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VANVEENS - Page 26

  • LUCIE ET FRANCOIS-XAVIER CHOUTET NOUVEAU FOYER D’ACCEUIL A LA PAROISSE SAINT FRANCOIS DE VANVES : « Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas »

    Lucie et François-Xavier Choutet nouveau foyer d’accueil à Saint François, étaient présent hier soir à l’envoi en Mission de tous les nouveaux laics en mission écléssiale – une centaine dans le diocése des Hauts de Seine -  dont ils font partie, célébré dans la cathédrale Sainte Geneviéve restaurée à Nanterre  par Mgr Daucourt. Ils font partie des 20 à 30 foyers d’accueil présents dans les Hauts de Seine. François-Xavier travaille au siége de la Croix Rouge et s’occupe du développement et de la création de nouveaux établissements sociaux et médico-sociaux (maisons de retraites, centres d’hébergements, créches, écoles d’infirmières) sachant qu’il en existe 550 en France. Lucie est enseignante à mi-temps dans une petite école privée du XIVéme arrondissement « Charles de Foucault » mais elle prend une année sabbatique pour s’occuper de l’arrivée du bébé : « On va passer de 3 à 4 enfants et avec la mission qui démarre, l’année sera complète » explique t-elle en ajoutant : « j’ai décidé de me consacrer à mes enfants et à faire connaissance ». Ce foyer organise à 19H un pot d’accueil convivial à la paroisse pour leur arrivée, et faire connaissance avec ceux qui ne les ont pas encore rencontrés. Il est le sixiéme à Saint François depuis 1985/86 pour remplir une mission de 3 à 4 ans.

     

    Vanves Au Quotidien- Qu’est-ce que c’est un foyer d’accueil ?

    François Xavier et Lucie Choutet : « C’est un couple qui habite là, dans l’ancien presbytère, au service de l’annonce de l’évangile, avec un périmétre de mission très large que nous essayons de vivre en fonction du charisme de chaque foyer d’accueil. C’est cela qui est passionnant dans une mission, car chacun y apporte sa pâte. Sachant qu’il y a un cadre qui est très léger. A nous de remplir ce cadre, sous l’autorité du père curé Vincent Hauttecoeur, parce que c’est une mission d’accueil, de services et de convivialité.  

     

    VAQ - Ni gardien, ni concierge, ni corvéable à merci ? 

    Non ! Dans ce cas là, on dirait « hôte de maison » pour couvrir les tâches un peu ingrates. Sachant que d’autres peuvent parler de « familles d’accueil »  - ce qui existe - car certains pensaient que l’on accueillait des enfants placés, pour une ou plusieurs années. Généralement ce foyer d’accueil est une famille nombreuse. Peu de personnes, hors du diocèse des Hauts de Seine et assez proches de la vie paroissiale, connaissent une telle mission.  

     

    VAQ - N’avez-vous pas pour mission aussi de rassembler toutes ces grandes et jeunes familles de la paroisse et du quartier ?

    Il parait que Vanves est de plus en plus investi par les familles avec de jeunes enfants. C’est  pour cela que l’on propose cette mission de foyer d’accueil à des familles avec de jeunes enfants, parce qu’elles montrent un visage vivant de l’église. On fait venir les familles qui parfois désertent l’église durant cette période où les enfants sont petits, font du bruit. Effectivement, c’est un moyen de les faire revenir dans les paroisses et de les rajeunir. Et le contact se fait très facilement avec les enfants, et là pas seulement à la sortie des écoles

     

    VAQ - Quelles figures peut prendre votre mission ?

    Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas ainsi. C’est de la disponibilité, de la convivialité, une présence, une ouverture à l’autre, à l’ensemble de la vie et des habitants du plateau, tous ceux que l’on croise dans la rue, dans le jardin qui sont pratiquants  en leur proposant des choses, mais aussi qui ne viennent pas souvent ou sont complètement extérieurs à l’église, en entrant dans les conversations, en expliquant ce que l’on fait. Par le biais par les enfants, c’est plus simple. Nous avons la chance d’avoir  des paroisses  très dynamiques à Vanves, avec déjà beaucoup de groupes paroissiaux, beaucoup de projets paroissiaux. On est là aussi en soutien de ces groupes et ses initiatives poussés par le pére Hauttecoeur

     

    VAQ - Et pourquoi avoir choisi cette paroisse ?

    Nous sommes vanvéens depuis 3 ans, ville que nous apprécions beaucoup. C’est le hasard du logement qui nous a amené à Vanves,  un besoin de s’agrandir en passant le Bd Périphérique puisque nous étions dans le XVéme arrondissement. Et la proximité de nos métiers à l’un et à l’autre qui faisait que Vanves nous convenait tout à fait. Le côté « petite ville » nous a plu

     

    VAQ- Qu’est-ce qui vous plait justement dans cette commune ?

    Nous avons tous les avantages de Paris sans les inconvénients notamment grâce aux transports en commun. Quand on traverse le Périph, c’est vraiment plus calme, plus adapté aux enfants, avec des espaces verts. Nous avons trouvé un accueil que nous n’avons jamais eu à Paris. Pourtant nous étions dans un quartier de Paris où il y avait beaucoup de familles, d’enfants et de vie. Ici, l’accueil et les rencontres se sont effectués plus rapidement. En 3 à 4 mois, je connaissais beaucoup de personnes, que nous avons trouvé attentif à notre arrivée, et notamment de la part du foyer d’accueil qui nous a précédé, la famille Neouze, et par l’école. Ce qui était beaucoup plus difficile dans le XVéme arrondissement, avec des nounous, peu de personnes disponibles, beaucoup de gens « speed ». Les habitants de Vanves prennent plus le temps de vivre. Presque un village, où nous vivons beaucoup au rythme des enfants, avec certains endroits très prisés, comme le parc F.Pic et le square Jarrousse, les rues pavillonnaires …

     

    VAQ - Comment allez-vous arriver à concilier ces trois vies professionnelle, de famille et de foyer d’accueil ?

    C’est le challenge, et ce sera sûrement un équilibre un peu instable. C’est un peu un chemin de crête. Et on avance en ajustant au fur et à mesure, en prenant ses marques. Et nous aurons le bébé qui va arriver. Il ne faut pas tout planifier trop à l’avance

     

    VAQ - Comment avez-vous été accueilli par les paroissiens du Plateau

    Très très bien accueilli. Nous avions aussi la chance d’être déjà paroissien. Nous voulons nous inscrire dans la continuité de toutes les actions qui sont déjà entreprises et nombreuses. Nous voulons être à l’écoute de toutes les idées et les suggestions des paroissiens.

  • LORSQUE LA FAMILLE DE VANVES SE RETROUVE AUTOUR DE L’UN DES SIENS DISPARU : JEAN BRODIN

    Le temps et le moral était gris hier matin, lorsque la famille vanvéenne et la communauté paroissiale de Saint Remy, ont participé aux obséques de Jean Brodin. La plupart des élus vanvéens, de Bernard Gauducheau à Guy Janvier, Isabelle Debré à qui Jean Brodin rappelait beaucoup son père, les anciens combattants avec leurs porte-drapeaux de l’UNC et de la FNACA et leurs présidents Guillaud et Hajder, des paroissiens actifs dont beaucoup ont œuvré avec lui dans les multiples activités caritatives et paroissiales,  étaient présents pour entourer Simone Brodin et sa famille dans cette église Saint Remy. Mgr Francis Deniau, ex-évêque de Nevers à la retraite, a célébré la messe entourée des pères Vincent Hauttecoeur et Thirion : « Nous sommes réunis avec beaucoup d’émotion autour de Jean Brodin ! » a t-il déclaré d’emblée  rappelant la mémoire de ses engagements de paroissien, de concitoyen, de patriote avec ses années de maquis « dont il m’a parlé dans ce diocèse de Nevers où j’ai été Evêque pendant 13 ans », et de tout ce qu’il a vécut.   Il a bien sûr rappelé qu’il avait « rencontré Jean en 1977/78 à Vanves » lorsqu’il exerçait son ministère à Saint Remy, puis de nouveau  en 1998 mais dans la Niévre, mais surtout « sa présence humble, courageuse, quotidienne pour le service de la communauté, de la paroisse. Chaque fois qu’on avait besoin de quelque chose, on pouvait compter sur lui ». Il a évoqué sa vie professionnelle chez Citroen  cette amour du bricolage et du travail du bois qui a bien sûr été sollicité  tant chez lui qu’à la paroisse.  Et bien sûr l’occupation et la guerre pendant laquelle il refusa le STO, rejoint le maquis du Morvan et rechercha à combattre pour la liberté de la France, au sein de l'Armée de Lattre de Tassigny. Après une très belle messe, toutes ces familles de Jean Brodin se sont retrouvés sur le parvis pour un dernier hommage autour du cercueil recouvert du drapeau tricolore avec ses médailles sur un cousin, où une certaine émotion était palpable lorsque son épouse vint le saluer une dernière fois. Il a été enterré ensuite au cimetière de Vincennes

  • VANVES PERD UNE GRANDE FIGURE : JEAN BRODIN LE RESISTANT, LE COMBATTANT, LE MILITANT ASSOCIATIF ET CARITATIF

    Jean Brodin, une grande figure du Centre Ancien de Vanves , s’est éteint ces jours-ci. Il avait 93 ans depuis le 2 Juin 2013. Ses obsèques auront lieu Lundi 9 Septembre à 10H à l’église Saint Remy

     

    Né à Oulon dans la Nièvre son père était géomètre et sa mère dactylo. Il a fait des études techniques qui l’ont mené chez Citroen où il a fait toute sa carrière en débutant comme fraiseur et en terminant comme cadre au sein des ateliers. Mais son insouciance jeunesse fut bouleversée, comme beaucoup de jeunes de 20 ans à cette époque, par la guerre. En 1939, il évite le front car il est affecté comme militaire dans l’usine d’obus de Citroen dans le XVéme arrondissement, puis devient employé de ferme dans la Niévre pendant l’occupation où il rencontra sa future épouse Simone, « qui aurait aimé alors,  qu’il soit son grand frére ». Mais cet homme de conviction qui ne pouvait rester en place sans rien faire dans ce pays occupé, a rejoint la Résistance,  où il a excellé dans le maquis du Morvan pour récupérer et aider les parachutistes anglais. Puis il a intégré l’armée française commandée par De Lattre de Tassigny qui l’emmena combattre jusqu’en Allemagne : « Votre exemplarité et vos faits d’armes ont participé à sauver notre pays et à lui redonner son honneur. Votre courage a contribué incontestablement au redressement national et nous vous en sommes profondément reconnaissant » a-t-on entendu lors de  lors de ses noces de diamant célébré en octobre 2008.

     

    Car il s’est marié avec cette jeune fille rencontrée dans la Niévre le 16 Octobre 1948 à la mairie du XVIIéme arrondissement et à l’église Saint Ferdinand des Ternes deux jours plus tard. Et ils se sont installés à Vanves en 1949 rue de l’église où ils ont toujours habité. Là, c’est à un autre engagement qu’il est attelé, dans la vie paroissiale (de Saint Remy) et associative avec une autre grande figure de la ville : Marcel Dambron. Il s’est adonné avec sa femme  aux chants liturgique – ils faisaient partie de la chorale - il a organisé et animé les kermesses, s’est occupé des Jeunes du patronage, obtenant des créneaux au PMS pour faire de la Gymnastique,  a crée la fameuse section gymnastique volontaire  du Stade de Vanves, a participé à la création de l’association l’avenir de Vanves, toujours présent pour donner un coup de main à la banque alimentaire… « Il a toujours été un membre actif  de la section UNC de Vanves, fidèle avec son épouse tant que la santé le lui a permis. Depuis quelques mois il était éloigné de Vanves en raison de sa maladie qui l’a emporté » témoigne Paul Guillaud président de la section UNC de Vanves.