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Lycée - Page 13

  • LYCEE MICHELET DE VANVES ET LA RENOVATION DE SES EQUIPEMENTS SPORTIFS : ENFIN…PRESQUE !

    Une des 125 délibérations examinées ce matin en Commission Permanente du Conseil régional – où siége Bernard Gauducheau, maire de Vanves – concernera le lycée Michelet et l’individualisation de crédits permettant de lancer les études d’un vaste programme, attendu et négocié, des équipements sportifs de cet établissement scolaire. Henriette Zoughebi, vice présidente (FdeG/PC) chargée des lycées, n’a pas cachée que c’était une première, car ce programme de rénovation est financé par trois partenaires, la Région, l’Etat et la ville de Vanves.

    Rappelons que cette cité scolaire réunit collége, lycée d’enseignement général et de classes préparatoires aux grandes écoles dans des bâtiments qui ont fait l’objet d’une vaste rénovation menée dans les années 1980/90, dont certains sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques. Ils sont entourés d’un vaste parc de 17 Ha. Elle dispose d’infrastructures sportives composés de plusieurs terrains extérieurs (football, rugby, athlétisme, basket ball, handball…) d’une superficie de 38 406 m2 avec un immense gymnase de 5000 m2 de plancher  incluant une piscine couverte, construit dans les années 60… qui ont beaucoup perdus de leurs qualités (vieillissement et conception anciennes) 

    Le rapport du Conseil Régional constate qu’une grande partie de ces équipements extérieurs existants  - 2 terrains de foot de 6000 et 2267 m2, 1 terrain de rugby de 8260 m2, 1 terrain multisport de 2313 m2, 2 pistes d’athlétisme de 581 m2 et 635 m2 -  ne sont aujourd’hui, plus utilisés en raison de leur vétusté. Le programme prévoit donc de réaménager plus de 19 000 m2 d’espaces pour l’exercice des activités de plein air, avec 1 terrain multisport, 1 plateau de lancer (disque, poids, javelot), 1 anneau d’athlétisme (dont espace de saut – 8 couloirs extérieurs),  1 terrain de foot/rugby avec un éclairage extérieur. Le pavillon existant à l’entrée du parc, serait réaménagé de manière à compléter le programme des vestiaires et des locaux de rangement. Les travaux s’effectueraient en site occupé en plusieurs phases garantissant le fonctionnement de l’établissement et la sécurité des personnes.  

    Le coût des études, dans une première phase, se monte à 1 328 800 € pour un montant total d’opération estimé à 7,5 M€, car il restera à s’occuper du gymnase et de la piscine par la suite.   

  • LES JOURS D’APRES L’ATTENTAT CHEZ CHARLIE HEBDO : A VANVES, LES LYCEENS DE MICHELET « ONT ETE REMARQUABLES ! »

    « Les lycéens de Michelet ont été remarquable individuellement et collectivement » pour Bernard Gary, proviseur du lycée Michelet qui revient  sur la façon dont la communauté scolaire de Michelet a vécu les événements tragiques de la semaine dernière

    « Les élèves étaient tous bien informés, émus, à telle enseigne que le Mercredi soir, ils m’ont dit qu’ils avaient l’intention de se regrouper Jeudi matin, de faire un rassemblement pacifiste et paisible dans la cour des pyramides. Dés 7H du matin, nous sommes allés à leur rencontre, car ses lycéens qui arrivent si volontiers une minute avant les cours, ce matin là, étaient très nombreux dés 7H. Nous avons beaucoup écouté, discuté, et nous avons réussi à les convaincre que rester dans la cour des Pyramides, en lien direct avec l’extérieur, était quelque peu menaçant. Ils nous ont écouté et se sont rendus dans la cour des Tilleults, côté parc, protégé par les bâtiments scolaires. La plupart des éléves sont montés en classe, car, par ailleurs, nous avions décidé, avec les enseignants, de modifier le déroulement des cours et de parler avec eux, afin qu’ils expriment leurs incompréhensions, leurs craintes, leurs doutes. Nos cours se sont transformés de façon systématique, y compris au collége, en échanges, étant entendu qu’il ne s’agissait pas de forcer les éléves à parler s’ils n’en avaient pas envie, mais qu’il n’était pas question de continuer comme si de rien n’était » raconte Bernard Gary,proviseur du lycée Michelet qui a invité ceux qui voulaient rester dehors, à échanger avec leurs camarades moins bien informés qu’eux, « car tous ne le sont pas comme eux, afin d’alerter tout le monde sur ce qui se passait ». Les riverains comme les passants, ont pu s’apercevoir que les lycéens avaient mis des affichettes sur les grilles d’entrée « Je suis Charlie ».

    La tuerie de Montrouge qui est intervenue à quelques kilométres du lycée, durant cette matinée, a provoqué le confinement de cet établissement scolaire comme beaucoup d’autres dans le secteur. «  Nous avons reçu de la préfecture, la consigne de ne laisser sortir aucun élève sous aucun prétexte. Nous avons commandé, en catastrophe, aux boulangeries 1000 sandwichs, parce qu’il s’agissait de nourrir les élèves externes qui n’étaient pas prévus à la demi-pension. Cela nous a donné l’occasion de poursuivre le débat. A l’heure de la récréation de 10H, les élèves voulaient sortir sur le parvis pour fumer, puisque c’est interdit dans l’établissement. Là encore, ils ont accepté d’y renoncer, en restant dans l’enceinte de l’établissement en comprenant bien que si quelqu’un tuait des innocents à quelques centaines mètres, ce n’était pas une bonne idée d’aller sur le parvis. D’autant qu’au moment où nous leur parlions, personne ne savait où était le tueur et qu’il aurait pu très bien passer devant le lycée ».

    Comme prévu, comme dans tous les établissements scolaires de France, un rassemblement a été organisé à midi dans la cour des Tilleuls, avec éléves, professeurs, personnels, tous les élèves étant très attentif, lorsque le proviseur leur a parlé, lu quelques strophes d’un magnifique poéme d’Aragon de 1944, « la rose et le réséda », en phase avec l’actualité qui résume bien ce qui se mobilise tant de monde aujourd’hui, et qui commence par « celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas ». Il leur a parlé des valeurs de la République, « de ne pas avoir peur »  et que « c’était la dignité qui devait l’emporter ». Tous ont  respecté une minute de silence, des prépas aux petits du collège, dans un silence impressionnant et tous spontanément, se sont mis à chanter la marseillaise. « Un moment très émouvant » pour le proviseur et son équipe. « Ils se sont comportés avec beaucoup de dignité. Je les ai trouvé remarquable individuellement et collectivement. A la fin, comme ils pouvaient sortir, puisque la Préfecture nous avait fait savoir que le confinement n’était plus à l’ordre du jour, et sous forme de clin d’oeil, je leur ai indiqué qu’on avait 1000 sandwichs à leur disposition. Tous sont restés pour grignoter et ont continué d’échanger »

    Leurs réflexions étaient liés pour une bonne part à l’émotion, les discussions tournaient beaucoup autour de la laicité, du « tu ne tueras point », « comment peut on en arriver à des extrémités pareilles », des réflexions très généreuses sur « il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier », « il ne faut pas s’en prendre aux musulmans, ils n’y sont pour rien », « J’ai des copains musulmans, ils sont aussi choqués que moi ». Beaucoup de question sur « qu’est-ce que l’on pourrait faire individuellement et collectivement pour réagir, et essayer de faire en sorte que cela ne recommence pas » dans le lycée, et à l’extérieur, avec  bien sûr,  la marche républicaine qui était prévu ce fameux dimanche 11 Janvier. Beaucoup de lycéens s’étaient donnés rendez-vous sur le parvis, pour y aller ensemble. « La communauté scolaire en est ressorti renforcée, content de pouvoir compter sur l’autre, d’avoir pu échanger de façon libre avec les adultes. Tout le monde était assez fier de ce que le Lycée a fait dans son ensemble » constatait le proviseur. Une semaine après, les lycéens continuent à en parler beaucoup car ils sont branchés sur les chaînes infos, avec les obséques à Jérusalem, dans la cour de la préfecture de police de Paris, les discours des uns et des autres… « Mais, ce qui est rassurant, je ne sens pas de peur chez les élèves, juste une prise de conscience qui a été celle à l’image des adultes, et quelque chose de précieux : Ces événements ont soudé les élèves et les adultes. Une atmosphère assez apaisée mais déterminé régne dans ce lycée ».    

    Evidement, le renforcement du plan Vigipirate a changé beaucoup de choses dans la vie quotidienne de la communauté lycéenne. « Nous avons évidement renforcé les mesures de précautions à l’entrée du lycée, tout en sachant bien que le mur du Bd du lycée est interminablement long et qu’on n’a pas les moyens humains de le surveiller. Les sorties scolaires sont interdites, ainsi que les voyages par avion et train. Nous avons été obligé d’annuler et de reporter les journées portes ouvertes destinées aux élèves qui se préparent aux grandes écoles et qui devaient avoir lieu samedi dernier et samedi prochain. D’autant plus que nous invitons beaucoup de familles sans savoir qui va venir, puisque les invitations sont adressées aux autres établissements, certains venant du bout de la France. Le Carrefour des Métiers qui doit se tenir le premier samedi de Février n’est pas sur de se tenir »

  • RESTAURATION SCOLAIRE A VANVES : I - UNE RENTREE SOUS LE SIGNE DU NUMERIQUE DANS LES LYCEES ET COLLEGES

    En dehors des nouveaux rythmes scolaires sur lequel reviendra le blog vanves Au Quotidien l’autre fait marquant concerne la cantine scolaire, qui est l’un des points sensibles de la gestion tant des établissements du primaire que du secondaire. Le Conseil Général des Hauts de Seine a lancé un nouveau système d’inscription, de facturation et de paiement en ligne dans ces 56 collèges dont profite le collège Saint Exupery. La ville de Vanves a renouvelé en Juin dernier,  la délégation de service public de la restauration municipale. Commençons par les collèges et le lycée.

    « Je pense être arrivée à ce qui se fait dans le primaire depuis des années, se fasse dans le secondaire pour les collèges qui en étaient encore l’année dernière à 3 paiements en forfait annuel. Ainsi les familles peuvent s’inscrire en ligne – elles n’y sont pas obligées –  et surtout de ne payer que les repas qui sont effectivement pris et facturé, alors qu’auparavant, que l’enfant déjeune ou pas, c’était de toute façon facturé. Et surtout de payer en ligne ou par prélèvement automatique ou avec leur smartphone. Ce système permet une plus grande souplesse, les familles pourront payer pas mois en évitant de grosses factures d’un coup » expliquait récemment Christiane Barody Weiss, vice président du Conseil Général des Hauts de Seine (CG92) chargée des collèges. Ce nouveau système permet aux familles de savoir si elles bénéficient de l’aide départementale à la demi-pension  (30% des parents) calculé à partir du quotient familial mensuel  et connaître le tarif du repas qui lui sera facturé. Six tranches de quotient familial mensuel ont été définies pour les repas, chacune correspond à un prix variant de  0,60 € à 4 €  le repas.

    Le lycée Michelet devrait connaître une évolution semblable mais pas tout de suite, malheureusement, car la Région a décidée d’uniformiser et de baisser ces tarifs progressivement à raison de deux départements par Rentrée.  Cette réforme vise à une tarification plus juste fondée sur le quotient familial -  alors qu’auparavant c’était le Conseil d’Administration qui décidait du prix du repas avec des tarifs évoluant de 2,20 à 6 ou 7 € -  avec une nouvelle grille  de tarification à 10 tranches,  avec un tarif plancher à 1,50 € et un tarif plafond à 4 €. Un fonds de solidarité, abondé par l’Etat, permet d’aider ceux qui ne peuvent pas payer le tarif minimal, car l’objectif est de mieux lutter contre la précarité alimentaire.

    Cette réforme s’accompagne par une action sur la qualité nutritionnelle et  gustative, et une lutte plus efficace contre le gaspillage alimentaire grâce à une formation des personnels de restauration et la sensibilisation des élèves pour les guider dans la constitution de repas équilibré. Des bornes de réservation, ou l’extension des installations existantes dans les cantines, devraient permettre de diminuer  les temps d’attente et de gérer de manière optimisée les stocks et quantité de repas  servis dans les lycées.  Le CG92 s’est aussi engagé  pour une restauration scolaire de qualité, grâce à des repas bien équilibrés adoptés en concertation avec les parents et les diététiciens, sachant que 34 000 repas sont servis par jour dans tous les collèges. Plusieurs critères sont pris en compte : la saisonnalité des produits ; la qualité des produits (poulet label rouge, bœuf race bouchère, produits bio, fromage à la coupe, poisson en filet…) ; le recours à une agriculture raisonnée favorisant les circuits courts et la production locale….

    A SUIVRE….