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SECURITE - Page 25

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LE MAIRE ASSUME LE CHOIX D’UNE POLICE MUNICIPAL "RIKIKI"

    Du fait du report de 4 délibérations sur lesquelles le conseil municipal devait donner son avis (CDT, PDU, SRCAE, PPA), la séance a été écourtée et n’a pas durée plus de deux heures. Ce qui a été bien accueilli par les passionnés du football qui n’ont pas râté le match Porto-PSG mercredi soir. Les 15 délibérations n’ont guére suscité de débat sauf la convention de coordination entre les forces de police nationale et municipale à Vanves pour la période 2012-18.

     

    Cette convention formalise les modalités de cette  coordination, la nature et les lieux des interventions des agents de la police municipale. 8 articles de cette convention détermine la nature et les lieux d’interventions de la police municipale (PM) : Elle assure ainsi la garde statique des bâtiments communaux, la surveillance des groupes scolaires lors des entrées et sorties des écoliers, des marchés, des fêtes et cérémonies, de certaines manifestations récréatives ou culturelles, de la circulation et du stationnement des véhicules sur les voies publiques et parcs de stationnement. Elle effectue des contrôles radars, routiers, constate des infractions, participe à l’opération tranquillité vacances…

     

    Ainsi, selon le rapport d’activités 2011 des services de la Mairie, la PM a, ainsi en 2011,  mis 16 097 PV au stationnement payant, 2084 au stationnement gênant, 21 PV pour infractions au code de la route, menée 29 opérations radar, fait enlever 301 véhicules en infractions et 63 véhicules ventouses, immobiliser 2 et découvetrt 1 véhicule volé. Elle a délivré 1131 cartes de résidents et 172 Cartes de professionnels. Elle a assurée la surveillance de 110 appartements dans le cadre de l’opération Tranquillité vacances, une présence lors de 4 cérémonies et commémorations, et 8 manifestatioons diverses

     

    5 articles de cette convention  formalise les modalités de la coordination : Réunion mensuelle entre les responsables des forces de sécurité de l’Etat de la police municipale en présence du maire et de son adjoint chargé de la sécurité, échanges d’informations sur les modalités pratiques des missions respectives, des missions communes ou complémentaires de la police municipale… notamment dans la surveillance des squares et parcs de la ville (PM et ASEV), pour le pilotage des dispositifs de vidéosurveillance, sur les personnes disparues, véhicules volés,  sachant qu’une évaluation annuelle est effectuée chaque année de cette convention lors de la réunion du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquanced (CLSPD). Enfin, le responsable de la PM doit informer le commissariat du nombre d’agents de police  municipale, et de ceux qui sont armés avec le type d’armes. A Vanves, la PM est autorisé au port d’armes de 6éme catégorie (matraques de type « bâton de défense » ou « tonfa » et bombes lacrymogénes) et de 7éme catégorie (flashball).

     

    Claudine Charfe (PC)  n’a pas voté cette délibération parce que la police municipale de Vanves est autorisée au port d’armes et à  cause de la vidéosurveillance qu’elle récuse.  Pierre Toulouse (EELV) s’est interrogé sur le port d’armes. Le maire a précisé que ne sont autorisés qu’un certain type d’armes, pas toutes, sur la base d’armes dissuasives. Et les agents de police municipale reçoivent des formations régulières. Lucile Schmid (EELV) a demandé « s’il s’agissait d’une convention type ou contenait elle des spécificités à Vanves ? En quoi y avait il durcissement ? » - « Rien n’a changé par rapport à la précédente convention. La Police Nationale s’est dégagée des sorties écoles. Et chaque ville connait des situations particulières. Nous n’avons pas repris toutes les dispositions de la loi » a répondu Laurent Lacomére. Fabian Estellano (PS) a souhaité que la police municipale ait des horaires plus étendus : « Que fait on lorsqu’elle assure les sorties d’écoles et qu’on lui demande, par ailleurs, d’intervenir ? ». Jean Cyril Le Goff a surenchérit en demande que la PM assure une permanence le samedi (matin).  

     

    Bernard Gauducheau a confirmé son choix d’une PM relativement restreinte « si on l’a compare à d’autres communes, pléthoriques chez certaines, absentes chez d’autres. On ne peut que regretter que les effectifs soient fluctuants. Je n’ai pas envie, ni les moyens d’avoir à Vanves une PM comme dans d’autres villes. On s’est limité à une petite équipe qui ne devait pas être censée intervenir sur les missions de la Police Nationale. Sans parler du recrutement des agents de police municipaux qui n’est pas simple (pour trouver un bon candidat ». A ce moment là, Jean Cyril Le Goff n’a pas manqué  de faire remarquer au maire « qu’il devrait se réjouir de voir Monsieur Valls augmenter les effectifs de police » - « Et bien nous verrons car nous attendons un renforcement des effectifs au commissariat de Vanves ».

     

    Enfin, ce conseil municipala acté l’acquisition de procés-verbaux électronique pour remplacer les carnets de timbres-amendes. Ainsi grâce à ce dispositif de dématérialisation, les données de l’infraction sont télétransmises directement au Centre National de traitement des amendes à rennes qui envoie, grâce à la carte grise du végicule en nfraction, l’avis de contravention directement à l’automobiliste. Seul un avis de contravention sera apposée sur le pare-brise du véhicule. Il parait que ce n’est obligatoire. Mais la ville de Vanves a demandé que ce soit le cas. L‘achat du matériel devrait coûter à la ville, 10 000 €. Lucile Schmid (EELV) n’est pas convaincu que « l’on soit mieux traité avec cette dématérialisation des PV ».

  • VANVES ET L’INSECURITE : 51,6% DES VANVEENS AURAIENT ILS PEUR COMME LES FRANCILIENS ?

    Le sentiment d’insécurité sociale et sécuritaire serait en augmentation en Ile de France de +6,4%. C’est l’un des éléments marquants de la nouvelle enquête de « victimisation et sentiment d’insécurité en Ile de France » (Note Rapide n°588 – Février 2012)  réalisé par l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France depuis 2001 tous les deux ans. Ainsi la remontée du sentiment d’insécurité sociale (pauvreté et chômage) inquiète bien plus les Franciliens que la préoccupation « sécuritaire » elle même. « Globalement, sentiments d’insécurité sociale et sécuritaire touchent 57,5% des personnes interrogées, sans toutefois retrouver leur niveau de 2001 (68,2%) » notent les auteurs de cette enquête qui permet de faire le point sur les évolutions de la dernière décennie.

     

    « Dans le détail, la préoccupation « sécuritaire » remonte à 18,0% en 2011, contre 12,6% en 2009 (39,2% en 2001). Concernant la peur personnelle, la tendance est aussi à la hausse entre 2009 et 2011 : 51,6% des Franciliens interrogés disent avoir peur en 2011 contre 48,3% en 2009. Cette hausse se retrouve tant pour la peur ressentie dans leur quartier, le soir, que dans les transports en commun. À une différence tout de même : si la peur dans le quartier, le soir, reste, malgré cette hausse, bien moins répandue qu’en 2001 (23,9% contre 29,1%), il en va différemment pour celle dans les transports en commun. La peur au domicile paraît, quant à elle, rester à un niveau relativement stable : la proportion de Franciliens concernés oscille entre 7,8% (plus bas niveau en 2009) et 9,2% (en 2003). Elle atteint 8,7% en 2011 ».

     

    Cette enquête réalisée en janvier/Février 2011 auprés de 10 500 Franciliens âgés de 15 ans et +,  montre une recrudescence de certaines nuisances. Néanmoins, il ressort que la situation, en une décennie, s’est globalement améliorée dans le quartier des enquêtés, notamment pour ce qui est du problème des bandes de jeunes (24,9% citent ce type de nuisances contre 28,5% en 2001) et des actes de vandalisme (25,5% contre 32,0%). Et si plus d’un Francilien sur deux évoque des nuisances en 2011 (58,4%), la population régionale reste tout de même globalement satisfaite de son quartier : 85,0 % le considère « pas loin de tout», 91,1% « agréable à vivre » et 89,6% « sûr ». Enfin, si les Franciliens interrogés jugent plus souvent insuffisante la présence policière, voire inexistante qu’en 2009 (40,6% contre 37,1%), cela reste toutefois beaucoup mieux qu’en 2001 (47,7%).

     

    Cette enquête confirme la baisse des victimations : « La proportion de Franciliens interrogés déclarant avoir été victimes au moins une fois en 2008, 2009 ou 2010 d’une atteinte les concernant (vol ou agression) ou visant le ménage dans lequel ils vivent (vol, dégradation ou destruction concernant un véhicule ou cambriolage) est descendue à 43%, soit près de dix points de moins qu’en 2001. La baisse des atteintes envers les biens des ménages continue en 2011 : 34,9% des ménages en sont victimes contre 47% dans l’enquête de 2001. Concernant les cambriolages, il ressort que 8,1% des ménages interrogés déclarent en avoir été victimes au moins une fois en 2008, 2009 ou 2010. Ils étaient 9,5% en 2001 ».

     

    Evidemment, beaucoup de vanvéens ne se retrouveront pas dans cette enquête, notamment par rapport aux points de fixations actuels, auquel veille attentivement la commissaire de Vanves avec son équipe comme elle l’a expliqué lors de l’une dernière réunion publique de quartier de l’automne 2011 : le regroupement de jeunes dans le haut de la rue de châtillon, et depuis quelques mois, la cité Jean Baptiste Potin avec ses trafics qui s’étendent jusqu’à la place Kennedy, et ses vols ou tentatives de vils (de deux roues) , à cause de quelques individus qui vont pourrir la tranquillité de ce quartier, avant de dégrader son ambiance,  si rien n’est fait. En tous les cas, certains de ses habitants commencent à avoir peur !

  • MAIRE ET SENATEUR DE VANVES ENSEMBLE A l’INAUGURATION DU SIEGE DE LA GENDARMERIE TOUT PRES DU CLOS MONTHOLON

    Pour faire mentir leurs opposants qui cherchent toujours la moindre petite faille entre NC et UMP,  surtout que les deux groupes au conseil municipal signent maintenant une tribune différente dans Vanves Infos, Bernard Gauducheau et Isabelle Debré sont arrivés et repartis ensemble du gymnase Alain Mimoun où se déroulait hier matin, le discours de Nicolas Sarkozy après l’inauguration du siége de la Gendarmerie prés du Fort d’Issy et du clos Montholon. Comme leurs 30 autres collégues du NC et de l’UMP, ils en sont ressortis ragaillardis expliquant « qu’il faut le garder ! », alors que les gendarmes étaient plus circonspects, même si le président de la République s’est livré à un véritable exercice de calinothérapie vis-à-vis de 900 d’entre eux présents.   

     

    Nicolas Sarkozy n’a évidemment pas annoncé sa candidature hier matin, alors que les médias étaient très présent pour ce déplacement dans son fief altoséquanais mais il n’en pas moins dressé un bilan de son action en matière de sécurité…comme tout président candidat. « Ce n’est pas le lieu, ni le jour. Il n’y a pas très longtemps à attendre » confiait le sénateur Karoutchi (UMP) aux journalistes. Tout le clan UMP et NC sarkozystes était présent, maires et parlementaires, Isabelle Debré étant la seule femme du carré des élus placé devant le pupitre présidentiel, avec un élu des Alpes Maritimes, Eric Ciotti, le monsieur sécurité de l’UMP,  et même un sénateur vert : André Gattolin (EELV) qui était le seul représentant de l’opposition à être présent « N’oubliez pas que je suis sociologue » confiait il. Et le chef de l’Etat n’en a pas dit mot même s’il a été sollicité à plusieurs reprises par les nombreux journalistes présents « Si je vous le dis, vous ne viendrez pas demain ! » a-t-il répondu à l’un d’entre eux.  « M. le président, vous pouvez nous donner un signe? » a tenté un autre sans succés : « demandez à la gendarmerie ! »

     

    « Ce bâtiment est tout un symbole. 7 ans après la décision de le construire, nous sommes réunis pour le visiter. 10 ans après l’annonce que j’avais faîte de réunir les forces de sécurité de notre pays au sein d’un même ministère, celui de l’intérieur que je dirigeais à l’époque, nous sommes réunis pour inaugurer la direction générale unifiée que la Gendarmerie attendait depuis plus de 50 ans. La DGGN dispose désormais d’un outil de travail moderne répondant à toutes les exigences  de sa mission : concevoir et diriger la politique de sécurité quotidienne des 32 millions de français qui vivent dans sa zone de compétence etr faire vivre le réseau des 32 000 implantations territoriales que vous représentez ici, aujourd’hui, dans toute sa diversité de vos grades et de vos fonctions » a  déclaré le chef de l’Etat  après avoir visité une partie des nouvelles installations de la DGGN :  47.300 m² de bâtiments  constitué de bureaux, d’un centre de conférence, d’une créche, d’un hôtel, d’un restaurant, d’un service médical et d’un complexe sportif, exemplaire en matière de performance environnementale : « Ainsi les besoins en eau chaude de l’hôtel sont couverts par des panneaux solaires thermiques, 6000 m2 de terrasses végétales ont été installés, des bassins de rétention permettent  la récupération des espaces verts et la mise en place d’équipements hydroéconomes permettent d’économiser 30% d’eau potable » expliquait André Santini qui a coupé le ruban tricolore et dévoilé la plaque inaugurale avec le Président de la République.

     

    Celui-ci s’est livré à un véritable exercice de calinothérapie des gendarmes en rappelant les réformes fondamentales engagés depuis 10 ans tant au niveau des structures que de leurs statuts et de leurs moyens (développement des moyens modernes de constatation, d’analyse couplé avec des outils tel que le Fichier National d’analyse des Empreintes Génétiques), en  les remerciant de leur implication chaque jour sur le terrain grâce à laquelle l’insécurité et la délinquance reculent… A tel point que les Hauts gradés qui l’ont accompagné jusqu’à son véhicule lorsqu’il a quitté le gymnase, ironisaient entre  eux « moi y’en a beaucoup vouloir aimer ! » - « Mais en attendant je m’inquiète pour notre budget ! ». Il n’en a pas moins profité pour dresser un bilan rapide de sa politique  de la sécurité qui s’est amélioré grâce à ces réformes : « Depuis 2002, la délinquance  reculé de 16,5% »…. « le nombre de personnes mises en cause a progressé de 29,3%. »… « le taux d’élucidation est passé de 26,2% à 38,6%. Il est même de 43,1% pour la gendarmerie » a-t-il indiqué en n’oubliant pas la lutte contre l’insécurité routière : « En 10 ans, le nombre d’accidents a baissé de 38% et celui des tués de près de 50%. 32000 vies ont été ainsi épargnées »… « Mon devoir est de maintenir le cap de la fermeté » qui a permis de passer « pour la première fois en 2011 sous le seuil des 4000 tués sur les routes alors qu’il était supérieur à 7600 en 2002 »… « Ces progrés dont les français n’ont pas suffisamment conscience, nous les devons en grande partie grâce à vous ! » a-t-il terminé.