appréciée de ses éléves et de ses collégues. Tout simplement parce qu’elle était passionnée par sa vie professionnelle, la noblesse de l’enseignement, la transmission du savoir, et l’attention permanente aux autres. Croyante, pratiquante, elle s’était beaucoup investit ans la vie paroissiale de Saint Remy en tant que catéchiste.   

    Michéle Barois qui n’a peut être finalement pas supportée cette retraite qui est tombée comme un couperet, en a perdue petit à petit l’esprit au fil du temps comme beaucoup de vanvéens s’en sont aperçus.  Mais il y a eu tout autour d’elle une chaîne de solidarité extraordinaire de cette communauté villageoise de Vanves qui a fait comme si de rien n’était, naturellement, sans réflexions, ni réactions choquantes ou agressives. Elle était  accueillie partout avec bienveillance par les vanvéens du quartier Saint Remy qui la connaissaient bien. Tout simplement parce que c’était une femme qui avait un besoin de contact et de relation toujours très présent. Elle a ainsi pu de vivre parmi tous ces vanvéens du Centre Ancien, même si c’était très difficile souvent pour sa famille et Daniel son mari, comme beaucoup s’en sont aperçus.  La rédaction de ce blog pense beaucoup à ces familles Barois et Lecomte où la famille a un véritable sens,  surtout en ces moments là,  et à saluer cette formidable solidarité de voisinage vanvéenne.

  • LE TOUR DE FRANCE SUSCITE LA PASSION D’UN COLLECTIONNEUR DE VANVES DEPUIS 50 ANS

    A l’occasion de ce centième tour de France, le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré un passionné de sports et surtout du Tour de France qui l’a amené à faire collection de tous les journaux spécialisés qui parlent, en autre,  du Tour de France,  de toutes les autres courses, tours, critériums, championnats, et du vélo bien sûr. Bernard Roche qui organisait  voilà exactement dix ans, une présentation d’une partie de sa collection dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville.

     

    « Mon pére était passionné de sports et pratiquant. Il m’a emmené sur les terrains de foot, voir des courses cyclistes au Parc des Princes. Sur la route des vacances, on a rencontré à un moment donné, inévitablement,   le Tour de France : Pour ce premier contact, en 1954, j’étais dans les Vosges chez la famille de ma mére. Un dimanche, alors que l’on s’était réuni autour d’une guiche lorraine, le tour de France que Louison Bobet a gagné pour la seconde fois, passait au Val d’Ajol où il portait le maillot jaune. A 8 ans j’étais sur le pas de ma porte.  La Caravane du Tour qui était passsé juste avant,  distribuait de nombreux chapeaux en papier » raconte Bernard Roche en se souvenant de sa première collection, avec ces  petits coureurs cyclistes sur lesquels, il mettait les noms des coureurs, Bobet, Copi, Anquetil, Roger Rivière…Le scond contact se déroula au parc des Princes où il a assisté à 3 arrivées en 1962, 1963 et  1964  avec l’apogée de la rivalité Anquetil-Poulidor cette année là , lors de l’étape contre la montre entre Versailles et Paris sur 25 km. « Poulidor avait quelques secondes à faire pour rattraper et dépasser Anquetil sur ses 25 km. Et dans ce Parc des Princes avec ses 40 000 spectateurs qui étaient présents dés le matin pour une journée de cyclisme, on a vu Poulidor arriver sur la piste et tout le monde s’est levé d’un seul coup, avec une clameur incroyable. Et lorsqu’il était arrivé  sur la ligne opposée avant le dernier virage, on a vu arriver Anquetil qui avait regagné du temps sur lui. Tout le monde était debout.  Je n’ai rarement vu un champion sur son vélo aussi à l’aise, arrivant tel un rouleau compresseur, et remportant le Tour de France avec 50 seconde d’avance ». Aussi impressionnante et captivante que le duel  Fignon- Greg Lemond que ce dernier a gagné de 8 secndes  en 1989 sur les Champs Elysées. « Incroyable ! On ne vit pas cela souvent sur ce Tour de France, qu’un journaliste a résumé par « la glorieuse incertitude du sport ».  Avec 1964, ce sont les deux plus belles arrivées  du Tour de France vécus, et j’ai enregistrée intégralement celle de 1989 »

     

    Le déclic du collectionnneur  s’est produit chez un de ses cousins, encore dans les Vosges, dont le grand père, réfugié espagnol, ayant fuit le régime franquiste,  tenait un grand café restaurant à Reviremont. «  Il possédait une collection immense de Miroir Sprint d’entre les deux guerre et après guerre, qui était le concurrent de Miroir des Sports. Et il nous la faisait lire lorsqu’on venait le voir. Du coup, je me suis mis, à garder les magazines que j’achetai rue Louis Dadenne chez la marchande de journaux qui se trouvait à l’emplacement actuel du square Jean Monnet.  Les enfants comme moi des années 50  ont eu cette chance, d’avoir vécu beaucoup d’événements sportifs, la coupe du Monde 1958 où on a fini 3éme, mais sans la TV comme aujourd’hui. J’allais chez mon oncle pour les voir à la TV,  et lorsqu’il y avait quelques fins d’étapes télévisées, on allait les voir devant le marchand  de TV, Van OOst, alors place de la République, qui mettait un téléviseur allumée devant leur sa devanture où les gens s’agglutinait, sans avoir le son ». Il reconnait que tous ces magazines qu’il a commencé à collectionner, football magazine, Miroir Sprint et Miroitr des Sports, avec quelques numéros manquants, Miroir du Football, Miroir du Cyclisme, « remplaçaient les images TV qui n’existaient pas alors comme maintenant. Et je me suis attaché à racheter des anciennes colections de magazines qui m’ont coûté un peu, dont une collection cmpléte de Miroir des Sports depuis 1920 ».

     

    Il a présenté une partie de sa collection en 2003 pour le centenaire du Tour de France grâce au maire de Vanves qui lui avait prêté la salle Henri Darien : « J’avais présenté une partie de ma collection reproduite sur de grands panneaux. J’avais fait le choix des images et des articles avec un de mes amis qui travaillait au service des Sports du Conseil général des Hauts de Seine, Lionel Malingre, qui m’avait aidé à faire des choix sur les articles et revues. Je m’étais attaché à faire un demi panneau par année avec des anedoctes et des exploits. Cela m’a pris 6 mois de préparation. Avec l’aide d’ASO (Amaury Sports Organisation) grâce à M.Sudre qui était directeur de la comunication à l’époque qui m’a prêté des originaux d’affiches anciennnes sur le Tour et le vélo. Un autre  ami m’aavit prêté une reproduction de collection de timbres sur le Tour de France, un troisiéme  ses petits coureurs. Et j’ai même obtenu de Bernard Thévenet, un de ses maillots jaunes signé de sa main » se souvient il. De ses 100 ans aujourd’hui, il en retient « l’aspect populaire au bon sens du terme, tous ces gens que j’ai renconté sur le bord des routes, à l’arrivée au Parc des princes, où il y a un mélange sociale extraordinaire qui n’existe pas ailleurs. C’est la fête poppulmaire au bon sens du terme, et c’est le seul événement sportif où le spectacle est gratuit. Ce qui me gêne beaucoup aujourd’hui, c’est la mauvaise publicité faîte par les affaires de dopage ».

     

    Son plus beau souvenir est d’avoir pu renconttrer et cotoyer quelques grands champions lorsqu’il a été invité sur le village de départ, en 1983,  à Ville d’Avray, pendant une matinée. Il a ainsi pu rencontrer la plupart de ses idoles comme Poulidor, Janssen, Kluber, et lors de l’arrivée de la 1ere étape de Paris Nice en 204 à Vanves, où il a pu saluer Bernard Hinault et discuter avec lui pendant un petit moment: « Ce champion qui reste très abordable ». Et il a paticipé à une étape qu’il a entièrement filmé, grâce à JC Sorge alors directeur des sports au Conseil Général des Hauts de Seine : « Grenoble –Villars de Lans en 1990 :  une étape contre la montre de montagne. On  a passé la matinée dans le village des coureurs où j’ai rencontre Louis Ocania, et je me suis retrouvé dans la voiture du 92 qui suivait Eric Breuking, hollandais qui était dans les premliers du tour. J’étais debout grâce au toit ouvrant de la voiture, et j’ai filmé, avec le vent en pleine figure, un public qui formait un couloir humain étroit. C’était incroyable ! »