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drogue

  • VANVES CLASSEE PARMI LES COMMUNES QUALIFIEES «HAVRE DE PAIX» ?

    Un Conseil Local de la Sécurité et de la Prévention de la Délinquance s’est tenu la semaine dernière à l’hôtel de ville de Vanves durant lequel Bernard Gauducheau a tenu des propos étonnant en félicitant l’ensemble des services pour le travail accompli qui a réussi à placer la ville parmi les 400 communes françaises qualifiées de « havre de paix ». «  Ce résultat est un travail de terrain et de fond mené depuis de longues années par les services municipaux, la police municipale, la police nationale, les ministères de la Justice et de l’Education nationale ainsi que tous les acteurs aujourd’hui rassemblés». Ce qui suscité sur les réseaux sociaux, cette réaction d’une habitante du Plateau, partagé par de nombreux vanvéens  : «Ils n'ont pas dû venir voir côté plateau car depuis 3 semaines, je ne qualifierais pas comme un «havre de paix»

    Les représentants de l’Etat qui participent au CLSPD des communes des Hauts de Seine sont plus nuancés, comme le préfet Hottiaux, sachant que les situations varient d’une commune à l’autre, rappelant que la stratégie territoriale de prévention de la délinquance, relancée en 2021, associe la préfecture, la justice, l’Education nationale, le département, les collectivités et les associations, et se décline au sein des CLSPD de chaque commune. Ils ont indiqué qu’elle concerne plusieurs actions au niveau du département, et boen sûr des communes, notamment dans deux domaines  :

    Tout d’abor, la lutte contre les stupéfiants – et il y a du trafic à Vanves  : «L’action sans relâche menée par les forces de l’ordre depuis plus de 2 ans a permis de démanteler 35 points de deal dans le département dans le cadre des instructions ministérielles (passés de 93 à 58, soit une baisse de 37%). Cette action menée dans la durée vise à éradiquer l’ensemble des points du deal du département. Les contrôles ont notamment été démultipliés depuis plusieurs mois pour entraver les livraisons de stupéfiants à domicile» expliquent-il en indiquant que pour l’année 2022,  3 860 amendes ont été infligées par les forces de l’ordre dans le département, ce qui représente une augmentation de 27 % par rapport aux dix premiers mois de 2021.

    Ensuite, une action spécifique est conduite pour lutter contre les cambriolages qui ont touchés notre commune  : Parmi ces dernières, l’augmentation du nombre de cambriolages, dont le nombre enregistré reste cependant inférieur à son niveau d’avant le premier confinement. «Suite à une hausse du phénomène depuis le début d’année, les forces de l’ordre se sont mobilisées par une très forte présence sur le terrain ciblant les heures et les typologies de lieux à risque,  via en outre les opérations tranquillité vacances et par le recours systématique à la police technique et scientifique» indiquent ils en insistant sur « la coopération avec les polices municipales qui a là encore été essentielle dans cette stratégie de prévention ».

    De son côté, le maire a indiqué  que durant l'année 2022, un diagnostic local de sécurité a été dressé et une nouvelle stratégie territoriale de prévention de la délinquance a été élaboré : « Cette stratégie a pour but d’approfondir et de développer des dispositifs de prévention existant, mais aussi la mise en place de nouvelles actions en lien étroit avec nos partenaires territoriaux. De plus, nous mettons l'accent sur la prévention et la médiation grâce à une équipes d'éducateurs de rue ainsi qu'un dispositif estival de médiation. Enfin, des actions de prévention de la délinquance sont également menées par les services municipaux auprès des établissements scolaires et des structures municipales afin de mieux sensibiliser »

  • LES HAUTS DE VANVES VICTIME DE VIGIPIRATE : L’INSECURITE A REMPLACEE LA TRANQUILLITE D’ANTAN RUE DE CHATILLON

    « On n’a jamais connu de tels événements au 13 rue de Châtillon ! » se lamentent les anciens, c'est-à-dire les plus vieux habitants de la cité Payret Dortail, géré par l’office départemental d’HLM des Hayuts de Seine (Hauts de Seine Habitat) lorsque Isabelle Débré, vice Présidente du Sénat et 1ére maire adjointe de Vanves s’est rendu sur place vendredi dernier en fin d’après midi. Elle a eu l’occasion de découvrir les dégâts occasionnés par ces jeunes dealers qui viennent, dés la fin de l’après midi, occuper la place, en coupant l’électricité des parties communes, en agressant dans le noir les habitants qui remontent chez eux tranquillement, en découpant au vu de tous, leurs paquets de sachets de drogue,  en occupant l’entrée de la cité qui a été tagée, grâce aux témoignages des quelques habitants présents lors de sa visite

    Et pourtant, le fondateur des logements HLM  et surtout des cités jardins, à l’époque de la construction de cette cité dans les années 30,  Henri Sellier, visait la tranquillité des habitants. Ce qui n’était pas aussi évident que cela au tout début, car les premiers habitants de cette cité venaient du bas de Vanves habitués à aller au puits chercher l’eau, et à faire leurs besoins dans le jardin, en dehors d’une population venant de Paris, employés, flics, ouvriers…qui ont organisés une certaine vie collective. « Il fallait vivre dans cette cité en  bon pére de famille » selon les règles de l’office d’HLM de l’époque qui avait installé des jardinières aux fenêtres que les habitants devaient fleurir. Les premiers accrocs à ses règles sont survenus vers 1943 lorsque sont venus s’installer des habitants de Boulogne après les bombardements des usines Renault. « C’était des communistes qui vivaient entre eux et qu’on appelait « racaille » se souvient un habitant en parlant de deux vieilles dames charmantes qui habitaient au dessus de son logement. Le second accroc est intervenu dans les années 70 à cause d’un trafic de drogue : « Mais c’était plutôt des fumeurs de joints qui avaient aménagés un fumoir dans les caves, auquel a mis fin la gendarmerie de Vanves » raconte cet habitant qui se souvient même qu’à cette époque avait couru le bruit que des éléments d’Action Directe s’était planqués dans les caves. « Mais de gros bras habitaient,  dans les années 70,  notre cité, et qui voulaient vivre en paix, sans problème. Si de tels faits s’étaient déroulés, ils y auraient mis fin très vite en  s'occupant de ses jeunes » ajoute t-il

    Mais voilà, plus de 40 ans plus tard, cette cité Payret Dortail n’est pas la seule, dans ce quartier de la rue de Châtillon, à subir la loi des dealers venus tant de l’intérieur de cette cité, que de l’extérieur. Ils se sont déplacés, quittant l’immeuble du logement Français, en face, à cause de la caméra de vidéosurveillance, des interventions de la BAC, des premières mesures prises par le bailleur pour fermer les caves et bientôt résidentialiser cette résidence. Ils se sont donc déplacés, tout d’abord dans cette cité HLM Payret Dortail qui pourraient entraîner des conséquences très graves à entendre certains habitants : « Vous savez, ils vont faite très vite l’amalgame entre ses jeunes, arabes, africains, peu importe, et le projet de  mosquée, le djihad avec ce que nous avons vécu ces derniers temps…Ce ne sera plus le vivre ensemble mais le rejet. Ecoutez les réflexions des habitants actuellement qui penchent vers le FN. Tout cela est sous jacent. Mais ils disent bien, pour l’instant : « ils nous emmerdent ». Il suffit de voir les africains qui sont arrivés dans la cité. Ils vivent entre eux, ne disent pas bonjour, ne participent à la vie de la cité lorsque des animations sont organisés » explique t-il en regrettant cette ambiance.

    Isabelle Debré, lors de sa visite, a pu se rendre compte,  que cette ambiance se détériore ailleurs, tout à côté, car la caméra de vidéosurveillance n’a fait que déplacer les problème. La résidence Batigere, derrière le Logement Français, est en proie aux mêmes problèmes : occupation des locaux poubelles, du parking, des jardins intérieurs. Des habitants ont tentés de réagir sans être entendus tant du côté du commissariat qui a refusé d’enregistrer leurs plaintes, que du bailleur Batigere qui a commencé timidement à réagir en ayant décider de fermer les locaux poubelles et fait enlever les bancs des jardins intérieurs. Mais ses habitants qui n’en dorment plus, se sentent délaissés, abandonner à leur sort… à cause de Vigipirate et du manque de véhicules lorsqu’ils s’adressent au commissariat de Police. La résidence des Balcons voisine, commence à être touchée, mais pas aussi gravement. Il n’empêche que l’un de ses habitants s’est vu répondre par la police lorsqu’il a vu sa place de parking occupé par un véhicule sans roues : « Prenez des photos, envoyez les nous en recommandé, et nous verrons ce que l’on peut faire ! » - « Et si je l’enléve moi même ! » - « vous risquez la prison ! ». Mais il y a encore mieux, lorsque le propriétaire de ce véhicule s’est vu répondre lorsqu’il a voulu récupérer les roues de son véhicule pour dégager la place : « On ne peut pas, parce qu’il faut que l’on demande l’autorisation au voleur ! ». Voilà le genre d’histoire que l’on entend se développer dans ce quartier qui se sent délaissé par les pouvoirs publics qui se retranchent bien facilement derrière « Vigipirate ». Mais cela va  faire, bientôt le jeu du FN qui surfe là-dessus  -  à scruter les résultats sur les bureaux de vote de ce quartier – lorsqu’il n’y aura pas un dérapage que beaucoup des gardiens rencontrés par Isabelle Debré craignent…. Et pendant ce temps là, rue de Châtillon, la police surveille un pavillon, ce qui rajoute à l’incompréhension des habitants de ce quartier.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    LE 9.3 AU 13 !

    « C’est de la racaille de haut vol qui a pris pied dans la cité ! » constate un très vieil habitant du 13 de la rue de Châtillon à qui « on ne la fait pas ». Ses habitants qui ont commencé à pétitionner, sont aux prises avec des jeunes dealers qui traînent à l’entrée pour divers trafics, coupant au vu de tous, de gros sacs de doses. « Lorsqu’ils arrivent, ils vont au local poubelle pour couper l’électricité dans les parties communes et surtout les caméras de vidéorsurveillance qui ont été installé à l’entrée. Ils ont tagué les murs, agressé gravement le gardien qui a eu quinze jours d’arrêt  et se clôture chez lui avec deux jeunes enfants » témoigne cet habitant qui les a vu même faire du rodéo avec leur mob dans la cité. Ainsi les problèmes de la rue de Châtillon sont loin d’être réglé, car ils  se sont déplacés de l’immeuble du Logement Français à la cité Payret Dortail de l’Office départemental d’HLM, en ayant malheureusement augmenté en intensité. Ceux du 13 commencent à avoir peur  en ayant l’impression d’être abandonné à leur sort, vu l’état de la Police Nationale  - elle n’aurait plus de véhicules pour tourner à Vanves  en ayant un tiers d’effectifs en moins – et l’absence de police municipale.   

    OECUMENISME

    Le Café Théo s’est déroulé samedi matin dans la salle de prière de la communauté musulmane de Vanves. Le théme en était « l’expression de la foi dans la pratique cultuelle ». « Malgré ce que tout ce que l’on entend, il y a beaucoup d’ouverture » ont constaté les participants qui se sont ainsi retrouvés pour la seconde foi en ce lieu, en arc de cercle, pour finalement réfléchir à la façon de prier des chrétiens et des musulmans. Un dialogue très enrichissante, et surtout pour les chrétiens, une façon d’en apprendre plus sur leurs fréres musulmans, et leurs façon de prier, adorer Dieu et faire des prières (5 fois)  durant la journée grâce à un jeune iman, Maxime, et des témoignages de chrétiennes ayant vécu et prier avec des musulmans.