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accompagnement

  • RETOUR SUR LE BUDGET 2014 DE VANVES (Suite) : 30 ANS DE POLICE MUNICIPALE ET DE DEBAT SUR SON ROLE ET SES MOYENS

    La Sécurité avec un grand « S » est divisée en trois postes budgétaires : Tout d’abord la Police Municipale qui a été mise en place voilà 30 ans, dispose d’un budget de  2200 € en fonctionnement (+99,73%) pour le contrôle de la base radiotéléphonie, l’achat de balles en caoutchouc (1000 €), l’entretien et la réparation des jumelles et de l’éthylotest (12 00 €) et de  2000 € en Investissement (+7,36%) pour l’acquisition d’un flashball  

    Ensuite, le service Prévention Sécurité qui coordonne l’action de la police municipale et la surveillance des Espaces Verts avec la gestion des actions mises en place par le Contrat Local de Sécurité. Il dispose d’un budget de 137 880 € en fonctionnement  (+8%)  dont 54 000 € pour les frais de gardiennage occasionnés par la mise en place durant les salons du dispositif de restriction de la circulation et du stationement lors des grands salons au parc des expositions,  37 000 € pour la maintenance et l’entretien du système de vidéoprotection urbaine, 16 180 € pour la fourrière ; et de  34 000 € (-21,98%) pour l’investissement  avec l’acquisition de deux nouvelles caméra de vidéoprotection  et 2 panneaux indicateurs de vitesses

    Enfin, le service Hygiéne et Sécurité qui dispose de  52 500 € pour son fonctionnement  (+38,28%) et de  23 500 € en investissement  (+21,33%) principalement pour le renouvellement de bouches d’incendie

    Occasion de rappeler la petite histoire de la police municipale de Vanves qui fait débat aujourd’hui : Faut il disposer d’une PM « rikiki » comme le fait le maire actuel – « Je n’ai pas envie, ni les moyens d’avoir à Vanves une PM comme dans d’autres villes. On s’est limité à une petite équipe qui ne devait pas être censée intervenir sur les missions de la Police Nationale »  expliquait Bernard Gauducheau lors du Conseil Municipal du 3 Octobre 2012 -  ou d’une « vraie » PM afin de compenser malheureusement le manque d’effectifs criant de la police nationale comme s’en plaignent les commissaires de police dont celui de Vanves. D’autant plus que le renforcement des effectifs n’est plus d’actualité, surtout dans les Hauts de Seine, dans un contexte de crise budgétaire, de réduction des ressources étatiques, alors que les ressources territoriales sont mobilisées et les maires incités à maximiser l’emploi des polices municipales. Et Vanves en aurait bien besoin, parce que la tranquillité est loin d’être assurée dans certains quartiers, à la merci d’un dérapage, même si la situation parait réglée. Il suffirait de mobiliser un budget de 1,5 M€ pour disposer d’une PM de 15 agents, et il pourrait très bien être trouvé « si on arrêtait de financer certains danseuses de la ville » notamment du côté culturel selon certaines sources bien informées.       

    Ainsi la police municipale a été créée en Novembre 1984, par Gérard Orillard (RPR) avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué à la Sécurité et à l’environnement auprès du maire, ex-commandant du corps urbain du commissariat de Vanves. Très vite, elle a été composée de 5 agents dont deux femmes. L’objectif était de dissuader, en effectuant des rondes en fin d’après midi et  en soirées, accompagner les personnes âgées à la poste ou à la banque. Ils disposaient alors d’un local en 1988, dans l’espace Sébastien Giner (siége du PHARE), où ils disposaient de cellule (ex-salle de musculation). Quelques années plus tard, en 1992,  Didier Morin (RPR) a augmenté ses effectifs à 11/12 agents avec pour chef, Antoine Goetzmann, un ancien de la gendarmerie,  qui insistait beaucoup sur la formation, la qualité humaine, morale et psychologique de ses agents « ce qui leur permet d’être efficace, reconnu, considéré. La mission d’une police municipale n’est pas d’être répressive, mais d’éduquer, d’assister, et de prévenir avant de sanctionner et réprimer » expliquait il. Ils patrouillaient alors toute la journée et toute la nuit, disposant de 4 cyclomoteurs et d’une voiture.  Ce qui avait donné des résultats, évitant les phénomènes de bandes et de jeunes stationnant sur les places et dans les halls d’immeubles, ainsi que les trafics en tout genre qui se sont développés après Juin 1995. Elle aurait permis de faire baisser de 30% la délinquance à Vanves

    Dés son arrivée à la Mairie en Juin 1995, Guy Janvier (PS)  en a réduit les effectifs au stricte minimum, qui sont passés en six mois de  15 à 4/5 agents, car elle coûtait trop chére, et rédéfini ses missions  (priorité à l’ilotage, surveillance du stationnement, prévention, accompagnement des personnes âgées) en ayant souhaité la détacher de taches administratives : « Les PM doivent passer 95% de leur temps de travail dans la rue auprès des vanvéens pour mener à bien leur véritable mission : le travail de proximité ».  Résultats : vols, cambriolages, braquages petits délits, vandalisme, bagarres entre bandes se sont du coup multipliés provoquant de nombreux mécontentements, protestations des habitants du Plateau qui se sont intensifiés fin 1996/début 1997, polémiques entre l’opposition de droite et la majorité municipale de gauche. Guy Janvier a dû augmenter leur effectif à partir de 1997/98 jusqu’à 12 agents (6 agents assermentés, 4 agents de surveillance de la voirie et 8 agents de surveillance des espaces verts)  et à la ré-installer sur le Plateau dans son local actuel du 55 Rue J.Jaurés, à la fin de son mandat

    Dans son programme en 2001, Bernard Gauducheau avait inscrit : « Renforcement de la Police Municipale en complémentarité de la police nationale dotée de moyens humains et matériels permettant d’assurer une présence constante, une intervention rapide, ainsi qu’une surveillance accrue des sorties d’écoles ». Elle est ainsi passée à 21 puis 24 agents de proximité dont les agents dits de surveillance et les gardiens de square, a été équipé de gilets pare-balle, d’une nouvelle voiture (scenic Renault) et de VTT et scooters, d’un nouvel uniforme en décembre 2004 afin de bien les différencier des autres forces de sécurité etc....  « Le maire ne s’est pas donné les moyens d’une police municipale efficace, comme elle l’était sous le mandat de Didier Morin, présent 24H sur 24 sur le terrain, avec des résultats » notait un observateur averti qui ajoutait : « Ce n’est pas avec une police municipale présente de 9H à 16H qu’on réduira le sentiment d’insécurité. Mais plutôt avec une police municipale qui sorte de son bocal et qui soit présente sur le terrain à d’autres horaires ». 

    L’opposition municipale  ne s’y est pas trompé en proposant, pour le PS, de revenir à l’ilotage et la police de proximité, avec des rondes en soirée et le week-end -  « la municipalité peut avoir un rôle catalyseur », développer les caméras de vidéosurveillance « qui font partie du système de sécurité » car reliées au commissariat de police, ouvrir une antenne de la police municipale rue de Châtillon… alors que la majorité s’en tenait à « étendre la vidéo protection » et à « renforcer le partenariat entre la PM et la PN », c’est à dire la police municipale minimum.

  • LE CHALLENGER CLUB DE VANVES : ACCOMPAGNER, SOUTENIR ET SURTOUT RESEAUTER

    Une vanvéenne est à l’origine avec 3 amis de la création du challenger club qui tient ses réunions mensuelles depuis la Rentrée 2013  à l’espace  Giner : Christine Vlavianos : « Vanvéenne depuis 35 ans, je suis arrivé un peu par hasard, sans grande conviction, dans cette ville que je suis fier de voir comment elle s’st développée. Elle n’est plus une ville dortoir, avec beaucoup d’entreprises de services. Mais il ne se passe pas grand-chose, ou pas assez,  pour les entrepreneurs, et le maire en est conscient, contrairement aux commerçants » constate t-elle en lançant un appel à communiquer auprès des entrepreneurs de Vanves. « En tant que vanvéennes, je serais très heureuse d’apporter quelque chose aux entrepreneurs de notre ville ». En tous les cas, elle a commencé avec ce challenge club qui tient lundi soir sa réunion mensuelle sur le théme « Erasmus…pour les jeunes entrepreneurs et les PME » (19H30 à l’Espace Giner). 

    Cette vanvéenne qui intervient dans le domaine de l’accompagnement des entreprises -  le secrétariat externalisé pour de petits entrepreneurs qui n’ont pas les moyens d’avoir une secrétaire à plein  temps, avec prise en charge de plusieurs tâches administratives en corrélation avec leur expert-comptable ( déclaration TVA, facturation, dossiers administratif, fiscal, social etc…) – avait été contacté voilà 4 ans avec 3 amis spécialisés dans le domaine, par le président du syndicat des auto-entrepreneurs pour le promouvoir dans les Hauts de Seine. « Nous avons commencé à développer des activités comme celles que nous faisons au club (conférences, rencontres professionnelles). Ce syndicat a disparu et nous nous sommes retrouvés sur la touche, avec des adhérents qui nous ont poussé finalement à monter un réseau de petits entrepreneurs, axé sur l’accompagnement, ce qui nous différencie un peu des autres :  Nous ne mettons pas uniquement les gens en relation, nous ne faisons pas uniquement de la recommandation, mais nous les conseillons, les encadrons, les aidons dans les différentes étapes de la vie de leur entreprise. C’est plus un club d’encadrement et d’accompagnement avec des ateliers et des conférences ».

    D’une dizaine, ils sont passés à une trentaine principalement située sur les territoires de GPSO et Paris, mais son champ d’action s’étend sur toute  l’ile de France. Il est composé de commerçants, d’artisans, profession libérale, entrepreneur indépendant dans tous les domaines d’activités, avec une priorité aux services. « Les échanges et l’entraide sont une réalité car beaucoup d’adhérents du club ont reconnue qu’en aidant untel, il a récupéré un dossier, un contrat » indique t-elle en donnant un exemple : « J’avais une relation professionnelle qui s’est trouvée licenciée après 15 ans de maison dans la photo. Il m’a appelé pour créer une entreprise. Je lui ai parlé de ce club où il pourrait trouver quelqu’un pour aider à construire ton projet et à le réaliser. Comme l’un des 3 créateurs de club  est accompagnateur de créateur d’entreprise, il l’a pris en main, conseillé, guidé, celui-ci a participé aux conférences, échanger, et il a créé sa chocolaterie ».

    Et cette période que nous vivons avec la crise s’y prête : «  C’est dans les périodes de crise qu’il faut faire des affaires, où il faut justement trouver des lieux comme celui-ci où on s’entraide, on s’épaule, où on réseaute ». Ce club a été créé grâce au réseautage, grâce à une rencontré entre ses trois personnes. « Je vais dans des salons « réseaux » qui attire 500 personnes. Cela ne paie pas tout de suite, mais à court terme, il y a toujours quelque chose qui se déclenche : une mise en relation, un contrat physique, réel, car on a besoin de voir les gens face à face… Je ne crois pas au réseau virtuel, car il n’y a pas l’aspect convivial du contact personnel ».

    Ce club a  mis en places des ateliers, dans la continuité des conférences, sur des thèmes liés à l’entreprise  -  L’exercice comptable, les assurances, les retraites des entrepreneurs, tout ce qui est lié à la protection de l’entrepreneur, à sa vie financière, le putching personnel et professionnel, comment s’exprimer en public, gère son stress, son temps – et  au commercial ou au marketing ( comment vendre, acquérir de nouveaux clients, faire des mailings et les rendre efficace…pour développer des activités et trouver des clients). « Nous écoutons les adhérents et nous essayons de voir ce qu’ils souhaitent entendre, comme ce fut le cas après une conférence sur la vente par téléphone. Les adhérents nous ont demandé de passer à des exercices pratiques grâce à un atelier qui réunit 10 à 12 personnes. Une dizaine est prévu d’ici fin Juin » explique t-elle en revenant sur les conférence dont la prochaine, lundi soir est consacré à « Erasmus pour les jeunes entreprises qui leur donner la possibilité de travailler en binôme avec un jeune créateur d’enteprise européen ».

    A l’occasion de son arrivée sur Vanves, un partenariat s’est développée avec la JCE (Jeune Chambre Economique) GPSO et son antenne vanvéenne qui venait d’ouvrir : « l’un des membres fondateurs qui est dans la formation et l’enseignement connaissait David Wajstock, son président, pour avoir été membre de la JCE. Il lui a parlé de notre club. Comme il était en train de créer l’antenne de Vanves, il m’a proposé d’être leur partenaire et maintenant nous nous entraidons l’un et l’autre, en essayant de fusionner nos forces » explique t-elle en reconnaissant que ce partenariat lui a donné des idées : ouvrir le club aux jeunes, notamment à une start up, « starting up » qui les  invite à tous leurs événements, préparer une conférence sur les handicapés dans le travail. Enfin, une fois par mois, ce club organise des « after worlds » qui est du réseautage « pur et dur », chaque adhérent étant invité à venir avec quelqu’un qui ne connaît pas le club, autour d’un verre dans un restaurant du Véme arrondissements (La Fairandaise), sur la petite place de l’(Odéon.