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SECURITE - Page 21

  • VANVES VOTE SON PLAN DE COMMUNAL DE SAUVEGARDE ET LE MAIRE DECLENCHE LES SIRENES D’ALARME

    Les communes seraient les victimes d’un conflit juridique au sujet de l’entretien du RNA (réseau national d’alerte) opposant le ministère de l’intérieur et le groupe Orange, ex France Telecom qui en assurait l’entretien depuis 50 ans, période durant laquelle l’opérateur historique des télécoms a changé de statut en passant d’exploitant public à une société anonyme.  Il est examiné actuellement par le Conseil d’Etat. Ainsi en  l’absence de maintenance, une partie des 4500 sirènes chargées d’alerter la population en cas de danger immédiat, - dont le test sonore a lieu tous les premiers mercredi du mois -  est en panne, comme l’a constaté Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves qui a saisi à plusieurs reprises les représentants de l’Etat pour se plaindre de ce dysfonctionnement.

    « Nos concitoyens se moquent des problèmes juridiques et administratifs surtout lorsqu’ils sont kafkaiens et qu’ils concernent directement leur sécurité. Il est temps de déclencher la sirène d’alarme sur ce  problème lié à la sécurité civile » explique Bernard Gauducheau dans un communiqué de presse publié cette semaine.  « Lors d’un incident majeur ou d’une grande catastrophe, les sirènes du RNA doivent permettre, de jour comme de nuit, d’attirer rapidement l’attention des habitants pour qu’ils prennent les mesures de sauvegarde appropriées. En cette période marquée par des menaces terroristes, des catastrophes naturelles et divers risques technologiques, il est légitime que les administrés puissent faire confiance à l’Etat pour qu’il assure leur protection dans le cadre de ses missions régaliennes et notamment via une gestion efficace de son RNA » explique t-il. Mais voilà, si l’Etat et le ministère de l’intérieur ne bougent pas, c’est tout simplement parce qu’ils envisagent d’utiliser un  nouveau système d’alerte et d’information des populations reposant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication

    Cette nouvelle alerte à la population intervient alors qu’il vient de faire voter par son conseil municipal, Mercredi dernier, le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) qui planifie les actions des divers acteurs communaux (élus, communaux, bénévoles, entreprises…) en cas d’événements majeurs, naturels, technologiques ou sanitaires, et prévoit l’organisation nécessaire pouf alerter, informer, protéger… Il se base sur le recensement des vulnérabilités et des risques sur la commune et des moyens communaux ou privés qui peuvent être mobilisés. Il est obligatoire pour les communes de plus de 28 000 habitants avec une mise à jour tous les 5 ans. Vanves a commencé, voilà 2 ans, à élaborer ce PCS en réunissant l’ensemble des services  municipaux assisté d’un cabinet spécialisé. « On sera amené à le décliner concrétement. C’est un dossier important, car il est essentiel de savoir comment s’organiser en cas de catastrophe. Et qui fait quoi » a expliqué Bernard Gauducheau devant les élus qui l’ont voté à l’unanimité, en commençant par le début, c’est à dire l’alerte de la population…et les sirènes.

  • RETOUR SUR LE BUDGET 2014 DE VANVES (Suite) : 30 ANS DE POLICE MUNICIPALE ET DE DEBAT SUR SON ROLE ET SES MOYENS

    La Sécurité avec un grand « S » est divisée en trois postes budgétaires : Tout d’abord la Police Municipale qui a été mise en place voilà 30 ans, dispose d’un budget de  2200 € en fonctionnement (+99,73%) pour le contrôle de la base radiotéléphonie, l’achat de balles en caoutchouc (1000 €), l’entretien et la réparation des jumelles et de l’éthylotest (12 00 €) et de  2000 € en Investissement (+7,36%) pour l’acquisition d’un flashball  

    Ensuite, le service Prévention Sécurité qui coordonne l’action de la police municipale et la surveillance des Espaces Verts avec la gestion des actions mises en place par le Contrat Local de Sécurité. Il dispose d’un budget de 137 880 € en fonctionnement  (+8%)  dont 54 000 € pour les frais de gardiennage occasionnés par la mise en place durant les salons du dispositif de restriction de la circulation et du stationement lors des grands salons au parc des expositions,  37 000 € pour la maintenance et l’entretien du système de vidéoprotection urbaine, 16 180 € pour la fourrière ; et de  34 000 € (-21,98%) pour l’investissement  avec l’acquisition de deux nouvelles caméra de vidéoprotection  et 2 panneaux indicateurs de vitesses

    Enfin, le service Hygiéne et Sécurité qui dispose de  52 500 € pour son fonctionnement  (+38,28%) et de  23 500 € en investissement  (+21,33%) principalement pour le renouvellement de bouches d’incendie

    Occasion de rappeler la petite histoire de la police municipale de Vanves qui fait débat aujourd’hui : Faut il disposer d’une PM « rikiki » comme le fait le maire actuel – « Je n’ai pas envie, ni les moyens d’avoir à Vanves une PM comme dans d’autres villes. On s’est limité à une petite équipe qui ne devait pas être censée intervenir sur les missions de la Police Nationale »  expliquait Bernard Gauducheau lors du Conseil Municipal du 3 Octobre 2012 -  ou d’une « vraie » PM afin de compenser malheureusement le manque d’effectifs criant de la police nationale comme s’en plaignent les commissaires de police dont celui de Vanves. D’autant plus que le renforcement des effectifs n’est plus d’actualité, surtout dans les Hauts de Seine, dans un contexte de crise budgétaire, de réduction des ressources étatiques, alors que les ressources territoriales sont mobilisées et les maires incités à maximiser l’emploi des polices municipales. Et Vanves en aurait bien besoin, parce que la tranquillité est loin d’être assurée dans certains quartiers, à la merci d’un dérapage, même si la situation parait réglée. Il suffirait de mobiliser un budget de 1,5 M€ pour disposer d’une PM de 15 agents, et il pourrait très bien être trouvé « si on arrêtait de financer certains danseuses de la ville » notamment du côté culturel selon certaines sources bien informées.       

    Ainsi la police municipale a été créée en Novembre 1984, par Gérard Orillard (RPR) avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué à la Sécurité et à l’environnement auprès du maire, ex-commandant du corps urbain du commissariat de Vanves. Très vite, elle a été composée de 5 agents dont deux femmes. L’objectif était de dissuader, en effectuant des rondes en fin d’après midi et  en soirées, accompagner les personnes âgées à la poste ou à la banque. Ils disposaient alors d’un local en 1988, dans l’espace Sébastien Giner (siége du PHARE), où ils disposaient de cellule (ex-salle de musculation). Quelques années plus tard, en 1992,  Didier Morin (RPR) a augmenté ses effectifs à 11/12 agents avec pour chef, Antoine Goetzmann, un ancien de la gendarmerie,  qui insistait beaucoup sur la formation, la qualité humaine, morale et psychologique de ses agents « ce qui leur permet d’être efficace, reconnu, considéré. La mission d’une police municipale n’est pas d’être répressive, mais d’éduquer, d’assister, et de prévenir avant de sanctionner et réprimer » expliquait il. Ils patrouillaient alors toute la journée et toute la nuit, disposant de 4 cyclomoteurs et d’une voiture.  Ce qui avait donné des résultats, évitant les phénomènes de bandes et de jeunes stationnant sur les places et dans les halls d’immeubles, ainsi que les trafics en tout genre qui se sont développés après Juin 1995. Elle aurait permis de faire baisser de 30% la délinquance à Vanves

    Dés son arrivée à la Mairie en Juin 1995, Guy Janvier (PS)  en a réduit les effectifs au stricte minimum, qui sont passés en six mois de  15 à 4/5 agents, car elle coûtait trop chére, et rédéfini ses missions  (priorité à l’ilotage, surveillance du stationnement, prévention, accompagnement des personnes âgées) en ayant souhaité la détacher de taches administratives : « Les PM doivent passer 95% de leur temps de travail dans la rue auprès des vanvéens pour mener à bien leur véritable mission : le travail de proximité ».  Résultats : vols, cambriolages, braquages petits délits, vandalisme, bagarres entre bandes se sont du coup multipliés provoquant de nombreux mécontentements, protestations des habitants du Plateau qui se sont intensifiés fin 1996/début 1997, polémiques entre l’opposition de droite et la majorité municipale de gauche. Guy Janvier a dû augmenter leur effectif à partir de 1997/98 jusqu’à 12 agents (6 agents assermentés, 4 agents de surveillance de la voirie et 8 agents de surveillance des espaces verts)  et à la ré-installer sur le Plateau dans son local actuel du 55 Rue J.Jaurés, à la fin de son mandat

    Dans son programme en 2001, Bernard Gauducheau avait inscrit : « Renforcement de la Police Municipale en complémentarité de la police nationale dotée de moyens humains et matériels permettant d’assurer une présence constante, une intervention rapide, ainsi qu’une surveillance accrue des sorties d’écoles ». Elle est ainsi passée à 21 puis 24 agents de proximité dont les agents dits de surveillance et les gardiens de square, a été équipé de gilets pare-balle, d’une nouvelle voiture (scenic Renault) et de VTT et scooters, d’un nouvel uniforme en décembre 2004 afin de bien les différencier des autres forces de sécurité etc....  « Le maire ne s’est pas donné les moyens d’une police municipale efficace, comme elle l’était sous le mandat de Didier Morin, présent 24H sur 24 sur le terrain, avec des résultats » notait un observateur averti qui ajoutait : « Ce n’est pas avec une police municipale présente de 9H à 16H qu’on réduira le sentiment d’insécurité. Mais plutôt avec une police municipale qui sorte de son bocal et qui soit présente sur le terrain à d’autres horaires ». 

    L’opposition municipale  ne s’y est pas trompé en proposant, pour le PS, de revenir à l’ilotage et la police de proximité, avec des rondes en soirée et le week-end -  « la municipalité peut avoir un rôle catalyseur », développer les caméras de vidéosurveillance « qui font partie du système de sécurité » car reliées au commissariat de police, ouvrir une antenne de la police municipale rue de Châtillon… alors que la majorité s’en tenait à « étendre la vidéo protection » et à « renforcer le partenariat entre la PM et la PN », c’est à dire la police municipale minimum.

  • BILAN D’UN MANDAT SUR LE CADRE DE VIE (SUITE) : PROTEGER LES HABITANTS ET LES PIETONS

    Vanves au Quotidien poursuit sa série d’articles sur le bilan de l’équipe municipale avant les Municipales de 2014, à partir de son programme municipal pour 2008-14,  axé autour de 3 grands objectifs : Vanves Agréable, Vanves Vivante et Vanves Solidaire. Dans le cadre de Vanves Agréable, l’un des objectif poursuivis était d’assurer un cadre de vie encore plus humain, plus convivial et plus beau au travers de 4 actions qui seront déclinés ses 3 prochains jours. Continuons par la protection et la sécurisation (en gras les objectifs, en clair ce qui a été réalisé ou non) qui a concerné tant la sécurité et la tranquilité des vanvéens que l’amélioration de la voirie

     

    GO, AVIATORS, GO !!

    UN CADRE DE VIE, ENCORE PLUS HUMAIN, PLUS CONVIVIAL, PLUS BEAU

    2) Portéger : le droit à la sécurité, premier droit du citoyen

    - Extension du réseau de vidéoprotection

    12 caméras de vidéo protection ont été mises en place depuis 2005.  

    - Renouvellement de l’opération tranquillité vacances

    Une opération menée chaque été par la préfecture et relayée par la ville grâce à la police municipale

    - Sécurisation des parkings publics

    La police municipale a en charge la surveillance des parcs de stationnement

    - Poursuite du plan de modernisation de l’éclairage public avec Arc de Seine puis GPSO

    Après un diagnostic effectué en 2009, la communauté d’agglomération (Arc de Seine puis GPSO) a lancé un plan quadriennal pour remplacer la majeure partie du parc lumineux par du matériel plus moderne et moins gournand en énergie avec des Led ou des diodes électroluminescence.  GPSO s’appuie sur un Partenariat Public Privé et sur un schéma directeur pour renouveler son patrimoine afin de réduire significativement sa consommation énergétique. Depuis 2010, plus de 15% du parc a été renouvelé, avec une baisse de la consommation électrique constatée de l’ordre de 40 % sur le matériel renouvelé. « Avant 2002, ce réseau d’éclairage n’avait fait l’objet d’aucune politique d’entretien et de renouvellement sérieuse pendant plusieurs décennies et il a fallu rattraper un retard considérable.Dès 2002 il a fallu travailler en urgence sur les sites qui menaçaient la sécurité publique avec le remplacement de candélabres dangereux. Toutes les réfections de voirie menées à Vanves ont également été accompagnées d’un renouvellement de l’éclairage public (Bleuzen, Fratacci, Sadi Carnot, République…). Plus récemment on peut citer la réfection totale de l’éclairage public dans les rues Cabourg, Arnaud, Gresset, Mansard, Clémenceau, Hoche, Potin, Sahors, Falret, Martinie, Pasteur… » indiquait le maire lors des réunions publiques. «  L’effort financier consenti par GPSO depuis trois ans avec le démarrage du schéma pluriannuel est de 1 100 000 euros et il a permis un gain énergétique de 40 % sur les équipements installés grace à la pose de lampes moins consommatrices en énergie ».

    - Protection des usagers de la voirie les plus vulnérables notamment les personne à mobilité réduite, les enfants en sortie d’établissement scolaire

    - Renforcement de la signalisation des passages piétons protégés

    La comune a favorisé les aménagements contribuant à offrir plus de places aux piétons  en ville  en élargissant les trottoirs, en réaménagement les place, en renforcant la signalisation des passages piétons protégés, en installant des barrières dites de Croix de Saint André sur les trottoirs …. Elle a commencé à installer des radars pédagogiques en 2009 pour inciter les automobilistes à lever le pied, le dernier l’ayant été rue Sadi Carnot au niveau du Théâtre car beaucoup de riverains se plaignaient que les véhicules accéléraient au niveau de la descente sur une voie où la vitesse est limitée à 20 km/h

    - Généralisation des zones 30 avec les aménagements adéquates

    3 « Zones de Rencontre » ont été aménagé depuis 2010  : Le mail Sadi Carnot entre la rue Jean Jaurés et la rue Antoine Fratacci, à l’occasion du réaménagement de cette rue qui traverse toute la commune. Le Centre Ancien en dehors de la rue de la République sur laquelle ont été aménagée deux ralentisseurs au nivea de l’église, où la circulation a été limitée à 30 km/h avec les rues Gaudray, de l’Eglise, Vieille Forge, Kléber, Louis blanc… Enfin les quartiers du PMS André Roche, c'est-à-dire Docteur Arnaud, Gresset,  Mansat-Hochen, de la gare/SNCF avec Coche-Briand-Clemenceau, de la mairie avec René Sahors(Guy Mocquet-Mary Besseyre, puis du Lycée avec Gabiel d’Estrée-Jullien-Baudoin, et Louis Darddenne à l’occasion de sion réaménagement 

    Il faut rappeller que  7 grands axes « 30 km/h » avaient été définis selon les prévisions de la Mairie,  qui sont déjà pour la plupart à sens unique pour certaines et qui permettront d’éviter les grands axes de circulation :  Chevalier de la Barre - d’Issy ;  Jean Baptiste Potin – Hoche - Clos Montholon ; Valentine Jacquet-Falret-Georges Clemenceau ;  Docteur Georges Delfosse – Aristide Briand ;  Louis Dardenne – Rebé Coche- Victor Basch – Verdun – Barbés avec la rue Paul Lefebvre ;  Mary Besseyre- Jullien ;  Yoll- Jean Jaurés – Gambetta ;  Marcel Martinie -  Pasteur