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SECURITE - Page 23

  • BILAN D’UN MANDAT SUR LE CADRE DE VIE (SUITE) : PROTEGER LES HABITANTS ET LES PIETONS

    Vanves au Quotidien poursuit sa série d’articles sur le bilan de l’équipe municipale avant les Municipales de 2014, à partir de son programme municipal pour 2008-14,  axé autour de 3 grands objectifs : Vanves Agréable, Vanves Vivante et Vanves Solidaire. Dans le cadre de Vanves Agréable, l’un des objectif poursuivis était d’assurer un cadre de vie encore plus humain, plus convivial et plus beau au travers de 4 actions qui seront déclinés ses 3 prochains jours. Continuons par la protection et la sécurisation (en gras les objectifs, en clair ce qui a été réalisé ou non) qui a concerné tant la sécurité et la tranquilité des vanvéens que l’amélioration de la voirie

     

    GO, AVIATORS, GO !!

    UN CADRE DE VIE, ENCORE PLUS HUMAIN, PLUS CONVIVIAL, PLUS BEAU

    2) Portéger : le droit à la sécurité, premier droit du citoyen

    - Extension du réseau de vidéoprotection

    12 caméras de vidéo protection ont été mises en place depuis 2005.  

    - Renouvellement de l’opération tranquillité vacances

    Une opération menée chaque été par la préfecture et relayée par la ville grâce à la police municipale

    - Sécurisation des parkings publics

    La police municipale a en charge la surveillance des parcs de stationnement

    - Poursuite du plan de modernisation de l’éclairage public avec Arc de Seine puis GPSO

    Après un diagnostic effectué en 2009, la communauté d’agglomération (Arc de Seine puis GPSO) a lancé un plan quadriennal pour remplacer la majeure partie du parc lumineux par du matériel plus moderne et moins gournand en énergie avec des Led ou des diodes électroluminescence.  GPSO s’appuie sur un Partenariat Public Privé et sur un schéma directeur pour renouveler son patrimoine afin de réduire significativement sa consommation énergétique. Depuis 2010, plus de 15% du parc a été renouvelé, avec une baisse de la consommation électrique constatée de l’ordre de 40 % sur le matériel renouvelé. « Avant 2002, ce réseau d’éclairage n’avait fait l’objet d’aucune politique d’entretien et de renouvellement sérieuse pendant plusieurs décennies et il a fallu rattraper un retard considérable.Dès 2002 il a fallu travailler en urgence sur les sites qui menaçaient la sécurité publique avec le remplacement de candélabres dangereux. Toutes les réfections de voirie menées à Vanves ont également été accompagnées d’un renouvellement de l’éclairage public (Bleuzen, Fratacci, Sadi Carnot, République…). Plus récemment on peut citer la réfection totale de l’éclairage public dans les rues Cabourg, Arnaud, Gresset, Mansard, Clémenceau, Hoche, Potin, Sahors, Falret, Martinie, Pasteur… » indiquait le maire lors des réunions publiques. «  L’effort financier consenti par GPSO depuis trois ans avec le démarrage du schéma pluriannuel est de 1 100 000 euros et il a permis un gain énergétique de 40 % sur les équipements installés grace à la pose de lampes moins consommatrices en énergie ».

    - Protection des usagers de la voirie les plus vulnérables notamment les personne à mobilité réduite, les enfants en sortie d’établissement scolaire

    - Renforcement de la signalisation des passages piétons protégés

    La comune a favorisé les aménagements contribuant à offrir plus de places aux piétons  en ville  en élargissant les trottoirs, en réaménagement les place, en renforcant la signalisation des passages piétons protégés, en installant des barrières dites de Croix de Saint André sur les trottoirs …. Elle a commencé à installer des radars pédagogiques en 2009 pour inciter les automobilistes à lever le pied, le dernier l’ayant été rue Sadi Carnot au niveau du Théâtre car beaucoup de riverains se plaignaient que les véhicules accéléraient au niveau de la descente sur une voie où la vitesse est limitée à 20 km/h

    - Généralisation des zones 30 avec les aménagements adéquates

    3 « Zones de Rencontre » ont été aménagé depuis 2010  : Le mail Sadi Carnot entre la rue Jean Jaurés et la rue Antoine Fratacci, à l’occasion du réaménagement de cette rue qui traverse toute la commune. Le Centre Ancien en dehors de la rue de la République sur laquelle ont été aménagée deux ralentisseurs au nivea de l’église, où la circulation a été limitée à 30 km/h avec les rues Gaudray, de l’Eglise, Vieille Forge, Kléber, Louis blanc… Enfin les quartiers du PMS André Roche, c'est-à-dire Docteur Arnaud, Gresset,  Mansat-Hochen, de la gare/SNCF avec Coche-Briand-Clemenceau, de la mairie avec René Sahors(Guy Mocquet-Mary Besseyre, puis du Lycée avec Gabiel d’Estrée-Jullien-Baudoin, et Louis Darddenne à l’occasion de sion réaménagement 

    Il faut rappeller que  7 grands axes « 30 km/h » avaient été définis selon les prévisions de la Mairie,  qui sont déjà pour la plupart à sens unique pour certaines et qui permettront d’éviter les grands axes de circulation :  Chevalier de la Barre - d’Issy ;  Jean Baptiste Potin – Hoche - Clos Montholon ; Valentine Jacquet-Falret-Georges Clemenceau ;  Docteur Georges Delfosse – Aristide Briand ;  Louis Dardenne – Rebé Coche- Victor Basch – Verdun – Barbés avec la rue Paul Lefebvre ;  Mary Besseyre- Jullien ;  Yoll- Jean Jaurés – Gambetta ;  Marcel Martinie -  Pasteur 

  • Sécurité des commerces et de services de proximité : Le Maire de Vanves défend une « impérieuse nécessité d’agir »

    L’un des temps forts de la session du Conseil Régional de Jeudi et Vendredi dernier a été le débat sur la proposition faite par le groupe UMP de renforcer la sécurité des commerces et des services de proximité. Bernard Gauducheau, maire et conseiller régional de Vanves,  qui siége au Conseil Régional mais préside aussi une commission à l’AMIF (Association des Maires de l’Ile de France) consacrée au commerce et à l’artisanat, est intervenu dans le débat au nom du groupe UDI pour apporter son soutien à l’initiative prise par le groupe UMP qui a été rejeté par la majorité PS/PC/EELV/PG qui les a accusé « d’instrumentalisation politique d’un fait divers ». Mais il sera intéressant de voir les suites que pourrait y donner une association comme l’AMIF, avec Bernard gauducheau dont la ville est en plein "Mois du Commerce".

     

    Le constat dressé par le groupe UMP, grâce à des chiffres officiels, est sévère : En 2011, les commerçants franciliens ont été victimes de 833 vols à main armée (2 commerçants agressés chaque jour), et de 7 259 cambriolages (20 commerçants cambriolés chaque jour). La tendance serait à la hausse ces douze derniers mois avec +8,4% des vols à main armée contre les commerces selon les chiffres de l’ONDRP. L’observatoire pour la sécurité des médecins a enregistré 217 déclarations d’agression en IDF en 2012 avec une recrudescence forte des actes constatés à Paris (+24%) et dans les Hauts de Seine (+55%). « Cette insécurité trouble gravement l’ordre public. Elle pèse lourdement sur le lien social dans de nombreux quartiers d’IDF et particulièrement dans les quartiers qui sont déjà en proie aux plus graves difficultés sociales. Selon une étude de l’EPARECA ( Etablissement Public d’aménagement  et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux) les quartiers prioritaires de la politique de la ville ne compteraient que 11,4 commerces pour 10 000 habitants, soit trois fois moins que le reste de la France. Plus grave encore, un tiers de ces commerces rencontraient de graves difficultés commerciales et menaceraient de mettre la clé sous la porte » » indique le groupe UMP qui défendait lors de cette session du Conseil Régional une proposition sur « la sécurisation des petits commerces et des services de proximité ».

     

    Il en a fait son nouveau cheval de bataille depuis la Rentrée 2013 : « Une telle situation est inacceptable. Elle menace très directement la pérennité des commerces et de services indispensables aux habitants et par voie de conséquence les emplois liés à ces activités et le vivre ensemble. A ce titre l’intérêt à agir de la Région dans ce domaine est manifeste. Refuser d’agir c’est accepter de facto que des territoires entiers de l’IDF soient relégués et que leurs habitants soient exclus de l’accès aux commerces et aux services, notamment de santé, de première nécessité. Or actuellement, l’action de la Région, en cette matière, n’est clairement pas à la hauteur des enjeux »… « même si un dispositif  a été adopté pour aider les professionnels de santé à financer la sécurisation de leurs locaux »,  jugé par l’UMP  « limité tant au niveau budgétaire qu’aux cabinets concernés ». Tout comme pour le programme de sécurisation des équipements commerciaux  dont « la ligne budgétaire n’a été abondé que de 554 000 € depuis 2005 (61 500 € par an) » : « L’action de la Région dans ce domaine est totalement insuffisante » selon l’UMP qui accuse la majorité régionale PS/PC/EELV/PG « d’abandonner purement et simplement – et sans réellement le dire – cette politique ».

     

    Un constat partagé par l’UDI selon Bernard Gauducheau qui a parlé « d’impérieuse nécessité d’agir » en insistant  sur deux points : Travailler en étroite collaboration avec la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie (CCI) Paris Ile de France (Paris IDF)  et les Chambre de métiers car « elles ont une réelle expertise en ce qui concerne le soutien à la sécurisation des petits commerces et es services de proximité » ; Cibler les petits commerces et les services de proximité qui « implique une diversité des dispositifs mis en œuvre : Vidéosurveillance mais aussi formation sur la prévention sécurité des commerçants, mise en œuvre d’aménagements techniques (caisses automatiques, éclairages adaptés, alarmes, vitrines, portes anti effraction…. ». Le Groupe UMP proposait de mettre en place une aide au financement des dispositifs de sécurisation des petits commerces et des services de proximité, en lien avec la CCI Paris IDF : « Il convient de soutenir les activités à la fois les plus indispensable, les plus exposées au risque délinquant et dont l’équilibre économique est le plus fragile, ne permettant pas à l’exploitant de financer lui-même intégralement sa propre sécurisation ». Et notamment ceux « qui sont le plus confrontés au risque délinquant et le plus menacés dans leur survie économique situés dans les ZUS et les ZFU en portant le soutien régional de 50% à 80% de la dépense éligible ». Des propositions rejetées par la majorité régionale qui reprochait à son opposition de profiter de l’affaire du bijoutier de Nice, et « d’instrumentaliser un fait divers comme en a l’habitude l’UMP Sarkozyste »  

  • 55,5% DES HABITANTS DE VANVES SE SENTIRAIENT ILS EN INSECURITE COMME LES FRANCILIENS ?

    Ce n’est pas le sentiment général  à Vanves, en dehors de certains sites bien précis, où les faits de délinquance sont récurrents en fonction des périodes.  La 7éme enquête « victimisation et sentiment d’insécurité » réalisée tous les deux ans par la Région, montre que 55,5 des franciliens interrogées se sentent en insécurité. Ils étaient 57,5% en 2011. Cette enquête menée par l’IAU IDF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de l’Ile de France) auprès de 10 500 franciliens interrogés par TNS Sofres entre Janvier et Février 2013, est la seule en France réalisée à l’échelle d’une Région. Par son ancienneté et sa constance (même questionnaire et même mode de recueil au fil des enquêtes), elle permet de mesurer le sentiment d’insécurité et les atteintes dont cette population est victime et d’en suivre les évolutions au fil du temps. Ses résultats rendus publics pendant les vacances d’été sont passés inaperçus alors que la sécurité revient dans le débat public à quelques mois des élections municipales même si elle n’apparaît pas dans les premières préoccupations des franciliens. Et cette enquête 2013 montre plusieurs choses intéressantes  :

     

    13,7% des enquêtés placent la délinquance en tête des priorités assignés au gouvernement contre 18% en 2011 (39,2% en 2001 lors de la 1ére enquête), alors de 56,5% considèrent que le gouvernement doit agir en priorité contre le chômage (46,4% en 2011 et 24,6% en 2001). « Ainsi la préoccupation sécuritaire perd 4 points entre 2011 et 2013 et s’approche du plus bas taux enregistrée depuis 2001(12,6% en 2009). Portée par la hausse du chômage, la préoccupation pour l’insécurité sociale est plus affirmée : pauvreté en emploi sont cités à 82% soit la plus forte proportion observée depuis la première enquête (50,5%) » indique t-on à l’IAU IDF.

     

    51% déclarent avoir peur au moins de temps en temps chez eux, dans le quartier le soir, ou dans les transports en commun (51,6% en 2011 et 53,8% en 2001). La peur au domicile touche 8,9% des enquêtés, celle-ci restant stable depuis 2001. La peur dans le quartier le soir est en net recul : 22,8% en 2013 contre 29,1% en 2001. Ainsi les franciliens restent globalement satisfait de leur cadre de vie au fil des enquêtes : 91,1% trouvent leur quartier agréable à vivre en 2013 et 90,1% considèrent qu’il est sûr. Ils sont moins nombreux à déclarer des nuisances dans leur quartier (55,2% en 2013) par rapport à la première enquête (63,8% en 2001).

    « Par rapport à 2011, ils se plaignent particulièrement moins d’un voisinage bruyant, de la présence de bandes de jeunes gênantes ou du mauvais entretien de leur quartier. De plus, la proportion de personnes estimant que la police n’est pas assez présente, voire inexistante dans leur quartier, est en baisse : 38,4% en 2013, 40,6% en 2011, 47,7% en 2001 ».

     

    43,7% des franciliens craignent d’être agressé ou volé dans les transports en commun (45,5% en 2011). Le classement des modes de transports en fonction de la crainte qu’ils inspirent ne varie pas depuis la première enquête : Le RER demeure le mode de transport où la peur est la plus vive (36,1%) suivi par le métro (30,5%), le train (26,5%), le bus (19,7%) et le tramway (11,7%)

     

    46,9% ont subi au moins une fois, une agression, un vol personnel (ou tentative) ou une atteinte  ou tentative) envers un bien appartenant à leur ménage  contre 43% en 2011. Cette proportion est en progression mais bien en deça  des plus hauts taux observés en 2001 (53,4%) et 2007 (52,7%). Si l’on entre dans le détail, 15,1% des enquêtés déclarent avoir subi une atteinte personnelle sur les 3 dernières années, 8,5% un vol ou une tentative (5,6% en 2011). Il apparaît que les femmes sont plus exposées (9%) que les hommes (7%), les moins de 40 ans sont particulièrement touchés, les parisiens en sont davantage victimes. Un quart des faits (26%) sont des tentatives. Ils ont principalement lieu dans les transports en commun (62%) ou les lieux de loisirs, l’argent avec les montres et les bijoux constituent la catégorie d’objets la plus recherchée (44% des affaires concernés) suivis par les portables et les ordinateurs (39%), à quasi égalité avec les cartes de crédits (38%).

    7,8% déclarent avoir subi une agression (7,2% en 2011) de nature sexuelle (0,9%), par un proche (1,2%), ou du tout venant (0,6%). Dans ce cas là, les hommes sont les plus touchés (6,7%) que les femmes (5,4%), les jeunes sont particulièrement exposés (10,6% des 15/19 ans), et les parisiens constituent une cible privilégié. 57% des victimes d’agression déclarent les faits à la police, les 3/4  des déclarants portent plaintes.

     

    36,5% des ménages ont été victimes de cambriolages contre 34,9% en 2011, confirmant une hausse qui est bien loin d’atteindre le niveau maximal relevé en 2001 (47%). Les ménages vivant en maison individuelle sont particulièrement exposés (13,3% ont été victime d’un cambriolage ou d’une tentative). Il s’agit pour la moitié des faits (52%) de vols effectifs et les cambrioleurs se sont introduit dans les 3/4 des cas (76%) par effraction. 78% déclarent les faits à la police, 84% de ces déclarations sont accompagnés d’un dépôt de plaintes. Les vols de voiture (8,8%) sont en diminution grâce, probablement à la généralisation des dispositifs de lutte contre le vol