Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

SECURITE - Page 25

  • LORSQUE L’INSECURITE FRANCILIENNE REJAILLIT SUR VANVES

    L’explosion des chiffres de l’insécurité sur l’Ile de France fait débat. Ainsi, en l’espace d’un an (entre janvier 2012 et janvier 2013) le nombre des cambriolages en petite couronne a augmenté de plus de 40 % et la progression a atteint près de 60 % dans Paris intra-muros. Dans les transports, les vols à la tire dans le métro et le RER ont explosé : +58 % en moyenne en Ile de France.  « Les Franciliens ne sont plus tranquilles ni chez eux ni dans les transports. Depuis 6 mois les violences aux personnes, les cambriolages, les agressions dans le métro, le RER ou les trains de banlieue ont connu une progression spectaculaire, inédite dans notre région depuis 2000-2001. A un point tel que les responsables ne veulent plus officialiser les chiffres qui circulent … » constatent certains élus de droite en ajoutant : «  Chacun sent bien dans sa vie quotidienne qu’il ne s’agit pas  d’un sentiment d’insécurité  comme dirait Lionel Jospin, mais d’une véritable insécurité »

     

    Vanves n’est pas épargné. Depuis le début de l’année, il en a été pratiquement question tous les jours, avec notament ce point de fixation de la rue de Châtillon et de la résidence du logement Francilien qui en est l’illustration depuis l’été 2012, mais aussi l’immeuble de l’office HLM Dépatemental, Hauts de Seine Habitat de la rue Jean Baptiste Potin. Ils ont fait l’objet de deux réunions distinctes animées par le maire Bernard Gauducheau, son adjoint à la sécurité Laurent Lacomére et la commissaire de police de Vanves.  La rue de Chatillon a fait l’objet d’une réunion le 31 Janvier dernier à l’école Lemel durant laquelle plusieurs décisions, attendues depuis des mois,  ont été prises, à la suite de feux de poubelles, de vols à la roulotte, dégradations de véhicules, de halls et de caves. Pour Jean Baptiste Potin, la réunion s’est déroulée le 19 Février au Pavillon des Sports pendant plus de deux heures, à la suite d’un incendie de cave, d’un autre dans un ascenseur, et de trafics de drogue menés par 2 ou 3 familles connues de la police, surveillées et épièes…par des planques puisque la régle veut qu’on les prenne en flagrant délit… Il en est de même sur le Plateau depuis le début de l’année avec des voitures brûlées ou des pneus crevés dans les parkings notamment le week-end dernier (23 véhicules d’un coup)... L’ambiance se détériore depuis quelques temps à Vanves comme ailleurs, car des individus se croient tout permis, et n’ont peur de rien, jusqu’à défoncer les vitrines d’une boulangerie tenus par d’autres jeunes pour un refus, jusqu’à tuer des jeunes policiers de la BAC de Paris sur le Périph…sans coup frémir, à cause d’un excés d’alcool et de vitesse. A croire que la vie n’a plus de valeur. En tous les cas, c’est ce que l’on entendait dans les conversations des vanvéens hier au marché, chez un commerçant ou le café (du commerce).

     

    Ce qui donnait du grain à moudre aux élus de cdroite : «  Aprés des années de baisse avec Nicolas Sarkozy l’insécurité devient un nouveau un élément récurrent de la vie des franciliens. Certes Manuel Valls multiplie les discours martiaux et les circulaires, mais sa politique est en permanence nié par celle de la Garde des Sceaux et de l’ensemble du gouvernement : remise en cause des centres de rétention, abandon du programme de construction des prisons, remise en cause des peines planchers … » constatait par exemple Roger Karoutchi, Sénateur UMP des Hauts de Seine. « Il est temps que le Ministre de l’Intérieur donne les résultats détaillés dans les transports et sur la voie publique. Il est surtout temps qu’un plan d’urgence sur la sécurité en Ile de France soit établi avec le renforcement des effectifs de la police des transports, des effectifs de la Préfecture de Police de Paris, et la fin des mesures judiciaires qui rassurent plus les délinquants que les victimes ». 

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Lorsqu’un vert dérape lors d’un vif débat sur la vidéoprotection

    Le Blog de Vanves revient cette semaine sur le Conseil Municipal du 6 Février qui a étudié de nombreux dossiers importants comme la sécurité et la prévention, avec la question de Valérie Mathey (PS) sur les incidents qui seccouent depuis 9 Mois la rue de Châtillon et les suites de la réunion publqe du 31 Janvier 2013.

     

    Ainsi le Conseil municipal a autorisé le maire à faire toute demande de subvention de subvention pour financer la vidéoprotection dans les rues de Vanves. Dix caméras ont été installées depuis 2005 sur la voie publique : placces de la République, du Président Kennedy, rues Auguste Comte, Jean Jaurés, Carrefour Albert legris, rues Dardenne, Falret et au  Fun Park. Une onziéme caméra a été installé à l’angle des rues de la République et Dardenne, à la suite de plusieurs actes de vandalismes commis sur les vitrines de certains commerces de ce secteur et ede regroupements de personnes perturbant la tranquillité du quartier. « Nous vous avons demandé une évaluation de la vidéoprotection qui n’est qu’un outil qui doit s’additionner à d’autres  dispositifs » a réagit Valérie Mathey (PS) en demandant « combien d’actes de délinquance ont pu être empêché » tout en insistant. « Ce sont des caméras pour voir ce qui se passe. Surtout lorsqu’il y a des fautes graves. Elles font fuir les délinquants » a tenté d’expliquer Laurent Lacomére (UMP) maire adjoint chargé de la sécurité. « On peut très bien évaluer. Cela se fait dans d’autres villes » a surenchérit Jean Cyril Le Goff (PS). Du Coup, Pierre Toulouse (EELV) s’est énervé et a dérapé : « Pour que cela soit vraiment efficace, on pourrait mettre des armes à feu à côté des caméras. Allez jusqu’au bout de vos idées ! » - « La vidéoprotection est un outil de haute technologie qui ne permet pas d’avoir une évaluation scientifique. Mais nous avons réussi à faire cesser certains actes, vols, dégradations. Mais cela reste ponctuel » a ajouté Bernard Gauducheau (UDI).  

     

    Dans le même temps, le conseil municipal a fait une demande de subvention de 67 300€ pour le financement des actions de présention de la délinquance au conseil Général des Hauts de Seine comme chaque année. Des actions de prévention réalisées par ESCAL, le pôle Jeunesse 16/25 ans, le service de l’éducation et de la prévention Santé : « La bourse au permis de conduire » (2800€) ; « la formation générale au BAFA » (1500 €) ; « Je(ux) jeunes citoyens- le labo des sciences (10 000 €) qui sont une réflexion sur les notions de citoyenneté, de démocratie, de la place des institutions, la portée des régles et de la loi à partir de jeux collectifs ; « Coup de pouce «  (10 000€) qui est une aide aux devoirs personnalisée d’enfant en élémentaire ; « Coup de pouce CLE » (5000 €) qui est un suivi individualisé par groupe de 5 éléves de CP repérés en difficulté d’apprentissage de la lecture ;  « Club santé (50000 €) ; « Jeux dangereux » (5000 €) ; « Club 11/17 ans » (10 000 €) qui est une nouvelle action ; « soutien à la parentalité » (8000 €) ; « Organisation de mini-séjours et en semi autonmie » (4500€) pour les 11/17 ans ; « Pôle création  nu^érique «  (1000 €), « interventions en milieu scolaire » (2500 €) avec des ateliers de prévention et de sensiblisation au bon usage usage d’Internet au sein des établissements scolaires ».  

  • VANVES FACE AUX INCIVILITES DE LA RUE DE CHATILLON : 9 mois pour agir aprés avoir laisser pourrir ?

    Parmi les trois questions orales posées à la fin du conseil municipal de Mercredi soir, l’une d’entre elle, posée par Valérie Mathey (PS) concernait les incivilités du bas de la rue de Chatillon où les dégradations de véhicules, les feux de poubelles, le rassemblement dans les halls d’immeubles jusque tard dans la nuit, les cambriolages se sont multipliés depuis l’été dernier. Elle souhaitait connaître, suite à la réunion d’information organisée voilà une semaine, avec le locataires, le bailleur social et la commissaire de police, les mesures que la ville comptait prendre pour assurer la tranquillité et la sécurité des riverains.

     

    « Depuis mars 2012, des actes de délinquance ont été commins aux abords de l’école Lemel et de la résidence Normandie (du Logement francilien) : Des feux de poubelles, vols à la roulotte, dégradations de véhicules, dégradations des halls et caves de la résidence…Puis, cette situation s’est détériorée ave l’arrrivée de l’hiver où les fauteurs de troubles se sont réfugiés à l’intérieur de la résidence et ont squatté des halls tout en les dégradant (tags, tapages nocturnes, dégradations des lampes, des escaliers, détritus…) en insultant et en menaçant  les locataires de la résidence qui leur demandaient de partir ou de faire moins de bruit. Le Logement Francilien avait anticipé en Décembre 2012 en engageant 2 maitres-chiens afin que ces derniers patrouillent dans mla résidence pendant plusieurs nuits. Or, pour des raisons budgétaires, ce dispositif de gardiennage, n’a pu être pérénnisé » a constaté dans un premier temps Laurent Lacomére, maire adjoint chargé de la sécurité dans sa réponse.

     

    «  La semaine dernière, le Logement Francilien a divisé les caves en mettant des portes blindées entre chaque parcelle de la résidence et a mis en placedes pass Vigik afin de sécuriser davantage les entrées. Le maire a sollicité le Logement Français pour engager des travaux de sécurisation de la résidence. Parallélement, la police municipale patrouille tous les jours dans le secteur. La police nationale a intensifié ses patrouilles, effectue des contrôles d’identités de manière systématique et verbalise en cas d’infraction (cependant, cela reste du cntraventionnel pour tapage nocturne). Plusieurs contrôles de stupéfiants ont été réalisés » a-t-il indiqué dans un second temps  en revenant sur les décisions prises à la suite de la réunion du 31 janvier : La comune renforcera encore ses patrouilles de police municipale. La police nationale intensifiera également sa présence et ses patrouoilles, notamment la nuit, en opérant des contrôles complets, notamment dans les étages et les caves. Le logement Francilien mettra en place davantage de contrôle d’accés en limitant les entrées extérieures par des dispositifs adaptés. Les locataires et leurs associations n’hésiteront pas  à porter plainte contre les fauteurs de troubles